Le virus a fait son apparition :
En Guinée, l'épidémie de fièvre virale hémorragique, apparue début février dans le
sud du pays, a fait au moins 106 morts, selon le dernier bilan des autorités guinéennes.
La Guinée a déclaré officiellement l’épidémie de la fièvre Ebola par le Chef de l’Etat.
En Sierra Leone, deux cas suspects ont été répertoriés officiellement, dont un garçon
de 14 ans, probablement mort il y a deux semaines en Guinée et dont le corps a
ensuite été transporté dans le pays.
• Le Liberia a confirmé deux premiers cas de fièvre Ebola sur son territoire, à la
frontière avec la Guinée, où le virus aurait déjà fait depuis janvier plusieurs victimes.
• Au Ghana deux cas suspects ont été notifiés et un cas au Mali à la semaine12
La fièvre Ebola constitue un problème majeur de santé publique du fait de la létalité qu’elle
entraine et aussi de ses conséquences socioéconomique. La fièvre Ebola est un des fléaux qui
sèment la panique et le désarroi au sein de la population à partir de l’annonce d’un seul cas
considéré comme épidémie.
Vue la propagation rapide de l’épidémie de la fièvre Ebola, certains pays ont fermé leur
frontière dont le Sénégal.
Au Tchad, la fièvre Ebola ne fait pas partie des maladies sous surveillance épidémiologique.
Cependant, tenant compte de la porosité de nos frontières, la circulation intense des
populations et le flux important de trafic commercial avec les pays voisins et le déplacement
de nos étudiants résidents en Guinée. Le MSP doit assurer une surveillance accrue et
soutenue sur toute l’étendue du territoire national avec un accent particulier au niveau des
frontières tel que: Ngueli, Aéroport (Hassan Djamous), Touboro et Nguigmi avec une
remontée régulière et quotidienne des informations relatives à tout cas suspect.
Pour assurer cette surveillance, la connaissance de la maladie ainsi que son mode de transmission
s’avère indispensable
Les stratégies de surveillance : une surveillance active des cas suspects de la fièvre Ebola
basée sur des signes et symptômes obtenues par interrogatoire à travers un outil de collecte
d’information sera mise en place dans quatre sites retenus, à nos frontières à savoir : Ngueli,
Aéroport (Hassan Djamous), Touboro et Nguigmi.
Les sites de surveillance : dans ces sites, des équipes sentinelles mixtes composées des
infirmiers, des agents d’hygiène/assainissement formés sur les mesures de prévention et
disposant des équipements de protection seront postées. Elles disposeront des fiches à