Principales caractéristiques des différentes doctrines du libéralisme économique
(1936 – …)
(courant
dominant de
1945 à 1982 -en
France)
Keynes introduit l’analyse macroéconomique, le temps,
donne à la demande un rôle central dans la croissance
(augmentation de la création de richesse sur longue
période).
Pour lui c’est donc la dépense, et non l’épargne qui est
primordiale. Si la demande est forte, les entreprises vont
emprunter pour investir, elles rembourseront avec les fruits
de l’activité économique générée. L’épargne nuit à
l’activité économique qu’elle freine, puisque selon lui,
l’activité économique provient de la circulation des
richesses, et non de l’épargne.
Or lui les agents ne se rendent pas compte de l’illusion
monétaire (perte de pouvoir d’achat lié à l’inflation). En
facilitant le crédit, on permet aux agents qui souhaitent
investir de trouver un financement –liquidité de
l’économie- en augmentant la masse monétaire, ce qui
génère de l’inflation, et permet de libérer des fonds pour
l’activité économique. « L’euthanasie du rentier » est
souhaitable selon lui, et l’illusion monétaire va être le
moyen de la provoquer.
- La Demande est au centre de l’analyse économique,
car la loi de l’Offre n’est plus valable
- L’épargne doit être découragée, car elle empêche la
circulation des richesses
- Les inégalités doivent être limitées, car les ménages
les moins aisés ont une tendance à consommer plus
élevée que les ménages les plus aisés : il faut
redistribuer des richesses, pour augmenter leur
circulation, et donc favoriser la croissance.
- Il faut encourager la création monétaire afin de
fournir les liquidités nécessaires à l’investissement.
La création de richesse repose sur l’endettement de
L’Etat –Providence reprend bien sûr
les fonctions minimales de l’Etat
Gendarme, mais s’y ajoutent trois
missions essentielles :
- allocation des ressources : l’Etat
est un acteur économique à part
entière à travers les
administrations, les entreprises
publiques, la réglementation, doit
orienter les choix économiques
- stabilisation : l’Etat doit mener
des politiques économiques pour
agir sur la conjoncture :
- soit pour relancer (GO)
l’économie en utilisant 2 outils.
Politique budgétaire : grâce au
déficit public et à l’endettement,
l’Etat va générer des dépenses
publiques qui vont devenir des
revenus pour d’autres agents,
qui vont eux-mêmes les
dépenser (effet-revenu).
Politique monétaire : faciliter le
crédit à la consommation en
diminuant les taux d’intérêts, ce
qui augmente la rentabilité de
l’activité économique par
rapport à un placement.
Effet attendu : croissance,
baisse du chômage
Effet pervers : inflation (hausse
tendancielle et générale des
Les institutions de Brettons-Woods
mettent en place un système financier
international construit sur le principe
keynésien :
- il faut permettre aux pays
d’emprunter auprès du FMI par
création monétaire et stabiliser les
taux de changes par un système de
changes fixes (SMI)
- la BIRD (Banque Mondiale) doit aider
les pays les moins riches
- Keynes était contre la convertibilité
du dollar en or, et souhaitait la création
d’une monnaie centrale, le Bancor. Il
craignait que les Etats-Unis
n’exportent leur inflation, ce qui a été
le cas.
Limites de la théorie keynésienne
Crise du système financier
international dès 1971 : la création
monétaire n’ayant pas été
suffisamment contrôlée, le président
Richard Nixon choisit un jour férié dans
le monde, le 15 août 1971, pour
annoncer que le dollar n’est plus
convertible en or. Il évite ainsi une
débâcle des marchés monétaires.
Toutes les banques centrales du
monde, qui détenaient alors des
dollars dans leurs coffres. Les taux de
changes jusqu’alors fixes (35 dollars
l’once d’or) deviennent alors flottants.
Cette dérégulation du marché va dans
le sens, ce qui déstabilise les marchés
monétaires, et encourage à la