veille media - Collectif VAN

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2009 : 94ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
94 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Jeudi 05 Novembre 2009
Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org
Collectif VAN : 5 ans déjà !
2004/2009 : le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le
Négationnisme]
marque ses cinq années d’existence et vous invite à une
projection/débat,
accompagnée d’un pot de l’amitié.
Vendredi 27 novembre 2009 - 20:30
"Vendredi Noir/Black Friday"
Film documentaire d'Arto Pehlivanian
Durée : 58 mn
En vue d'expliquer les protocoles que la Turquie et l'Arménie s’apprêtaient à signer le 10 octobre
2009, le Président de la République d'Arménie, Serge Sarkissian, avait démarré à Paris sa tournée
à la rencontre de la diaspora arménienne.
Alors que les protocoles arméno-turcs comprennent des clauses pouvant être utilisées par l'Etat
turc pour asseoir la "légitimité" d’un négationnisme qui perdure depuis près de 95 ans, le dépôt de
gerbe du président Sarkissian, le vendredi 2 octobre 2009, au Mémorial du génocide arménien, a
été vécu par beaucoup de Français d'origine arménienne, descendants directs des rescapés du
génocide, comme une véritable provocation.
Les forces de l’ordre ont délogé brutalement des manifestants pacifiques, ajoutant l’humiliation à
l’outrage.
Retour sur un Vendredi Noir qui marque un tournant dans l'histoire de la diaspora arménienne de
France et du monde. La projection sera suivie d'un débat ouvert sur les perspectives d'avenir du
combat contre le négationnisme.
Association indépendante de toute attache politique, le Collectif VAN donne la parole à la société
civile dont il est issu.
Yan’s Club
5, avenue Reille
75014 Paris.
Métro Glacière.
Bus : 62 (arrêt rue d’Alésia « Glacière/Tolbiac »).
Entrée libre
INFOS COLLECTIF VAN
Grande-Bretagne : le Foreign Office a trompé le Parlement
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - M. Geoffrey Robertson, éminent juriste
britannique, a révélé que pendant des années le FCO (le Ministère des Affaires
étrangères plus connu sous le terme de Foreign Office) avait trompé le Parlement
britannique sur les faits concernant le génocide arménien, afin que les députés refusent
d’accepter que les massacres des Arméniens en 1915-16 constituaient un génocide. Le
Gouvernement de Sa Majesté cherchait (et cherche toujours) à s’attirer ainsi les bonnes
grâces du gouvernement négationniste turc. Dans des documents jusqu’à présent classés
secrets, le Foreign Office écrit : "étant donné l’importance de nos relations (politiques,
stratégiques et commerciales) avec la Turquie, et étant donné que la reconnaissance du
génocide n’apporterait aucun bénéfice pratique à la Grande-Bretagne ou aux quelques
survivants des massacres encore en vie aujourd’hui, pas plus qu’elle n’aiderait à un
rapprochement entre l’Arménie et la Turquie, la ligne actuelle adoptée est la seule option
plausible." Est-il nécessaire de rajouter un commentaire ? Le Collectif VAN vous soumet
la traduction de la chronique hebdomadaire de Harut Sassounian, brillant éditorialiste
de The California Courier (USA). Un article majeur laissant entrevoir des perspectives
de poursuites juridiques au niveau britannique et international.
Des documents internes révèlent que des responsables britanniques ont
trompé le Parlement sur le génocide arménien
De Harut Sassounian
Édité par The California Courier
Éditorial de Sassounian du 5 novembre 2009
Un éminent expert juridique, M. Geoffrey Robertson, a dévoilé cette semaine les déclarations
erronées et inexactes faites sur le génocide arménien par le British Foreign and
Commonwealth Office (FCO). Le juriste international a révélé que pendant des années le
FCO (Ministère des Affaires étrangères) avait trompé le Parlement britannique sur les faits
concernant le génocide arménien afin de s’attirer les bonnes grâces du gouvernement turc.
