Système des Nations Unies République de Djibouti DRAFT MANUEL DES PROCEDURES D’EXECUTION NATIONALE POUR LES OPERATIONS MISES EN ŒUVRE DANS LE CADRE DE L’APPROCHE HARMONISEE DES REMISES D’ESPECES AUX PARTENAIRES D’EXECUTION Djibouti, Mai 2007 Listes des acronymes CCA CPAP EXCOM FACE HACT NU FNUAP ONG PAM PNUD PTA SNU UNCT UNDAF UNDG UNICEF Bilan Commun du Pays Plan d'action du programme de pays Comité Exécutif Formulaire d'autorisation de financement et de confirmation des dépenses Approche Harmonisée de remises d’espèces Nations Unies Fonds des Nations Unies pour la Population Organisation Non-Gouvernementale Programme Alimentaire Mondial Programme des Nations Unies pour le Développement Plan de Travail Annuel Système des Nations Unies Equipe des Nations Unies du Pays ( UN Country Team) Plan Cadre des Nations Unies pour l’Assistance pour le Développement Groupe des Nations Unies pour le Développement Fonds des Nations Unies pour l’Enfance 2 Sommaire 1 2 3 4 5 6 Introduction Gestion des Achats et des Contrats Gestion des Ressources Humaines Gestion des Voyages et des Formations Gestion des Finances et de la Comptabilité Activités de Contrôle 3 4-11 12-15 16-23 24-25 26-34 35-38 I. Introduction 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 1.6 1.7 Introduction Cadre pour les remises d’espèces aux partenaires d’exécution Principes généraux Evaluation des capacités Procédures concernant les remises d’espèces Activités de contrôle Incidences sur le processus de programme 4 1.1. Introduction Ce manuel, conçu sous forme de modules est largement inspiré des procédures des organismes onusiens. Il constitue un outil de travail permettant aux responsables chargés de la réalisation des projets et programmes appuyés par les 4 agences du Comité Exécutif du Groupe des Nations Unies pour le Développement (FNUAP, PNUD , UNICEF et PAM) qui ont décidé de mettre en œuvre le HACT (Approche Harmonisée pour les remises d’espèces aux partenaires d’exécution) afin de répondre aux exigences d’une gestion à la fois efficiente, transparente et conforme aux pratiques internationales. Il a pour objectif de fournir les directives et orientations en vue de la mise en œuvre des activités du projet. Ces directives se rapportent aux aspects suivants : La Gestion des Achats et des Contrats La Gestion des Ressources Humaines La Gestion des Voyages et Formation La Gestion Financière et Comptable Activités de Contrôle Si l’objectif fondamental de l’exécution nationale demeure le renforcement des capacités nationales et la durabilité des acquis, ses principes fondamentaux sont : Application des règles et procédures du gouvernement, lorsqu’elles sont compatibles avec les pratiques internationales reconnues, le but étant de faire en sorte qu’elles soient intégrées aux programmes et structures nationaux et conformes à ceux-ci ; Responsabilité incombant au gouvernement de veiller à ce que les ressources des NU soient utilisées efficacement en établissant des rapports financiers appropriés et en réalisant les objectifs du programme ou du projet. Respect des règles et règlement des agences des NU lorsque une agence du SNU fournit des services d’appui. L’exécution nationale d’un programme ou d’un projet appuyé par les NU, suppose que le Gouvernement fasse preuve d’un intérêt et d’une volonté d’assumer la responsabilité de la gestion du programme ou du projet et qu’il existe des capacités nationales appropriées. En somme, ce qu’il faut retenir comme conditions préalables à une exécution nationale, considérée comme la norme, peut être ainsi résumé : Intérêt du gouvernement ; Existence d’un certain nombre de facteurs considérés comme essentiels et déterminants ; Application des procédures gouvernementales dans la gestion et la réalisation des projets à condition qu’elles soient compatibles avec les pratiques internationales reconnues ; Respect des règles et des procédures des organismes onusiens lorsque l’exécution une activité est confiée à une des agences. Les éléments de ce manuel s’appliqueront aussi lorsqu’une Organisation Non-Gouvernementale agit comme partenaire d’exécution ou de réalisation 5 1.2. Cadre pour les remises d’espèces aux partenaires d’exécution Conformément à la résolution 56/201 de l'Assemblée Générale des Nations Unies sur l'examen triennal des activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies, le PNUD, l'UNICEF, le FNUAP et le PAM qui sont membres du Comité Exécutif du Groupe des Nations Unies pour le développement (UNDG) ont adopté un cadre opérationnel commun pour la remise d’espèces aux partenaires d’exécution gouvernementaux et non gouvernementaux. La mise en œuvre de ce cadre réduira sensiblement les coûts de transaction ainsi que le fardeau que crée la multiplicité des procédures et règles des Nations Unies pour les partenaires. Les partenaires d’exécution utiliseront des procédures et formulaires communs pour demander des ressources en espèces et faire rapport sur leur utilisation. Les divers organismes 1 adopteront une approche de gestion des risques et choisiront des procédures spécifiques pour la remise d’espèces sur la base de l'évaluation commune de la capacité de gestion financière des partenaires d’exécution. Ils s’entendront également sur la réalisation et la coordination des activités de contrôle des remises d’espèces. Ces activités d'évaluation et de contrôle menées conjointement contribueront également à la réduction des coûts. L'adoption de la nouvelle approche harmonisée est une étape supplémentaire dans la mise en œuvre de la Déclaration de Rome sur l'harmonisation et de la Déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide au développement, en vertu desquelles l'aide au développement doit mieux correspondre aux priorités et besoins nationaux. Grâce à cette approche, les activités seront davantage axées sur le renforcement des capacités nationales de gestion et l'obligation de rendre des comptes en vue de progresser graduellement vers l'utilisation des systèmes nationaux. Elle aidera également les organismes à formuler leurs interventions de renforcement des capacités et à apporter leur appui aux nouvelles modalités d'aide. 1.3 Principes généraux a) Modalités de remises d’espèces Quatre modalités de remises d’espèces sont à la disposition des organismes dans le cadre du contenu des programmes et des accords opérationnels décrits dans les plans d'action du programme de pays (CPAP) : Les remises directes d’espèces aux partenaires d’exécution pour les obligations et les dépenses qu'ils prendront à leur charge pour appuyer les activités convenues dans les plans de travail annuels (PTA); Les paiements directs aux fournisseurs et à d'autres tierces parties pour les obligations encourues par le partenaire d’exécution à l'appui des activités convenues dans les plans de travail annuels (PTA) ; Le remboursement aux partenaires d’exécution des obligations et dépenses encourues à l'appui des activités convenues dans les plans de travail annuels (PTA) ; L'exécution directe par l'organisme dans le cadre de laquelle ce dernier prend à sa charge les dépenses et les obligations à l'appui des activités convenues dans les plans de travail annuels (PTA). Il est souhaitable que les organismes s'entendent sur la meilleure modalité commune pour chaque partenaire d’exécution.. Néanmoins, chaque organisme mais chacun d’eux est libre de choisir la modalité la plus appropriée pour des programmes et partenaires d’exécution spécifiques. 1 Tout au long de ce manuel , le terme «organisme » sera employé pour désigner les organismes siégeant au Comité exécutif du UNDG et tout autre organisme des Nations Unies qui décide d'adopter ces procédures. 6 b) Tableau 1 : Responsabilités en matière d'obligations et de paiements concernant les modalités de remises d’espèces Modalité Obligation Paiement Remise directe d’espèces Gouvernement/ONG Gouvernement/ONG Paiement direct Gouvernement/ONG Organisme Remboursement Gouvernement/ONG Gouvernement/ONG Exécution directe par l’organisme Organisme Organisme c) Procédures harmonisées Les procédures pour les remises d’espèces, y compris la périodicité des décaissements, l'établissement des rapports sur l'utilisation des ressources en espèces et le contrôle de l'exactitude des rapports, sont essentiellement les mêmes pour les trois premières modalités. Lorsqu'un partenaire d’exécution reçoit des ressources en espèces de plusieurs organismes, ceux-ci emploieront les mêmes procédures. Tous les partenaires d’exécution utiliseront le même format type pour demander des ressources en espèces et faire rapport sur leur utilisation (voir l’Annexe I). Les organismes continueront de rendre compte des remises d’espèces conformément à leurs politiques et procédures établies sur le plan interne. d) Gestion des risques Le risque existe que les ressources en espèces remises aux partenaires d’exécution ne soient pas utilisées conformément aux accords conclus entre les organismes et le partenaire d’exécution ou qu’elles ne fassent pas l’objet de rapports appropriés. Le niveau de risque peut être différent selon les partenaires d’exécution. Pour chaque partenaire d’exécution, les organismes peuvent gérer ce risque efficacement et utilement : 1) en évaluant la capacité de gestion financière de ce partenaire d’exécution ; 2) en appliquant les procédures appropriées concernant les remises d’espèces à ce partenaire d’exécution ; et 3) en surveillant de façon appropriée les mécanismes de contrôle interne du partenaire d’exécution concernant les remises d’espèces par des activités de contrôle. Pour chaque partenaire d’exécution, le niveau de risque peut évoluer avec le temps, ce qui peut aboutir à des changements dans les procédures concernant les remises d’espèces et les activités de contrôle, et éventuellement le choix de la modalité. 1.4 Evaluation des capacités Les organismes évalueront les risques associés aux opérations avec un partenaire d’exécution avant d'effectuer des remises d’espèces conformément aux procédures harmonisées. Deux types d'évaluation sont nécessaires : a) Macroévaluation Afin de se faire une idée satisfaisante des conditions de gestion des finances publiques en vigueur pour les remises d’espèces par les organismes aux partenaires d’exécution, les organismes procèderont à l’examen des évaluations existantes du système de gestion des finances publiques des partenaires d’exécution. Cet examen sera entrepris une fois par cycle de programmation, de 7 préférence lors de l'élaboration des bilans communs de pays (CCA), et il pourra être actualisé lorsque des changements importants se produisent dans le système de gouvernance du pays. Les résultats de la macroévaluation fourniront des informations sur le contexte national qui seront utiles pour chaque microévaluation. b) Microévaluation Elle évalue les risques liés aux remises d’espèces au partenaire et elle est effectuée une fois par cycle de programmation ou à chaque fois que des changements importants se produisent dans la gestion organisationnelle du partenaire d’exécution. Des évaluations doivent être effectuées pour les partenaires (gouvernementaux ou ONG) qui reçoivent ou vont recevoir des montants en espèces supérieurs à un plafond annuel (généralement 100 000 dollars des États-Unis au total de la part de tous les organismes onusiens; ce montant est initialement défini dans le CPAP ou le PTA, ou il a fait l'objet d'un accord local entre les organismes). S'agissant des partenaires d’exécution qui recevront des montants en espèces inférieurs à 100 000 dollars par an, des évaluations peuvent être effectuées, si les organismes concernés le souhaitent, pour déterminer les procédures les plus efficaces et utiles. Le cas échéant ces évaluations peuvent être simplifiées 2. La microévaluation devra aussi se pencher sur les questions suivantes : Capacité Technique ; Capacité de Gestion ; Capacité Administrative ; Capacité Financière. Les macro et microévaluations ont deux objectifs : Objectif de développement : Les évaluations permettent aux organismes et au gouvernement de déterminer les points forts et les lacunes du système de gestion des finances publiques ainsi que les pratiques de gestion financière des divers partenaires d’exécution, et d'identifier les domaines se prêtant au renforcement des capacités. Objectif de gestion financière : Les évaluations permettent aux organismes d'identifier la modalité et les procédures les plus appropriées de transfert des ressources ainsi que l'ampleur des activités de contrôle qui seront menées auprès de chaque partenaire d’exécution. Il est important que noter que l’assistance fournie par les organismes n’est pas conditionnée par ces évaluations. Chaque microévaluation se conclut par une description du risque global lié à la remise d’espèces, qui est qualifié de faible, modéré, significatif ou élevé. Un risque « faible » indique un système financier bien développé et un cadre de contrôle qui fonctionne bien. Un « risque significatif » ou un « risque élevé » signifie que le système en est encore à ses débuts et que le cadre de contrôle n'est pas suffisant pour garantir que les remises d’espèces seront utilisées comme convenu avec les organismes et qu’elles feront l’objet de rapports appropriés. Les conclusions de la microévaluation déterminent essentiellement la fréquence et la portée des activités de contrôle. Dans des cas exceptionnels, lorsque la microévaluation d'un partenaire d’exécution ne peut être effectuée, les organismes utiliseront les modalités et procédures applicables à un partenaire à risque élevé. Lorsqu'une macroévaluation n'est pas effectuée, le système national de vérification des comptes ne sera pas appelé à effectuer les vérifications. 