Carnets de Bal – Rôle/Rêves de Licorne Jeux de Rôle ambiance Château Falkenstein - Décembre 1870 Page 4/5
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issue de la réforme de Von Roon. L’Autriche suit, sans enthousiasme. A l’issue d’une brève campagne,
Christian IX cède les duchés par le traité de Vienne le 30 octobre 1864 : la convention de Gastein, le 14
août 1865, les répartit entre les deux vainqueurs : l’Autriche reçoit le Holstein, et la Prusse, le Schleswig
et le Lauenbourg.
Certes, si Bismarck souhaite réunifier les pays germaniques dans une Grande Allemagne, son ambition
démesurée ne s’arrête pas là et il voudrait mettre au pas la Nouvelle-Europe. Il relance ainsi
l’armement : il met au point des machines infernales comme des forteresses mobiles, d’énormes
machines à tuer sur roue pouvant transporter jusqu’à 50 hommes et armées de plusieurs canons de gros
calibres, ainsi que d’énormes sous-marins lance-missiles qui peuvent raser des villes entières le long de
la Mer intérieure. La machine de guerre se met en marche.
La gestion des duchés va fournir le prétexte à Bismarck pour attaquer l’Autriche. Il appuie le
mouvement pangermaniste du Holstein et dénonce la mauvaise gestion de l’Autriche, située loin du
duché. Contre l’avis du roi et de la population prussienne, Bismarck pense qu’une guerre contre
l’Autriche fédérerait les États protestants du nord de la confédération au nom du patriotisme allemand.
En 1866, il prépare la guerre, endort la France et l’Angleterre et se rapproche de la Russie, opposée à
Vienne. Il parvient même à s’allier avec les Anglais qui, sous l’influence des Seigneurs de la vapeur,
entament des négociations pour signer plusieurs contrats juteux avec les entreprises allemandes de
guerre.
Quand les troupes prussiennes envahissent le Holstein, l’Autriche mobilise les forces de la
confédération contre la Prusse. Napoléon III, qui n’avait rien obtenu en échange de sa neutralité dans
l’affaire et apparaissant même comme une menace pour l’unité allemande du fait de sa demande
d’annexion du Luxembourg, rejoint alors un nouveau pacte d’alliance signé entre diverses puissances
occidentales dont la Bavière, le Hanovre, l’Autriche, les forces Seelie du Prince Aubéron et les dragons.
Les nains quant à eux restent à l’écart.
La bataille de Königgrätz
Le 15 juin 1866, la Prusse déclare la guerre à l’Autriche et ses alliés : le Hanovre, la Saxe, la Bavière, le
Hesse, la France, le second pacte. La première armée prussienne écrase l’armée hanovrienne qui est
acculée à la Mer intérieure. Malgré des contre-attaques répétées, le Hanovre ne peut guère résister, et
ses soldats ne peuvent être évacués par la mer. A court de munitions, ils sont abattus sur place.
La seconde armée prussienne, sous le commandement du maréchal Helmut Von Moltke, se dirige vers
le cœur de l’Autriche. Le 16 juin, les Prussiens bousculent l’avant-garde saxonne qui est obligée de se
replier en Bohême et rejoignent les forces autrichiennes du général Benedek. L’armée prussienne rentre
en Bohême le 22 juin 1866. La rencontre se solde par une victoire autrichienne mais aussi par de
lourdes pertes des deux côtés. Le lendemain, les Prussiens contre-attaquent et enfoncent le camp
adverse. Ils parviennent à s’emparer de la Bohême, les Autrichiens reculent en masse.
La Bavière décide alors de laisser la voie principale d’accès de la principauté sous la protection du
premier lancier des Faëries, des dragons, des mages du second pacte. Les forces bavaroises (50 000
soldats) et de l’ensemble du second pacte rejoignent les forces autrichiennes retranchées à Königgrätz le
2 juillet 1866. Là, un demi-million d’hommes vont s’affronter très durement, 250 000 de chaque côté,
employant la technologie la plus moderne qui soit. Les forteresses mobiles prussiennes enfoncent
encore une fois les renforts bavarois, le roi Ludwig II de Bavière pense que la dernière heure de son
royaume et de son armée est arrivée. C’est à ce moment-là que la flotte aérienne bavaroise de
dirigeables, construite avec l’aide des ingénieurs nains, entre en action pour la première fois et