Le méticuleux rapport de recherches, long de 40 pages, commissionné par le Centre Arménien
de Londres, se base sur des documents classés secrets jusqu’à présent, obtenus du Foreign
Office grâce au Freedom of Information Act (Liberté d’Information). M. Robertson, l’auteur
d’un rapport intitulé : "Il y a-t-il eu un génocide arménien ?" a tenu le poste de premier
Président de la Cour des Crimes de Guerre des Nations Unies au Sierra Leone.
M. Robertson a dû déposer des requêtes répétées pendant plusieurs mois auprès du
gouvernement britannique, afin d’obtenir les documents internes que le Foreign Office était
légalement obligé de communiquer. Selon le FCO, certains de ces documents n’ont pas été
communiqués du tout, tandis que d’autres, qui ont éventuellement été rendus public, ont été
en partie mis à l’index, afin de ne pas endommager les relations de la Grande-Bretagne avec
la Turquie.
Dans son rapport, M. Robertson explique que le Centre Arménien lui a demandé de "Prendre
en considération l’attitude du gouvernement britannique qui refuse d’accepter que les
massacres des Arméniens en 1915-16 constituent un génocide, et si ses raisons pour adopter
cette position sont valables et soutenables selon le droit international."
Malheureusement, les responsables britanniques d’aujourd’hui ont oublié la déclaration de
leur gouvernement, issue conjointement avec la France et la Russie le 28 mai 1915,
avertissant que "Au regard des crimes commis par la Turquie contre l’humanité et la
civilisation", les trois grandes puissances tiendront pour responsables "Tous les membres du
gouvernement ottoman" impliqués dans les massacres des Arméniens.
Les documents internes récemment obtenus exposent l’intention trompeuse et sinistre du
Foreign Office. Dans une circulaire de 1999, adressée à la ministre d’État pour l’Europe,
Joyce Quin, et à d’autres, le FCO déclare que ce n’est pas une obligation pour le
gouvernement britannique de décider de ce qui constitue un génocide : "Enquêter, analyser et
interpréter l’histoire est un sujet pour les historiens." Par opposition, l’avocat Robertson
souligne "l’erreur basique" du gouvernement qui se fie "Aux historiens pour décider d’une
question juridique." Il explique que "Décider de ce qui constitue un génocide est un sujet
juridique selon le droit international, et pas du tout un sujet pour les historiens.
Les historiens établissent des faits : aux avocats de juger si ces faits constituent une violation
de la loi internationale."
Dans cette même circulaire, le Foreign Office déclare qu’il n’y a pas de preuves écrites
prouvant que les massacres des Arméniens ont été le résultat d’une politique intentionnelle de
l’État. M. Robertson qualifie cette déclaration "D’autre bobard - qui apparaît
systématiquement et à de nombreuses reprises" dans les communications internes du FCO "La notion selon laquelle il faudrait qu’il y ait des documents écrits qui enregistrent la
décision d’un gouvernement ou d’un leadership d’exterminer le peuple arménien."
M. Robertson souligne le fait "Qu’un tel document n’existe pas, bien sûr, en ce qui concerne
le génocide commis par les nazis."
Manifestement, le Foreign Office s’inquiète davantage des répercussions nationales et outremer de la reconnaissance du génocide arménien que du crime de génocide en lui-même. M.
Robertson fait remarquer que : "La circulaire continue avec cynisme à parler de l’influence de
la campagne de reconnaissance et du génocide et note que ‘la campagne ne semble pas avoir,
à ce stade, suffisamment de soutien ou de directives pour sérieusement embarrasser le HMG
[Le Gouvernement de Sa Majesté].’"
Le Foreign Office accorde également plus de prix au fait d’apaiser la Turquie qu’aux
questions morales soulevées par la tentative d’extermination d’une nation entière. "Le
Gouvernement de Sa Majesté est ouvert aux critiques en termes de dimension éthique", admet
sans hésiter le FCO. "Mais étant donné l’importance de nos relations (politiques, stratégiques
et commerciales) avec la Turquie, et étant donné que la reconnaissance du génocide
n’apporterait aucun bénéfice pratique à la Grande-Bretagne ou aux quelques survivants des
massacres encore en vie aujourd’hui, pas plus qu’elle n’aiderait à un rapprochement entre
l’Arménie et la Turquie, la ligne actuelle adoptée est la seule option plausible." M. Robertson
a fait ce commentaire sarcastique et pourtant triste : "Ce génocide en particulier n’a pas été
reconnu -- non pas parce qu’il n’a pas eu lieu, mais parce qu’il était politiquement et
commercialement inopportun de le faire."
