C1 Un Monde SANS FRONTIÈRES

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SECTION DE FRANÇAIS
Année 2015 / 2016
Niveau : C1
DOSSEIR 4 : NOUVELLES FRONTIÈRES
ARGUMENTER À L’ORAL
«TUYAU : Utilisez, argumentez, appuyez-vous sur les idées de votre choix. Vous prenez parti
ou vous pouvez vous montrer éclectique, faire du touche à tout »
NOUS FAISONS LE POINT SUR L’HISTOIRE (renseignez-vous éventuellement sur le net) , à
savoir :
- Les grandes conquêtes (guerres, invasions, annexions de pays,…) . Donnez des exemples
- La route de la soie
- la route des épices
- les voyages de Marco Polo
- Les grandes découvertes (voyages). Donnez des exemples
- les colonisateurs
- les missionnaires
- l’engouement pour les pays exotiques au XIXè siècle et début XXè siècle
A L’HEURE ACTUELLE….
A. Choisir son point de vue.
1. Distances culturelles, métissage culturel et cohabitation
2. Différences culturelles, confrontation : réveiller les inégalités, accentuer les inégalités et
revendiquer les identités locales
3. mondialisation et uniformisation confrontées à la non contamination culturelle
4. la globalisation fait partie de nos vies à notre insu / on plonge dans le multiculturalisme.
5. Le village global ou les ghettos
B. Qu’est-ce qui déclenche le multiculturalisme ou le brassage culturel?
-les transports
-les communications (les NTIC)
-les échanges (culturels, scientifiques, commerciaux,…)
-les voyages d’affaires, d’agrément
-la délocalisation et internationalisation des entreprises
-on quitte notre pays d’origine : désir de réalisation de soi-même (non pas une nécessité vitale),
une mutation, échange professionnel, partir en mission,…
-on fait venir / réclame de la main d’oeuvre étrangère à bas coût
-les pays riches constituent une réclame pour les ressortissants des pays en voie de
développement
C. Où se manifeste le multiculturalisme ou le brassage culturel?
- mixité des couples
- les relations sociales
- à l’école
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- les sciences
- les arts
- les progrès tecniques
- la mode (habitation, vêtements, accessoires, coiffure, chaussures, façon de parler,…)
- notre alimentation
- les us et coutumes
- les idées et la philosophie sur la vie
- fêtes et traditions
- loisirs
- pôles emploi (secteurs où les travailleurs étrangers sont nombreux)
- biens et services
D. Le multiculturalisme /brassage culturel face à… (illustrez à l’aide d’exemples)
- les ghettos, la non insertion des gens venus d’ailleurs
- les langues du terroir
- la gastronomie du terroir
- les us et coutumes qui nous sont chères
- les fêtes et traditions auxquelles on tient
- croyances et superstitions
- l’imperméabilité culturelle
- le MOI
- l’identité nationale
E. Le multiculturalisme ou le brassage culturel…
- il est incontournable (ou pas)
- est toujours présent dans notre quotidien, sciemment ou à notre insu
- nuit (ou pas) à l’identité individuelle, locale ou nationale
F. COMMENT S’ Y PRENDRE ? utilisez des expressions…
- pour marquer ce qui est en général admis partout dans le monde. Exemples :
il est bien connu que..
….cela va de soi
….ça coule de source
…c’est évident
le bon sens / l’expérience nous dicte que…
- expressions : « hier, aujourd’hui, demain »
- les articulateurs / connecteurs du discours
- la syntaxe (tableau syntaxique)
- les expressions pour les relations logiques
G. À ÉVITER…..
« mais, donc, alors, car, parce que, comme (cause), si (hypothèse), pour (cause, but), même si,
pourtant, c’est pour ça/cela que, enfin, finalement, de toutes façons… »
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Petit précis sur….
