Christophe CHOMANT
Thèse de sciences de l’éducation
sous la direction de M. Jacques NATANSON
Université de Rouen, Année 2002-2003
Note de recherche en sciences humaines
Volume 5
Épistémologie, anthropologie des valeurs
et croyances, philosophie politique
OUTIL POUR UNE RECHERCHE EN THÈSE DE DOCTORAT
sur la question des inégalités socio-scolaires, de la diversité cognitive
et de la philosophie de la justice
2
Structure générale
I. Épistémologie et philosophie générale 18
II. Anthropologie des valeurs et des croyances 25
III. Philosophie politique 161
IV. Diverses réflexions du thésard 179
Sommaire détaillé
Introduction, présentation, justification 17
I. Épistémologie et philosophie générale 18
Les courants de la philosophie au xx° siècle : 18
Positivisme logique (1925-1940) : 18
Philosophie des sciences (1950-1965) : 18
Philosophie analytique (1950-1965) : 19
Philosophie de l'esprit (1975-) : 19
Phénoménologie (1925-1940) : 19
Philosophie morale (1975-) : 19
École de Franfort (1930-1945) : 19
Structuralisme et Déconstruction (1955-1970) : 20
Mots-clés : 20
Transcendantalisme (1830-1895) : 20
Pragmatisme : 20
Philosophie analytique et néopositiviste : 20
Postmodernisme : 21
Bibliographie du dossier sur la philosophie : 21
Weber et le discernement du bien et du vrai dans "Le Savant et le politique" 21
Comte-Sponville André, 1995, interview à Sciences Humaines, janvier, pour 1994,
Valeur et Vérité ; études cyniques, Puf : « De la distinction nécessaire entre valeur et
vérité ». 22
II. Anthropologie des valeurs et des croyances 25
Séminaire de Dea de Raymond Boudon sur l’anthropologie des croyances et valeurs 25
Rapide panorama des sociologues de la connaissance classiques et modernes ayant travaillé sur
la notion de croyance 25
Sociologie classique 26
La théorie judicatoire d’Adam Smith 26
3
Nouvelles illustrations de la théorie judicatoire 29
Vilfredo Pareto 34
Scheler, Mannheim, Tocqueville 38
Émile Durkheim 43
Max Weber 48
NOZICK Robert, 1974, Anarchy, State and Utopia, Basic Books ; trad. 1988,
Anarchie, État et utopie, Paris, Puf, Libre-échange ; « Egalité, envie, exploitation,
etc. », pp. 286-337 ; 55
L’inégalité des chance ne s’inscrit pas dans le cadre d’une course 55
Le choix préférentiel est-il injuste ? 55
L’inégalité de condition est-elle injuste ? 55
Il ne peut pas y avoir de « droit » à revendiquer ce sur quoi d’autres individus ont des droits 56
L’hypothèse de Nozick sur l’origine du sentiment égalitaire : l’envie et l’amour-propre 56
« Envie » et « jalousie » 56
Une justification objective, non psychologique, de l’égalité, manque de fondements 56
Pourquoi les résultats de l’autre affectent-ils mon amour-propre ? 57
Nous nous mesurons à l’aune d’autrui 57
L’inégalité de condition blesse l’amour-propre justement parce qu’elle est méritée 57
Le ressentiment d’inégalité est comparatif 57
Le progressisme naïf de Léon Trotsky 58
L’éradication de l’inégalité ferait-elle disparaître le sentiment d’infériorité ? 58
Les gens se jugent par ce qui les différencie le plus des autres 58
Fréquenter une université prestigieuse : l’amour-propre est relatif et changeant 59
Et « bien réussir » par rapport à ses propres capacités ? 59
Est-il possible d’égaliser l’amour-propre, l’impression de justice ? 59
L’égalisation des hommes égaliserait-elle l’amour-propre ou au contraire aiguiserait-elle
l’envie ? 59
Serait-il utile d’interdire chez les uns ce qui rend les autres malheureux ? 60
Le fait de recevoir des ordres n’est pas dévalorisant, malgré le sens commun 60
Qu’est-ce qu’un travail satisfaisant ? 60
Un régime socialiste a-t-il le droit d’imposer à tous une façon « idéale » de travailler ? 60
Contre Marx, il n’y a pas « exploitation » des travailleurs dans un système capitaliste 60
Capitalisme, socialisme et obligation de partage du risque 61
