P31. Régénération tout-optique de signaux
pour les transmissions à haut débit
Auteurs : Mlle Johanne JACOB, MM. Przemyslaw DOMIN et Davy PUYHAUBERT
Encadrants : MM. Zongyan WU (département Optique) et Joël TRUBUIL (département
Signal).
Partenaires : M. Benjamin CUENOT ( UCC Photonic Systems Group, Ireland).
Mots clés : Fibre optique, régénération, système tout-optique, optique non-linéaire,
effet Kerr, auto-modulation de phase.
Résumé : Après avoir effectué une approche théorique de l’effet Kerr (ou auto-
modulation de phase), nous avons cherché à élaborer un dispositif de régénération
tout optique se basant sur l’étude de Mamyshev[1]. Réalisée de manière approfondie
pour un modèle de bruit additif fictif, l’étude a abordé dans un second temps la
régénération d’un bruit blanc gaussien également additif. Seule une partie des
résultats obtenus dans la première phase est applicable à cette seconde partie mais
ils demeurent en soi satisfaisants.
1. Présentation et contexte du projet
Dans les transmissions sur fibre optique, les signaux parcourent parfois de longue
distance et ont donc besoin d’être amplifiés et régénérés à plusieurs reprises compte tenu
des effets linéaires et non-linéaires provoqués par les milieux et composants traversés. Ils
apportent du bruit quantique et thermique qui déforment en définitive le signal, faussant son
interprétation. Pour ce faire, il existe notamment des dispositifs de régénération
optoélectroniques. Ils imposent une conversion du signal qui peut se révéler coûteuse et
réduire le débit. Notre approche est celle de la régénération tout-optique en utilisant à notre
avantage l’effet Kerr se produisant dans les milieux non-linéaires, pour régénérer le signal
grâce simplement au filtrage optique. Nos travaux se basent essentiellement sur ceux de
Mamyshev.
2. Méthodologie
Notre réflexion en début de projet a abouti à la réalisation d’un plan de management
fixant le cadre de notre étude, ceci en respect des attentes du client. Nous avons donc
scinder le travail en deux grandes parties, celle relative à la gestion du travail et des
ressources et celle propre au travail d’ingénierie. Cette dernière a été divisée en trois sous-
parties : la simulation proprement dite avec la prise en main du logiciel VPI ; l’étude du
filtrage ; enfin, la conception et la validation d’un dispositif de régénération dans différents
cas de figure. Chaque partie s’est vue alors affecter un ordre de grandeur, en terme
d’heures, du temps nécessaire à leur bonne réalisation. Il a été également tenu compte du
temps passé à la rédaction des divers documents livrables.