2 Les divers organismes possèdent des évaluations simplifiées. 8 1.5. Procédures concernant les remises d’espèces Tous les organismes effectuant des remises d’espèces en vertu de l'une des modalités décrites plus haut (remise directe d’espèces, paiement direct, remboursement, exécution directe par l'organisme) appliqueront les procédures décrites dans le présent cadre5. Lorsque plusieurs organismes appuient le même partenaire d’exécution, ils appliqueront les mêmes procédures concernant les remises d’espèces à ce partenaire, même lorsque les modalités sont différentes. Les principaux éléments des procédures concernant les remises d’espèces sont les suivants : a) Bases des décaissements Toute remise d’espèces, quelle qu’en soit la modalité, se fonde sur les activités qu’effectuera un partenaire d’exécution, telles qu'elles sont décrites dans les PTA; Selon la modalité choisie, les partenaires d’exécution présenteront une demande à l'organisme pour le versement des fonds ou pour convenir que l'organisme remboursera ou paiera directement une dépense programmée. Cette demande fait partie du formulaire d'autorisation de financement et de confirmation des dépenses (FACE ) à l’annexe I. b) Périodicité des décaissements Les remises directes d’espèces seront demandées et effectuées pour des périodes d'exécution du programme ne dépassant pas trois mois. Le remboursement de dépenses précédemment autorisées sera demandé et effectué tous les trois mois ou après l'achèvement des activités. Les paiements directs pour des activités précédemment autorisées seront effectués sur la base d'une requête signée par le responsable désigné du partenaire d’exécution. c) Rapport sur l'utilisation des ressources en espèces : Les partenaires d’exécution qui reçoivent des ressources en espèces emploieront le formulaire FACE pour faire rapport sur l'utilisation des ressources en espèces reçues ou pour demander le remboursement de dépenses déjà encourues. Le responsable désigné du partenaire d’exécution autorisera les paiements directs aux fournisseurs. Le même formulaire FACE sera également utilisé pour demander de nouvelles remises d’espèces ou l'autorisation d'engager des dépenses futures (pour le remboursement ou le paiement direct aux fournisseurs). Les ressources en espèces décaissées mais non utilisées par le partenaire d’exécution peuvent être reprogrammées suite à un commun accord à condition que ce soit conforme à l'objectif et au calendrier de la source de financement ; ou elles peuvent être rendues. Pour le PAM, le présent cadre ne s'applique pas aux remises d’espèces pour les transports, la distribution et le suivi des produits alimentaires. 5 9 d) Tableau 3: Périodicité des décaissements et rapports Type Périodicité des décaissements Rapports Remises directes d’espèces Tous les trois mois FACE Paiements directs aux fournisseurs Selon l’activité FACE Remboursement des dépenses Selon l’activité FACE Exécution directe par l’organisme Sans objet Par l’organisme 1.6. Activités de contrôle a) Contrôle de l'exactitude des rapports : La portée, le type et la fréquence des activités de contrôle seront fonction du niveau de risque associé au partenaire d’exécution, tel qu'il est déterminé par la microévaluation. Par rapport aux partenaires d’exécution « à faible risque », les partenaires d’exécution considérés comme « à risque élevé » seront soumis à des vérifications ponctuelles plus nombreuses, des activités de suivi programmatique plus fréquentes et plus approfondies et des vérifications des comptes plus fréquentes. Des résultats défavorables des activités de contrôle peuvent aboutir à une remise en cause et une révision des modalités, procédures et activités de contrôle pour ce partenaire d’exécution. Les activités de contrôle comprendront au moins une vérification des comptes pour chaque partenaire d’exécution qui reçoit un minimum de 500 000 dollars des États-Unis au cours du cycle de programmation. Lorsqu'un partenaire d’exécution reçoit des ressources en espèces de plusieurs organismes, ces derniers coordonneront leurs activités de contrôle, se communiqueront les résultats entre eux et effectueront conjointement les activités de contrôle lorsque c'est réalisable. Même lorsqu'un seul organisme effectue des remises d’espèces à un partenaire d’exécution, les présentes directives concernant les activités de contrôle seront appliquées. b) Les activités de contrôle sont les suivantes : Examens périodiques sur place des documents financiers du partenaire d’exécution concernant les remises d’espèces. Suivi programmatique des activités appuyées par les remises d’espèces - conformément aux normes et aux directives des organismes pour les visites et le suivi sur le terrain. Vérifications programmées des systèmes de gestion financière des partenaires d’exécution. 1.7 Incidences sur le processus de programme Les décisions concernant les modalités, les procédures et les activités de contrôle pour les remises d’espèces font partie intégrante du processus de programmation de pays commun. a) Bilan commun de pays (CCA) - partie sur la responsabilité financière Les principales conclusions de la macroévaluation doivent être résumées dans le CCA. L'une d'elles doit préciser les domaines où les capacités nationales sont insuffisantes. Lors de l’élaboration de l'UNDAF, l'UNCT doit collectivement examiner les résultats de l'analyse du CCA et s'entendre sur les interventions qu'il mènera pour remédier aux éventuels lacunes constatées et doit désigner l'organisme le plus habilité à le faire. 10 b) Plan d'action du programme de pays (CPAP) Le CPAP définit les principaux résultats et stratégies escomptés du programme de pays ainsi que les modalités concernant la gestion du programme. Pour la gestion des remises d’espèces, les éléments suivants doivent figurer dans le CPAP : les modalités disponibles de transfert de ressources que l'organisme et le gouvernement conviennent d'utiliser ; le fait que les procédures applicables dépendent de l'évaluation du risque lié à la remise d’espèces à chaque partenaire d’exécution ; le fait qu'une microévaluation des capacités financières sera entreprise pour chaque partenaire d’exécution ; les principes et la portée des activités de contrôle ; le fait que les modalités et procédures concernant les remises d’espèces qui sont appliquées à un partenaire d’exécution donné peuvent être modifiées sous réserve de l'expérience et des résultats des activités de contrôle ; l'engagement des partenaires gouvernementaux et des organismes en ce qui concerne la remise d’espèces et leur utilisation, les rapports et les activités de contrôle, y compris les vérification des comptes. c) Plan de Travail Annuel (PTA) Le plan de travail annuel définit en détail les activités qui seront menées par les partenaires d’exécution ainsi que les budgets correspondants. C’est sur Le PTA que se fondent les décaissements et les efforts à déployer pour déterminer le coût raisonnable des activités programmées. Il doit indiquer entre autres les modalités de transfert des ressources qui seront appliquées. d) Examen annuel Chaque plan de travail annuel est soumis à un examen annuel par le partenaire d’exécution et l'organisme qui l’appuie. Dans le cas de programmes communs, l'examen annuel sera effectué conjointement par les organismes participants. C'est dans ce cadre qu’il convient d'examiner également l'efficacité des modalités et procédures de transfert des ressources qui ont été appliquées, compte tenu des résultats des activités de contrôle entreprises au cours de l'année. 11 II- Gestion des Achats et des Contrats 2.1 2.2 2.3 Procédures d’Achats et des Contrats de Service Gestion du Matériel Gestion du Carburant 12 2.1 Procédures d’achats et de contrat: Pour tout achat l’expression des besoins doit être exprimée par le service utilisateur par le biais d’une requête dûment approuvée par la direction du projet. Cette dernière doit s’assurer que la demande formulée cadre avec le programme de travail, et contribue directement à la réalisation des objectifs du projet. a) Achat et contrat de service entre 1.000 et 9.999 dollars Pour tout achat dont la valeur dépasse mille dollars E.U (1.000$1-177.000FD) et inférieur à dix mille dollars (10.000$-1.770.00FD), le projet doit impérativement lancer une consultation auprès d’au moins trois fournisseurs. La même demande de prix doit être adressée à tous les fournisseurs et sur cette demande toutes les informations nécessaires doivent être mentionnées : Quantité, nature, prix, performance, délai de livraison, garantie, etc. Les demandes de prix peuvent être adressées par courrier ou déposées chez le fournisseur contre décharge qui sera versée dans les dossiers du projet. Une date limite d’acceptation des offres des prix doit être mentionnée sur la demande. A la réception des offres, le projet doit les examiner dans les meilleurs délais. Le prix est le principal critère de sélection. Toutefois, Il n’est pas l’unique critère de sélection. Les performances, les garanties, la disponibilité, les services après vente sont autant des critères déterminants si la différence entre les offres de prix demeure inférieure à 15%. Le choix retenu doit être approuvé par au moins deux personnes et une note écrite justifiant ce choix , signée par le Directeur du projet, doit être versée dans les dossiers du projet. Un bon de commande, signé par le Directeur du projet, doit être transmis au fournisseur. Ce bon de commande doit faire référence à la demande et à l’offre de prix. Il doit également mentionner la quantité, le prix unitaire et le prix total et éventuellement la remise accordée par le fournisseur. Le bon de commande doit également mentionner l’adresse à laquelle les biens commandés doivent être livrés. A la livraison des biens, le fournisseur doit remettre l’original d’un Bon de Livraison qui mentionne l’ensemble des biens livrés. Une commande peut faire l’objet de deux ou plusieurs Bons de livraison si cette livraison est étalée dans le temps. Le Directeur du projet ou toute autre personne concernée par cette acquisition doit signer le bon de livraison suivi de la mention « Conforme au Bon de Commande N°… du …. ». Le bon de livraison doit être versé dans les dossiers du projet et une copie signée doit être remise au fournisseur. L’agent payeur ne peut en aucun cas signer un bon de livraison. Une copie du bon de livraison signée doit être attachée à la facture finale transmise pour paiement. Les prix mentionnés sur la facture doivent être identiques à ceux mentionnés dans l’offre de prix et dans le bon de commande. Toute modification doit faire l’objet de l’accord préalable et justifié par le projet Le service financier du projet procède au paiement de la facture après vérification de la conformité avec le bon de commande, et le bon de livraison. Toute facture soumise au paiement doit porter les coordonnées du fournisseur, la date d’envoi, le N° du compte courant bancaire, le N° du registre du commerce et le cachet de fournisseur. Les articles et les prix ne doivent être ni rayés ni surchargés. L’utilisation des effaceurs est strictement interdite. 