Celui qui ne risque rien préfère partager les gains plutôt plutôt que les pertes d’autrui 61
RUSE Michael, 1991 (trad. 1993), « Une défense de l’éthique évolutionniste », in
CHANGEUX J.-P. (dir.), Fondements naturels de l’éthique, Paris, O. Jacob, pp.36-
64. 61
Éthique : la distinction nécessaire entre l’éthique normative (comme la philosophie politique) et
la « méta-éthique » (pourquoi l’éthique) 61
Ce qu’on appelle « darwinisme social » 61
L’évolutionnisme traditionnel : sélection et légitimité de cette sélection 62
De l’évolutionnisme traditionnel au libéralisme politique 62
L’écologisme du sociobiologiste Wilson 62
Moore et Hume : la description de la réalité empirique ne peut pas impliquer une prescription 62
Le finalisme, le progressisme, l’historicisme, le prométhéisme des évolutionnistes traditionnels
(Spencer, Kropotkine, Wilson) 63
Du constat à la valeur 63
De la valeur à la prescription politique 63
L’évolutionnisme moderne : l’évolution ne va nulle part 63
Le « progrès » de l’évolution : une illusion anthropocentrique 63
Il n’y a pas de « progrès » de l’évolution et rien de peut justifier les thèses normatives issues de
l’évolutionnisme traditionnel 64
4
Il y a désormais de bonnes raisons de croire que non seulement la « socialité » mais également
la « morale » sont des produits de l’évolution 64
« L’altruisme » biologique ; un acte spontané, généreux et risqué 64
Les révolutions récentes en éthologie : la coopération est plus bénéfique que le conflit 64
La coopération : un comportement indispensable à la survie de l’homme 65
Le comportement altruiste n’est pas « monomorphe » 65
« L’altruisme inné » 65
Bénéfice et coût de l’altruisme inné 65
Probabilité et nécessité d’un altruisme éduqué 65
L’improbabilité d’un humain « tout rationnel » 65
« L’altruisme » humain : mélange d’inné et de réflexion 66
Les « stratégies câblées » : l’instinct de coopération mais aussi la moralité 66
L’avancée des arguments biologistes en sciences sociales 66
« L’altruisme » humain aussi chez les animaux 66
La moralité humaine, « contrat » imposé par les gènes 66
Le philosophe moderne du contrat : Rawls 66
Le « voile d’ignorance » de la « position originale » 67
La société idéale ne suppose pas l’égalité de conditions de revenus et suppose même une
certaine inégalité 67
La moralité définie par Rawls conviendrait à une moralité évolutionniste 67
Rawls : une stabilité des principes de la justice cousine de notre stabilité de la diversité
cognitive et du degré de stratification sociale 67
Rawls : une origine biologique et évolutionniste du sentiment de justice est tout à fait probable 67
Le comportement moral s’amenuise en s’éloignant du cercle familial et spatial 68
La conception évolutionniste de l’éthique n’a pas d’implication éthique 68
Croyance crypto-religieuse et signification de la vie 68
La morale, illusion collective des gènes 68
Hormis une posture finaliste, il n’y a pas de raison de confondre éthique évolutionniste et
éthique normative 68
L’éthique normative existe bien mais n’a pas de fondement biologique 69
« Contrat » normatif, absence de fondement normatif et « scepticisme éthique » 69
Analogie avec David Hume : « Déterminisme et libre arbitre » : un « compatibilisme » entre les
deux 69
Le paradoxe et les difficultés de l’évolutionnisme moral 69
Quelques références bibliographiques : 69
Distinction de l’évolutionnisme et du normatif pour les yeux humains (N.du Th.) 70
Luc Ferry : « Neurobiologie et philosophie : y a-t-il des fondements naturels de
l’éthique ? », in 1998, La Sagesse des modernes, dix questions pour notre temps,
Laffont, pp. 71-91 71
Des fondements naturels de l’éthique 72
Une révolution philosophique 72
Le naturalisme « dur » 72
Une posture coûteuse pour l’homme 72
La posture naturaliste accordant une part au « culturel » n’est-elle pas illusoire ? 72
