angiotensine avec l'angiotensine, qui provoque une vasoconstriction et une
augmentation de la contractilité myocardique.
Phase secondaire : syncope vasovagale
En cas d'hypovolémie massive, supérieure à 25% du volume sanguin, une
stimulation parasympathique par les mécano-récepteurs intracardiaques, dont la
finalité serait un meilleur remplissage ventriculaire diastolique, succède à la
stimulation sympathique. On peut observer une hypotension associée à une
bradycardie qui répond bien au remplissage.
2. Phase tardive, décompensée et irréversible
La pérennisation de l'ischémie, est à l'origine de modifications microcirculatoires, et
d'une fuite plasmatique capillaire vers le secteur interstitiel. L'hypoxie tissulaire, qui
oriente les cellules vers un métabolisme anaérobie avec acidose métabolique,
entraîne une défaillance multiviscérale (myocardique, rénale, respiratoire,
neuropsychique, hépato-splanchnique).
3. Conséquences pharmacologiques
La réduction du débit sanguin rénal et du débit sanguin hépatique, ainsi que l'acidose
modifient le métabolisme hépatique et l'élimination rénale des agents anesthésiques.
Une réduction des doses, en particulier des hypnotiques, semble nécessaire.
Il. Etiologies de l'état de choc hypovolémique
1. Les hypovolémies non hémorragiques
Elles sont liées à des pertes hydrosodées d'origine digestive, rénale ou cutanée. Les
affections digestives sont les plus fréquentes avec les vomissements et les
diarrhées. Les pertes rénales viennent ensuite avec certaines néphropathies, les
polyuries osmotiques et les déficits en minéralocorticoïdes. Les pertes cutanées des
brûlures étendues qui s'accompagnent d'une déperdition protidique majeure sont la
troisième cause. Nous excluons les hypovolémies relatives secondaires à une
intense vasodilatation, parfois associée à une fuite plasmatique comme dans les
chocs allergique et septique.
2. Les hypovolémies hémorragiques
L'hémorragie, le plus souvent traumatique, peut-être externe (plaie vasculaire, plaie
du cuir chevelu, épistaxis) ou interne (hémothorax, hémopéritoine, hématome rétro-
péritonéal). Hors d'un contexte traumatique elle est, le plus souvent, interne
(saignement digestif, gynéco-obstétrical ou vasculaire).
III. Diagnostic clinique et paraclinique
1. Aspects cliniques