LA TELEPHONIE MOBILE ET LA SANTE Le CIRC vient de classer (fin mai 2011) les radiofréquences dans la classe 2 B: cancérigène possible pour l’homme. Fondements : L’évidence ou la preuve entre l’utilisation du Téléphone portable et le gliome et le neurinome de l’acoustique est évaluée comme «limitée»; et «inadéquate» pour les autres types de cancer. L’évidence est jugée aussi «inadéquate» pour l’exposition professionnelle et environnementale. Le groupe de travail n’a pas quantifié le risque, mais, une étude antérieure a montré un excès de risque de gliome de 40 % pour le groupe des grands utilisateurs du téléphone portable (moyenne de 30 minutes par jour durant 10 ans). Signification de la terminologie : Preuve de cancérogénicité limitée: une association positive entre l’exposition à l’agent et le cancer a été observée, pour laquelle une interprétation causale est considérée crédible par le groupe de travail, mais l’effet du hasard, des biais et des confusions ne pouvaient pas être exclus avec une certitude raisonnable. Preuve de cancérogénicité inadéquate: les études disponibles sont d’une qualité, d’une consistance et d’une puissance statistique insuffisante pour permettre une conclusion quant à la présence ou l’absence d’une association causale entre l’exposition et le cancer, ou absence de données sur le cancer chez l’humain. Ainsi le principe de précaution reste de vigueur et les mesures prises par les différents pays, dont la Tunisie, devront être maintenues et vulgarisées auprès du grand public (voir communiqué de presse en arabe)