Mythologie romaine Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La mythologie romaine est l'ensemble des légendes et des mythes de la religion polythéiste telle que pratiquée dans la Rome antique. La majorité des divinités du panthéon romain vient du Grèce et a supplanté les divinités locales (ou dieux indigètes), à quelques rares exceptions. C'est pour cette raison que les articles consacrés aux dieux romains d'origine grecque sont traités avec leur homonyme grec. Articles consacrés aux dieux et personnages mythologiques romains : Apollon : dieu du soleil ; Bacchus : dieu de la vigne et de l'ivresse ; Cerbère : protecteur de la porte des Enfers ; Cérès : déesse de l'agriculture et de la fertilité ; Cupidon : dieu de l'amour ; Diane : déesse de la chasse ; Janus : dieu des passages ; Junon : reine des dieux, protectrice des femmes mariées ; Jupiter : roi des dieux ; Mars : dieu de la guerre Mercure : messager des dieux ; Minerve : déesse des techniques, des combats justes et de la sagesse ; Neptune : dieu des mers et des océans ; Pan : divinité agreste ; Pluton : dieu des Enfers ; Quirinus : forme divinisée de Romulus ; Saturne : dieu de l'agriculture ; Sol : Ancien dieu du soleil, équivalent d'Hélios ; Vénus : déesse de la beauté et de l'amour charnel ; Vesta : déesse du foyer ; Vulcain : dieu du feu, forgeron des dieux. Apollon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page contient des caractères qui ne sont pas nécessairement présents dans les polices de caractères courantes. Si vous constatez que certains sont remplacés par des carrés, des points d'interrogation ou autres, consultez la page Unicode pour régler facilement ce problème (testez votre navigateur ici). Apollon lycien Apollon (en grec ancien Ἀπόλλων Apóllôn, en latin Apollo) est le dieu archer grec de la clarté solaire, de la beauté, de la raison, des arts et plus précisément de la musique et de la poésie. Il est également dieu des purifications et de la guérison, mais peut apporter la peste avec son arc ; enfin, c'est un des principaux dieux capables de divination, consulté, entre autres, à Delphes, où il rendait ses oracles par la Pythie. Il a aussi été honoré par les Romains, qui l'ont adopté très rapidement sans changer son nom. C'est peut-être le dieu qui a le plus été adoré dans toute la mythologie gréco-romaine et l'un des plus complexes à cerner, d'autant plus qu'il a, au fil du temps, « absorbé » d'autres dieux mineurs. Sommaire [cacher] 1 Généalogie 2 Origines 3 Hauts-faits 4 Apollon-Phébus 5 Épiclèses et attributs 1 Voir aussi [modifier] Généalogie Apollon est le fils de Zeus et d'une Titanide (fille de Titans), Léto (grec : Λητώ /lêtố/, latin : Latona, d'où la graphie française Latone). Sa sœur jumelle est Artémis. L'un des Hymnes homériques raconte en détails son histoire : Héra, jalouse d'une nouvelle infidélité de son divin époux, avait interdit à la Terre de recevoir Léto, enceinte d'Apollon et de sa sœur. Celle-ci errait donc en vain à la recherche d'un lieu qui l'accueillerait. Seule l'île d'Ortygie, qui n'était pas fixe, put l'accepter, car son statut de terre flottant sur les eaux n'en faisait ni une île au sens propre ni une zone terrestre. Léto lui promit d'en faire une île fixe et purifiée ; celle-ci ne put cependant mettre au monde ses jumeaux et souffrit pendant neuf jours et neuf nuits des douleurs de l'enfantement ; en vain : Héra retenait subtilement Ilithyie, qui préside aux accouchements. D'autres déesses, cependant, envoyèrent Iris, la messagère des dieux, afin qu'elle libérât Ilithyie de l'attention d'Héra, ce qu'elle fit. Léto put enfin accoucher, d'abord d'Artémis, qui l'aida à mettre au monde Apollon. Thémis offrit au nouveau-né le nectar et l'ambroisie et lui transmit de fait le goût de l'équité ; Ortygie, enfin fixe, devint une terre sacrée, sur laquelle nul ne pouvait naître ou mourir et prit le nom de Délos, c'est-à-dire « la visible » (voir aussi à religion grecque, section « le pur et l'impur »). [modifier] Origines Apollon citharède Ludovisi Apollon et sa sœur ne sont pas proprement grecs. On considère qu'ils sont d'origine asiatique, ce qui, pour les Grecs, signifiait « d'Asie Mineure ». Le nom même de Létô pourrait venir du lycien, un dialecte indo-européen parlé autrefois en Turquie, et signifierait, sous la forme Lada, « femme ». L'une des épiclèses d'Apollon, Apollon Lycien, conforte cette hypothèse. De même, l'arme d'Apollon et de sa jumelle, l'arc, n'est pas grec mais barbare (au sens grec : tous les peuples qui ne parlent pas le grec) ; il porte de plus, comme sa sœur, non pas des sandales, à l'instar des autres dieux, mais des bottines, type de chaussure considérée comme asiatique par les Anciens. En outre, il est, dans l'Iliade d'Homère, du côté des Troyens, peuple asiatique, et le rejet que subit Létô, que nulle terre grecque n'accepte, conforterait l'idée d'un dieu étranger. C'est paradoxalement peut-être le dieu le plus grec de tous, et son adoption rapide par les peuples hellènes a vite dissimulé ses origines lointaines. Il est aussi possible que ses origines remontent au peuple dorien du Péloponnèse, lequel honorait un dieu nommé Ἀπέλλων, Apéllôn, protecteur des troupeaux et des communautés humaines ; il semblerait que le terme vienne d'un mot dorien, ἀπέλλα, apélla, signifiant « bergerie » ou « assemblée ». L'Apellon dorien serait une