1. LA ROUTE DE LA SOIE
La Route de la Soie était un réseau de routes commerciales entre l'Asie et l'Europe allant de
Chang'an (actuelle Xi'an) en Chine jusqu'à Antioche en Syrie. Elle doit son nom à la plus
précieuse marchandise qui y transitait : la soie, dont seuls les Chinois connaissaient le secret
de fabrication. Cette dénomination de 'route de la soie' est due à un géographe allemand du
XIXe siècle.
Historiquement, on considère que la Route de la Soie a été ouverte par le général chinois
Zhang Qian au IIe siècle av JC; l’empereur l'avait envoyé sceller une alliance avec les tribus
situées à l’ouest du désert de Taklamakan. Alexandre le Grand s’était arrêté bien avant
d’atteindre le Turkestan chinois. Les Romains, qui n’étaient pas mieux renseignés, étaient
convaincus que les Sères ('peuple de la soie', c’est à dire les Chinois) récoltaient la soie sur les
arbres. Les Parthes, les Sogdiens et les Indiens devinrent rapidement les principaux
intermédiaires dans le commerce de la soie entre l’est et l’ouest, achetant le tissu aux
marchands chinois qui l’acheminaient jusqu’à Dunhuang, et le revendant aux Syriens et aux
Grecs. Chaque transaction augmentait considérablement le prix du produit qui aboutissait dans
l’Empire romain par le biais d’intermédiaires grecs et juifs.
La soie ne représentait qu’une petite partie du commerce effectué sur la Route de la Soie. Les
caravanes qui partaient vers l’est emportaient de l’or, des pierres et des métaux précieux, des
textiles, de l’ivoire et du corail, alors que celles qui allaient en Occident étaient chargées de
fourrures, de céramiques, de cannelle et d’armes en bronze.
L’importance de ces nouveaux liens terrestres entre Orient et Occident se mesurent également
aux idées et aux croyances véhiculées par les hommes qui accompagnaient ces caravanes.
L'impact des pensées religieuses et philosophiques de l'Inde, de l'Asie centrale et du MoyenOrient allait être immense tant en Chine que dans les autres pays de l'Asie; en particulier, le
bouddhisme introduit au début de l'ère chrétienne connut une expansion rapide le long de la
Route de la Soie et de nombreuses grottes et monastères furent construits dans les oasis; l'âge
d'or du bouddhisme prendra fin en 845 lorsque l'empereur hostile aux religions étrangères les
interdira. On a du mal à imaginer que des monastères bouddhiques dominaient autrefois la vie
culturelle d'Asie Centrale.
Les apports de la Route de la Soie sont énormes : elle a permis de maintenir une culture
internationale qui liait ensemble des peuples très divers; elle eut un fort impact d'intégration
dans les régions traversées sur les tribus qui vivaient auparavant isolées; elle a amené le
nestorianisme, le manichéisme, le bouddhisme et l'islam en Asie centrale et en Chine. A la
religion et à l'art, il convient d'ajouter les technologies : des chinois, l'Asie centrale n'apprit pas
seulement à couler le fer, mais aussi à fabriquer du papier. À la fin de sa gloire, la Route de la
Soie a contribué à l'établissement du plus grand empire continental de tous les temps : l'Empire
des Mongols .
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2. LA ROUTE DES ÉPICES
Plus qu'une simple aventure maritime, l'épopée de la route des épices est le point de départ de
la conquête du monde par la mer.
A l'origine de nombreuses découvertes scientifiques et géographiques, ces voyages maritimes
ouvrent la voie à des échanges commerciaux à l'échelle planétaire.
L'histoire de la route des épices commence sur un coup du sort: Le 16 AOUT 1488,
Bartholomeu Diaz, navigateur portugais, franchit au hasard d'une tempête le Cap de Bonne Espérance. Après avoir lutté plusieurs jours dans une mer déchaînée, il pénètre ainsi dans
l'océan indien. Il est vrai qu'à l'époque, les portugais sont les pionniers de la navigation en
haute mer. Son voyage s'achèvera dans ces eaux, suite à une rébellion de son équipage. B.
Diaz ne débarquera que 10 ans plus tard à Calicut (Calcutta). Il est alors sous les ordres de
Vasco de Gama.