Un autre argument incorrect avancé par le Foreign Office dans plusieurs circulaires est
l’assertion que la Convention pour la Prévention et la Répression du Crime de Génocide des
Nations Unies, de 1948, n’a pas d’effet rétroactif et par conséquent, ne s’applique pas au
génocide arménien. M. Robertson, un expert en droit international, rejette rapidement ce
"mauvais point", car : "La règle contre l’effet rétroactif s’applique aux inculpations
criminelles, à l’encontre d’individus, pour des délits qui n’étaient pas contre la loi à l’époque
où ils ont été supposément été commis. Personne ne suggère que des accusations pour crime
devraient être aujourd’hui portées contre des individus morts depuis longtemps -- la question
est de savoir si le massacre des Arméniens est correctement décrit en tant que ‘génocide’,
selon la définition adoptée par la Convention pour la Prévention et la Répression du Crime de
Génocide des Nations Unies en 1948."
La ministre d’État britannique pour l’Europe, Joyce Quin, a été tellement outrée par l’attitude
extrémiste de son gouvernement dans "la négation du génocide" et son allégation qu’il n’y
avait pas de preuves de l’intention turque de commettre un génocide, que dans une circulaire
en date du 13 avril 1999 adressée au Foreign Office, elle a fait remarquer que la question de
l’intention n’avait jamais été examinée par les responsables gouvernementaux.
Le rapport de M. Robertson relate le scandale diplomatique impliquant Thorda Abott-Watt,
l’Ambassadrice britannique en Arménie, qui a honteusement remis en cause la véracité du
génocide arménien lors d’une interview donnée en 2004 à Erevan. Elle a déclaré que les
preuves concernant le génocide arménien "n’étaient pas suffisamment explicites" pour que
l’on puisse appliquer le terme de génocide selon la Convention du Génocide des Nations
Unies. En réponse à plusieurs articles que j’avais écrits à l’époque, des milliers de lecteurs du
monde entier avaient inondé le British Foreign Office et le Ministère arménien des Affaires
étrangères de lettres de plaintes.
Le gouvernement arménien avait finalement adressé une "Note verbale" (note de protestation)
au gouvernement britannique. M. Robertson a découvert un mémorandum interne du FCO
écrit pendant cette controverse, suggérant que le gouvernement britannique maintienne sa
politique négationniste, puisque la Turquie "Consacre de vastes ressources diplomatiques pour
empêcher toute reconnaissance possible. La Turquie réagirait fortement à toute suggestion de
reconnaissance émise par la Grande-Bretagne."
En examinant les centaines de pages des documents récemment communiqués, M. Robertson
est tombé sur "une seule référence obscure et méprisante" du Foreign Office sur "une enquête
internationale crédible" qui a classé les massacres des Arméniens comme étant un génocide.
Cette étude unique a été menée en 1985 par le Rapporteur britannique, Benjamin Whitaker, à
la demande de la Sous-commission pour la Prévention de la Discrimination et la Protection
des Minorités de l’ONU. À son grand chagrin, M. Robertson a découvert que le Foreign
Office avait émis une circulaire conseillant d’ignorer le rapport des Nations Unies de 1985 en
déclarant que "Jusqu’à présent, nous ne sommes pas au courant de la mention de ce rapport
dans tout document ou forum des Nations Unies."
Même après la reconnaissance du génocide arménien par divers pays européens, le Foreign
Office a continué obstinément à s’accrocher à sa politique négationniste en indiquant au
ministre d’État pour l’Europe, Geoff Hoon, que : "La Turquie est névrosée et sur la défensive
quant à l’accusation de génocide, en dépit du fait que les événements ont eu lieu à l’époque de
l’Empire ottoman et non à l’époque de la Turquie moderne d’aujourd’hui. De nombreux Turcs
ont perdu la vie pendant la guerre et il existe également un élément d’inquiétude sur des
demandes de compensations si la Turquie accepte l’accusation de génocide. Cette attitude
défensive signifie que la Turquie a historiquement étouffé le débat dans le pays et a consacré
de grands efforts diplomatiques pour dissuader tout autre pays de reconnaître le génocide."