figure syncrétique de plusieurs divinités locales pré-grecques, de même que l'Apollon grec est la fusion de plusieurs modèles, dont Apellon ; il est d'ailleurs remarquable que son épithète de Lycien puisse être comprise comme « qui vient de Lycie » ou « qui protège des loups », c'est-à-dire que les deux origines, l'une asiatique et l'autre dorienne, se confirment en un seul terme. Lorsque son culte s'introduit en Grèce, il est déjà honoré par d'autres peuples pré-hellènes, ce que l'Hymne homérique qui lui est destiné indique en signalant que les Crétois étaient ses premiers prêtres. Son premier lieu de culte est bien sûr Délos, capitale religieuse des Ioniens ; c'est sous Périclès, au Ve siècle avant notre ère, que l'île passe aux mains des Athéniens, qui confortent son caractère de sanctuaire inviolable en y faisant interdire toute naissance et toute mort. Le culte d'Apollon s'était entretemps répandu partout dans le monde Antique, de l'Asie Mineure (le sanctuaire de Didymes, près de Milet, en porte la trace flagrante : c'est l'un des plus grands temples jamais bâtis dans la zone méditerranéenne) à la Syrie, sans parler des innombrables temples qui lui sont dédiés en Grèce même. C'est surtout à Delphes que le caractère complexe du dieu se révèle, dans son rôle d'inspirateur de la Pythie et des hommes, qu'il révèle à soi. [modifier] Hauts-faits La fondation de Delphes est sans doute le plus important de ses hauts-faits. Après sa naissance, Apollon quitta Délos pour la contrée des Hyperboréens, peuple mythique du Septentrion, près de qui il séjourna un an (il y revint périodiquement à la suite). De retour, il décida de faire de Delphes son prochain sanctuaire. Le lieu, en effet, était censé être le centre de l'Univers (voir l'article consacré à Delphes), mais il était aux mains d'anciennes puissances chtoniennes : Gaïa y était honorée, et un serpent fabuleux, la drákayna Δράκαινα y résidait. Tuant le serpent et supplantant Gaïa, il fit de Delphes son territoire après. La dépouille du serpent devint puthố(n) Πυθώ(ν), peut-être « la pourrissante » (d'où notre python) et Apollon prit le titre de Pythien, comme le fit la prophète Pythie (à cet égard, il importe de remarquer que l'oracle est, encore une fois, lié aux forces telluriques ; il est aussi notable qu'en d'autres sanctuaires qui lui sont dédiés, comme à Claros en Ionie (Turquie), Apollon a remplacé des divinités chtoniennes qui y étaient adorées). À l'issue de ce meurtre, Apollon dut se purifier avec l'eau du Tempé, afin de se laver de la souillure (voir à religion grecque, section « le pur et l'impur ») et confirma son rôle de dieu des purifications. Ayant besoin de sectataires, il se métamorphosa en dauphin et détourna un navire crétois qui passait près de là pour en attirer les passagers, les prêtres signalés plus haut, dans son sanctuaire. C'est ainsi que la ville prit réellement son nom de Delphes (Δελφοί Delphoí), dérivé de δελφίς delphís, « dauphin » (lequel terme français nous vient du grec par le latin). [modifier] Apollon-Phébus Apollon est aussi parfois appelé Phébus (ou Phœbus, Φοῖϐος en grec). Les poèmes homériques le nomment souvent « Phébus Apollon ». De fait, certains livres et manuels en concluent bien vite qu'Apollon et Phébus sont les mêmes personnes. Ce n'est qu'à moitié vrai. En réalité, Apollon enfant, très joueur, avait subtilisé les foudres de Zeus et foudroya avec le char du Soleil. En punition, il reçut la tâche de conduire le char et devenait donc Phébus, le Dieu Soleil. Apollon et Phébus sont donc la même personne, mais ils ne possèdent, en tant que dieux, ni les mêmes attributs, ni le même domaine. [modifier] Épiclèses et attributs Ses épithètes : ἑκηϐόλος (hekêbólos), « qui vise loin » ; ἀργυρότοξος (argyrótoxos), « à l'arc d'argent » ; ἑκάεργος (hekáergos), « qui repousse au loin », s.e avec ses flèches ; μουσαγέτης (mousagétês), « conducteur des Muses, musagète » ; ἀλεξίκακος (alexíkakos), « qui éloigne le mal » ; λοξίας (loxías) « l'oblique » (pour Apollon comme dieu des oracles). Ses attributs : l'arc, la lyre, les cornes de bovidés et le laurier (cf. Daphné) Ses animaux favoris : le corbeau, le cygne, le coq, le loup et le serpent. Ses sanctuaires : Delphes, Délos Fêtes qui lui sont consacrées les Karneia o o o o o o Bacchus Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Bacchus par Caravage Bacchus (rom.)/Dionysos (gr.) était, dans la mythologie romaine, le dieu des fêtes orgiaques. Les bacchannales qu'on organisait en son nom ont eu souvent mauvaise réputation (démembrement d'enfants...). Connu sous le nom de Dionysos chez les Grecs, antérieurement, il est supposé avoir une origine proche-orientale très ancienne. Contrairement à Orphée, connu comme le père des Mystères, Bacchus fut le premier dieu à avoir un culte initiatique ou culte à Mystères. Culte qui a valu la réputation sulfureuse de ses bacchannales. Sommaire [cacher] 1 Attributs 2 Animal favori 3 Domaine 4 Pouvoir 5 Liens de parenté 6 Légende 1 Voir aussi [modifier] Attributs La patère, le canthare, la grappe de raisin, le thyrse. [modifier] Animal favori La panthère. [modifier] Domaine Le terre. [modifier] Pouvoir C'est le dieu de la vigne. [modifier] Liens de parenté Bacchus est le fils de Jupiter et Sémélé. [modifier] Légende Sémélé était une jeune princesse mortelle, aimée de Jupiter. Ce dernier trompa Junon et fait un