HLG IUFM Bretagne
Les êtres vivants dans leur environnement.
Formulation des notions. Niveau : cycle 3.
L'adaptation des êtres vivants aux conditions du milieu :
Les milieux sont différents par les formes végétales qui y sont dominantes (forêt : arbres,
arbustes, herbes ; landes : arbustes ; dunes : herbes ; estran rocheux : tapis d'algues...).
Les milieux sont différents par les espèces végétales et animales qui y vivent (chênaie-hêtraie).
Les conditions de vie dans les milieux sont différentes : nature du support (eau, sable, vase, terre,
roche) ; conditions climatiques (pluie, température, vent) ; succession des marées.
Les plantes d'un même milieu se concurrencent, cela se traduit dans leur forme : un arbre feuillu
isolé a une silhouette différente de celle des arbres d’une futaie ;
Les végétaux n'ont pas tous les mêmes besoins, cela se traduit dans leur répartition : les algues du
bas de plage sont différentes de celles du haut de plage ; les plantes proches du bord de mer sont
différentes des plantes éloignées de la mer.
Les êtres vivants s'adaptent aux conditions du milieu de différentes manières : végétaux (chute
des feuilles, graines, bulbes, tubercules...) ; animaux (migration, hibernation, stades larvaires...).
Au bord de mer, les plantes sont petites et fortement attachées aux rochers. Certains animaux
sont fixés, certains vivent dans les fissures des rochers, d'autres sont enfouis dans le sable...
Places et rôles des êtres vivants : notions de chaînes et de réseaux alimentaires :
Les végétaux et les animaux peuvent être mangés par d’autres animaux.
Les êtres vivants (animaux et végétaux) dans un milieu, dépendent les uns des autres.
Pour représenter dans un schéma les relations entre mangés et mangeurs, les êtres vivants d’un
milieu sont reliés par des flèches. Par convention, la flèche va de l’espèce qui est mangée vers
celle qui mange. La flèche signifie : « est mangé par » ou bien « va à la bouche de ».
La succession des êtres vivants mangés et mangeurs, reliés par des flèches, dessine des chemins
(histoires) appelés chaînes alimentaires composées de plusieurs maillons.
Toute chaîne alimentaire commence par une espèce végétale. L’ordre des maillons dans les
chaînes alimentaire est toujours le même : végétal vert herbivore carnivore.
Tous les êtres vivants après leur mort sont consommés par des décomposeurs.
Une espèce vivante peut faire partie de plusieurs chaînes alimentaires. Donc les chaînes
alimentaires ont des maillons communs. Ainsi, l’ensemble des chaînes alimentaires dans un
milieu forment un réseau trophique (alimentaire).
L’évolution d'un environnement géré par l'Homme : la forêt ; importance de la biodiversité :
L’espèce humaine modifie les milieux en éliminant certaines espèces végétales et animales, en
modifiant d’autres espèces vivantes et en favorisant le développement d’autres espèces.
La végétation naturelle peut être observée dans les espaces qui ne sont pas accessibles à
l’exploitation humaine (terrain en pente forte, près de rivières et des côtes).
L’espèce humaine gère les milieux aménagés par elle (forêt, cultures).
L’espèce humaine favorise des croisements entre individus de même espèce, crée des variétés
nouvelles pour augmenter la production des plantes qu’elle cultive et des animaux qu’elle élève.
Le paysage en Bretagne a été modifié par l’espèce humaine. Le paysage actuel est constitué de
champs de plusieurs hectares entourés de haies et de talus. La mécanisation de l’agriculture à
partir de 1950 a conduit à détruire de nombreuses haies et talus.
En Bretagne, l'agriculture occupe et a modifié la plus grande partie des surfaces disponibles.
Pour maintenir la diversité des espèces vivantes, l'Homme limite ses interventions dans des
espaces naturels protégés où les espèces végétales et animales peuvent se développer (zones
humides, dunes côtières, forêts, réhabilitation de haies en paysage bocager...).