1 Le taux des Nations Unies dollars/ francs Djibouti est 1 $ dollar pour 177 FD 13 b) Achat et contrat de service entre 10.000 et 28.248 dollars Tout achat de biens ou de services dont le montant est supérieur ou égal à dix mille dollars (10.000$1.770.00FD) et inférieur à vingt huit mille deux cent quarante huit dollars EtatsUnis (28.248$5.000.000FD) doit nécessairement faire l’objet d’un appel d’offre.. Les offres reçues doivent être fermées et porter la mention « Ne pas Ouvrir : Offre de prix pour…. ». Toute offre de prix reçue après la date limite mentionnée dans la demande de prix est automatiquement rejetée. Le fournisseur doit être informé par écrit que son offre n’a pas été examinée en raison de dépassement la date limite retenue. Le responsable administratif du projet doit ouvrir un dossier spécial pour les achats dont le montant est supérieur ou égal à dix mille dollars. La demande de consultation, la liste des fournisseurs contactés, la lettre d’accompagnement à l’offre de prix des fournisseurs et toute autre pièce jugée importante doit être classée dans ce dossier. Le dépouillement et l’analyse des offres doivent être effectués par un Comité d’achat interne à l’institution qui bénéficie du projet. Ce comité doit être crée au démarrage du projet. L’organisme de financement doit être représenté dans ce comité. Le Directeur du projet concerné par cette acquisition ne doit pas faire partie de ce Comité. Le Comité d’achat ouvre les offres, les examine selon des critères pré-établis. Chaque page de l’offre doit porter les paraphes de l’ensemble des membres du Comité. Les Offres doivent être classées par ordre de pertinence. Le Comité doit soumettre un rapport de dépouillement et des recommandations au Directeur du projet. Si ce dernier n’approuve pas la recommandation du Comité, il doit justifier et documenter sa décision par écrit. Les procédures de commande, de réception et de paiement demeurent les mêmes que celles d’un achat de plus de mille dollars. Cependant, il est envisageable d’accorder des avances au fournisseur à hauteur de 30% lui permettant de livrer la commande dans les meilleurs délais. c) Achat et contrat de services dépassant les 28.248 dollars Tout achat dépassant les vingt huit mille deux cent quarante huit dollars Etats Unis (28.248$5.000.000FD) doit passé par la Commission Nationale des marchés et ce sont ses procédures qui s’appliqueront. 2-2. Gestion du Matériel. Le matériel financé par l’organisme demeure la propriété de l’organisme jusqu’à son transfert ou cession. Cette règle s’applique quel que soit le responsable de l’achat du matériel concerné. Le matériel peut être transféré à la fin d’un programme ou projet, ou à tout moment pendant la durée du programme ou projet. Il incombe à l’agent d’exécution de veiller à ce que le matériel et les fournitures achetés grâce à des fonds de l’organisme soient rigoureusement utilisés aux fins du programme ou projet et qu’ils soient bien entretenus. L’agent d’exécution doit répertorier tout matériel durable financé par le l’organisme et envoyer un inventaire détaillé et certifié à l’organisme au plus tard le 15 janvier de chaque année. Voir annexe 3 pour modèle. En cas de dommages, de vol ou de perte de véhicules ou d’autres types de matériel, l’institution désignée doit soumettre à l’organisme un rapport, notamment un rapport de police, expliquant en détail les évènements qui ont provoqué la perte ou l’endommagement du matériel. Ce rapport sera utilisé aux fins de l’assurance et, le cas échéant, de mesures disciplinaires. 14 Une fiche d’entretien et d’utilisation journalière doit être maintenue à jour pour tout le matériel roulant et la liste des utilisateurs doit être chaque année communiquée à l’organisme . Un modèle de formulaire se trouve en annexe 2. Lorsqu’il n’est plus nécessaire aux fins du projet, le matériel peut être transféré à un autre programme ou projet ou au gouvernement où peut être vendu. En cas de transfert, un document de transfert de propriété doit être établi et versé au dossier. Si le matériel est vendu, la vente doit être réalisée conformément aux procédures de l’organisme. Cet inventaire qui doit être mis à jour chaque année et doit être signé par le Gouvernement et l’organisme. Annexe 3 présente un modèle de formulaire qui doit comporter au moins les éléments suivants - Description du matériel N° de série Date d’acquisition Valeur Emplacement, Etat Remarques 2.3 Gestion du carburant La gestion du carburant est de la responsabilité du partenaires d’exécution. La dotation autorisée hors taxe est de 700 litres par véhicule et par trimestre. 15 III- Gestion des Ressources Humaines 3.1 3.2 3.3 3.4 3.5 3.6 3.7 3.8 Structure catégorielle du Personnel du Projet Le Recrutement Les Salaires et indemnités La sécurité Sociale Les Congés L’Evaluation des Performances Les mesures en cas de fraude La séparation 16 3-1. Structure Catégorielle du Personnel des Projets. A titre indicatif, les catégories de personnel constituant la structure des projets sont les suivantes . 3.1.1. Personnel du gouvernement a. Le Directeur National du Projet et les fonctionnaires affectés au projet (DN) Le Directeur National est désigné par le Gouvernement pour assurer la mise en œuvre globale du projet en termes d’activités à mener, de gestion et de supervision globale du projet. Il est et demeure un fonctionnaire du Gouvernement nommé par décret ou arrêté suivant les cas et ne peut être salarié du projet. De même, le gouvernement peut désigner en fonction de leur expertise, certains fonctionnaires pour des missions bien précises au sein du projet. Ces fonctionnaires ne font pas partie des effectifs du personnel du projet et ne doivent pas par conséquent, être rétribués par le budget du projet. Les termes de référence standard du Directeur National figurent en annexe 4. 3.1.2 . Personnel du projet Le personnel du projet peut être recruté par le gouvernent ou par l’organisme Si c’est l’organisme qui recruté ce sont ses procédures et sa grille de salaire qui s ‘appliquent. En l’occurrence c’est l’organisme qui doit établir le contrat Si c’est le partenaire d’exécution qui recrute, se sont ces procédures et sa grille de salaire qui doivent s’appliquer. Dans ce cas précis c’est le partenaire d’exécution qui doit établir le contrat. Le personnel du projet est : a). Le Conseiller Technique Principal (CTP)/Coordinateur, recruté sur le projet Le Conseiller Technique Principal fait partie de l’équipe dirigeante du projet suivant les termes de références préalablement définis. Il apporte son appui technique au projet et peut être recruté sur le plan national. En l’absence des capacités nationales, le CTP peut être recruté sur le plan international. Dans ce cas, il sera demandé à l’organisme de procéder au recrutement selon les procédures propres. Cette même règle pourrait à la demande du gouvernement s’appliquer pour tous les recrutements du personnel international quelque soit le statut ou le niveau de responsabilité de la personne à recruter. b). Le Personnel du Projet (PP) recruté sur le projet Le personnel du projet est constitué pour l’essentiel des nationaux recrutés à divers niveaux de la hiérarchie en conformité avec l’organigramme du projet résultant des besoins en ressources humaines définis dans le document du projet. Cette catégorie de personnel doit être recruté conformément aux procédures de recrutement retenues dans le présent manuel. Les fonctionnaires du gouvernement peuvent postuler à ces postes à la condition qu’ils se libèrent de leurs obligations précédentes durant la durée du contrat. Ils font partie des effectifs et sont intégralement rémunérés par le projet. La durée du contrat ne peut excéder la durée du projet. Le personnel local de projet peut être classifié comme professionnel ou d’appui suivant le niveau de responsabilités définies dans les termes de référence de chaque poste. 3.1.3 Le Personnel du projet recruté sur une base temporaire En fonction des besoins ponctuels exprimés du projet, la direction peut recourir à des compétences nationales ou extérieures sur une base temporaire n’excédant pas une durée estimée à 3 mois. Le recours à cette catégorie de personnel s’avère indispensable: 17 en vue de fournir une expertise et/ou des compétences/connaissances particulières, non disponibles au sein du personnel du projet, et dont ce dernier éprouve le besoin pour une période déterminée. en vue de remplacer et d’assurer les fonctions normalement menées à bien par le personnel d’appui, fonctions pour lesquelles aucun autre membre du personnel existant n’est disponible ou pour lesquelles il n’existe pas de besoin continu. Le titulaire d’un contrat temporaire n’a pas le statut d’un membre du personnel du projet. 3.2 Le recrutement. Dans tous les cas ci-dessus évoqués aucun recrutement ne peut s’effectuer sur une base rétroactive. Une autorisation médicale doit être délivrée par un Médecin agréé du Gouvernement pour tout contrat de plus de trois mois Le bureau de l’organisme financier n’assure aucune exonération, ni remboursement des impôts. Par contre, le bureau doit s’impliquer pour s’assurer de la régularité dans l’application des dispositions sociales et fiscales en vigueur dans le pays. Le personnel recruté sur une base temporaire ne perçoit pas d’heures supplémentaires alors que les membres du personnel d’appui, et non professionnel peuvent être payés pour leurs heures supplémentaires, sur une stricte base horaire conformément à la réglementation nationale. a) Etablissement du contrat Le contrat du personnel des projets peut être établi par l’agence partenaire ou l’organisme financier. Dans le cas où c’est l’agence partenaires qui signe le contrat, ce sont les procédures dans le présent manuel qui s’appliqueront Au cas où le contrat est établi par l’organisme, ce sont les procédures internes de l’organisme qui s’appliqueront. b) Les Termes de Référence Pour tout recrutement à un poste du projet, les termes de référence doivent être définis par la direction du projet et l’organisme et adressés au service d’administration et du personnel pour action. c) La classification Tout poste créé doit être immédiatement classifié en considération du niveau de responsabilités et des exigences de ce poste contenus dans les termes de référence de celui-ci. De même, la classification doit être approuvée par la direction du projet et l’organisme. d) Publication Au terme de la définition des termes de référence et de la classification du poste, le service administratif se doit de procéder à la publication la plus large possible du poste à pourvoir, par le biais des affiches, de publications dans les journaux les plus lus de la place, et si possible, même à la radio et à la télévision ainsi que sur les pages internet. Cette publication doit répondre au principe de 18 transparence dans les recrutements du personnel des projets. De même, la durée de la publication ne peut être inférieure à une semaine. Enfin, les dossiers doivent être reçus sous pli fermé à l’adresse indiquée dans les termes de référence, et ne peuvent être ouverts que par un comité ad hoc désigné par la direction du projet, dont la composition et le rôle doivent être en conformité avec les procédures nationales de recrutement. L’organisme de financement, le gouvernement, et la direction du projet doivent être représentés dans ce comité. e) Présélection, Test et Interview Le comité ad hoc procède à une analyse des dossiers de candidatures reçues, et dresse une liste de candidats les plus méritants afin de les convoquer à des tests écrits et/ou des interviews. Au terme de la sélection, un procès verbal doit être établi et versé le dans les dossiers du projet. Ce procès verbal qui doit être signé par tous les membres du comité doit refléter la synthèse des étapes suivantes : La présélection Les résultats des tests écrits si nécessaire, Le compte rendu des interviews. f). Approbation