Finalement, en octobre 2007, lorsque le Comité des Affaires étrangères de la Chambre des
États-Unis a adopté la résolution reconnaissant le génocide arménien, le Foreign Office a écrit
une circulaire alarmiste, exprimant son inquiétude :"La machine à lobbying de la diaspora
arménienne du monde entier" va à présent "passer en suractivité !"
M. Robertson, sur la base de son étude des documents internes obtenus, et qui couvrent une
période de plus de 10 ans, conclut que les conseils donnés par le British Foreign Office aux
ministres du gouvernement "Ne reflètent ni le droit sur le génocide ni les faits démontrables
des massacres de 1915-16, et qu’ils découlent d’un calcul destiné à induire en erreur le
Parlement, lui faisant croire qu’il y avait eu une évaluation des preuves et l’exercice d’un
jugement de ces preuves."
M. Robertson établit en outre que le "Parlement a été régulièrement mal informé par des
ministres qui ont ânonné les lettres du FCO sans même remettre en question leur exactitude.
L’unique et véritable politique du Gouvernement de sa Majesté a été d’esquiver les réponses
honnêtes aux questions sur le génocide arménien, parce que la vérité aurait incommodé le
gouvernement turc !“
Au regard des révélations sur de telles fautes de conduite et de telles fausses déclarations, le
Parlement britannique devrait tenir des audiences formelles et enquêter sur le comportement
de tous les responsables officiels qui ont fourni des informations fausses et déformées aux
membres du Parlement pendant plus d’une bonne décennie. Ceux qui seront déclarés
coupables de négligence dans l’accomplissement de leurs fonctions ou complices d’avoir
fourni des informations totalement trompeuses, devraient être inculpés ou renvoyés de leurs
postes au gouvernement.
De plus, on devrait demander à M. Robertson, éminent juriste international, d’intenter un
procès au gouvernement turc auprès des Cours britanniques, et plus important encore, auprès
de la Cour européenne des Droits de l’Homme.
Ce rapport extrêmement précieux devrait être traduit dans les principales langues et distribué
dans le monde entier.
©Traduction de l'anglais: C. Gardon pour le Collectif VAN - 5 novembre 2009 - 07:22 www.collectifvan.org
Lire l’article original dans la rubrique Article en anglais
Nalbandian : ‘Pourquoi signer les protocoles s’ils ne sont pas ratifiés ?’
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif Van vous propose la traduction
d’un article en anglais paru le 30 octobre 2009 dans Agos, le journal arménien de
Turquie. Pour le ministre des Affaires étrangères de l’Arménie, Edward Nabaldian, il ne
sert à rien de signer des protocoles s’ils ne sont pas ratifiés. Or, les protocoles à peine
signés, la Turquie exige déjà que l’Arménie fasse des concessions sur le Karabagh, alors
que la question du Karabagh n’est pas mentionnée dans les protocoles.
Nalbandian. ‘Pourquoi signer les protocoles s’ils ne sont pas ratifiés ?’
30 octobre 2009
Le Ministre des Affaires étrangères de l’Arménie a rejeté les demandes turques de
concessions sur le conflit du Haut-Karabagh en échange d’un rapprochement historique entre
Erevan et Ankara, selon l’agence de presse Reuters.
S’adressant à Reuters vendredi dernier, Edward Nalbandian a déclaré que les négociations
entre la Turquie et l’Arménie étaient terminées et que les deux parties étaient obligées de
bouger rapidement pour établir des relations diplomatique et ouvrir leur frontière, selon les
protocoles signés le mois dernier.
Les dirigeants turcs ont dit qu’ils voulaient voir des progrès dans les négociations entre
l’Arménie et l’allié de la Turquie, l’Azerbaïdjan, au sujet du Nagorno-Karabakh avant que le
Parlement d’Ankara ne ratifie les accords, un lien que l’Arménie rejette.