Dans l'Europe du XVIe siècle, le commerce des épices représente un enjeu économique et
stratégique considérable, et, depuis 600 ans c'est la puissante cité de Venise qui en détient le
monopole.
La cité a su tirer partie des navires partant pour les croisades, et ce en dépit des distances et
des difficultés liées au trajet pour rentabiliser ce genre de commerce.
Les phéniciens furent les premiers à importer en grande quantités les épices: on est alors au Ve
siècle avant Jésus Christ. Leur utilisation dans l'alimentation remonte au VIe siècle avant Jésus
Christ: les romains étaient alors de grands consommateurs de poivre.
Au Moyen Age, l'engouement pour les épices se poursuit et à défaut de connaître leur
provenance, les marchandises exotiques fascinent: au delà des qualités gustatives et
odorantes, les épices exhalent dans leur sillage un irrésistible parfum de dépaysement.
Le nombre des intermédiaires, la complexité de l'approvisionnement et les monopoles
successifs font des épices une denrée chère.
Au XVIIIe siècle le marché des épices est important pour le système économique européen. Il
est difficile d'imaginer l'intérêt que pouvait tirer un pays en traçant et exploitant une nouvelle
voie maritime plus sûre et plus rapide mais aussi sans intermédiaire.
Au moment où B. Diaz et V. De Gama ouvrent la route des épices par la mer, le règne de
Venise touche à sa fin, l'empire Ottoman connaît un essor et la Renaissance voit le jour.
Durant 300 ans, dans le sillage des Portugais, la plupart des grandes puissances maritimes
(Hollande, Angleterre et France) se lanceront dans l'aventure de la nouvelle route
commerciale. L'Espagne préfèrera un autre trajet, en direction de l'ouest, supposé plus court:
en définitive Christophe Colomb découvrira le Nouveau Monde en 1492.
Après plus d’un siècle de domination des mers, le monopole portugais s'effondre au profit des
Hollandais qui découvre la route qu’empruntait leur prédécesseur. Puis c'est au tour de
L'Angleterre de devenir la plus grande force marine de guerre. Quant à la France, elle jouera un
rôle de figurant et devra attendre 1 siècle et demi après B. Diaz et V. De Gama pour débarquer
Aux Indes à Pondichéry. Dans l'ombre de L'Angleterre, elle n'en reste pas moins très active
dans l'océan indien. Aussi pour tenir tête à la flotte anglaise, les français feront appel aux
corsaires qui sèmeront la terreur sur les mers. La France décide, en outre, d'introduire en
secret, la culture des épices dans ses colonies grâce au génie de Pierre Poivre.
En définitive les Anglais possèderont Les Indes, les Hollandais les Indes Orientales (Indonésie),
les Français Madagascar et la Réunion entre autres, les Portugais le Brésil. Quant aux
Espagnols on les retrouve plutôt en Amérique du Sud (Ils nous permettront de découvrir le
chocolat, le piment, la tomate, la pomme de terre..).
Les progrès de la botanique contribueront à baisser le coût des épices jusqu'à l'édification du
Canal de Suez qui finira par banaliser leur emploi.
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L’ORIENTALISME au XIXe siècle
L’ORIENTALISME AU XIXÈME SIÈCLE ARTICLE PUBLIÉ LE 20/06/2012 Par Clémentine
Kruse
L’orientalisme est un mouvement artistique, notamment présent dans la littérature et la peinture,
qui prend son essor en Occident au XIXème siècle. Le mouvement, et l’intérêt des artistes
occidentaux pour l’Orient, ne date pas du XIXème siècle : déjà dans les Lettres persanes,
ouvrage de Montesquieu publié en 1721, se faisait sentir cet attrait pour l’Orient et les
possibilités artistiques que ce monde relativement mal connu offraient.
