Dossier de presse – Pomme d'Api – Cie des Sept Lieux – printemps 05 - page 3
Motivation
Les flonflons de l'Opérette
Ce spectacle est l’aboutissement de deux envies :
- redécouvrir l’opérette en la sortant des murs intimidants des grands théâtres pour
l'emmener se promener en plein air,
- partager une vision de l’accordéon loin de ses stéréotypes.
L'opérette sous un jour nouveau
Souvent présentée en tant
qu'œuvre lyrique, l’opérette
d'Offenbach voit ses dialogues
être relégués au deuxième plan,
voire être laissés à l'abandon.
Pourtant les opérettes
d’Offenbach sont les cousines
germaines des oeuvres de
Feydeau ou Labiche. Dès lors,
pourquoi refuser à Offenbach ce
que l'on cherche dans Feydeau.
Redécouvrons donc Offenbach en
le montant comme on monterait
un vaudeville. Osons le rythme,
osons la comédie, le burlesque et
l'absurde.
Présentons au public Offenbach comme il le mérite: un mélange croustillant
d'humour vaudevillesque et de couplets lyriques.
Un accompagnement classique à l’accordéon
La seconde découverte de ce spectacle sera pour certains
peut-être plus surprenante encore, puisque la partition de
cette oeuvre "lyrique" sera exécuté à l'accordéon.
Si, sous nos latitudes, l'accordéon rime souvent avec
musette et jutze, il y existe des pays comme la Russie où
l'accordéon est considéré, et enseigné, comme un
instrument classique, équivalent au piano ou au violon. Chez
nous, c’est petit à petit que cet instrument aux sonorités variées, profondes et
puissantes, fait son entrée dans les conservatoires classique.