du recrutement Le procès verbal doit être approuvé par la direction du projet et l’organisme sur la base des recommandations du comité de sélection. La direction peut aussi, en fonction des informations à sa disposition, ne pas respecter le classement suggéré par le Comité lors du choix final. Dans ce cas, il doit justifier par écrit et documenter sur le choix opéré. g) Mobilisation g-1. Le Conseiller Technique Principal/Coordinateur et le Personnel du projet Une fois la sélection faite, une offre d’engagement détaillée avec le niveau du salaire et les documents pertinents (conditions d’emploi, règlement du personnel) est envoyée au candidat sélectionné qui doit l’accepter par écrit. A l’issue de cette acceptation l’organisme ou le partenaire d’exécution établi un contrat. Attestation médicale d’aptitude : Dès l’acceptation de l’offre, le candidat doit se faire examiner par un Médecin agréé du Gouvernement dans son lieu de résidence et envoyer les résultats (attestation médicale) à la direction du projet A la réception de l’attestation médicale, un contrat est établit reprenant les conditions définies dans l’offre dûment signé du candidat sélectionné et envoyé pour signature à la direction du projet. Le candidat doit au préalable fournir une copie de sa pièce d’identité, et éventuellement une copie de son acte de naissance ainsi qu’une copie certifiée conforme de tous ses diplômes et attestations/certificats de travail. De même, l’administration du projet doit procéder aux arrangements nécessaires afin d’inscrire le nouveau membre du personnel à la caisse nationale de la sécurité sociale. Le Service du Personnel doit l’intégrer dans le système de paie. Au terme d’un recrutement transparent et concurrentiel, le candidat sélectionné devra, conformément à la pratique être recruté en premier lieu sur une base temporaire pour une période probatoire de 3 mois. Sur la base d’une évaluation favorable du superviseur au terme de la période de 3 mois, le 19 candidat peut prétendre obtenir un contrat d’une durée supérieure, conformément au document du projet et aux termes de référence du poste. Toutefois, la durée du contrat ne doit jamais dépasser la durée du projet. g-2. Le personnel recruté sur base temporaire Pour tout recrutement temporaire Une offre de service doit être établie et que le contractant doit approuver et signer avant sa mobilisation g.2.1. Consultant international :. Le projet fournit le billet d’avion (Aller-Retour) du lieu de résidence vers le lieu d’affectation. Le projet doit également faciliter le voyage du consultant dans la mise à disposition de toute documentation jugée utile pour l’obtention de son visa. Des indemnités journalières peuvent être accordées conformément à l’offre. g.2.2. Consultant national : Le Projet prend en charge le voyage en cas de mission à l’intérieur du pays et le paiement des frais de mission. g.2.3. Personnel d’appui : Une offre de service doit être établie et que le contractant doit approuver et signer avant sa mobilisation. g-3. Pour le personnel recruté hors du lieu d’affectation, Le Projet prend en charge le voyage jusqu’au lieu d’affection, ainsi que le voyage de retour au terme du contrat. g-4. Dans tous les cas, Toutes les modalités (fréquence de paiement, frais de mission, avance sur honoraires…) doivent être contenues dans le contrat. Aucun avantage/facilité ne pourra être accordé, hormis ce qui est clairement indiqué dans le contrat. h) Recrutement des fonctionnaires du Gouvernement. Les fonctionnaires du gouvernement peuvent de plein droit concourir aux postes à pourvoir initiés par les projets. Toutefois, si la candidature d’un fonctionnaire est retenue, ce dernier doit impérativement se libérer de son statut de fonctionnaire et se mettre à la disposition du projet à plein temps. Pour les consultants, il est demandé une mise en congé du supérieur hiérarchique. 3.3 Les salaires et indemnités a. détermination du salaire La grille de salaire qui sera appliquée sera celle du partenaire d’exécution ou de l’organisme si le contrat est établi par ce dernier. La grille du gouvernement ne pourra en aucun cas être supérieure à la grille des salaires des fonctionnaires des Nations Unies ayant le même type de contrats, et assumant le même niveau de responsabilités. Pour chaque catégorie de personnel, la rémunération à retenir sur la grille salariale est un forfait qui résulte de la somme du salaire de base de la catégorie et de l’échelon et de l’indemnité de transport et de tout autre avantage prévu par la législation nationale. 20 b. Gestion des présences et mode de paiement. Une fiche mensuelle doit être établie pour chaque membre du personnel du projet. Cette fiche mentionne les présences et les absences pour différentes raisons. Elle doit être signée à la fin de chaque mois par la personne concernée et son Supérieur hiérarchique. Cette fiche servira de base dans le calcul du salaire. Le paiement des salaires doit être effectué par chèque ou par virement bancaire et une copie du chèque ou du virement doit être classée dans le dossier de la personne concernée. 3.4 La sécurité sociale La couverture sociale des catégories des personnels des projets recrutés sur le plan international est fonction du type de contrat et aussi de la structure contractante. La couverture sociale du personnel national des projets, doit répondre aux exigences de la législation locale en la matière. Des mécanismes appropriés doivent être mise en œuvre par le partenaire d’exécution pour s’assurer du respect de cette législation. Dans le cas d’un contrat établi par l’organisme financier c’est la réglementation de l’organisme qui est appliquée 3.5 Les congés a. Le congé annuel Pour les congés, si le contrat est établi par le partenaire d’exécution ce sont ses règles du gouvernement qui seront appliquées. Lorsque le contrat est établi par l’organisme financier ce sont ses règles internes qui seront appliquées b. Le congé de maladie Pour les congés de maladie, si le contrat est établi par le partenaire d’exécution ce sont ses règles du gouvernement qui seront appliquées. Lorsque le contrat est établi par l’organisme financier ce sont ses règles internes qui seront appliquées c. Le congé de maternité Pour les congés de maternité, si le contrat est établi par le partenaire d’exécution ce sont les règles du gouvernement qui seront appliquées. Toutefois, elle ne pourra en aucun cas être autorisée à travailler au-delà de deux semaines avant la date prévue pour l’accouchement. Lorsque le contrat est établi par l’organisme financier ce sont ses règles internes qui seront appliquées A la reprise du travail après son accouchement et jusqu’au deuxième mois de l’enfant, toute fonctionnaire a droit à une heure par jour, pouvant être prise en 2 temps, pour l’allaitement de son bébé. Une durée raisonnable de déplacement d’une heure peut aussi être autorisée pour les enfants de moins de six mois. Un personnel choisissant de ne pas exercer son droit au congé de maternité ne peut pas en demander le paiement, ni demander le changement en congé annuel. 21 d. Le congé de paternité Pour les congés de paternité si le contrat est établi par le partenaire d’exécution ce sont ses règles du gouvernement qui seront appliquées avant la date prévue pour l’accouchement. Lorsque le contrat est établi par l’organisme financier ce sont ses règles internes qui seront appliquées Le congé de paternité est comptabilisé comme congé spécial avec solde. Les titulaires de contrat sur base temporaire n’ont droit à aucun type de congé. e. Comptabilisation des congés Les congés sont comptabilisés dans les fiches mensuelles de présences dont un modèle figure en annexe 4. 3.6 L’Evaluation des performances et renouvellement de contrat a. Pour les contrats des consultants/prestataires de services recrutés sur une base temporaire Le personnel temporaire est évalué à travers une fiche dont le modèle se trouve en annexe 5. Cette évaluation déterminera si dans l’avenir le contrat sera renouvelé. b. Pour les contrats de Personnel de Projets Les titulaires de contrat de type CTP national et Personnel de Projet sont évalués en deux temps: En fin de la période probatoire En fin de la période contractuelle. Au terme de l’évaluation, le superviseur formule son appréciation concernant les prestations du fonctionnaire pendant la période évaluée selon le modèle suivant : Satisfaisant et recommande la prolongation du contrat ; Non satisfaisant et recommande la séparation ou la fin du contrat. A partir de la seconde année, le fonctionnaire du projet a droit à une augmentation de son salaire allant de 3,5 à 5% si il a donné satisifaction Cette décision doit être matérialisée par un acte administratif. Pour tout fonctionnaire dont la direction recommande la séparation, le projet devra engager la procédure de séparation prévue à cet effet. c. Renouvellement de contrat Le contrat est renouvelé en fonction de la disponibilité des fonds, des recommandations des évaluations et surtout de la durée du projet. 22 3.7 Mesures en cas de fraude En cas de fraude ou malversation prouvée et documentée, le Directeur du projet soumet le dossier à un comité ad hoc de discipline.. Ce Comité examine le dossier et formule des recommandations au Directeur du projet. 3.8 Séparation. a. Démission. Un préavis ne doit pas normalement dépasser 30 jours Au cas ou le contrat est établi par le partenaire ce sont les règles du partenaire qui s’appliquent Si ce le contrat est établi par l’organisme financier ce sont les règles du partenaire qui s’appliqueront S’il s’agit d’une séparation initiée par le staff. Une période de préavis de 30 jours est nécessaire. Le préavis est payé tel que mentionné dans le contrat. Le crédit de congé continue à courir. A la discrétion de la Direction, le staff peut être autorisé à prendre son congé pendant cette période. b. Séparation pour fin de projet Si le contrat arrive à expiration à la fin du projet. Il y a lieu de prévenir le staff un mois avant la fin du projet. c. Séparation pour indisponibilité du budget En cas de séparation pour des raisons budgétaires, le préavis sera donné selon les modalités du contrat. Le crédit de congé s’arrête au début du préavis. d. Séparation pour faute lourde. Pour toute faute considérée comme lourde, le cas doit être soumis au comité mentionné au point 3-7. Dans le cas où la responsabilité du fonctionnaire est confirmée, et après approbation du Directeur du projet, le contrat doit être immédiatement rompu et aucune indemnité de licenciement ne peut être payée. 