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II – Protéger les populations des sésimes
Problème : Comment se protéger des conséquences des séismes ?
Document 6 : Des méthodes de prévision sismique
Prévoir un séisme, c’est annoncer à l’avance quand et où il se produira, et quelle sera son intensité. Dans ce domaine, la
Chine, pays à haut risque sismique, a longtemps été pionnière. Ainsi, dans les années 1960, les Chinois imaginent de surveiller
le comportement des animaux, le débit des sources ou le niveau des puits, dont les variations peuvent être des signes
précurseurs d’un séisme. Hélas, la seule prédiction réussie par cette méthode est celle du séisme très violent du 4 février 1975
à Haicheng.
Plus récemment, en 1980, des scientifiques grecs mettent au point la méthode VAN (de leurs noms Varotsos, Alexopoulos et
Nomicos), qui consiste à enregistrer les courants électriques naturels circulant dans les roches du sous-sol avant un séisme.
Comme la précédente, cette méthode connaît un taux d’échec élevé, et elle est abandonnée en France.
Aujourd’hui, la recherche privilégie plutôt la surveillance du sol par des systèmes de type GPS, capables de mesurer des écarts
de distance de l’ordre du millimètre sur 10km. En théorie, les déformations du sol peuvent alors être détectées suffisamment
tôt pour donner l’alerte lors d’un séisme. Néanmoins pour être efficace, cette surveillance doit couvrir de très vastes zones, et
pour l’heure, la prévision des séismes reste plutôt un espoir qu’une réalité.
5* Relève trois méthodes de prévision sismique dans ce texte. Ces méthodes sont-elles efficaces ? (4 points)