enfant à Sémélé. Par vengeance, Junon incite Sémélé à demander à Jupiter (qui a promis d'accomplir le souhait de la future mère) de se montrer dans sa gloire. Sémélé le lui demande ; Jupiter ne peut se dédire et s'exécute, mais en apparaissant sous sa forme réelle, il la foudroie. Cependant il recueille le foetus et le coud dans sa cuisse, le cachant pour un temps de la vindicte de Junon. Cette dernière ne désarme pas : une fois Bacchus né, elle délègue les Titans pour en finir avec lui. Ils le découpent en morceaux et le font bouillir dans un chaudron. Puis Mercure transforme l'enfant en un chevreau et le confie aux Nymphes de Nysa. Une vigne dissimule leur grotte et le jeune dieu s'en nourrit. Cerbère Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cerbère par Gustave Doré Chien gigantesque à trois têtes (50 suivant Hésiode, 100 chez Horace), Cerbère (en grec ancien Κέρϐερος Kerberos) naquit de l'union de deux monstres, Typhon et Échidna. D'un aspect colossal, il avait un cou hérissé de serpents, et l'on dit de ses morsures qu'elles étaient venimeuses comme une piqûre de vipère. Gardien des Enfers dans la mythologie greco-romaine, Cerbère montait la garde devant une antre au bord du Styx, l'un des deux fleuves de lave sacrés avec l'Achéron. Son rôle n'était pas d'empêcher les gens d'entrer, mais de sortir. Les mortels qui avaient l'outrecuidance de l'affronter étaient impitoyablement déchiquetés. Malgré cela, Cerbère fut maintes fois dompté, notamment par Psyché, Orphée et Hercule. Il est souvent représenté aux pieds de son maître Hadès / Pluton, bien que sa place ne soit pas là, mais parce qu'il permet d'identifier facilement son maître. [modifier] Héraldique Le cerbère (nom commun) est une figure héraldique imaginaire assez conforme à son modèle mythologique : chien tricéphale à gueules béantes. Quand ils figurent, les serpents constituent plutôt sa chevelure. Cérès (mythologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cérès est la déesse romaine de l'agriculture, des moissons et de la fécondité. Elle est associée à la déesse grecque Déméter. Caractéristiques Attributs : Faucille, gerbe de blé Animaux associés : La truie, le bélier, la grue, la tourterelle Plantes associés : Le blé, les plantes maraîchères Domaine : La terre et les champs Sommaire [cacher] 1 Mythe 2 Culte 3 Divers 4 Bibliographie 5 Liens 5.1 Liens externes 5.2 Articles connexes [modifier] Mythe Cérès est la fille de Saturne et de Rhéa, la sœur de Jupiter, Neptune, Pluton, Vesta et Junon. Cérès a une fille de Jupiter nommée Proserpine. Selon les Métamorphoses d'Ovide (Mét. V, 341-408), Pluton, le sombre dieu du monde souterrain, aperçut un jour Proserpine en train de cueillir des narcisses et l'enlèva, sur son char entraîné par de noirs chevaux. Cérès en conçut une effroyable douleur et décida que la terre ne porterait plus de fruits, plus de fleurs et ni de graines. La misère dévasta alors le monde. Pendant neuf jours, Cérès erra, inconsolable. Aucun dieu, aucun homme, ni aucun oiseau n'ose lui révéler la vérité. Il lui faut aller jusqu'au Soleil pour trouver une réponse à ses questions. Déguisée en vieille femme, elle parcourt la terre à la recherche de sa fille. Jupiter s'émeut et envoie Mercure porteur d'un message auprès de Pluton. Il comprend qu'il doit céder et dans une dernière traîtrise, il donne à Proserpine trois grains de grenade qu'elle mange. Ainsi il la lie à lui éternellement. Proserpine ne peut plus appartenir au monde des vivants. La déesse Rhéa vient alors en personne faire part à Cérès de la décision des dieux : Proserpine passera les quatre mois d'hiver avec son époux dans le monde souterrain et le reste de l'année sur terre avec sa mère, pour contribuer à l'essor de l'agriculture. Cette légende donne ainsi une explication au cycle des saisons. [modifier] Culte Déméter fit très tôt l'objet d'un culte au sud de l'Italie et en SIcile et on intégra les rites religieux romains offerts en l'honneur de Cérès à ceux des grecs. On érigea un temple en son honneur sur le mont Aventin. Elle fut l'objet d'un festival, les Céréalies, débutant le 12 avril et durant huit jours. Durant les processions, on y portait un œuf qui symbolisait le monde, tradition qui pourrait être à l'origine de l'œuf de Pâques, et on y sacrifiait des truies pleines, symboles de fécondité. Le culte de Cérès est étroitement lié à celui de Tellus, la personnification romaine de la terre nourricière. [modifier] Divers Les premiers timbres postaux émis en France sous la Deuxième République portaient l'effigie de Cérès (timbre). Cupidon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie latine, on prête à Cupidon à peu près la même origine et la même histoire qu'au dieu grec de l'amour Éros. Cupidon, d'après le plus grand nombre des poètes, naquit de Mars et de Vénus. Dès qu'il eut vu le jour, Jupiter, qui connut à sa physionomie tous les troubles qu'il causerait, voulut obliger Vénus à s'en défaire. Pour le dérober à la colère de Jupiter, elle le cacha dans les bois, où il suça le lait des bêtes féroces. Aussitôt qu'il put manier l'arc, il s'en fit un de frêne, employa le cyprès à faire des flèches, et essaya sur les animaux les coups qu'il destinait aux hommes. Depuis il échangea son arc et son carquois contre d'autres en or. Il est ordinairement représenté sous la figure d'un enfant de sept à huit ans, l'air