Cependant au XIXème siècle, l’Orient devient une question centrale dans la politique des
grandes puissances européennes : l’expansion coloniale de celles-ci ainsi que la
Question d’orient, qui traverse tout le siècle, font que l’on s’intéresse à des régions
auparavant peu connues. De plus, l’amélioration des moyens de transport, et notamment
l’arrivée du bateau à vapeur, permettent à de nombreux peintres et écrivains de se rendre
eux-mêmes en Orient : les récits de voyage deviennent un genre littéraire à part entière.
Entre fantasme romantique et véritables études ethnographiques, les œuvres d’art
imprégnées d’orientalisme sont nombreuses au XIXème siècle, et illustrent une vision
occidentale de l’Orient, découvert par les artistes européens.
L’essor de l’orientalisme au XIXème siècle : des causes historiques
L’essor de l’orientalisme au XIXème siècle, comme mouvement artistique, est lié aux
bouleversements politiques que connaît l’Orient tout au long du siècle, avec l’expansion du
colonialisme européen et le lent effondrement de l’Empire ottoman. Lors de l’expédition
d’Egypte (1798-1801) des artistes accompagnent le général Bonaparte. Celui-ci souhaitait que
l’expédition d’Egypte ne soit pas une simple campagne militaire, mais une véritable expédition
culturelle et scientifique. Ainsi, le baron Vivant Denon (1747-1825), considéré comme l’un des
fondateurs de l’orientalisme, accompagne Bonaparte en Egypte où il fait de nombreux croquis
des sites archéologiques visités. Son ouvrage, Voyage dans la basse et la haute Egypte, publié
en 1802, est l’un des premiers d’une longue série de récits de voyage en Orient par des artistes
européens, et notamment français, peintres ou écrivains.
La guerre d’indépendance grecque, qui débute en 1821, mobilise fortement l’opinion publique
européenne, en raison de la place que la Grèce, et notamment la civilisation grecque antique,
occupe dans l’imaginaire européen. Cette guerre mobilise également les artistes européens :
l’épisode du massacre de Chios (1822) est resté célèbre en raison du tableau d’Eugène
Delacroix (1798-1863), intitulé Scène des massacres de Scio, qui fut exposé au Salon, à Paris,
en 1824. D’autres artistes, tel que l’écrivain Victor Hugo (1802-1885) dans son recueil de
poèmes intitulé les Orientales (1829), évoquèrent dans leur œuvre ce massacre. La guerre
d’indépendance grecque fut également marquée par l’engagement du poète britannique Lord
Byron (1788-1824) aux côtés des insurgés grecs, guerre d’indépendance durant laquelle il
trouva la mort, ayant contracté une fièvre qui lui fut fatale.
L’expansion coloniale en Orient est également l’un des facteurs historique de l’essor de
l’orientalisme en Occident. Ainsi, l’expédition française en Algérie, en 1830, décidée par
Charles X plus pour des raisons de politique intérieure – il souhaitait mettre fin à la crise
politique qui menaçait de le faire chuter – qu’une réelle volonté d’expansion coloniale, entraine
un essor considérable d’œuvres ayant pour thème l’Algérie. Lorsque l’installation durable de la
présence française en Algérie est décidée, les œuvres se multiplient, avec notamment celles de
Delacroix à l’instar des Femmes d’Alger (1834), qui se veulent moins imprégnées de
l’imaginaire oriental et plus réalistes.
Au tournant du siècle, l’Orient semble désormais accessible aux artistes occidentaux, en
majorité français ou britanniques, et l’esthétique orientaliste, qui a pris désormais un essor
considérable, influence ainsi la littérature et la peinture occidentales.