“Pourquoi avons-nous signé deux protocoles si nous ne les ratifions pas et si nous ne les
appliquons pas ?” a dit Nalbandian, lors d’une interview à Erevan.
“Je pense que toute la communauté internationale attend une ratification et une mise en
oeuvre rapides ainsi que le respect des accords contenus dans les protocoles”, a-t-il dit en
s’exprimant en anglais.
“Si l’une des deux parties retarde la ratification et met des obstacles à la ratification et à la
mise en œuvre des accords, je pense qu’elle sera tenue responsable des conséquences
négatives.”
La Turquie a fermé sa frontière avec l’Arménie en 1993 par solidarité avec l’Azerbaïdjan dans
sa guerre avec les Arméniens de la région montagneuse du Nagorno-Karabakh.
L’accord a rencontré une opposition dans les deux pays, mais un rapprochement total et une
frontière ouverte sont d’une très haute importance pour l’influence de la Turquie, en tant que
puissance régionale, pour sa candidature à l’UE et pur l’Arménie qui ne possède pas d’accès à
la mer et dont l’économie est très touchée.
Mais l’allié de langue turque d’Ankara, l’Azerbaïdjan, a réagi avec colère, craignant de perdre
son moyen de pression sur les Arméniens dans le conflit du Nagorno-Karabakh. Le différend
menace de changer la politique énergétique en Azerbaïdjan, fournisseur de pétrole et de gaz à
l’occident via la Turquie, mais qui est également recherché par la Russie.
Les diplomates et analystes dissent que la Turquie, avant de ratifier les accords, cherche au
moins un petit signe de progrès dans les négociations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan au
sujet du Nagorno-Karabakh, où un cessez-le-feu fragile règne depuis 1994, mais un accord de
paix n’a jamais été signé.
Un tel lien est de la dynamite politique pour les Arméniens. L’opposition dans le pays et
l’immense diaspora arménienne influente disent que la Turquie doit d’abord reconnaître que
les massacres commis au siècle dernier sont un génocide, avant que des relations ne soient
rétablies.
Nalbandian a dit que le dégel arméno-turc et les négociations sur le Nagorno-Karabakh sont
“deux processus distincts.”
“Ce n’est pas uniquement l’approche arménienne, mais également l’approche de la
communauté internationale”, a-t-il dit, ajoutant que les négociations entre l’Arménie et la
Turquie étaient terminées.
“Les négociations ont été finalisées au début du mois de février.”
Les analystes sont incertains quand à la fermeté de la précondition turque avant ratification, et
ils disent que la pression sur Ankara pourrait bien monter avec le 95e anniversaire des
massacres en avril prochain, lorsque le Président américain fera son discours traditionnel de
commémoration.
L’Arménie dit que les massacres étaient un génocide et elle veut que le Président américain
Barack Obama tienne sa promesse de campagne d’affirmer la même chose. La Turquie rejette
le terme, et dit que le conflit a fait de nombreux morts des deux côtés.
Les médiateurs des États-Unis, de la Russie et de la France déclarent qu’ils font des progrès
en vue d’un accord de paix sur le Nagorno-Karabagh, dans les discussions entre le Président
arménien Président Serge Sarksyan et celui de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev.
Mais Nalbandian a minimisé les discussions portant sur un accord imminent.
Il existe une “dynamique positive”, a-t-il dit. “Mais dire que demain ou dans un mois ou très
bientôt, nous aurons conclu un accord, je ne pense pas que cela soit très sérieux.”
©Traduction de l'anglais: C.Gardon pour le Collectif VAN - 5 novembre 2009 - 08:43 www.collectifvan.org
Lire l’article original dans la rubrique Article en anglais
http://www.agos.com.tr/eng/index.php?module=news&news_id=1268&cat_id=1
Caucase du Sud : La FRA et les processus en cours
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la traduction des
extraits d'articles en anglais d'Armenialiberty et de Radiolour parue sur le site de la
Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie du 04 novembre 2009.
***
04 novembre 2009
Traduction Gérard Merdjanian - commentaires du site de la Fédération EuroArménienne :
La FRA vient de présenter par la voie d’Armen Roustamian sa plate-forme articulée en trois
points : les questions nationales, les questions sociales et les questions démocratiques.