Le problème posé par le « biologisme » à la philosophie transcendantale : comme
l’historicisme, en niant la liberté et la transcendance, il abolit la spécificité de l’humain 73
Pourquoi l’inné paraît de droite et l’acquis de gauche 73
L’innéisme est associé au fascisme et à l’aristocratisme 74
La difficulté de parler de biologie 74
La sociobiologie qualifiée de « fasciste » 74
Jean-Pierre Changeux et le fondement naturel d’une éthique universaliste 74
La connaissance (récente) de causes génétiques à des comportements 75
Détermination génétique du mental et déchiffrage du génome 75
5
Axel Kahn : complexité mais réalité des déterminismes génétiques des comportements humains 76
Jacques Ruffié : le déterminisme génétique de la schizophrénie 76
La peur des partisans de l’acquis par les biologistes : ce qui est su mais tû 76
Les déterminismes de comportements : ampleur et bouleversements philosophiques 76
La concurrence de la biologie avec les sciences humaines 77
L’argument antibiologiste : une inspiration extrême-droitière supposée 77
Trois prises de position sur les rapports de l’inné et de l’acquis 77
Le « tout inné » 77
Un « tout inné » issu du matérialisme, de filiation marxiste 77
L’imperfection des corrélations statistiques montre l’erreur du « tout inné » 78
Les partisans du « tout acquis » 78
Une position intermédiaire 78
Les questions et perspectives philosophiques et politiques posées par le déterminisme
biologique : 78
Plutôt que le mensonge pieux, la vérité courageuse, pour la démocratie et la dignité humaine 78
André Comte-Sponville : « Neurobiologie et philosophie : y a-t-il des fondements
naturels de l’éthique ? », in 1998, La Sagesse des Modernes, dix questions pour
notre temps, Laffont, pp. 92-110 79
Tout est naturel, le « culturel » y compris 79
Pourquoi vouloir fonder ce qui est ? 79
Comment fonder ex nihilo ? 79
L’éthique ne peut pas plus être fondée par la neurobiologie 80
Hume : le fait ne peut fonder la valeur ; Moore et le « sophisme naturaliste » 80
La nature et la science sont factuelles, et non « bonnes » (ou « mauvaises ») 80
Indépendance de la vérité biologique et des valeurs humaines 80
Exemple de l’homosexualité 81
Les animaux et nous 81
Les gènes n’abolissent pas la liberté éthique de l’homme 81
La morale est innée et acquise 81
Évolution darwinienne et constitution de la morale chez l’homme 81
Michael Ruse et Yvon Quiniou : l’éthique est un comportement naturel mais son contenu ne
peut pas se fonder sur des arguments scientifiques 82
Les comportements altruistes sont des produits de l’évolution darwinienne... 82
...autant que les comportements égoïstes 82
La morale est biologique, mais ni justifiable ni refutable 83
Morale et biologie sont indépendantes 83
La nature n’indique pas la morale 83
Évolution naturelle et émergence de la morale : l’erreur de la sociobiologie 83
Patrick Tort : « l’effet réversif » 83
Être fidèle a la nature, c’est être fidèle a la culture, puisque la culture est un produit naturel 83
Darwin contre la « sociobiologie » 84
L’homme, ni divin ni transcendantal mais animal naturel 84
La justice ne peut être fondée, elle ne doit qu’être faite 84
La nature, origine fondamentale, « détermination en dernière instance », de la morale 85
Ce qui est « moral », selon la nature, la société ou la raison 85
Être « moral », c’est essayer de concilier, autant que faire se peut, les morales de types
contradictoires 85
Luc Ferry et AndComte-Sponville : « Neurobiologie et philosophie : y a-t-il des
fondements naturels de l’éthique ? » ; débat 85
Luc Ferry : la résistance de l’homme a la nature humaine est-elle naturelle ? 85
Valeurs morales : l’illusion des gènes 85
Comte-Sponville : le mal n’est pas le faux 86
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