9000000 Desert sahara (superficie du sahara en km²)
360000000000 Arbre / sahara (arbre que composerait la foret saharienne)
720000000000000 CO2 / Sahara (quantité de CO2 absorbé par le sahara si celui ci étais une foret)
4 Monde /sahara (nombre de fois que le sahara aurais la possibilité d'absorber le CO2 automobile mondial)
1.080.000.000.000 € Foret (cout pour créer un foret saharienne)
1.800 € Par voiture (cout de la foret saharienne pour chaque voiture)
Donnée par rapport au monde entier
600000000 Voiture dans le monde
180000000000000 Tonnes CO2 / monde
90000000000 Arbre / monde
270.000.000.000 € € / monde
2250000 Km² / monde
Les chiffres exagérés sont : les quantités de CO2 rejeté par kilomètres par voiture, le nombre de kilomètres que peut parcourir une voiture la consommation de carburant
d'une voiture, le nombre de voitures dans le monde, le coût de la plantation d'un arbre.
Les chiffres diminuaient sont : la quantité de CO2 absorbé par un arbre.
Cette simulation peut être calculée à l'échelle mondiale, d'un pays, d'une ville, d'une entreprise, d'un foyer, d'un individu. Seul le désert du Sahara a été pris en compte
dans cette simulation, sur le lien suivant http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sert , nous pouvons constater le nombre de déserts qu'il y a dans le monde.
Si vous avez en votre possession des chiffres permettant que cette simulation soit exacte, faites-les parvenir. Merci.
Economie : 5000 milliards d’euros pour un inévitable bouleversement du climat
à lire dans Institutions -
Nicholas Stern, ancien vice président de la Banque Mondiale, s’apprête à rendre public un rapport commissionné par le HM Treasury (Her Majesty’s Treasury) : le
ministère public des finances brittaniques de Gordon Brown est en effet, à l’initiative du gouvernement de Tony Blair, l’un des premiers au monde à quantifier
sérieusement l’impact économique des désastres climatiques qui s’annoncent pour le 21e siècle. Ce rapport de 700 pages n’est ni un essai, ni un argumentaire : c’est une
rigoureuse étude économique, qui tient compte de la croissance de la demande énergétique, de la diminution des resources, de l’impact des changements climatiques
(sécheresse, tempêtes,innondations, pour ne citer que les plus connus), sur le fonctionnement de l’économie mondiale. Le calcul n’est pas simple et a occasionné
plusieurs mois de travail. Les conclusions sont rendues publiques aujourd’hui : il faut s’attendre, si l’on ne traite pas le problème, à une crise économique de l’ampleur
de celle de 1929, ou équivalente aux guerres mondiales réunies !
Les constats
Enfin, pourrait-on dire, les économistes parmi les plus compétents se joignent aux scientifiques pour relayer un signal d’alarme qui doit pousser à l’action. Dans cette
étude, enfin, l’optimisme niais a cédé le pas à un réalisme nécéssaire : le réchauffement climatique pourrait provoquer à lui tout seul la pire récession mondiale jamais
connue, si les gouvernements ne prennent aucune mesure pour y remédier dans les dix prochaines années. Il rendrait de grandes parties du globe inhabitables,
provoquerait le déplacement de 200 millions de personnes, la disparition de 40% des espèces, sans oublier les sécheresses et les inondations de masse. Coût total de la
facture : 5.500 milliards d’euros, soit plus que les deux guerres mondiales réunies ou que la crise de 1929. Selon l’économiste, la situation est tellement grave que même
un arrêt immédiat de la pollution ne parviendrait pas à contrer les conséquences des gaz à effet de serre déjà dans l’atmosphère : le réchauffement du climat continuerait
pendant encore une trentaine d’années et le niveau des mers s’élèverait encore pendant un siècle.
Impact sous estimés
Il faut noter que l’étude aboutissant à ce rapport a débuté en juillet dernier : elle n’a donc pas pris en compte les dernières publications scientifiques annonçant
l’accélération impressionnante du réchauffement climatique. Même catastrophique, le constat de ce qui restera probablement dans l’histoire comme le rapport Stern,
première contribution d’un économiste à la lutte contre le réchauffement climatique, sous estime ses conséquences. Il n’en est que plus impressionnant et pertinent.
Les propositions
Heureusement, ce rapport n’est pas là que pour constater, il propose des solutions. Venant d’un ministère public des finances, il aura, on s’en doute, un poids
considérable chez les dirigeants de tous les pays. Tony Blair lui même n’y est pas resté indifférent : Dans une lettre ouverte publiée dans le tabloïd The Sun, il explique
que c’est le rapport “le plus important sur le futur” qu’il ait jamais reçu depuis qu’il est Premier ministre. Il ajoute : “Le rapport Stern devrait être considéré à travers le
globe comme le dernier mot sur la raison pour laquelle le monde doit agir maintenant pour limiter les dégâts que nous causons à notre planète”. Consacrer une portion
du budget des pays riches est donc, au delà la nécéssaire implication de chaque citoyen, une étape indispensable : Selon Sir Stern, il serait “juste que les pays riches
payent un peu plus” en allouant 1% de leur PIB pour lutter contre le réchauffement climatique.