CENTRE HOSPITALIER William Morey
71321 CHALON-SUR-SAÔNE
COMMISSION DES ANTI-INFECTIEUX
Pneumonie communautaire, adulte, avec signes de gravité
ATB de première intention
Sujet jeunes sans
comorbidité
Ceftriaxone 1 à 2 g/24h IV
+
[Macrolide IV ou Tavanic 500 mg x 2/24h IV]
Ceftriaxone 1 à 2 g/24h IV
+
Tavanic 500 mg x 2/24h IV
Si pneumocoque : Amoxicilline 1 à 2g x 3/24h IV
Si légionelle : Tavanic 500 mg x 2 IV + Rifampicine 20 à 30 mg/kg IV
2.2 - PYELONEPHRITE AIGUE (PNA)1
Bactériologie : Bacille Gram négatif ; E.coli mais aussi les autres entérobactéries telles que Proteus
mirabilis et Klebsiella pneumoniae. Pseudomonas aeruginosa est surtout rencontré dans les IU
nosocomiales.
Parmi les cocci gram positif, les entérocoques présentent une résistance naturelle aux C3G et
Fluoroquinolones.
Pyélonéphrite simple (= sans facteur de risque de complication) : le plus classique : femme jeune
sans facteur de risque et femme de plus de 65 ans sans comorbidité.
Pyélonéphrite compliquée (ou à risque de complication) :
- Pathologie anatomique ou fonctionnelle de l’arbre urinaire : résidu, reflux, lithiase, tumeur, acte récent
- Pathologie particulière : diabète, immunodépression, insuffisance rénale, sujet avec comorbidités
- Physiologie particulière : grossesse, homme (prendre en charge comme une prostatite aigue)
Une pyélonéphrite « simple » peut être gravissime, une pyélonéphrite « compliquée » n’est pas
forcément grave.
Prélèvements (avant toute antibiothérapie) : BU + ECBU et hémocultures.
Hospitalisation si :
- pyélonéphrite mal tolérée : signes de gravité, forme hyperalgique
- doute diagnostique
- impossibilité de faire le bilan ECBU + écho en ambulatoire
- impossibilité de faire le traitement à domicile : vomissements, conditions socio-économiques
défavorables, doutes sur l’observance
NB : pour les pyélonéphrites compliquées, l’hospitalisation n’est pas systématique ; les critères sont les
mêmes que pour les pyélonéphrites simples.