Conduction non interrompue.
On suppose dans cette question que l’intensité du courant dans la charge n’est jamais nulle.
Dans cette hypothèse :
Représenter, en haut de la feuille-réponse 2, l’oscillogramme de la tension u() pour
= 60°. Justifier votre figure et la comparer avec celle obtenue au § 1.2.3.
Déterminer l’expression de la valeur moyenne de la tension u(t) en fonction de et de V.
En déduire l’expression de la valeur moyenne Imoy du courant dans la charge en fonction de V, ,
E’ et R.
On suppose pour les dernières questions de 2.2. un lissage parfait du courant.
Déterminer en fonction de E’ et V la condition nécessaire que doit vérifier pour que le
courant moyen soit non nul. Calculer cet angle limite L pour les valeurs numériques fournies.
Calculer l’angle d’amorçage permettant d’obtenir un courant moyen de 20 A.
La force électromotrice E’ peut prendre diverses valeurs. Montrer qu’au-delà d’une valeur
limite E’L la conduction non interrompue n’est plus possible. Calculer cette valeur.
Conduction interrompue.
On suppose que la valeur de l’inductance est telle que la conduction ne dure que 5 ms par
période lorsque vaut 120° et E’ = 100 V. Tracer les oscillogrammes de la tension u() et du courant
i() en bas de la feuille-réponse 2.
DEUXIEME PROBLEME (20 points)
MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE
Un moteur asynchrone triphasé possède les caractéristiques suivantes :
Nombre de pôles : 6
Stator couplé en étoile (le neutre n'est pas sorti)
Rotor bobiné triphasé monté en étoile entre 3 bagues
Tension nominale d'alimentation UN = 380 V - 50 Hz (entre bornes)
Résistance d'un enroulement statorique : R1 = 20 m
Résistance d'un enroulement rotorique : R2 = 30 m.
Un essai à vide, sous tension variable, a permis de mesurer :
les pertes fer sous tension nominale pf = 4,8 kW (on admettra que ces pertes fer sont localisées au
stator)
les pertes mécaniques à la vitesse de synchronisme pm = 1,3 kW (on admettra que ces pertes
mécaniques restent constantes pour des vitesses voisines de la vitesse de synchronisme)
le courant en ligne à vide sous la tension nominale I0 = 74 A.
Dans tout le problème, le moteur est alimenté par un réseau triphasé équilibré 380 V - 50 Hz.
Le moteur, fonctionnant à son régime nominal, bagues en court-circuit, développe une puissance
mécanique utile PuN = 116 kW avec un glissement gN = 2,6 %, en demandant au réseau une puissance
apparente SN = 145 kVA.
Calculer sa fréquence de rotation nN en tr/min.
Faire le bilan des puissances actives mises en jeu dans le moteur en calculant, en
particulier :
la puissance transmise du stator au rotor et la puissance dissipée par effet Joule au rotor.
la puissance dissipée par effet Joule au stator.