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L’orientalisme et la littérature : du romantisme aux récits de voyage
En littérature, l’orientalisme doit notamment son essor à l’esthétique romantique, qui glorifie un
Orient lointain et souvent fantasmé. Avant le XIXème siècle, de nombreuses œuvres littéraires
avaient déjà pour cadre l’Orient, telles que la pièce Bajazet de Racine, présentée en 1672, ou le
roman Vathek de William Beckford, publié en 1782. Cependant, ces œuvres n’appartiennent
pas au mouvement proprement dit de l’orientalisme : le terme n’apparaît qu’au début du
XIXème siècle. Pour les orientalistes français, l’Orient est associé au pourtour méditerranéen :
les Orientales de Victor Hugo s’attachent ainsi non seulement à l’Empire ottoman, ou aux pays
du Levant, mais à l’Espagne des maure etc. De même, dans le roman de Flaubert (1821-1880),
Salambô, publié en 1862, l’action se situe dans la Carthage antique, située dans la Tunisie
actuelle. Les thèmes de l’orientalisme littéraire sont souvent imprégnés de l’esthétique
romantique : nostalgie des civilisations disparues et décadence liée au temps qui passe, rêve
d’exotisme, de voyages et de dépaysement.
En effet, au XIXème siècle le voyage en Orient apparaît presque comme une étape obligée
pour tout artiste, et nombre d’entre eux en font le récit à leur retour : c’est la vogue du récit de
voyage. Chateaubriand, en 1811, est parmi l’un des précurseurs avec son Itinéraire de Paris à
Jérusalem. Ce n’est pas le seul : Flaubert, Gautier, Lamartine entreprennent également des
voyages en Orient. Nerval, en 1851, publie Un voyage en Orient, récit du voyage qu’il a luimême effectué près de dix ans auparavant. A la fin du siècle, Pierre Loti ravive le voyage en
Orient, en se rendant notamment à Constantinople plusieurs fois, dont il tire plusieurs romans
comme Aziyadé (1879) ou Le fantôme d’Orient (1892). Le voyage en Orient comme formateur
de l’écrivain occidental se perpétue jusqu’au début du XXème siècle.
Le rayonnement de l’orientalisme dans la peinture du XIXème siècle.
Plus que dans la littérature, cependant, c’est dans la peinture que l’orientalisme connaît son
heure de gloire, et l’esthétique orientaliste a influencé de nombreux artistes du XXème siècle
dont Picasso. La passion de l’Egypte, ou « l’égyptomanie » qui débute avec l’expédition
française en Egypte, se propage dans les milieux artistiques français et britanniques. A la suite
de Vivant Denon, des artistes tels que Antoine Gros (1771-1835) s’emparent d’épisodes
célèbres de la campagne d’Egypte pour en faire le thème central de leur œuvre. Cela se
retrouve également dans l’architecture occidentale, qui emprunte certains caractères de
l’architecture égyptienne. A l’instar des écrivains, de nombreux peintres entreprennent de
voyager en Orient, afin d’en ramener des scènes et des images propices à la création
artistique. Ingres (1780-1867), qui n’a lui jamais effectué de voyage en Orient, en tire cependant
ses tableaux les plus connus. Ainsi, le Bain turc (1862) met en scène la nudité de femmes
s’apprêtant à prendre un bain, usant ici de l’exotisme de la scène pour évoquer ce sujet tabou.
Ces représentations de l’Orient sont encore empreintes des idées ainsi que de l’imaginaire
romantiques.
Au tournant du siècle, une différente forme de représentation de l’Orient
apparaît en peinture. Sous l’influence de l’esthétique naturaliste, qui commence à se
développer, ainsi que l’apparition de la photographie, les peintres cherchent désormais à
représenter une vision plus réaliste de l’Orient, et s’attachent également à de nouveaux sujets
comme les paysages orientaux, jusque là peu représentés.
L’orientalisme est mouvement esthétique occidental, prenant comme sujet l’Orient, en des
représentations tantôt réalistes, tantôt imaginaires et fantasmées. Connaissant un essor
considérable au XIXème siècle, il influence à la fois la peinture et la littérature et contribue à
créer en Occident un imaginaire de l’Orient. Intrinsèquement lié au mouvement romantique, il
naît cependant également des bouleversements politiques que connaît l’Orient au XIXème
siècle, avec l’effondrement progressif de l’Empire ottoman ainsi que le véritable début de
l’expansion coloniale européenne – notamment française et britannique – au Maghreb et aux
Proche et Moyen-Orient.
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