désœuvré, mais malin : armé d’un arc et d'un carquois rempli de flèches ardentes, quelquefois d'une torche allumée ou d'un casque et d'une lance ; couronné. de roses, emblème des plaisirs. Tantôt, il est aveugle, car l'Amour n'aperçoit pas de défauts dans l'objet aimé ; tantôt il tient une rose d'une main et un dauphin de l'autre. Quelquefois on le voit entre Hercule et Mercure, symbole de ce que peuvent en amour la valeur et l'éloquence. Parfois il est placé près de la Fortune ayant comme lui un bandeau sur les yeux. Il est toujours peint avec des ailes, et ces ailes sont de couleur d'azur, de pourpre et d'or. Il se montre dans l'air, le feu, sur la terre et la mer. Il conduit des chars, touche la lyre, ou monte des lions, des panthères et quelquefois un dauphin, pour indiquer qu'il n'y a point de créature qui échappe au pouvoir de l'Amour. Il n'est pas rare de le voir représenté auprès de sa mère qui joue avec lui, le taquine ou le pressa tendrement contre son cœur. Parmi les oiseaux, il aime le coq et le cygne, oiseau favori de Vénus ; lui-même prend parfois des ailes de vautour, symbole de la cruauté. Il se plaît à monter sur le cygne dont il embrasse le cou ; et, quand il se tient sur le dos du bélier, on voit paraître sur son visage autant d'allégresse et de fierté que lorsqu'il est assis sur un lion, sur un centaure ou sur les épaules d'Hercule. S'il porte le casque, la pique et le bouclier, il affecte de prendre une attitude, une démarche guerrières, montrant ainsi qu'il est partout victorieux, et que Mars lui-même se laisse désarmer par l'Amour. Cupidon s'éprit d'une violente passion pour une simple mortelle, Psyché, princesse d'une beauté ravissante ; et il voulut devenir son époux. Longtemps Vénus fit opposition à ce mariage, et soumit Psyché à de difficiles et presque insurmontables épreuves. Enfin Cupidon alla se plaindre à Jupiter qui se déclara pour lui. Mercure reçut l'ordre d'enlever au ciel Psyché qui, étant admise en la compagnie des dieux, but le nectar, l'ambroisie, et devint immortelle. On prépara le festin des noces. Chaque dieu y joua son personnage ; Vénus même y dansa. Plus tard Psyché mit au monde une fille qu'on appela Volupté. La fable de Psyché (mot grec qui signifie âme) a inspiré Apulée, La Fontaine, le poète V. de Laprade, le grand peintre baron Gérard, etc. Les invocations à Cupidon ou à l'Amour sont nombreuses dans les poètes. Son culte était le plus souvent associé à celui de sa mère, Vénus ou Aphrodite. Diane Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Diane (rom.)/ Artémis (gr.). Sommaire [cacher] 1 Ses attributs : 2 Son animal favori : 3 Domaine : 4 Pouvoir : 5 Temples 6 Clergé 7 Liens de parenté : [modifier] Ses attributs : L'arc à flèches, le carquois, le cyprès, le croissant de lune. [modifier] Son animal favori : La biche blanche. [modifier] Domaine : Les forêts, les clairières et les sources. [modifier] Pouvoir : C'est la déesse de la chasse et la protectrice des bois et des animaux. Plus tard, elle devient la déesse de la lune. [modifier] Temples Il y avait un temple de Diane à Sens qui fut détruit pour fortifier la ville au IVe siècle. [modifier] Clergé [modifier] Liens de parenté : Diane est la fille de Jupiter et Léto. Elle est la sœur jumelle d'Apollon. Janus Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Janus, divinité romaine à une tête mais deux visages opposés, est le gardien des passages et des croisements, la divinité du changement. Le mois de janvier lui est consacrée. Ce dernier n'étant d'ailleurs pas considéré comme un mois du calendrier, mais comme une transition entre deux années, un passage entre deux époques. On considérait que l'un de ses visages regardait le passé, l'autre le futur. Sommaire [cacher] 1 Domaine : 2 Pouvoir : 3 Liens de parenté : 1 Voir aussi [modifier] Domaine : Les portes des Enfers. [modifier] Pouvoir : C'est le dieu des portes. Il est représenté avec deux visages, l'un tourné vers le passé et l'autre tourné vers le futur. À Rome, son temple principal a la particularité d'avoir les portes ouvertes en temps de guerre et fermées en temps de paix. Les portes de ce temple n'ont d'ailleurs été fermées que deux fois de 509 av. J.-C. à Auguste. [modifier] Liens de parenté : Père de Procas. Son nom est a l'origine du nom du mois de janvier. Janus est aussi le système de DRM de Microsoft. Junon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Junon (rom.)/ Héra (gr.) Dans la mythologie romaine, Junon est la reine des dieux et la reine du ciel. Fille de Rhéa et de Saturne, elle est à la fois sœur et épouse de Jupiter. Protectrice des femmes, elle symbolise le mariage lorsqu'elle est représentée recouverte de voiles, et elle est associée à la fécondité lorsqu'elle en tient l'emblème : la pomme de grenade. Sommaire [cacher] 1 Attributs 2 Animaux favoris 3 Domaine 4 Pouvoir : 5 Temples 6 Liens de parenté 7 Légende 1 Voir aussi [modifier] Attributs La grenade, le sceptre, la patère. [modifier] Animaux favoris Le paon et la génisse. [modifier] Domaine La terre et les cieux (elle y règne avec Jupiter). [modifier] Pouvoir : C'est la reine des dieux, la déesse du mariage et de l'accouchement. C'est aussi la protectrice des femmes mariées. [modifier] Temples Capitole : qui devint le temple de Junon Moneta. Il hébergea le premier atelier monétaire romain. [modifier] Liens de parenté Junon est la fille de Saturne et de Rhéa. Elle est l'épouse de Jupiter. Elle est aussi la sœur de Jupiter, de Neptune, de Pluton, de Cérès et de Vesta. Mère de Mars (avec Jupiter). Mère de Vulcain (elle lui a donné naissance seule, car elle était jalouse que Jupiter ait pu avoir seul Minerve comme enfant). [modifier] Légende Un jour, un coucou tout mouillé vient se réfugier dans le sein blanc de Junon qui l'accueille. Mais l'oiseau, qui n'est autre que Jupiter, s'empresse de violer sa sœur. Junon a tellement honte qu'elle décide de l'épouser, pour le meilleur et surtout pour le pire. Jupiter (mythologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jupiter (rom.)