Corrigé DS n°2
Partie 1 : Mobilisation des connaissances (1 pt par flèche)
1) → un choc de Dde correspond à une modification d'une des composantes de la DG = la C°, l'It ou les X°.
→ un choc de Dde positif peut impulser une phase d’expansion. Ainsi, la réunification allemande a été l'occasion d'une
extension importante du marché (Dde de b de C° et de b de P°) en termes de pour les firmes ouest allemande
→ à l'inverse, un choc de Dde négatif peut conduire à une récession. Ainsi le désendettement des ménages (et des firmes) aux
EU dès 2007 a généré un choc de Dde négatif pour les pays les + exportateurs (All, Japon, Chine)
Valorisé : les réactions et les effets de l'It peuvent amplifier ce type de choc. En effet, il peut entraîner une plus forte hausse de
l'It (effet accélérateur) qui elle même peut générer une hausse encore + forte du PIB (effet multiplicateur).
2) → les politiques climatiques visent à réduire les émissions de CO2 (corrélées à la croissance économique) responsables du
réchauffement climatique. Pour mener ces politiques, les pouvoirs publics ont plusieurs outils à leur disposition, dont la taxation.
→ la taxe rend l'émission de CO2 coûteuse pour le pollueur. Il compare donc le coût de la taxe (fixé par l'Etat) et celui de la
réduction de ses émissions. Certaines firmes utilisent alors des technologies moins polluantes, d'autres préfèrent payer la taxe.
C'est le principe du "pollueur/payeur" (Pigou).
→ la taxe incite les agents à modifier librement leurs choix à partir des prix : c'est donc une manière économiquement efficace
de réduire les émission. De plus, elle procure une recette fiscale supplémentaire permettant de financer la réparation, au moins
partielle, des dommages causés (Cf. réussite de la taxe carbone en Suède)
→ mais la mise en place d'une taxe nécessite une bureaucratie étatique développée et performante capable d'établir une
comptabilité de l’environnement et de ses dommages. A défaut, elle peut aboutir à la fixation d’un prix trop faible pour le
carbone, et donc insuffisant pour inciter à une réduction assez forte des émissions. Enfin, l’impopularité de la taxe peut être un
obstacle à sa mise en place (ex : la taxe carbone en France)
Partie 2: Etude d'un document (1 pt par flèche)
1) → ce document est un tableau établi par le PNUD. Il présente le niveau (en 2009) et l'évolution (entre 1980 et 2009) de l'IDH
et du PIB/tête de 6 pays. L'IDH est un indicateur de développement tenant compte de la croissance, de l'espérance de vie et de la
scolarisation d'une population. Il est compris entre 0 et 1. Tandis que le PIB/tête est un indicateur de croissance, plus
précisément du niveau de vie. Il est exprimé en $ constants en PPA, c'est à dire qu'il élimine l'inflation ainsi que les différences
de pouvoir d'achat des différentes monnaie. Son évolution est exprimée en taux de croissance annuel moyen.
→ globalement sur la période, plus la croissance d'un pays est importante , et plus il se développe. Ainsi le PIB/tête chinois a
augmenté de 9% par an en moyenne sur 20 ans, et son IDH a progressé de 67%. A l'inverse, le PIB/tête congolais a baissé de
3.3% par an en moyenne, et son IDH a régressé de 2%. En effet, l'évolution de la production de biens et services a un impact sur
le niveau de vie de la population ainsi que sur les infrastructures de santé et d'éducation, donc sur le bien être
→ cependant cette corrélation positive n'est pas systématique. En effet, le PIB/tête du Bénin a faiblement progressé sur la
période (+0.6% par an moyenne) mais cela n'a pas empêché son IDH de progresser significativement (+67%). Des progrès dans
la santé et la scolarisation ont donc été réalisés malgré une faible croissance.
→ le constat est le même concernant les niveaux d'IDH et de PIB : les pays les plus développés ont les PIB/tête les plus élevés.
Leur développement s'explique donc par la croissance. Cependant ce lien n'est pas automatique : ainsi l'IDH chinois est plus
élevé que celui de l'Afrique du Sud, alors que son PIB/tête est beaucoup moins élevé (d'1/3 environ)
Partie 3: Raisonnement s’appuyant sur un D.D. (intro = 1.5 pts ; utilisation des docs = 2 pts ; dvpt = 6 ; CCL = 0.5 pts)
- selon le GIEC, enfouir le CO2 pourrait répondre de 10 à 55 % de l'effort total de réduction à envisager pour le 20ème s.
- définir le développement durable et se demander si croissance et environnement sont compatibles à LT
- à quelles conditions le développement peut être durable ?
I. La croissance économique agit sur les stocks de capitaux permettant le bien être
→ le BE dépend du patrimoine de K dont disposent les Stés humaines
→ la croissance économique dégrade le K environnemental (notions de bien public et externalité négative). Cf. doc.1
II. Une croissance durable implique de maintenir le niveau de K total (naturel et construit)
→ exposer la conception de la soutenabilité faible. Rôle majeur du PT.
→ épargne nette ajustée est basée sur cette conception. Doc.3 : croiss soutenable dans la plupart des pays (d'après colonne n°2)
III. Mais si les atteintes au K naturel sont quasi-irréversibles, celui-ci doit faire l’objet d’une conservation spécifique
→ exposer la conception de la soutenabilité forte. Importance des énergies renouvelables.
→ doc.1 : la déforestation en Amazonie entraîne des dommages irréparables
→ doc.3 : les 3 dernières colonnes illustrent cette conception = la croissance n'est pas soutenable pour l'instant
CCL : ouvrir en discutant de la décroissance (trop de croissance ?) ou du contrôle des pratiques industrielles par la société civile
(le problème n'est pas trop de croissance mais plutôt la croissance dans une économie de marché contrôlée par des oligopoles).
OU ouvrir sur la nécessité et les tentatives de réagir internationalement aux enjeux environnementaux