28/01/2008
LA PSYCHOSE MANIACO DEPRESSIVE OU PMD
C’est une maladie de la variation pathologique de l’humeur.
C’est une alternance de phase d’exaltation (manie) et de phases dépressives
(mélancolie).
On parle aussi de PMD bipolaire.
Il y a un risque suicidaire majeur pendant les phases mélancoliques, et en début de
traitement dans les phases dépressives.
La phase maniaque est marquée par une grande excitation psychique, un grand
désordre matériel et psychologique.
On remarque des troubles de la pensée (tachypsychie) accélération de la pensée .
Une imagination débridée, parfois frôlant le délire.
Excitation psychomotrice, insomnie, parfois hyperthermie et troubles métaboliques.
LA PSYCHOSE PARANOIAQUE .
Cette psychose s’installe chez des sujets au caractère paranoïaque, c’est l’apparition
d’un délire qui marque l’entrée dans la pathologie.
Les traits de caractère du paranoïaque
C’est un sujet anxieux , suspicieux.
Orgueilleux, on dit qu’il souffre d’une hypertrophie du moi
Il est égocentrique, intolérant, méprisant, un amour propre excessif.
Il est parfois agressif et psychorigide
Il fait preuve d’erreur de jugement, sans remise en cause
Il est peu ouvert aux systèmes de valeurs des autres.
Le délire paranoïaque
Il est dit « systématisé » c'est-à-dire qu’il s’organise selon un mécanisme logique et
cohérent, qui peut entraîner l’adhésion
C’est un délire interprétatif qui se base le plus souvent sur des prémisses fausses
Le sujet peut toutefois rester très adapté à la réalité, ce qui rend très difficile sa prise
en charge.
Les grands thèmes du délire paranoïaque
Le délire passionnel (jalousie)
Le délire relationnel du sensitif (délire érotomaniaque, se croire aimer par une
personne socialement reconnue, artiste, écrivain, star etc…)
Le délire d’interprétation (le délire s’installe à la suite d’un préjudice ou
d’une injustice, vrai ou supposé)
Les relations avec ces personnes sont très complexes, toutefois un cadre très organisé
et précisé leur est bénéfique. Le sujet à besoin d’être reconnu, mais sans excès.
LES SCHIZOPHRENIES
Il n’y a pas des schizophrènes mais un sujet qui souffre d’une maladie complexe.
Il s’agit d’une forme majeure de psychose qui présente un symptôme prédominant :
la dissociation qui touche : l’intelligence, la pensée, l’affectivité, la vie relationnelle
et l’appréhension du réel.
Henri EY psychiatre de renom des années 50 définit la schizophrénie comme une
psychose chronique qui altère profondément la personnalité et qui se manifeste par
une tendance à cesser de construire son monde en communication avec autrui pour se
perdre dans une pensée autistique, dans un chaos imaginaire stérile.