/Zeus (gr.) est le père des dieux dans la mythologie romaine. Il a pour symbole l'aigle. Son épouse est Junon (qui correspond à Héra). Il est lui-même le fils de Saturne et de Rhéa. Chez les Grecs, il correspond à Zeus qui lui est antérieur. Sommaire [cacher] 1 Ses attributs : 2 Son animal favori : 3 Son domaine : 4 Son pouvoir : 5 Temples 6 Prêtres 7 Liens de parenté 8 Légende 9 Voir aussi [modifier] Ses attributs : Le sceptre, le foudre et le trône. [modifier] Son animal favori : L'aigle. [modifier] Son domaine : La terre et les cieux. [modifier] Son pouvoir : C'est le dieu des hommes et le maître des dieux, il est également le dieu des éléments (foudre, tonnerre, lumière). Il fait régner l'ordre avec son foudre. [modifier] Temples Capitole (Jupiter Capitolin) [modifier] Prêtres Le Flamine de Jupiter était dit flamen dialis. [modifier] Liens de parenté Fils de Saturne et Rhéa. Époux de Junon. Frère de Neptune, Pluton, Junon, Cérès et Vesta. Père de Mars (avec Junon). Père des jumeaux Apollon et Diane (avec Léto). Père de Mercure (avec Maïa). Père de Proserpine (avec Cérès). Père de Bacchus (avec Sémélé). Père de Minerve (on la représente sortant de la tête de son père casquée et armée poussant un cri de guerre-voir image et légende). Père de Vénus (avec Dioné). Père d'Hélène et de Pollux (avec Léda). Père d'Hercule (avec Alcmène). [modifier] Légende Quand il épousa Junon, Jupiter invita à ses noces tous les dieux, tous les hommes et tous les animaux. Tous les invités vinrent à la fête, sauf une fille nommée Chélone. Celle-ci osa mépriser les ordres du roi des dieux, allant même jusqu'à se moquer du mariage divin. Elle en fut bien punie : Jupiter ordonna à Mercure de la changer en tortue. Une légende raconte aussi qu'elle est née de l'écume de la mer. Mars (mythologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Mars rom. / Arès (gr.) Sommaire [cacher] 1 Ses attributs : 2 Son animal favori : 3 Domaine : 4 Pouvoir : 5 Temples 6 Prêtres 7 Liens de parenté : [modifier] Ses attributs : Le casque et l'épée. [modifier] Son animal favori : Le vautour. [modifier] Domaine : Les plaines. [modifier] Pouvoir : C'est le dieu de la guerre. [modifier] Temples Fanum Martis, à Corseul (Côtes-d'Armor). [modifier] Prêtres Le Flamine de Mars était dit flamen martialis. Les 12 Saliens. [modifier] Liens de parenté : Mars est le fils de Jupiter et de Junon. Il est l'époux de Bellone et le père de Romulus et de Remus. Il a eu (entre autres) une aventure remarquée avec Vénus. Mars a donné leurs noms aux Champs de Mars notamment à Rome et à Paris. L'actuelle Corseul dans les Côtes-d'Armor s'appelait Fanum Martis (Le Temple de Mars) à l'époque romaine. L'adjectif martial vient également du nom de ce dieu. Le mardi est dédié au dieu Mars. Mercure (mythologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Mercure (rom.) / Hermès (gr.) est le dieu du Commerce, des Voyages et messager des autres dieux dans la Rome antique/l'empire Romain. Ses attributs traditionnels sont la bourse - le plus souvent tenue à la main -, le Pétase ailé ou non, le caducée, des sandales ailées ainsi que le coq et/ou le bouc. Historiquement, il s'agit de la fusion du dieu grec Hermès et d'un dieu pré-romain - peut-être étrusque - du contrat. Ce terme de contrat est à prendre au sens large : aussi bien contrat marchand, qu'accord entre des personnes portant sur des choses non monétaires. Cette fusion a eu lieu, comme toutes les assimilations mythologiques, artistiques, culturelles, juridiques... de Rome avec la Grèce antique, au cours du IIe siècle avant notre ère. Plus tard, le dieu romain a encore subit des modifications, notamment en Gaule romaine où il a subit ce que l'on appelle le syncrétisme gallo-romain. C'est-à-dire qu'il a, bien que toujours dénommé de la même façon et réprésenté de même - à part certaines variantes mineures -, été « amalgamé » avec des grands dieux celtiques ou des divinités topiques en fonction des peuples gaulois ou des lieux. Ainsi, en Gaule romaine, ce n'était pas tout à fait au Mercure de Rome qu'on vouait un culte - sauf lors de cérémonies officielles romaines, de cultes de colons Romains expatriés ... - , mais à des Mercures gaulois. De plus, aussi bien en Gaule qu'à Rome, il semble représenter un des aspects des fonctions tripartites indo-européennes, la troisième fonction, la fonction artisanat/commerce. Bien que parfois, rarement, il semble représenter la première fonction cultuelle/divine. Parfois également, sa place, pour la troisième fonction, est occupée par Athéna/Minerve, divinité entre autres - des artisans. Sommaire [cacher] 1 Ses attributs : 2 Son animal favori : 3 Pouvoir : 4 Liens de parenté : [modifier] Ses attributs : Les sandales