Revue des initiatives existantes Observatoire citoyen
Observatoires sur l’environnement Observatoire non citoyen
du STOC sont également utilisées pour établir de nombreux indicateurs de l'état de
santé des oiseaux communs en France et en Europe.
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Les dispositifs de suivi mis en place dans le cadre de Vigie-Nature visent à échantillonner un
grand nombre de sites répartis sur un vaste territoire.
Notre ambition est d’atteindre une grande puissance d’observation, comparable à ce qui
existe dans le domaine du climat ou de l’économie.
Il s’agit de caractériser l’état et la dynamique de la biodiversité, dans l’ensemble des régions,
départements, cantons, voire communes. Grâce à des suivis à large échelle spatiale et
temporelle, Vigie-Nature pourra explorer les corrélations entre les variables biologiques
collectées (composition des communautés) et d’autres types de variables (température,
degré d’urbanisation…).
Objectifs, Cahier des charges
Les observatoires de biodiversité ont été mis en place dans le but de freiner l’érosion actuelle
de la biodiversité et pour cela, il nous faut :
d’abord décrire les changements qu’elle subit, c’est-à-dire suivre, et analyser, les
variations dans la structure et dans le fonctionnement des éléments qui la
composent.
Il s’agit ensuite de comprendre les mécanismes de ces variations, et de déterminer
l’effet des différentes pressions exercées par les sociétés sur la biodiversité,
qu’elles soient directes (ex. pratiques agricoles, changement d’usage des terres)
ou indirectes (ex. changement climatique).
Il est également important d’évaluer l’efficacité des différentes politiques en
réponse à ces pressions (protection des espaces, changements des pratiques
agricoles)...
Vigie-Nature à un objectif, répondre à des questions essentielles sur la biodiversité
ordinaire, qui représente la majeure partie, en biomasse, de la faune et de la flore de
notre territoire :
Qu’en est-il de l’évolution quantitative de notre faune et de notre flore commune ?
Au-delà des espèces menacées (qui font l’objet d’autres études), quelles espèces
augmentent en fréquence ou au contraire tendent à diminuer ?
Comment les espèces communes réagissent-elle aux différentes pressions d’origine
humaine (fragmentation croissante des milieux, intensification ou déprise agricole,
urbanisation) ?
Quel est l’impact des changements climatiques sur ces espèces ?
Notre faune et notre flore commune sont-elles sujettes à une homogénéisation
croissante, autrement dit un déclin général des espèces spécialistes au profit de
quelques espèces généralistes ?