Réalisation: F. Sauzeau
Limite de l'URSS avant son démantèlement
1000km
Réalisation : F. Sauzeau
Le démantèlement de l'URSS dans les années 1990
RUSSIE
KAZAKHSTAN
ESTONIE
LETTONIE
LITUANIE
BIELORUSSIE
UKRAINE
MOLDAVIE
GEORGIE
ARMENIE
AZERBAIDAJN
TURKME
N
I
S
T
A
N
O
U
Z
B
E
K
I
S
T
A
N
KIRGHIZISTAN
TADJIKISTAN
Mikhaïl Gorbatchev (né en 1931)
Arrivé au poste de Secrétaire général du Parti
communiste de l’Union soviétique le 11 mars 1985,
Gorbatchev tente d’insuffler une nouvelle jeunesse à
l’économie de l’URSS. Il s’efforce de sauver le système
par des réformes très profondes. Sur le plan
économique, il autorise la petite entreprise privée
(perestroïka). Sur le plan politique, il entend
démocratiser l'URSS en libérant les prisonniers
politiques et en rétablissant progressivement les
libertés (glasnost).
Sur le plan extérieur, Gorbatchev propose d'ouvrir le
dialogue avec le président américain Ronald Reagan et
d'accélérer la normalisation des relations avec la Chine.
En Europe de l'Est, il fait comprendre aux dirigeants
que l'URSS n'interviendra pas militairement pour les
aider en cas de contestations populaires.
En 1990, il reçoit le prix Nobel de la paix pour sa
contribution à la fin de la Guerre froide. En 1991,
Gorbatchev signe avec le président Bush l'accord
START I : les deux grandes puissances s'engagent à
réduire leur arsenal nucléaire stratégique de 30 %.
Toutefois, la même année, les Républiques composant
l'URSS proclament leur indépendance et en décembre,
Gorbatchev doit démissionner de la présidence de
l'URSS qui n'existe plus.
Le secrétaire du Parti communiste Mikhaïl Gorbatchev (à
gauche) et le président américain Ronald Reagan (à droite)
signent le 8 décembre 1987 à la Maison-Blanche, le traité
sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (en anglais
Intermediate-Range Nuclear Forces Treaty : INF) visant le
démantèlement, par les États-Unis et l'URSS, de missiles à
charges nucléaires et à charges conventionnelles
Source : Wikipedia
« Encouragés par le vent de Moscou, des cortèges se
forment en RDA pour réclamer la démocratie et une vie
plus facile. Le 6 octobre 1989, Gorbatchev arrive à Berlin-
Est. Très vite, le chef de l’État communiste allemand
Honecker doit comprendre qu'il ne lui faut en aucun cas
compter, pour venir à bout des mouvements de foule, sur
les unités soviétiques stationnées chez lui [...]. Le 9
novembre, c'est la chute du mur.
L'importance de ces événements n'échappe pas aux
Tchèques et aux Slovaques [...]. Ils se précipitent eux aussi
dans les rues pour réclamer la chute d'un pouvoir dont ils
savent bien qu'il procède de la seule volonté de l'occupant
soviétique [...]. Les Allemands de l'Est, les Tchèques et les
Slovaques ainsi que les Hongrois élisent ensuite le plus
démocratiquement leurs représentants. Les communistes
ne sont pas représentés dans les gouvernements. »
A.Fontaine, « Mutations à l'Est », Le Monde, novembre 1990.