ailées, le caducée. [modifier] Son animal favori : Le coq. le voyage [modifier] Pouvoir : C'est le dieu du Commerce, des Voyageurs et des Voleurs et également le messager des dieux. Il est toujours prêt à accompagner une âme et à lui ouvrir les portes du domaine des morts. [modifier] Liens de parenté : Mercure est le fils de Jupiter et Maïa. Il a tellement eu de liaisons qu'on ne compte plus ses descendants. Hermès (Mercure chez les Romains) est le fils de Zeus et de Maia, d'après Hésiode. Il avait les attributions les plus variées et portait divers surnoms, correspondant à ces différentes fonctions : Hermès Nomios ou Criophoros (dieu des Troupeaux) ; Agétor, Hégémonios, ou Enodios (dieu des routes et des carrefours) ; Agoraios (dieu des marchés et du commerce) ; Kerdôos (dieu du gain) ; Logios (dieu de l'éloquence) ; Enagônios (dieu des concours) ; Psychopompos (dieu chargé de conduire les âmes aux Enfers), etc. Le Caducée insigne des médecins et des hérauts Le petassos, chapeau à large bord, symbole des commerçants et des voyageurs Les sandales ailées rappellent qu'il est le messager de Zeus D'après la légende arcadienne, Hermès était né sur le Cyllène. A peine né, il inventa la lyre avec une carapace de tortue. Puis il déroba cinquante bœufs du troupeau d'Apollon. Ce dernier le traina devant son père mais il réussit à lui dérober son arc et ses flèches. Le dieu des voleurs était né. Zeus lui ordonna de restituer ses larcins et pour se faire pardonner Hermès offrit sa lyre à Apollon. Plus tard il sut se rendre utile auprès des dieux. Il aida Zeus en tuant le bouvier Argos, chargé par Héra de garder Io. Quand Typhon déroba et cacha dans un grotte de Cilicie les tendons de Zeus, il parvint à les reprendre au serpent Delphyné. Il délivra Arès enfermé dans l'urne des Aloades. Il organisa le concours de beauté entre les trois déesses. Il guida Héraclès vers les Enfers ; il en ramena Orphée et Alceste. Il avait eu aussi bien des aventures galantes: avec Perséphone, il eut Autolycos (patron des voleurs); d'Hersé, il eut Céphale; d'une fille de Dryops (ou de la nymphe Callisto) naquit Pan; Il séduit Aphrodite grâce à l'intervention de l'aigle de Zeus qui lui avait volé une sandale alors qu'elle se baignait. Ils eurent Hermaphrodite. En Sicile, on le disait père de Daphnis. Il avait des autels dans la plupart des pays grecs. Presque partout, l'on célébrait, en son honneur, des hermai, fêtes des gymnases. Plus tard, à Délos, à Rhodes, à Cos, se constituèrent, sous son patronage, des corporations de marchands, nommées hermaïstes. L'Hermès grec a été assimilé au dieu égyptien Toth, au Mercure des Romains pu des gaulois. Les néoplatoniciens ont fait de lui, sous le nom d'Hermès Trismégiste, le dieu des Révélations. Hermès est représenté par un grand nombre de monuments. On lui donna d'abord la forme d'une borne ou d'un poteau, surmontés d'une figure barbue. Mais en même temps se constituait un type archaïque, qui donnait à Hermès la physionomie d'un homme barbu, aux formes viriles, à la chevelure ceinte d'une bandelette, vêtu d'un chiton et d'une chlamyde, coiffé d'un pilos de feutre ou d'un chapeau plat à bords courts, avec un caducée en main et des ailettes aux pieds. Tel se présentait le dieu dans les groupes de l'Hermès Criophore, exécutés par Onatas et par Kalamis, tel Nous le voyons sur des vases archaïques et les bas-reliefs de Thasos (Louvre). Vers la fin du V siècle apparaît un type nouveau, fixé définitivement par le célèbre Hermès de Praxitèle, qui a été retrouvé à Olympie : le dieu devient un jeune homme aux formes élancées. Parmi les principales statues antiques, on peut citer encore : au Vatican, Hermès avec une lyre à ses pieds; au musée de Florence, une statue d'Hermès devant une flûte. Au Vatican, la statue connue sous le nom d'Antinoüs du Belvédère est, en réalité, une des plus belles statues d'Hermès. Le musée de Naples possède une statue en bronze d'Hermès au repos avec des ailes aux pieds. Le jour de mercredi est dédié à Mercure. Minerve (mythologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Minerve (rom.) / (Athéna (gr.) est la déesse de la stratégie de guerre, de la sagesse et de l'intelligence. Dans la guerre de Troie, elle s'est montrée favorable aux Achéens après que Pâris l'eut humiliée en préférant la beauté de Vénus à celles de Minerve et de Junon. Sommaire [cacher] 1 Ses attributs : 2 Son animal favori : 3 Domaine : 4 Pouvoir : 5 Temples 6 Liens de parenté : [modifier] Ses attributs : L'égide - le bouclier orné d'un masque de Gorgone -, l'olivier et la lance. Jupiter a préféré, non sans parti pris, le rameau d'olivier de Minerve aux chevaux de Neptune [modifier] Son animal favori : La chouette. [modifier] Domaine : La cité d'Athènes. [modifier] Pouvoir : C'est la déesse de la sagesse, des arts, des techniques de la guerre, des sciences, elle est la protectrice de Rome et la patronne des artisans. [modifier] Temples Capitole [modifier] Liens de parenté : Minerve est la fille de Jupiter. Elle est sortie en armes et mature de la tête de son père après que Vulcain (Héphaïstos) eut frappé le crâne de celui-ci qui souffrait de cette gestation. Neptune (mythologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Neptune est dans la mythologie romaine, le dieu des Mers et des Océans, ainsi que du règne aquatique, il est l'équivalent de Poséidon chez les