23 IV Gestion des Voyages et des Formations 4.1 Voyages et formation 24 4.1 Voyages et formation A travers les projets de développement, les organismes des NU financent les activités de formation tendant à promouvoir la réalisation des objectifs et des résultats attendus. Les participants aux activités de formation sont les bénéficiaires des programmes et projets et les fonctionnaires du gouvernement. En principe, les consultants ne peuvent suivre une formation dans le cadre d’un programme ou d’un projet étant donné qu’ils sont recrutés pour s’acquitter de tâches spécifiques pour lesquelles ils doivent déjà être qualifiés. Le projet peut prendre à sa charge les frais de voyage des fonctionnaires du gouvernement devant se rendre à des conférences, réunions ou autres manifestations non prévues au stade de la formulation du document de projet, à condition que leur participation soit nécessaire à la réalisation des résultats du programme ou du projet. Le projet peut prendre à sa charge les frais de voyage et les indemnités de subsistance de participants qui résident dans une région du pays autre que celle où a lieu la formation. Les voyages d’étude sont organisés conformément au plan de travail du projet. L’agent de réalisation doit veiller à ce que l’itinéraire le plus économique soit retenu et que les indemnités versées ne soient pas supérieurs aux taux applicables par le système des Nations Unies. La formation dans le pays (séminaires, ateliers et autres) est organisée conformément au plan de travail et à un budget convenu. Le personnel du projet peut être appelé à effectuer des missions de suivi ou d’évaluation des activités à l’intérieur du pays. Ces missions sont normalement prévues dans le plan de travail trimestriel du projet. L’objet de la mission et les résultats attendus doivent faire l’objet de termes de référence spécifiques à chaque mission. Ces termes de référence doivent être approuvés par le Directeur du projet qui désigne par ordre de mission les fonctionnaires retenus. A la fin de la mission, le ou les fonctionnaire(s) ayant effectué cette mission doivent soumettre un rapport écrit qui mentionne le déroulement de la mission et les résultats obtenus. Ce rapport doit être soumis au Directeur du projet au plus tard une semaine après la fin de la mission. Les frais de mission auxquels le fonctionnaire a droit doivent lui permettre d’être logé et nourri dans des conditions jugées acceptables. Le montant de ces frais doit être mentionné dans l’ordre de mission et calculé sur la base des indemnités accordées par le Gouvernement sans pour autant dépasser le montant accordé aux fonctionnaires des Nations Unies Le projet peut être appelé à prendre en charge les frais de mission des fonctionnaires du Gouvernement qui se déplacent dans le cadre des activités du projet. Le montant de l’allocation accordée à ce titre doit être égale à celui accordé par le Gouvernement sans pour autant dépasser le montant accordé aux fonctionnaires du SNU. Cette même règle s’applique aux déplacements et aux missions du Directeur National du projet. Tous les frais autres que les indemnités journalières de subsistance et qui sont liés au bon déroulement de la mission, peuvent être remboursés sur la base de justification et après accord du Directeur National du projet. Les frais de mission calculés sur la base du nombre de jours retenus pour la mission doivent être payés à concurrence de 80% avant le départ et 20% après soumission du rapport de mission. 25 V- La Gestion Financière et Comptable 5.1 5.2 5.3 5.4 5.5 5.6 5.7 5.8 5.9 5.10 5.11 Ouverture et clôture du compte bancaire Plan de Travail Annuel Formulaire des dépenses ( FACE) Avance de fonds Paiements Directs Remboursement Exécution par l’organisme Etablissement du Rapport Financier Engagement des Fonds et Procédures Comptables Gestion des Fonds Procédures de Décaissement des Fonds 26 Dès sa signature par les différentes parties concernées, le document de projet et les plans d’action du programme (CPAP) deviennent un cadre juridique valable qui confirme : La disponibilité des ressources. La satisfaction de toutes les conditions et facteurs essentiels à son exécution. La volonté commune des parties à réaliser les résultats et objectifs retenus. 5.1 Ouverture et clôture d’un compte bancaire La responsabilité d’ouvrir et de clôturer un compte bancaire au nom du projet incombe au gouvernement et selon sa réglementation. Dans le cas où le gouvernement confirme par écrit que les conditions locales ne permettent pas l’ouverture d’un compte distinct pour les fonds du projet. L’organisme peut approuver l’utilisation d’un compte général auprès de la banque centrale, à condition qu’il soit possible de distribuer par l’agent d’Exécution, de suivre et de vérifier facilement les fonds alloués au projet. Le gouvernement doit communiquer officiellement à l’organisme de financement le N° du compte, les noms et les qualités des personnes chargées de gérer ce compte ainsi que les spécimens de leurs signatures. Les titres de paiements (chèques, ordre de virement ou de paiement) doivent porter impérativement une double signature. Il est fortement recommandé d’avoir au moins trois signataires des ordres de paiements afin de palier aux éventuels retards dans les opérations de paiement dus à l’absence ou à l’indisponibilité de l’un des deux signataires. Les spécimens de signatures doivent être déposés à la banque, à l’organisme de financement et auprès du gouvernement. Seul le Gouvernement est habilité à clôturer le compte bancaire du projet. Il doit informer la banque et l’organisme de financement par écrit et demander que le solde disponible soit transféré à ce dernier. Un compte séparé pour chaque projet sera ouvert. Au cas ou plus de deux organismes financent un projet, un compte par financement émanant d’un organisme sera maintenu 5.2 Plan de Travail Annuel ( PTA) La première action de mise en œuvre du projet au niveau financier est l’élaboration d’un Plan de Travail Annuel L’objectif de ce plan est de préparer une stratégie de répartition des fonds alloués entre les différentes activités clés du projet. Cette répartition, dans le temps et dans l’espace, devrait permettre aux responsables du projet et aux autres partenaires d’apprécier la cohérence globale des projets, le cheminement logique dans la réalisation des produits et l’interrelation entre les activités clés du projet, les produits et les effets escomptés. Le PTA couvre une période de 12 mois du projet. Son élaboration exige une connaissance parfaite des réalités et du contexte dans lequel le projet est appelé à œuvrer. La contribution de l’ensemble des partenaires doit être assurée car la rigueur financière est une condition nécessaire mais pas suffisante pour aboutir à un Plan à la fois réaliste et réalisable. Le Plan annuel de travail permet également de concevoir une programmation réaliste des activités en fonction des capacités matérielles et humaines du projet et une prévision des besoins en ressources. Etant entendu que les liens étroits établis entre les activités, les produits et les effets escomptés sont ainsi renforcés. Le Plan annuel de travail est le tableau de bord principal du projet durant l’année considérée. 27 La modalité des remises de fonds appliquée dépendra des résultats de la micro et macro évaluations et sera décrite dans les plans d'action du programme de pays (CPAP) et le document de projet : Les remises directes d’espèces aux partenaires d’exécution pour les obligations et les dépenses qu'ils prendront à leur charge pour appuyer les activités convenues dans les plans de travail annuels (PTA); Les paiements directs aux fournisseurs et à d'autres tierces parties pour les obligations encourues par le partenaire d’exécution à l'appui des activités convenues dans les plans de travail annuels (PTA) ; Le remboursement aux partenaires d’exécution des obligations et dépenses encourues à l'appui des activités convenues dans les plans de travail annuels (PTA) ; L'exécution directe par l'organisme dans le cadre de laquelle ce dernier prend à sa charge les dépenses et les obligations à l'appui des activités convenues dans les plans de travail annuels (PTA). 5.3 Formulaire Autorisation de financement et confirmation des dépenses (FACE) Le même formulaire est utilisé pour les avances de fonds, les paiements directs, le remboursement et même le rapport financier. Un exemplaire de ce formulaire ainsi que les directives y afférant se trouvent à l’annexe 1. Le formulaire FACE est aligné au Plan de Travail Annuel. il met l’accent l’enregistrement des requêtes/dépenses au niveau de l’activité. Les activités inclues dans le FACE sont spécifiées dans le Plan de Travail. L’entité qui signe le Plan de Travail Annuel est la même qui signe le formulaire FACE Le même est utilisé pour les organismes du Comité Exécutif du Groupe des Nations Unies pour le Développement (PNUD, FNUAP, UNICEF et PAM). 5.4 Avances de fonds C’est à partir du PTA que les avances requises pour un trimestre sont tirées et présentées à travers le formulaire FACE. Les programmes et projets sont normalement financés par des avances trimestrielles que les organismes versent au partenaire d’exécution. Des avances mensuelles peuvent être accordées si les conditions locales l’exigent. Pour assurer une utilisation optimale des ressources, les avances sont consenties sur la base d’une prévision des dépenses trimestrielles ou mensuelles, conformément au plan de travail. Les avances ne peuvent être supérieures au montant nécessaire pour le trimestre suivant. Le partenaire d’exécution soumet toutes les demandes d’avance à l’organisme à travers le formulaire FACE. A l’exception des organismes des Nations Unies les organismes ne consentiront pas d’avances aux agents de réalisation. Les fonds dont ces derniers ont besoin leur sont directement fournis par les partenaires d’exécution par prélèvement sur ses propres avances ou sous forme d’une Demande de paiement direct. 28 5.5 Paiement direct Le partenaire d’exécution peut demander à l’organisme d’effectuer des paiements au profit de tiers pour des biens et services fournis à un programme ou projet. Lorsque l’organisme effectue un paiement au nom de l’agence partenaire, ce dernier doit soumettre la demande de paiement direct à travers le formulaire FACE. Une fois le paiement effectué, l’organisme en informe le partenaire d’exécution et lui transmet les copies des pièces justificatives. Lorsque l’organisme effectue des paiements directs à la demande de l’agent d’exécution, sa responsabilité financière n’est nullement engagée. Il n’est que l’agent payeur qui exécute une transaction financière à la demande de l’agent d’exécution. 5.6 Remboursement Pour utiliser la modalité des dépenses engagées par les partenaires d’exécution un accord doit être obtenu au préalable de l’organisme. 5.7 Exécution par l’organisme Dans le cas d’une exécution par l’organisme, ce sont les procédures et la réglementation interne de l’organisme de financement qui prévalence pour toutes les opérations. 5.8 Etablissement du rapport financier. Le partenaire d’exécution doit obligatoirement soumettre le rapport financier formulaire FACE à la fin de chaque trimestre. en utilisant le Le but est de comptabiliser les dépenses courantes effectuées avec les avances précédentes, de calculer le solde des avances et de demander l’avance pour le trimestre suivant en fonction du budget du programme ou projet. Si l’organisme ne reçoit pas de rapport financier au plus tard 15 jours après la fin du trimestre, il doit prendre officiellement contact avec l’agent d’exécution. Lorsqu’une avance n’est pas réglée depuis plus de deux trimestres et que le rapport financier n’est pas reçu ou qu’il n’indique pas de dépenses imputées à cette avance, l’organisme de financement doit s’enquérir de la situation auprès du partenaire d’exécution. La stratégie d’exécution du projet doit être révisée en vue de prendre des mesures pour surmonter toutes difficultés liées à l’exécution ou à la réalisation. L’organisme de financement doit dès réception du rapport financier, vérifier si des ressources sont disponibles au titre du budget et veiller à ce que le montant demandé ne soit pas supérieur au montant qui serait raisonnablement nécessaire pour les décaissements des trois prochains mois. Les organismes ne consentiront pas des avances de fonds que sur la base du rapport financier complet et signé par les deux parties contenant les détails des dépenses effectuées grâce à l’avance du trimestre précédent 5.9 Engagement des fonds et Procédures Comptables Dès la vérification et l’approbation du rapport financier et de la demande d’avance de fonds, sur la base d’un plan de travail détaillé, l’organisme est tenu de procéder à l’avance des fonds. Cette avance doit être effectuée par virement direct au compte bancaire du projet conformément à la demande d’avance formulée, soit en monnaie locale soit en dollars des Etats Unies. L’organisme de financement doit informer l’agent d’exécution dès que l’ordre de paiement est transmis à la banque. 29 L’avance accordée par l’organisme doit être inscrite sur les livres comptables du projet dès que la banque confirme la disponibilité des fonds sur le compte du projet. Un extrait bancaire portant sur cette confirmation doit être classé comme pièce justificative à la pièce comptable. Le projet inscrit sur ses comptes l’avance effectuée et éventuellement les charges retenues par la banque. Le projet doit disposer de deux livres comptables. Un livre pour les opérations bancaires et un livre pour la gestion de la caisse. Aussi, un classeur pour chacune des principales composantes du projet doit être tenu. A titre d’exemple, un classeur pour le personnel du projet, un autre pour les activités de formation et un autre pour le matériel acquis par le projet. Les livres comptables doivent être numérotés et ces numéros doivent concorder avec ceux figurant sur toutes les pièces comptables classées dans des classeurs. Chaque facture/reçu liquidé doit porter un cachet avec la mention « paid » ou « payé ». Conformément au plan de travail et aux activités envisagées, les engagements financiers du projet doivent être planifiés. Avant chaque engagement le Directeur de projet doit s’assurer que les procédures ont été respectées durant tout le processus. Sa responsabilité, comme représentant du Gouvernement dans la mise en œuvre des activités du projet, est entièrement engagée. 