Introduction générale Introduction L’enseignement des Sciences économiques et sociales a pour objectif d’apprendre aux lycéens le fonctionnement de la société tant d’un point de vue économique que d’un point de vue sociologique. Et ceci dans le but de leur faire acquérir une réflexion sur l’actualité et le monde qui les entoure, nécessaire à leur vie de citoyen. Pour cet apprentissage, différents sujets seront abordés tout au long de l’année : La famille, l’emploi, la production et la consommation. Nous apprendrons à nous défaire des idées reçues pour adopter une réflexion et une démarche scientifique. En effet, les sciences économiques et sociales sont des sciences à part entière car elles en utilisent les démarches et les outils : recherches, statistiques, etc… Mais les SES ne sont pas des sciences exactes comme les mathématiques ou la physique. Nous pouvons avoir plusieurs opinions différentes sur le même sujet et dans la classe vous n’aurez certainement pas la même conclusion sur tel ou tel phénomène économique et social. Ce qui est important ce n’est pas votre conclusion mais votre réflexion, votre cohérence et la démarche que vous mènerez. La particularité de cet enseignement c’est que l’on va puiser dans différentes sciences humaines. Nous utiliserons bien sur la science économique et la sociologie mais aussi l’histoire et la science politique. Pour démontrer cela nous allons prendre un exemple de fait économique et social : La rentrée scolaire (dossier 1 p 10-11-12-13) et le Tourisme. Alter eco juillet août 2007) I Votre point de vue 1- une nouvelle étape, 2- a) une dépense, une étape dans la vie (entrée en seconde) b) La vente de livres et donc un profit à la clé c) la mise en place de nouvelles réformes, faire face à une grève e) une chance, la conquête d’un droit 3- fait au fur et à mesure. II Le point de vue de l’économiste DOC 1 4-a) 553 b) 728 5- En 2002 Le coût moyen d’entrée pour un élève de 2nde Générale était de 553 euros, il était de 728 euros pour un élève de 2nde technologique industrielle soit une différence de175 euros. Cet écart s’explique notamment par le prix des fournitures spécialisées pour les 2ndes technologique. 6- Non les chiffres proposés sont une moyenne cela veut dire que certaines familles peuvent dépenser plus et que certaines familles peuvent dépenser moins. 7- a)L’allocation scolaire est une prestation sociale, c'est-à-dire que c’est un revenu de redistribution. Les cotisations sociales sont payées par les salariés et redistribuées selon les besoins de chacun. C’est un principe de solidarité. b) Elle est une dépense pour la CAF et un revenu pour les familles 8) Certaines familles estiment que les coûts ne sont pas les mêmes selon les classes fréquentées par leurs enfants. En effet, comme nous pouvons voir dans le doc 1 le coût moyen selon les classes n’est pas le même, on pourrait donc moduler l’allocation selon la classe fréquentée par l’élève. DOC 2 9-La dépense totale n’est pas calculée sur les personnes qui envoient leur enfants à l’école mais sur tous les français. 10-L’education est gratuite dans la mesure où tous les enfants de France peuvent entrer à l’école sans acquitter un coût d’inscription. Mais l’école à un coût pour la société : les bâtiments, le salaire des professeurs et ceci est payé par l’Etat, c'est-à-dire par les impôts. Par ailleurs, les familles ont des dépenses à leur charge : la cantine, le matériel, les livres (moins avec la création de la carte région livres), etc… 11-a) fournitures scolaires, livres, etc… b) pareils c) il y a certaines priorités dans le budget des familles à ce moment de l’année. d) entre 20 et 25% budget de l’Etat est consacré à l’éducation nationale. Ne pas faire la 12 et la 13. A travers ces documents on voit bien que la rentrée scolaire est un phénomène économique. La rentrée scolaire, c’est de la production, de la consommation, des impôts et une répartition de ces derniers. III Le point de vue du sociologue DOC 4 17-On se rend compte que les filles ont de meilleurs taux de réussite au bac que les garçons. 18-Au même âge les garçons et les filles n’ont pas les mêmes comportements et ambitions. Les filles aiment plus lires que les garçons et ont un projet professionnel plus ambitieux ce qui expliquent leurs investissement plus important dans leurs études. DOC 5 19-a) 84,8% des enfants d’enseignants ont obtenu leur bac. 52,3% des enfants d’une classe d’âge obtiennent leur bac. b) pas a faire. c) Selon Bourdieu, cela s’explique par le fait que l’école privilégie un savoir qui est dispensé dans les familles aisées. Les enfants des classes aisées ont plus facilement accès aux livres et a une culture (musées, etc…) qui sont valorisés par l’école. Pour Boudon, la réussite scolaire dépend du choix des parents. Les familles vont faire un calcul coûts / avantages de la poursuite d’études. 20-pas à faire 21-a)b) A travers la rentrée scolaire, le sociologue cherche à trouver de grandes tendances dans la société, que ce soit les différences entre les sexes ou entre les classes sociales. Il va ensuite essayer de comprendre ces faits sociaux et les expliquer. On trouvera d’ailleurs plusieurs explications possibles selon sa sensibilité comme c’est le cas entre Bourdieu et Boudon. 22) quel est le taux de scolarisation des enfants du tiers monde ? Pourquoi certains pays doivent avoir recours au travail des enfants ? IV Le point de vue politique DOC 6 23-a)Le taux d’alphabétisation est la part de personne sachant lire dans une population donnée. b) Il y’a deux types d’inégalités. Tout d’abord, entre les populations rurales et urbaines et, d’autre part entre hommes et femmes. 24- Le travail des enfants empêche ces derniers d’aller à l’école. Les pays pauvres ne peuvent pas construire d’écoles. Dans certains pays les filles n’ont pas le droit d’aller à l’école. 25- Le rôle du politique fut important dans la scolarisation des enfants français, notamment grâce aux lois ferry qui instaurent en France l’école primaire obligatoire, gratuite et laïque. 26- a) c’est a la fois une décision politique et économique car la décision de l’ONU s’applique au pays membres et cette loi devra être financée par les impôts. b) Les postes de dépenses de l’éducation nationale dépendent du choix du gouvernement et des lois votées par le parlement. Par ailleurs ces dépenses sont le choix de stratégies économiques : montant des impôts, la dépense en éducation permet d’avoir des rendements futurs…27-pas à faire. 28-Le fonctionnement du pouvoir, le rapport entre les populations et le pouvoir. 29-Lorsque l’économie s’intéresse à la rentrée scolaire, elle a une approche en termes de coûts et de financement (Etat, famille…) La sociologie observe le rapport des populations à l’école. Et la science politique s’intéresse aux lois et aux décisions prises par les pouvoirs politiques. Conclusion Pour étudier un fait social, il faut avoir différents regards. L’économie, la politique, l’histoire la sociologie sont autant de sciences qui nous permettent d’aborder chaque sujet. L’économiste va étudier comment les hommes produisent, consomment et échangent. Le sociologue, pour sa part, va étudier les comportements des individus, il va étudier comment un fait social peut agir sur l’individu. Le politologue va étudier les jeux de pouvoirs, les conséquences des décisions politiques, etc… Et enfin l’historien va nous permettre de comprendre et d’expliquer les faits sociaux dans une période donnée, de pouvoir comparer les faits sociaux entre deux dates différentes.