Thème 3C De l’œil au cerveau
Chapitre 18 : Cerveau et vision
Comment expliquer la sensation et la perception visuelle ?
I. Les voies visuelles : de la rétine au cortex visuel
p 308
Les voies visuelles permettent d'acheminer le message nerveux des photorécepteurs au cortex visuel. Les axones des
neurones ganglionnaires constituent le nerf optique puis le tractus optique.
Au niveau du chiasma optique, il y a croisement partiel des axones neuroniques. Le champ visuel global gauche est
donc ressenti dans l'hémisphère cérébral droit et inversement. Les axones des neurones ganglionnaires rejoignent les
neurones des corps genouillés latéraux qui se projettent dans le cortex visuel primaire situé dans le lobe occipital.
II. Aires visuelles et perception visuelle
Livre p 308, 309, 310
Notre cerveau est structuré en un ensemble d'aires cérébrales spécialisées. On a pu identifier et localiser 5 aires
visuelles. V1 et V2 sont des aires visuelles qui reçoivent en premier les informations visuelles avant leur traitement. Il
existe trois aires visuelles associées qui permettent le traitement de l'information visuelle donc la perception visuelle :
l'aire V3 permet la reconnaissance des formes, V4 la reconnaissance des couleurs et V5 la reconnaissance des
mouvements.
Comment expliquer la variabilité de la perception visuelle des individus ?
III. Aires cérébrales et plasticité
Livre p 311, 314, 315, 316, 317
D’autres aires corticales participent à l’élaboration de la perception visuelle (dans le cortex temporal, pariétal…).
Lorsqu'on lit un mot, la sensation est enregistrée en premier dans le cortex visuel puis transmises à d'autres aires liées
au langage (aire de Wernicke) et à la mémoire.
La lecture nécessite donc la coopération d'aires cérébrales impliquées dans la vison, le langage, la mémoire.
Les différentes aires du cortex visuel échangent en permanence des informations qui permettent une perception
visuelle globale des objets. L’organisation générale du cortex visuel est la même pour tous (déterminisme génétique).
Les apprentissages et les expériences acquises sont à l’origine d’une organisation différente des réseaux de neurones
corticaux qui fait qu’aucun cerveau ne voit le monde exactement comme un autre.
La mémorisation de la reconnaissance des mots repose sur un apprentissage permettant la mise en place de
connexions entre neurones des différentes aires. Ceci est permis grâce à la plasticité cérébrale : c'est à dire la capacité
cérébrale de modifier l'organisation de ses réseaux de neurones en fonction des expériences vécues.
Le cerveau est un exemple d'intégration de signaux.