grecs. Sommaire [cacher] 1 Son nom grec : 2 Ses attributs : 3 Ses animaux favoris : 4 Domaine : 5 Pouvoir : 1 Voir aussi [modifier] Son nom grec : Poséidon. [modifier] Ses attributs : Le trident. [modifier] Ses animaux favoris : Le cheval, le dauphin et le taureau. [modifier] Domaine : Les eaux. [modifier] Pouvoir : C'est le dieu des Mers, des Sources, et des Fleuves. C'est lui qui fait rentrer les eaux dans leur lit et avec son trident, il remet les bateaux à flot. Il rétablit l'ordre après la tempête. Liens de parenté : Neptune est le fils de Saturne et Rhéa. Il est l'époux d'Amphitrite. Il est le frère de Jupiter, Pluton, Junon, Cérès, Vesta. Père de Rhode (avec Halia). Père de Triton (avec Amphitrite). Père d'Antée (avec Tellus). Père d'Aréion (avec Cérès). Père de Pégase (avec Méduse). Pan Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Haut-relief de Pan, Palais Neuf (Rome) Personnage de la mythologie grecque, Pan (en grec Πάν, « tout ») est le dieu grec de la totalité, de la Nature toute entière. Il est le protecteur des bergers et des troupeaux, et souvent représenté de la même façon que les satyres avec des pieds de bouc et des cornes. LModèle:'Hymne homérique qui lui est consacré le nomme fils d'Hermès et de Dryopé, fille de Dryops. Il naît ainsi sur le mont Cyllène, en Arcadie. Devant son apparence monstrueuse, sa mère s'enfuit, mais le père porte son fils sur l'Olympe, où tous les dieux se réjouissent de le voir. Selon l'auteur, ce serait l'origine de son nom. Selon d'autres légendes, ce serait plutôt le fils de Zeus. Pan est le dieu de la foule, et notamment de la foule hystérique, capable de faire perdre son humanité à l'individu paniqué, et de déchirer, démembrer, éparpiller son idole. C'est l'origine du mot panique. Contrairement aux autres dieux, Pan ne semble pas doté de pouvoirs bénéfiques qui tempèreraient la crainte qu'il inspire. On lui attribue explicitement deux victimes, associées à la musique et au chant, et dont le destin opposé mais tout aussi mortel est très révélateur : la nymphe Syrinx qui fut transformée en roseaux (comprendre : qui se noya dans un marais) en tentant d'échapper à son désir. En hommage, il confectionna un instrument de musique qui porte son nom, le syrinx ou flûte de pan ; la nymphe Écho dont la voix merveilleuse rendait tout homme amoureux. Par jalousie, Pan (comprendre : la foule) la rattrapa et l'éparpilla sur toute la Terre. Il n'en reste que l'écho, pâle imitation. Ainsi, Syrinx pourchassée par envie s'échappa et fut rassemblée post mortem (et ainsi rattrapée), alors qu'Écho pourchassée par jalousie fut rattrappée puis éparpillée dans la mort (et ainsi disparut). Le mythe de Pan concentre toute la dualité de l'imitation : désir/jalousie, rassembler/éparpiller, présence/absence. [modifier] Épithètes, attributs & Sanctuaire Ses attributs : la flûte de pan, les cornes [modifier] Autres sens Le nom de Pan a été donné à l'un des satellites naturels de la planète Saturne, de même qu'un astéroïde. Pluton (mythologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pluton (romain, « celui qui enrichit ») / Hadès (grec, « celui qui rend invisible ») Sommaire [cacher] 1 Liens de parenté : 2 Ses attributs : 3 Son animal favori : 4 Domaine : 5 Pouvoir : 6 Culte 7 Caractère: [modifier] Liens de parenté : Pluton est le fils de Saturne et Rhéa. Il est l'époux de Proserpine. Il est le frère de Jupiter, Neptune, Junon, Cérès et Vesta. [modifier] Ses attributs : Il est souvent représenté avec un casque en peau de chien offert par les cyclopes qui le rend invisible. Il ne l'enlevait jamais. Il est aussi souvent représenté avec un scpetre. [modifier] Son animal favori : Le chien (Cerbère). [modifier] Domaine : Les Enfers, le monde souterrain. Pluton trônait dans le champ de vérité. Il y jugeait les âmes : les bons et les justes étaient envoyés dans les champs Élysées, lieu de délices et de paix, les mauvais dans les abîmes du Tartare où ils subissaient les supplices mérités. Le Tartare fut peu à peu confondu avec les Enfers. [modifier] Pouvoir : C'est le dieu des Enfers, mais aussi des richesses souterraines. Tout ce que la mort saisit sur terre lui appartient. [modifier] Culte En Sicile, les Syracusains lui sacrifiaient chaque années deux taureaux noirs près de la source du Cyané, où la tradition plaçait l'enlèvement de Proserpine. À Rome, le 20 juin, jour de sa fête, seul le temple de Pluton était ouvert. On lui sacrifiat des animaux au pelage sombre (brebis ou porcs), et on vouait à son courroux inflexible tous les condamné à mort. [modifier] Caractère: De tous les dieux, Pluton était le plus impitoyable et le plus redouté des hommes qui le qualifient de adamastos (l'inflexible) ou de stygeros (terrible). Il était redouté à cause de sa laideur et de la dureté de ses traits. Il fut plus tard considéré comme un dieu bienfaisant, dispensateur de richesses. Quirinus Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Quirinus était au départ une divinité incarnant dans la triade « précapitoline » la troisième fonction indo-européenne, c'est-à-dire la fonction de production et de reproduction, aux côtés de Jupiter pour la première fonction (souveraineté) et de Mars pour la seconde (guerre). Plus tard, il a été assimilé à Romulus divinisé après sa mort. Il n'a pas de mythologie propre, si ce n'est celle de Romulus, mais une des collines de