Chapitre 2 : Les changements climatiques passés.
Le climat global de la Terre est définit par la température globale de la Terre qui actuellement se réchauffe.
On distingue cependant plusieurs grands types de climats qui se répartissent en bandes latitudinales principalement
dépendant de l’insolation. (doc p 91).
On recherche d’éventuelles variations climatiques dans la passé expliquant l’augmentation actuelle de la
température globale.
I/ L’apport de la palynologie (TP 3).
L’étude des pollens (palynologie) récoltés dans des pièges sédimentaires
(tourbières, lacs) permettent de reconstituer les peuplements végétaux
dont on déduit le climat local
(ex : hêtre, chêne = forêt de climat tempéré et de faible altitude)
- Résultats de l’étude d’une carotte de tourbe sous forme
d’un diagramme pollinique
- Reconstitution du climat locale basée sur le principe d’actualisme
II/ L’apport de la glaciologie (TP4)
L’étude des carottes de glaces (glaciologie) arctique et antarctique permet de remonter le climat passé jusqu’à -
700 000ans (glace accumulée jusqu’à 3Km).
La molécule d’eau (H20) constituant les glaces contient 2 éléments exploitables pour lesquels on mesure des
rapports isotopiques :
- Oxygène : rapport 18O/16O (activité 1)
- Hydrogène : rapport D/H (activité 2)
En corrélant avec les mesures actuelles de température et de rapport isotopique, on sait que dans les 2 cas, plus la
température est basse, plus l’eau d’évaporation est appauvrie en isotope lourd, donc plus l’indice isotopique est
faible ( D et 18O).
Ainsi la composition isotopique de la glace à différentes profondeurs dans une carotte, nous
renseigne sur la température locale de cette époque. On parle de thermomètre isotopique.
Par extrapolation on reconstitue la température moyenne globale.
L’étude des bulles d’air piégées dans les glaces permet aussi d’étudier la composition de l’air depuis
700 000ans.
Doc p 91 : Mettre en relation les données des graphiques en bas à droite de la p 91 permettant de déduire
les relations entre les différents paramètres représentés puis proposer une explication à ces dernières.
Remarque : Le 18O de l’eau de mer peut aussi être calculé en
utilisant les squelettes de foraminifères piégés dans
les sédiments océaniques. Sa valeur est opposée à celle du 18O
des glaces (Activité 1 TP4 = exo 4 p 92)
Taille : 1mm / MEB