Expérience de Knock-Out : des souris capables ou non d’autophagie ne sont pas nourries (stress
nutritif). Les souris non capables d’autophagie meurent bien plus précocement que les souris qui
en sont capables, à cause de leur incapacité à recycler leur contenu cellulaire et en produire de
l’énergie.
Rôle dans l’homéostasie des tissus
L’autophagie permet de maintenir l’intégrité de la cellule.
Expérience : souris KO pour ATG7 (protéine impliquée dans l’autophagie) = génération d’une
hépatomégalie non proliférative, liée à une augmentation de la taille des cellules. Celles-ci sont
incapables de dégrader leur contenu cellulaire qui s’accumule et rompt l’homéostasie tissulaire.
C) Mécanismes de l’autophagie
L’autophagie se déroule en 3 étapes :
Machinerie moléculaire à 32 protéines, appelées ATG+n°, conservées à travers les espèces.
1) Induction du phagophore
Formation de l’autophagosome à partir d’un phagophore, un embryon de membrane (mb
cytoplasmique, du Golgi, du RE ou mitochondriale).
Modèle du « berceau » pour la mb du RE
2) Elongation et complétion (=fermeture) du phagophore
Le phagophore s’allonge et se referme sur le contenu à dégrader, pour former l’autophagosome.
LC3-II est une protéine indispensable à la fermeture du phagophore en recourbant la membrane
et constitue un marqueur de l’autophagie.
Cette protéine est présente à l’état basal dans le cytoplasme sous la forme LC3-I. Sous l’influence
de protéines ATG, LC3-I est clivée puis lipidée (liaison covalente avec la
phosphatidyléthanolamine (PE)). Ainsi formée, LC3-II est intégrée à la vésicule autophagique.