5.10 Gestion des fonds a) Gestion de la caisse du Projet Le recours à des paiements à travers la caisse doit être limité au strict minimum et ne peut être justifié que : S’il s’agit d’un paiement courant dont le montant est inférieur à cent dollars des E.U.( 100). Si les conditions locales ne permettent pas de faire appel aux services bancaires. En règle générale, le paiement en espèce doit être perçu comme une exception imposée par des considérations qui dépassent le champ d’action du projet. Les procédures découragent fortement le recours au paiement en espèce et cette pratique ne peut garantir une gestion efficiente et contrôlable des fonds. La gestion de la « petite caisse » obéit ainsi aux règles suivantes : La gestion des fonds de la caisse ne doit pas être confiée à celui ou celle qui est chargé du contrôle des dépenses. Les fonds ainsi que toutes les pièces justifiant les dépenses doivent être placés dans un coffre spécial. L’accès au coffre doit être strictement limité. Chaque projet doit avoir une caisse particulière et le contrôle de la clôture des comptes de la caisse doit être journalier. Le Journal de Caisse doit être numéroté et daté. Les billets de banque disponibles en caisse en fin de journée doivent être répertoriés en nombre et en valeur. Pour faire face aux paiements courants du projet (achat de timbre, petite réparation, achat urgent de fourniture de bureau, remboursement de petite dépense, etc.) le montant maximum des fonds qui peuvent être gérés en liquide est limité à 500 US $ par mois. Dès l’ouverture d’une caisse pour le projet, le Directeur du projet doit désigner par écrit la personne qui sera chargée de la gestion de cette caisse. L’organisme de financement doit être informé de cette désignation. Le Directeur du projet et le personnel chargé des finances ne doivent en aucun cas être désignés comme chargés de la gestion de la caisse. 30 Le Directeur du projet ou toute autre personne désignée par ce dernier, doit de temps à autre effectuer des contrôles afin de s’assurer de la bonne gestion des fonds déposés. Chaque opération de contrôle doit être mentionnée sur le Journal de la caisse avec les commentaires et les observations du Directeur du projet. A la fin de chaque mois, un état détaillé de la caisse doit être signé et approuvé par le Directeur du projet et aucun paiement en espèce ne peut être effectué sans l’approbation et la signature du Directeur du projet. b) Gestion des avances de fonds exceptionnelles : Dans des cas particuliers et afin de permettre aux projets d’évoluer dans un contexte socioéconomique particulier, l’organisme de financement autorise l’utilisation des avances de fonds exceptionnelles afin d’effectuer certains paiements. Cette possibilité demeure toutefois conditionnée par un certain nombre de règles de gestion que les responsables des projets doivent respecter. Dans le cas où le contexte local exige des paiements importants en liquide, le projet est tenu de s’assurer que les conditions de sécurité permettent une telle opération. Les fonds retirés doivent être déposés dans le coffre du projet placé en lieu sûre au plutôt 48 heures avant la date des paiements et toutes les précautions doivent être prises afin d’assurer les conditions de sécurité lors du retrait des fonds et des paiements. Le recours à des paiements en espèces doit être strictement limité et ne peut être justifié par le refus des fournisseurs d’accepter les chèques ou les virements bancaires. Ces modalités sont des pratiques internationalement reconnues. Afin d’éviter toute controverse, le mode de paiement doit être mentionné sur la demande des prix et les bons de commande du projet. Il est fortement recommandé de faire appel à l’organisme pour effectuer des paiements directs si cette procédure facilite les activités des projets et évite la gestion et les paiements en espèces. Lors des retraits pour les avances exceptionnelles, le chèque doit être libellé au nom de la personne chargée de la gestion de ce fonds exceptionnel. Si les montants retirés dépassent Cinq mille dollars Etats Unis, le transfert des fonds de la banque au projet doit être confié à des professionnels en matière de transfert de fonds ou, si les pratiques locales le permettent, à travers les services de la banque. Le Directeur du projet demeure pleinement responsable vis à vis de l’organisme de financement pour toute avance de fonds en espèces jusqu’à la justification des dépenses effectuées. Les avances de fonds exceptionnelles doivent être clôturées dès la fin de l’activité qui a nécessité ces avances. Un état détaillé des dépenses doit être établi, certifié et approuvé par le Directeur national du projet. Le solde doit être déposé à la banque au plus tard 48h après la clôture des états financiers de ces avances. c) Gestion du compte bancaire : Dès l’ouverture d’un compte bancaire, le Directeur du projet doit désigner par écrit les personnes habilitées à signer les titres de paiement émis sur ce compte. L’’organisme doit en être informé. Outre les approbations au niveau des titres de paiement, le Directeur du projet approuve ou délègue l’approbation aussi bien des charges imputées pour la gestion du compte que toute opération d’alimentation du compte. Le compte du projet ne peut en aucun cas recevoir des fonds autres que ceux transférés par l’organisme Le Directeur du projet doit en informer la banque de cette mesure. 31 Seuls les chèques remis par la banque au projet et répertoriés dans les livres comptables du projet (Numéro du chèque et numéro de la série) peuvent être utilisés lors des paiements ou le retrait des fonds. La pratique des chèques de guichet est formellement interdite. Si les fonds disponibles sur le compte du projet ne permettent pas d’effectuer un paiement ou de retirer des fonds, le projet ne peut en aucun cas négocier un découvert auprès de la Banque même si les circonstances permettent d’envisager une alimentation du compte dans le court terme. Les charges et les agios pour découvert ne peuvent être acceptés lors de l’approbation des rapports financiers. L’organisme ne peut être tenu responsable vis-à-vis de la banque ou du gouvernement pour des engagements pris à titre personnel par le Directeur du projet. Chaque projet dispose d’un compte bancaire distinct. Le transfert entre les comptes des projets est formellement contraire aux procédures financières. Aussi, les fonds disponibles, étant destinés au financement d’activités prévues par le projet et approuvés par un organisme ne peuvent en aucun cas servir au financement. A la fin de chaque mois, le projet est tenu d’effectuer des rapprochements entre les paiements effectués et les états soumis par la banque. Cette pratique, appelée « Réconciliation bancaire » doit être basée sur les livres comptables du projet et sur les relevés mensuels soumis par la banque et arrêtés à la même date. Toute différence doit faire l’objet d’une investigation et apurée lors de la prochaine réconciliation. Toute réconciliation finalisée doit être certifiée et approuvée par le Directeur du projet. d) Gestion des Fonds Opérationnels Les fonds opérationnels constituent un mode de paiement exceptionnel utilisé dans les zones à risques majeurs, où l’inexistence du système bancaire ou de transfert de fonds adéquat et fiable rend improbable l’exécution des activités du projet. Des garanties de sécurités doivent être fournies à l’organisme pour obtenir son avis de non objection après s’être assuré qu’aucune autre solution ne peut être envisageable. Néanmoisn, C’est un système peu recommandable en considération du niveau de risques jugés très élevé. Dès acceptation par l’organisme, la procédure applicable aux avances de fonds exceptionnels est entamée. Le montant maximum des fonds opérationnels est limité à cinq mille dollars Etats-Unis. 5.11 Procédures de décaissement des fonds des projets Le service Financier du projet procède à tout paiement après vérification de la conformité des documents qui y sont attachés (bon de commande, contrat, bon de livraison ou certification de service rendu, ordre/rapport de mission…). Toute facture soumise au paiement doit porter les coordonnées du fournisseur, la date d’émission, l’identité bancaire, fiscale, le numéro du registre de commerce, et le cachet du fournisseur. La quantité, la nature, et les prix doivent clairement apparaître et ne doivent être ni rayés, ni surchargés. L’utilisation des effaceurs est strictement interdite. a) Requête de paiement et certification de service rendu Les factures ou toute autre demande de paiement doivent parvenir au service administratif du projet qui doit soit certifier, soit soumettre pour certification. Une fois certifiées, les factures ou demandes de paiement doivent être transmises au service des finances pour préparation des règlements après les vérifications et les contrôles d’usage. 32 b) Effectivité de paiement Le service des finances doit procéder aux paiements suivant les procédures ci-après : Vérification de la validité des pièces jointes, et des signatures autorisées ; Vérification du respect du processus de la transaction à payer ; Contrôle de la disponibilité budgétaire ; Contrôle arithmétique, établissement de la pièce comptable, et imputation du compte et de l’activité à débiter ; Comptabilisation de la pièce comptable Mise à jour du grand livre des comptes Etablissement du chèque ou du virement bancaire c) Approbation et signature des titres de paiement Le Directeur du projet signe conjointement avec une des personnes habilitées à signer sur les titres de paiement. En cas d’absence ou d’indisponibilité du Directeur du projet les deux autres personnes sont habilitées à signer les titres de paiement. d) Remise du titre de paiement au bénéficiaire S’il s’agit d’un chèque, le service des finances doit le remettre en mains propres au fournisseur ou à toute autre personne porteuse d’une délégation contre signature sur la pièce comptable à la quelle une copie de la pièce d’identité doit être attachée. S’il s’agit d’un virement, le cachet de la banque sur une copie de l’ordre du virement fait fois. Sur demande du fournisseur, une copie de l’ordre du virement peut lui être délivrée. e) Archivage des documents comptables : Les titres de paiements (chèque/ virement) doivent être conservés dans le coffre fort du projet avec les pièces afférentes Une fois les titres de paiement remis au bénéficiaires, les pièces comptables doivent être classées par ordre chronologique suivant les numéros qui leurs sont attribués. Il est vivement recommandé pour des raisons de sécurité, qu’il y ait un double classement des pièces comptables : les originaux dans un premier dossier, et les copies dans un second. 