Il est notamment dit dans le chapitre national :
- -Karabakh : Le parti souligne que le Karabakh doit être partie prenante des pourparlers,
tandis que l’Arménie doit se comporter comme le garant de sa sécurité et de son
indépendance.
- -Relations arméno-turques : le parti estime que des bases de normalisation ne peuvent être
créées qu’après la reconnaissance du génocide par la Turquie et la suspension de la politique
anti-arménienne menée conjointement par la Turquie et l’Azerbaïdjan.
A partir de cette base, les élus dachnaks font des propositions suivant le cours des
événements. Et comme dans toute négociation qui se respecte, il faut mettre la barre haute
pour démarrer, sinon la marge de manœuvre se réduit à peau de chagrin au cours de la
discussion.
***
* Les pourparlers arméno-azéris
La Fédération Révolutionnaire Arménienne (FRA-Dachnaktsoutioun) a mis tout son poids
derrière ces appels aux autorités du Haut-Karabakh pour poursuivre toute personne qui prône
publiquement un retour de l’un quelconque des territoires [azéris] contrôlés par les Arméniens
du Karabakh.
Armen Sarkissian, le seul membre du parlement du Karabakh affilié à la FRA, a lancé un
appel correspondant aux législateurs de la république non-reconnue la semaine dernière.
"Tout citoyen qui remet en question notre intégrité territoriale, sous couvert de concessions
mutuelles ou d’autres variantes [de règlement avec l’Azerbaïdjan] doit être poursuivi parce
que ce n’est pas une expression de la démocratie ou du pluralisme, mais une démarche
inconstitutionnelle. Et toute attitude anticonstitutionnelle doit être punie pénalement." a-t-il
déclaré lors d’une session du Parlement de Stepanakert
La déclaration est censée refléter l’opinion de la FRA-Karabakh. Elle a été saluée par le parti
nationaliste pan-arménien en Arménie. Un de ses dirigeants, Hraïr Garabedian, a déclaré lundi
que cela découle des dispositions constitutionnelles de la République du Haut-Karabakh
(RHK) relatives aux sept districts azéris proprement dit qui ont été, entièrement ou
partiellement, occupés par les forces arméniennes au cours de la guerre 1991-1994.
La constitution de la RHK est assez ambigüe sur le statut de ces terres, cependant. Elle stipule
que "les territoires sous juridiction de facto du Haut-Karabakh" doivent rester sous le contrôle
des Arménien du Karabakh au moins jusqu’à une future « clarification des frontières ».
Gagik Pétrossian, un autre député du Karabakh représentant le parti du Premier ministre Ara
Haroutiounian, Azad Hayrenik (Patrie Libre), a cité cette disposition quand il s’est prononcé
mardi contre la pénalisation des personnes abordant le sujet d’un compromis territorial avec
l’Azerbaïdjan. "Si notre Constitution stipulait que le territoire du Haut-Karabakh, englobe
l’ensemble du territoire qui est sous notre contrôle pour le moment ... je serais d’accord avec
M. Sarkissian. Aussi, je ne pense donc pas que les gens qui parlent de concessions mutuelles
violent aujourd’hui la constitution de la RHK," a-t-il déclaré à RFE/RL.
G.Pétrossian, dont le parti détient la majorité au parlement, a également fait valoir que la paix
au Karabakh est impossible sans concession arménienne. "Il n’y aura pas de règlement
définitif du conflit du Haut-Karabakh sans concessions mutuelles," a-t-il ajouté.
Rudolf Mardirossian, un autre député pro-gouvernemental, membre d’Artsakhayoutioun, a
rejeté la demande de la FRA la qualifiant « d’absurde ». La position officielle du
gouvernement du Karabakh sur la question n’est pas encore claire.
Contrairement à la FRA d’Arménie, la FRA au Karabakh n’est pas une force d’opposition.
Bien qu’elle ne dispose que d’un seul siège sur les 33 que compte le Parlement, elle est
représentée dans le gouvernement de Stepanakert par au moins trois Hauts fonctionnaires,
dont le ministre des Affaires étrangères Georgi Pétrossian.
