En France:
Infections urinaires: 44% des cas
Infections post-opératoires: 45% des cas
Infections pulmonaires: 10-30% des cas
Infections généralisées: 5-10% des cas
Infections virales
L'hôpital, milieu favorisant les infections.
Pression de sélection des bactéries
Le milieu hospitalier, accueillant par définition une vaste population,
met donc en présence des individus sains, mais aussi des patients
présentant des pathologies différentes, infectieuses ou non. Or
chaque personne, en se déplaçant dans les locaux,
disperse les germes qu'elle porte sur elle sur les poignées
de porte, les interrupteurs, les surfaces, dans l'air…
Ainsi l'environnement hospitalier est un véritable «pot pourri» de
germes. La flore ainsi formée évolue en fonction des capacités de
résistances intrinsèques de chaque bactérie, des antiseptiques
utilisés pour le nettoyage, mais aussi des antibiotiques prescrits
dans l'établissement.
Cette flore subit donc une pression de sélection: seules les
germes les plus résistants survivent.
Ainsi, une personne hospitalisée entrera à l'hôpital avec sa propre
flore bactérienne. Mais une fois en contact avec l'environnement
hospitalier et les différents traitements, celle-ci va se modifier, et va
à son tour subir la pression de sélection. Par conséquent, les
germes résistants de l'environnement vont se développer aux
dépens de ceux peu résistants de la flore d'origine.
Les germes hospitaliers sont en général capables de survivre dans
un milieu hostile et de développer une résistance aux
antibiotiques couramment utilisés. Certains hôpitaux sont
confrontés à des problèmes liés à l'émergence de staphylocoques,
d'entérocoques et de bacilles Gram- résistants à de multiples