33 VI- Activités de Contrôle 6.1 6.2 Activités de Contrôle Clôture du Programme 34 6.1 Activité de Contrôle a) Suivi et évaluation, Le suivi, l’audit et l’évaluation sont des outils de gestion essentiels qui sont interdépendants et qui se complètent mutuellement. Ces instruments qui aident le projet à s’acquitter de ses obligations de rendre compte de l’utilisation des ressources qui lui sont confiées, offrent une base solide pour la prise de décisions et permettent de tirer des enseignements pratiques de l’expérience acquise. Tous les programmes et les projets, quels que soient leur durée et leur budget, doivent faire l’objet d’un suivi et d’un rapport systématique. De même, tous les projets doivent faire l’objet d’au moins une évaluation. La responsabilité du suivi et de l’évaluation incombe à l’institution chargée de l’exécution du projet. Dès l’approbation du projet ou programme, un plan détaillé du suivi doit être établi. Ce plan doit mentionner spécifiquement la stratégie de suivi retenue, les rapports à produire, les consultations envisagées et la nature des décisions à prendre. b). Suivi des programmes et projets Tous les programmes et les projets, quels que soient leur durée et leur budget, doivent faire l’objet d’un suivi et d’un rapport systématique. De même, tous les projets doivent faire l’objet d’au moins une évaluation. La responsabilité du suivi et de l’évaluation incombe à l’institution chargée de l’exécution du projet. Dès l’approbation du projet ou programme, un plan détaillé du suivi doit être établi. Ce plan doit mentionner spécifiquement la stratégie de suivi retenue, les rapports à produire, les consultations envisagées et la nature des décisions à prendre. Le suivi des activités doit faire l’objet d’un rapport semestriel qui retrace la situation du départ, les activités entreprises, les difficultés rencontrées, les résultats obtenus et le budget engagé par rapport aux prévisions initiales. A partir de l’expérience vécue, le rapport doit formuler des recommandations qui seront examinées par l’ensemble des partenaires. Le suivi régulier des activités du projet permet d’apporter les ajustements nécessaires en vue de réaliser les résultats et les objectifs initialement retenus. Le rapport de suivi doit être succinct et précis. L’accent doit être mis sur les difficultés rencontrées et sur les moyens suggérés pour dépasser ces difficultés. Les rapports de suivi sont des instruments de base pour la réalisation d’une évaluation ou d’un audit du projet. Les décisions retenues suite aux recommandations formulées dans les rapports de suivi doivent être planifiées dans le temps et toute implication budgétaire doit être approuvée par le bailleur de fonds. c) Evaluation des projets et programmes Chaque projet doit faire l’objet d’au moins une évaluation indépendamment de sa durée et de son budget. Cette évaluation doit être entreprise par une structure externe au projet avec la collaboration étroite du projet et de tous les partenaires. En collaboration avec l’organisme de financement le Directeur du projet doit préparer les termes de référence de l’évaluation et l’étendue de celle-ci qui doit porter à la fois sur les aspects techniques et financiers du projet. L’objectif ultime de toute évaluation est de permettre au projet de mesurer 35 l’impact de son intervention et à l’organisme de s’assurer que les ressources engagées ont été utilisées d’une manière efficiente et les objectifs ont été réalisés. L’évaluation doit également ressortir les leçons à tirer et les précautions à prendre lors des prochaines interventions. La pertinence de la modalité d’exécution retenue doit également être évaluée et des recommandations précises et objectives doivent être formulées. Le rapport d’évaluation doit être examiné lors d’une réunion qui regroupe l’ensemble des partenaires à un niveau élevé. Le but de cette réunion est de permettre aux participants d’apprécier les acquis, de prendre conscience des difficultés rencontrées, et de prendre les décisions qui s’imposent à tous les niveaux. d). Audit des projets et programmes En ce qui concerne l’audit pour chaque partenaire d’exécution, l'ampleur initiale des activités de contrôle exigées par les organismes dépend de l'évaluation du risque et de l'ampleur des ressources en espèces reçues des organismes. Pour chaque partenaire d’exécution, les résultats des activités de contrôle peuvent aboutir à des modifications des procédures et modalités de remises d’espèces ainsi que du type et de la fréquence des activités de contrôle futures. La composition, la fréquence et l'ampleur spécifiques des activités de contrôle pour chaque partenaire d’exécution seront déterminées par les représentants de pays des organismes qui effectuent des remises d’espèces et par toute condition posée spécifiquement par les organismes. Les activités de contrôle les plus importantes seront effectuées auprès des partenaires d’exécution dont les pratiques de gestion financière laissent le plus à désirer. Les activités de contrôle sont les suivantes : Examens périodiques sur place des documents financiers du partenaire d’exécution concernant les remises d’espèces. Ils peuvent inclure des vérifications ponctuelles par le personnel de l'organisme ainsi que des vérifications spéciales des comptes par les cabinets d’audit; ils peuvent être des examens documentés de routine ou ils peuvent être effectués en raison de préoccupations concernant le fonctionnement des mécanismes de contrôle interne d'un partenaire d’exécution pour les remises d’espèces. Vérifications programmées des systèmes de gestion financière des partenaires d’exécution. Pour chaque partenaire d’exécution, les vérifications doivent être programmées au moins une fois pendant le cycle de programmation si un montant supérieur à 500 000 dollars Etats Unis en espèces est fourni (ou sera fourni) par des organismes pendant la période couverte par le CPAP, ou si un ou plusieurs organismes l'estiment nécessaire pour les partenaires d’exécution qui reçoivent moins de 500 000 dollars Etats Ybus. Par ailleurs, l’organisme ou le Gouvernement peuvent à tout moment demander l’audit d’un projet donné. Le plan annuel d’audit annuel doit être établit en étroite consultation entre les différents partenaires. L’objectif de l’audit est de donner l’assurance à l’organisme que les ressources ont été gérées conformément : Aux règlements financiers, règles et procédures prescrits pour les programmes ou projets ; Au descriptif de projet, aux plans de travail, y compris les activités, les dispositions en matière de gestion et de réalisation, le suivi, l’évaluation et les dispositions applicables à l’établissement de rapports ; 36 Aux conditions applicables à l’exécution dans les domaines de la gestion, de l’administration et des finances. L’audit des programmes et projets dans le cadre de l’exécution nationale doit porter sur les éléments suivants, sans que cette liste soit limitative : Evaluation du taux d’exécution ; Comptabilité, suivi de la situation financière et rapports financiers ; Système de gestion pour la comptabilisation, la documentation et l’établissement de rapports sur l’utilisation des ressources ; Utilisation et gestion du matériel ; Structure de gestion, y compris l’efficacité des mécanismes de contrôle interne et de tenue de dossiers. L’audit est réalisé normalement au niveau où les documents originaux sont maintenus. Il porte sur les fonds fournis au gouvernement sous forme d’avance. Les dépenses engagées pour le compte du programme ou projet par des organismes des Nations Unies en tant qu’agents de réalisation ou par l’organisme dans le cadre de l’appui à l’exécution nationale sont couvertes par les auditeurs des comptes de ces organismes. 6.2 Clôture du programme ou du projet. a) Durée de vie du projet Le partenaire d’exécution est tenu de respecter la durée indiquée sur le document de projet. Un délai supplémentaire peut être accordé par l’organisme de financement. b) Rapport final du projet Il est obligatoire et doit être établi par le Directeur de projet pour décrire les acquis du projet. c) Transfert des équipements Les équipements acquis dans le cadre du projet sont la propriété de l’organisme. Un inventaire final doit être effectué au préalable et soumis à l’organisme qui décidera du transfert définitif de ces équipements à l’Agent d’exécution, ou au Gouvernement. Dans ce cas, ce dernier devient légalement propriétaire et responsable du matériel transféré. d) Clôture du compte du projet Dès l’approbation du rapport final, le Directeur du projet doit procéder à la clôture du compte du projet et au transfert du solde au compte de l’organisme. Le dernier rapport financier permettra de préparer la révision finale du budget. Le projet est définitivement clôturé dès que la révision finale du budget est approuvée. Pour des raisons techniques ou autres les organismes peut décider de clôture un projet 37 ANNEXES Annexe 2 Formulaire d’autorisation et de confirmation des dépenses (FACE) Rapport utilisation du véhicule Annexe 3 Rapport d’inventaire Annexe 4 Termes de référence directeur national du projet Annexe 5 Formulaire de présence du personnel Annexe 6 Formulaire d’évaluation Annexe 7 Plan de Travail Annuel Annexe 1 38 Annexe I : Directives relatives à l'utilisation du formulaire d'autorisation de financement et de confirmation des dépenses (FACE) But Le formulaire harmonisé Autorisation de financement et confirmation des dépenses (FACE) simplifie les tâches administratives concernant l’autorisation des dépenses ou la remise d’espèces aux partenaires d’exécution.. Le formulaire FACE appuie plusieurs fonctions importantes : La demande d'autorisation de financement : La partie « Demandes/Autorisations » sera remplie par le partenaire d’exécution qui y inscrit le montant des fonds demandés qui seront utilisés au cours de la nouvelle période comptable. Par rapport à cette demande, l'organisme peut accepter, refuser ou modifier le montant approuvé. Rapport sur les dépenses : La partie « Rapport » sera remplie par le partenaire d’exécution pour faire rapport à l'organisme sur les dépenses encourues au cours de la période comptable considérée. L'organisme peut accepter, refuser ou demander un amendement aux dépenses faisant l’objet de rapports. Confirmation des dépenses : La partie « Confirmation » sera remplie par le responsable désigné du partenaire d’exécution pour confirmer l'exactitude des données et des informations fournies. Lors du processus de confirmation, le responsable désigné fait l'une des déclarations suivantes ou les deux : La demande de financement présentée représente les estimations des dépenses programmées conformément au CPAP/au PTA, et les estimations détaillées de coûts sont jointes en annexe et/ou Les dépenses effectives pour la période considérée ont été effectuées conformément au CPAP/au PTAet aux estimations détaillées de coûts précédemment approuvées. En outre le responsable désigné atteste que les justificatifs financiers seront disponibles sur demande pendant une période de cinq ans. Lors du traitement d’un paiement à un partenaire d’exécution, un exemplaire du formulaire FACE approuvé doit être renvoyé au partenaire d’exécution avec l’avis de décaissement, le chèque, etc. L'examen détaillé de chaque partie du formulaire FACE figure ci-après. Approche générale et principes directeurs Le formulaire FACE vise à remplacer tous les autres documents utilisés par les partenaires d’exécution pour demander des fonds et faire rapport sur les dépenses. Toutes les parties du formulaire ne seront pas utilisées tout le temps. Ainsi par exemple, pour un décaissement initial, seule la partie « Demandes » du formulaire sera remplie. Pour un paiement final lors de l'achèvement du PTA seule la partie « Rapport » sera remplie. Le formulaire FACE sera utilisé pour les remises directes d’espèces, les remboursements aux partenaires d’exécution et les paiements directs. Il ne sera donné aucune suite à un formulaire FACE où manquerait la signature appropriée du responsable désigné. 