
1-3-Formation
Elle touche l’ensemble des personnels concernés avec comme objectif principal, la
« Critérisation » et la quantification du risque pour chaque consultant. Elle a pour
conséquence la mise en place de protocoles de conduite à tenir au niveau du
conditionnement des patients, de leur prise en charge thérapeutique mais aussi de
l’hygiène et de la prévention de la contamination.
2- Protocoles
Les protocoles de conduite à tenir sont établis de façon consensuelle avec les services de
pneumologie et d’hygiène hospitalière, dans le respect des recommandations
ministérielles en matière de grippe aviaire(5).
Au niveau du Centre Hospitalier du Pays d’Aix et conformément aux recommandations
du ministère de la Santé nous avons mis en application les mesures décidées par le
gouvernement tout en organisant de façon interne un niveau d’alerte intermédiaire dit
de précaution afin de renforcer notre politique de prévention.
Il existe donc deux niveaux d’alerte différents.
Un premier niveau dit « Principe de PRECAUTION » et un deuxième niveau dit
« Principe de PREVENTION ».
Ces niveaux d’alerte sont expliqués à l’ensemble du personnel hospitalier et plus
particulièrement à l’IOA ou l’agent administratif d’accueil et, décrits officiellement sur
un bulletin d’information grand publique, affiché au niveau du bureau des admissions
aux urgences.
Ces deux niveaux d’alerte on fait l’objet de la rédaction de Guide Line pour l’ensemble
des personnels des urgences.
2-1-Principe de précaution
Guide line n°1
Pas de mise en place du plan gouvernemental et quelque soit le motif de consultation.
La critérisation est simple, se fait à l’Accueil par IOA et/ou l’agent administratif.
Devant tout :
*Etat grippal avec T°> à 38°
OU
*Toux, difficultés respiratoires, maux de gorge.
ET
*Voyage dans les 7 jours dans les zones à risque *
Cambodge, Chine, Corée du Sud, Croatie, Indonésie, Japon, Kazakhstan, Laos,
Malaisie, Mongolie, Roumanie, Russie, Thaïlande, Turquie, Ukraine et Vietnam.
Entraîne immédiatement le PORT D’UN MASQUE FFP1 par le patient, la signalisation
par IOA et /ou l’agent administratif et l’orientation spécifique de la victime dans le
service.
Au-delà de 6 victimes suspectées, la décision d’ouverture du plan AMAVIC s’impose
pour établir une zone de haute densité virale(6).