Rome, le Quirinal, porte son nom. Le mot Quirinus est un dérivé du nom latin quiris, « citoyen » (surtout au pluriel quirites), lequel pourrait provenir d'un ancien co-viri, « hommes ensemble », « union des hommes ». Cette étymologie, bien que contestable, se rapproche du sens fonctionnel de l'ancienne divinité italique. Vénus (mythologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vénus est la déesse de la beauté dans la mythologie romaine. Elle est équivalente à la grecque Aphrodite et à l'étrusque Turan. Les autres figures pouvant correspondre à Vénus sont : Tlahuizcalpantecuhtli dans la mythologie aztèque, Kukulcan dans la mythologie maya et Sif dans la mythologie nordique. À l'origine déesse des jardins et des champs, elle fut sous l'influence grecque d' Aphrodite à partir du IIe siècle av. J.-C. Elle était célébrée sous de multiples formes dans la Rome impériale. Sommaire [cacher] 1 Temples 2 Ses attributs : 3 Son animal favori : 4 Pouvoir : 5 Liens de parenté : 6 Légende [modifier] Temples Son culte commença à Ardea et à Lavinium dans le Latium. Son plus vieux temple fut bâti le 18 août 293 av. J.-C.. Le 18 août fut alors le jour de festivités appelées Vinalia Rustica. Le 1er avril, les Veneralia étaient célébrées en l'honneur de Vénus Verticordia, protectrice de la chasteté féminine. Le 23 avril 215 av. J.-C., un temple fut construit sur le Capitole et dédié à Vénus Érycine (Venus Erycina) pour commémorer la défaite romaine du lac Trasum. Jules César introduisit la Vénus Génitrice (Venus Genitrix) comme déesse de la maternité et du foyer, en tant que mère d'Énée. (dont il affirmait descendre) Voir aussi : Aphrodite, Vénus. déplacé depuis Religion romaine, à intégrer Son nom grec : Aphrodite. [modifier] Ses attributs : Le miroir, la rose, la ceinture. [modifier] Son animal favori : la colombe,la tourterelle, le bélier... [modifier] Pouvoir : Elle représente la vierge (même si elle se marie) et l'éternel féminin. C'est la déesse de la Beauté, de l'Amour, de la Fécondité et des Jardins. [modifier] Liens de parenté : Vénus est la fille de Jupiter et Dioné. Elle est l'épouse de Vulcain qu'elle a notoirement trompé avec Mars. Mère de Cupidon. Mère d'Énée et de nombreux mortels, tel qu'Éryx car ses liaisons furent innombrables [modifier] Légende Une légende raconte aussi que Cupidon est né au début des temps et qu'il est le fils de la Nuit et d'Erèbe. Elle est souvent représentée en peinture et en sculpture. Voir : La naissance de Vénus (Sandro Botticelli) Vénus de Milo Elle est aussi présente en littérature : La Vénus d'Ille, de Prosper Mérimée Son nom latin (Venus, Venerius) à donné l'adjectif vénérien(ne). Le vendredi est dédié à Vénus Vesta Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vesta (rom. / Hestia (Gr.) est la déesse du foyer. Elle est le symbole de la fidélité. Sommaire [cacher] 1 Son animal sacré 2 Ses attributs : 3 Domaine : 4 Pouvoir : 5 Clergé 6 Liens de parenté : 1 Voir aussi [modifier] Son animal sacré L'âne. [modifier] Ses attributs : Le foyer. [modifier] Domaine : Le foyer domestique. [modifier] Pouvoir : C'est la déesse protectrice du foyer domestique, des familles, des villes, des colonies et de la sérénité religieuse. [modifier] Clergé Les Vestales [modifier] Liens de parenté : Vesta est la fille aînée de Saturne et Rhéa. Elle est la sœur de Jupiter, Neptune, Pluton, Junon et Cérès. Vulcain Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Note : ceci est une page d'homonymie, elle liste les pages qui, sinon, auraient toutes porté un nom identique. Si vous avez suivi un lien jusqu'ici, vous pouvez, si vous le souhaitez, corriger ce lien pour qu'il pointe directement sur la page appropriée. Dans la mythologie, Vulcain est un dieu. Vulcain est un groupe de heavy metal français. Vulcain est le moteur du lanceur spatial Ariane 5 Vulcain est le nom d'une planète. Dans le domaine de la fiction : Vulcain est un peuple de la série télévisé Star Trek. Vulcain est la planète d'origine du peuple ci-dessus. Empereurs Julio-Claudiens Auguste -27-+14 Tibère 14-37 Caligula 37-41 Claude 41-54 Néron 54-68 Galba 68-69 Othon jan.-avr.69 Vitellius avr.-déc.69 Flaviens Vespasien 69-79 Titus 79-81 Domitien 81-96 Antonins Nerva 96-98 Trajan 98-117 Hadrien 117-138 Antonin le Pieux 138-161 Marc Aurèle 161-180 Commode 180-192 Pertinax jan.-mars 193 Didius Julianus mars-juin 193 Sévères Septime Sévère 193-211 Caracalla 211-217 & Geta 211-212 Macrin 217-218 Élagabal ou Héliogabale 219-222 Sévère Alexandre 222-235 Anarchie militaire Maximin le Thrace 235-238 Gordien I et Gordien II fév. 238 Maxime Pupien et Balbin fév-mai 238 Gordien III 238-244 Philippe l'Arabe 244-249 Dèce 249-251 Trebonianus Gallus 251-253 Émilien avr.-août 253 Valérien 253-260 Gallien 260-268 Empereurs Illyriens Claude le Gothique 268-270 Quintillus août-oct. 270 Aurélien 270-275 Tacite, Marcus Claudius 275-276 Florien août-sep. 276 Probus 276-282 Carus 282-283 Numérien 283-284 Carin 284-285 Tétrarchie Dioclétien 285-305 Maximien Hercule 285-305 et 306-310 Constance Chlore 293-306 Galère 293-311 Maximin Daïa 305-313 Sévère 305-307 Licinius 308-324 Constantiniens Constantin Ier 306-337 Constantin II 337-340 Constant 337-350 Constance II 337-361 Julien 360-363 Jovien 363-364 Valentiniens et Théodosiens Valentinien Ier 364-375 Valens 364-378 Gratien 367-383 Valentinien II 375-392 Théodose Ier 378-395