39 Le formulaire FACE s'aligne sur le PTA. Les activités pour lesquelles l'autorisation de financement est demandée ou pour lesquelles les dépenses font l’objet de rapport sont celles qui sont définies dans le PTA Le formulaire FACE est normalement validé par le responsable désigné qui signe le PTA Dans tous les autres cas, Le PTA indiquera tout autre responsable autorisé à valider le formulaire FACE. Ainsi par exemple, le responsable désigné signant le PTA peut appartenir au ministère central de la santé tandis que les dépenses peuvent être encourues par un bureau de santé régional. Dans de tels cas, le PTA doit préciser si l'autorité centrale traitera et signera un formulaire FACE groupé ou si plusieurs formulaires FACE seront traités par d'autres responsables autorisés des bureaux subalternes des partenaires d’exécution. Les relations hiérarchiques pertinentes doivent être précisées dans le PTA. Une demande de financement figurant dans le formulaire FACE doit être accompagnée d'une estimation détaillée du coût des activités à financer conformément aux directives des différents organismes. La nature et les détails de cette liste peuvent être négociés au niveau du pays. Le cycle normal de décaissement pour le formulaire FACE est trimestriel. En-tête L'en-tête du formulaire FACE permet au partenaire d'exécution de faire rapport sur la raison et l'objectif de la demande de financement/du rapport. Ces données sont généralement nécessaires pour un codage correct dans les systèmes de gestion financière et de comptabilité. Les données spécifiques sont les suivantes : Le nom de l'organisme La date de la demande Le type de demande (remise directe d’espèces, paiement direct, remboursement) Le pays où le programme est exécuté Le titre et le code (le cas échéant) du programme Le titre et le code du PTA Le(s) responsable(s) Le partenaire d'exécution La devise dans laquelle la demande/le décaissement est effectué. Corps du formulaire Description de l'activité : C'est un champ contenant une courte description de l'activité telle qu'elle figure dans le PTA correspondant, ainsi que sa durée. Ces données sont normalement nécessaires pour les systèmes de gestion des programmes ou projets de l'organisme. Colonne de codes : Cette deuxième colonne permettra à l'organisme d'entrer ses propres codes de comptabilité. Ces données sont nécessaires pour le système de comptabilité financière de l'organisme. L'organisme peut entrer ces données lui-même ou demander au partenaire d'exécution de le faire. Dans ce dernier cas, il faudra former le personnel de contrepartie. Rapport Le formulaire FACE est un formulaire dynamique qui doit s'équilibrer et rapprocher la période comptable considérée avec la suivante. La première colonne du nouveau formulaire (colonne A) reprend donc les données de la dernière colonne (colonne G) du formulaire FACE précédemment 40 présenté et autorisé. Veuillez noter que les colonnes C, D, F et G sont en jaune. Elles sont vides lorsque le formulaire FACE est présenté à l'organisme. Elles seront remplies par celui-ci avant le traitement financier du formulaire. Toutes les autres colonnes doivent être remplies par le partenaire d'exécution. Colonne A - Montant autorisé : La colonne A sera vide lors de la première demande d'un partenaire d'exécution. Elle doit comprendre la date de l'autorisation précédente la plus récente. Colonne B - Dépenses effectives : La colonne B indique les dépenses effectives par le partenaire d'exécution pour la période considérée. Les dépenses faisant l’objet d’un rapport du partenaire d'exécution sont, à ce stade, encore soumises à l'examen et à l'approbation de l'organisme. Le responsable désigné du partenaire d'exécution atteste que ces dépenses font l’objet de rapports conformément aux stipulations du PTA du CPAP et/ou d'autres accords liés avec l'organisme. Colonne C - Dépenses acceptées par l'organisme : La colonne C est utilisée par l'organisme pour examiner et approuver, refuser ou demander une modification des dépenses signalées par le partenaire d'exécution. Si les montants tels qu'ils sont inscrits sont acceptés, aucune modification à cette partie du formulaire ni aucune communication avec le partenaire d'exécution concernant ces dépenses ne sont nécessaires. Cependant si des changements sont apportés (par exemple pour mettre en question ou refuser une dépense signalée), le montant inscrit par l'organisme dans la colonne C sera différent de celui inscrit dans la colonne B. En ce cas, il faut faire connaître ce changement au partenaire d'exécution. Colonne D – Solde: La colonne D indique le solde des fonds autorisés qui peuvent être utilisés au cours de la période comptable considérée et qui ne sont pas encore dépensés à la date du formulaire. L'expression « non dépensé » peut également désigner des dépenses qui sont soit connues soit en cours à la date du formulaire FACE mais qui ne peuvent être confirmées par le partenaire d'exécution pour des raisons de calendrier ou de retard dans les rapports internes. Le solde restant des fonds autorisés par activité peut être reporté, reprogrammé ou remboursé, selon les procédures internes de chaque organisme. Demandes/Autorisations Colonne E - Nouvelle période comptable et montant demandé : La colonne E définit la période comptable sur laquelle porte la nouvelle demande et qui normalement suit immédiatement la dernière période comptable considérée. Cette colonne contient les demandes d'autorisation de dépenses ou de réception des fonds, par activité, pour cette période. Chaque fois qu'une demande de fonds nouveaux ou supplémentaires est présentée, elle sera accompagnée d'une liste détaillée des dépenses conformément au PTA. Cette colonne peut également indiquer tout solde figurant dans la colonne D, qui est demandé pour reprogrammation. Ceci réduira en conséquence le montant total de la nouvelle demande de décaissement. Colonne F - Montant autorisé : La colonne F est utilisée par l'organisme pour établir les montants des fonds, par activité, qui seront décaissés pour la nouvelle période comptable considérée. Cette colonne est remplie par l'organisme. Elle peut être utilisée pour accepter, refuser ou modifier les montants demandés dans la colonne E. Tout crédit aux fins de reprogrammation sera indiqué dans cette colonne pour rapprocher les montants. Colonne G - Montant autorisé non versé : La colonne G est la somme des colonnes D et F, et elle indique le montant total autorisé qui est non versé. Dans les rapports ultérieurs, le montant de cette colonne sera reporté dans la colonne A du nouveau formulaire FACE. 41 Confirmation Cette partie est utilisée par le responsable désigné du partenaire d'exécution pour demander des fonds et/ou confirmer les dépenses. La date, la signature du/de la responsable et son titre doivent figurer dans cette partie. À l'usage de l'organisme uniquement Approbation : L'encadré « Pour tous les organismes » en bas à gauche du formulaire doit être signé par le fonctionnaire compétent de l'organisme. Cette partie indique que la demande de fonds a été examinée et approuvée et elle autorise l'inscription des dépenses signalées. Le/La fonctionnaire doit signer et dater le formulaire et indiquer son titre. Encadrés pour les codes comptables : Le reste du formulaire est utilisé par les organismes pour y inscrire les codes exigés par leur système de comptabilité et de gestion financière. Ces encadrés sont remplis par les organismes concernés. 42 Annexe 2 FICHE D’UTLISATION DU VEHICULE Véhicule n° : HORAIRES Achat carburant. Kilométrage tableau de bord. Quantité de carburant. Trajet journaliser. Revue par Assistante Administrative. Date : KILOMETRAGE (Sortie – Entrée) RAISONS PASSAGER Chauffeur Annexe 3 INVENTAIRE DE MATERIEL Award 12229- Lutte contre la pauvreté Au 31/12/2004 Volet suivi et évaluation DSRP N° série Quantité 1 1 1 1 1 1 1 Date 2003 2003 2003 2003 2003 2003 2004 Description Véhicule toyota HILUX 1IT 185 Climatiseur TOYOCOOL PC Compaq Table de bureau Imprimante HP UPS mercury Fax Canon 45 Valeur $ 18 000 508 1130 496 397 84 565 Emplacement Primature Primature Primature Primature Primature Primature Primature Remarques Annexe 4 TERMES DES REFERENCES DIRECTEUR NATIONAL DE PROJET Le DNP est le point focal en termes de responsabilité et d’obligation de rendre compte au niveau de l’agence nationale d’exécution. Le DNP est choisi parmi le personnel ayant rand de directeur ou à niveau supérieur de l’agence nationale d’exécution. Il travaille à temps et il est tenu de consacrer aux activités de ce dernier un temps raisonnable. Rôles et responsabilités : 1. Responsable de la bonne exécution et mise en œuvre du projet pour obtenir les effets et résultats prévus. 2. veille à la bonne utilisation des ressources des projets. 3. joue le rôle de point focal pour la coordination du projet avec l’agence d’exécution, l’organisme de financement le Gouvernement et les autres partenaires. 4. veille à ce que la contribution du gouvernement au projet soit mise à disposition. 5. joue un rôle d’impulsion et de coordination dans le processus de sélection du gestionnaire de projet. 6. supervise le travail du gestionnaire de projet et facilite le travail de ce dernier ainsi que ses collaborateurs. 7. Veille à ce que le plan de travail du projet soit élaboré et mis à jour, en consultation et en accord avec le PNUD. 8. Anime et organise le processus de recrutement des cadres et agents de soutien du projet, conformément aux procédures de recrutement fixées. 9. Autorise l’engagement des crédits pour l’acquisition des ressources, notamment du personnel, des consultants, des biens et services et de la formation. Peut nommer un adjoint qui sera chargé de suppléer le DNP en cas d’absence. 10. Représente l’agence nationale d’exécution aux réunions du projet et aux évaluations annuelles. 11. Anime les efforts visant la constitution de partenariats susceptibles de faciliter la réalisation prévue dans le descriptif du projet. Soutien les efforts de mobilisation des ressources afin de permettre leur augmentation lorsque des résultats ou réalisations supplémentaires sont nécessaires. Annexe 5 N° du Projet : Rapport Mensuel des Présences et des Congés Nom et Mois & Année : Préparé par : Prénom du Fonctionnaire______________________________________________________ ______________________________________ _______________________________ Contrat N° :____________________________ Fonction :________________________________ Site du Projet :_________________________________________ Téléphone N° :_____________________ Marquer par ce signe Date a) Présence au Travail b) Weekends 1/ c) Jours fériés d) Département Officiel e) Congé annuel f) Congé de maladie non justifié g) Congé de maladie justifié h) Congé de Maternité i) Cogé Compensatoire j) Congé spécial sans rémunération x 1 x S'il s'agit d'un jour entier ou par 2 3 4 5 6 7 8 9 S'il s'agit d'une demi journée. 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 REMARQUES / OBSERVATIONS : __________________________________________________ Nom et signature du Directeur du Projet _______________________ (Date) ________________________________________________ Signature du fonctionnaire _________________________ (Date) Annexe 6 CONFIDENTIEL RAPPORT CONCERNANT UN STAFF DANS LECADRE D’UN PROJET Il est demandé aux superviseurs hiérarchiques du fonctionnaire employé au titre d’une engagement de courte durée de remplir le rapport ci-après pour aider le Bureau des Services du Personnel à évaluer les demandes réengagement : NOM : DIVISION : N° DE CONTRAT : TITRE FONCTIONNEL : DEBUT DU CONTRAT : CATEGORIE ET CLASSE FIN DE CONTRAT : : TACHE ET AFFECTATION : APPRECIATION SOUS CHACUNE DES RUBRIQUES SUIVANTES : Fournir une note chiffrée entre 1 à 6 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. Compétences techniques et professionnelles Qualité de travail Rendement Ponctualité Initiative Sens des responsabilités Rapports personnels avec les autres fonctionnaires ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) APPRECIATION GLOBALE DES APTITUDES DE L’INTERESSE : (cochez l’une des cases) ( a. b. c. d. ) Excellent ( ) Bien ( ) Assez-bien ( ) Insuffisant L’intéressé a-t-il les aptitudes pour les fonctions d’encadrement ? L’intéressé serait-il plus apte à une autre catégorie de tâche que celles auxquelles il a été affecté ? Dans l’affirmative, indiquez quelles sortent de travail conviendrait à ses aptitudes et à son tempérament : Autres observations : Envisageriez vous d’employer à nouveau l’intéressé (cochez les cases suivante) : ( ( ( e. ( X ) Très bien ) Oui, à un niveau plus élevé ) Oui, au même niveau ) Oui, mais seulement à un niveau inférieur Assiduité : Nombre de jours d’absence : Date : Signature du Superviseur : Signature du Coordonnateur Résident : (1) Excellent (2) Très bien (3) Bien (4) Moyen (5) Assez-bien (6) Insuffisant Annexe 7 PLAN ANNUEL DE TRAVAIL 2006 PNUD DJIBOUTI Format budgétaire Année : 2006 Numéro de Projet: DJI/06/M02/A Titre du Projet : Appui à l'introduction de l'énergie solaire Produits attendus (OUTPUT) Activités Stratégie formulée Stratégie et cadre légal Projets de démonstration mis en œuvre Projets de démonstration Partenaire Responsable Fonds Description budgétaire Gouvernement 22300 PNUD Consultants 71200 30 000 Gouvernement 22300 PNUD Divers 74500 5 000 Gouvernement 22300 PNUD Consultants 71300 2 000 Gouvernement 22300 PNUD Consultants 71200 110 000 Gouvernement 22300 PNUD Voyages 71600 3 000 Donateur Montant