Réponse organisé : Comment se termine la guerre froide ? La

Réponse organisé : Comment se termine la guerre froide ?
La guerre froide est un terme popularisé par le journaliste Walter Lippmann qui exprime la période où
les 2 superpuissances victorieuses de la 2nde guerre mondiale, alliées contre le Nazisme, s’affrontent pour
s’imposer sur la planète. Les deux superpuissances sont les États-Unis et l‘URSS. Il n’y a pas d’affrontement
direct entre ces deux pays qui s’affrontent pourtant durablement en Europe et dans le monde à partir de
1947. La guerre froide, par le jeu des alliances et par les différentes crises a concerné tous les continents.
Pourtant ce conflit qui semblait durer éternellement s’est terminé brutalement entre 1989 et 1991 avec la
chute du Mur de Berlin et l’implosion de l’URSS. Cette fin rapide, brutale et inattendue demande une analyse.
D’où notre problématique : comment se termine la guerre froide ?
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D’abord les difficultés de l’URSS et les fragilités des Etats-Unis remettent en cause les capacités
militaires des deux puissances. En effet, l’équilibre de la terreur et l’interventionnisme - pour l’URSS
l’Afghanistan en 1979 et les pays de l’Est et pour les Etats-Unis, le financement de mouvements en Afrique et
Amérique latine et en Afghanistan - qui avait prévalu jusque dans les années 1980 coûtent très cher. La course
aux armements est un véritable gouffre financier. Or les Etats-Unis sont en difficultés économiques dans cette
période de libéralisme reaganien et de crise. En URSS, la situation est pire car le pays est en faillite dans les
années 80 à tel point que le Japon dépasse en richesse produite l’ours soviétique. Donc l’intérêt des deux
grands est de faire des économies sont l’armement. L’URSS en particulier est dans l’impasse car l’argent
dépensé n’est pas utilisé pour produire des biens de consommation nécessaires à la société. De plus, les
dirigeants âgés ou « gérontocratie » d’Andropov et de Tchernenko ne parviennent pas à réformer le pays.
L’accident de Tchernobyl en 1986 témoigne de l’absence de modernisation du pays.
Ensuite Gorbatchev, arrivé au pouvoir en 1985, va apaiser les tensions. Il mène une politique
économique réformatrice : la Perestroika ou restructuration. Il introduit la Glasnost ou transparence soit une
politique de respect de la liberté d’expression, du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce dernier
principe remonte à Wilson sous la 1ère guerre mondiale. Gorbatchev met fin à la crise des euromissiles par le
Traité de Washington. C’est la fin de la menace nucléaire en Europe. L’arrivée au pouvoir de Gorbatchev
remet donc cause le fonctionnement des relations internationales reposant sur les principes de la guerre
froide, soit l’endiguement de l’autre camp. Les conséquences sont les accords de désarmement, le dialogue
rétabli, justifié par Gorbatchev par volonté de paix mais aussi en réalité car il n’a plus les moyens. La
présentation des faits par Gorbatchev est relativement partiale et partielle. A la fin de la guerre froide, chaque
Grand a suffisamment de problèmes intérieurs.
Enfin on voit un fort retour des nationalismes dans les démocraties populaires d’Europe de l’est et les
Etats nationaux en URSS. Les « démocraties populaires » d’Europe de l’Est comme la Pologne, Hongrie,
Tchécoslovaquie, satellisées par Moscou se libèrent tour à tour de la tutelle soviétique par des élections
libres, le multipartisme et l’ouverture des frontières. L’absence de réaction de l’URSS est conforme à politique
Glasnost annoncée par Gorbatchev. Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin, symbole de la Guerre froide est
détruit. C’est le début de la théorie des dominos à l’envers. Chaque pays obtiennent des élections libres et la
fin du monopole des partis communistes locaux. Les républiques de l’URSS commes les pays baltes
revendiquent et obtiennent leur indépendance en profitant aussi de la glasnost. Le 25 décembre 1991,
Gorbatchev président d’un Etat qui n’existe plus, démissionne.
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Ainsi, la fin de la guerre froide voit l’implosion de l’URSS. Cette puissance mondiale devient une
puissance régionale qui découvre le capitalisme et ses excès. Le monde bipolaire voit donc la victoire de la
démocratie libérale mais le monde devient de plus en plus instable avec la multiplication des conflits en
Europe et Afrique. On passe d’un monde Est-Ouest à un monde Nord-Sud.