Le retour de presque tous les territoires occupés entourant l’enclave contestée est un élément
clé du plan des médiateurs internationaux pour résoudre le conflit du Karabakh. En retour, les
Arméniens du Karabakh pourraient apparemment avoir une chance de légitimer leur sécession
de l’Azerbaïdjan dans un futur référendum d’autodétermination.
L’Arménie et son Président Serge Sarkissian natif du Karabakh ont donné un avis favorable
pour cette formule. Les dirigeants de la RHK, de leur côté, ne font pas mystère de leur
désapprobation pour le compromis proposé.
Loussine Mussayelian - armenialiberty
* La normalisation arméno-turque
Parlant de l’éventuelle mise en place des relations arméno-turques, le député FRA, Alvart
Pétrossian, a déclaré que ceux qui disent "oui" et ceux qui disent "non" devraient s’asseoir et
discuter les uns aux autres afin de faire de sortir la vérité.
Selon l’élue, le ministre arménien des Affaires étrangères aurait du refuser de signer le
document à Zurich et devenir ainsi un héros. Alvart Pétrossian n’est pas d’accord avec
certains responsables, qui pensent que les déclarations des dirigeants turcs sont destinées à
une communication interne.
Anna Nazarian – Radiolour
http://eafjd.eu/spip.php?breve2231
Pétition contre l'acceptation de la République turque de Chypre du
Nord à Paris
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN publie cet appel d'une
pétition contre l'acceptation de la République turque de Chypre du Nord à Paris lancée
par la Communauté Chypriote de France.
COMMUNIQUE : COMMUNAUTE CHYPRIOTE DE FRANCE
le 4/11/2009 20:11:55
La Communauté Chypriote de France lance un appel à tous les défenseurs des Droits de
l’Homme et à tous ceux qui soutiennent la cause chypriote à Monsieur Frédéric Mitterrand,
Ministre de la Culture et de la Communication, à Monsieur le Maire de Paris et à la Maison
de l’Europe et de l’Orient.
Il faut, pour cela, par email, envoyer le texte suivant :
Reconnaître la République turque de Chypre du Nord est une provocation de la part de la
Maison d'Europe et d'Orient qui accueille ce pays non reconnu par la France dans son théâtre
au mois de novembre
La République turque de Chypre du Nord est un pseudo-état, reconnu par la Turquie
seulement.
En France, il est illégal de présenter comme un pays la partie de l’île occupée par l’armée
turque depuis 1974.
Par ailleurs, c’est à l’occasion du vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin alors
que, à l’heure actuelle, la seule capitale encore divisée, est NICOSIE, capitale de la
REPUBLIQUE de CHYPRE, Etat membre de l’Union Européenne.
Veuillez recopier ce texte écrit en rouge et adressez-le en cliquant à : Pour Monsieur le
Ministre
http://www.culture.gouv.fr/
culture/comment-ministre.htm
Pour le Maire de Paris :
http://www.paris.fr/portail/contacts/Portal.lut?page_id=5722&document_type_id=12&docum
ent_
id=10737&portlet_id=12354
Ainsi qu’à l’adresse du théâtre « Maison d'Europe et d'Orient », email [email protected]
La Diaspora grecque a déjà inséré un texte ; cliquez ici pour en savoir davantage
Depuis 20 ans, le mur de Berlin n'existe plus; en revanche, le MUR DE LA HONTE existe
depuis plus de 35 ans à CHYPRE!
http://diasporagrecque.com/modules/altern8news/article.php?storyid=1847
Bernard Kouchner reçoit son homologue turc, Ahmet Davutoglu
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet cette
information au sujet de la première visite officielle de Ahmet Davutoglu en France
publiée sur le site France Diplomatie en date du 5 novembre 2009.
(6 novembre 2009)
Visites
Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes recevra le vendredi 6
novembre son homologue turc, Ahmet Davutoglu, pour un entretien, suivi d’un déjeuner de
travail et d’un point de presse.
Cette première visite officielle de Ahmet Davutoglu en France depuis sa nomination comme
ministre des Affaires étrangères en mai 2009 s’inscrit dans la continuité des récentes visites
bilatérales dont la visite officielle du président Gül le 9 octobre à Paris qui, à cette occasion
avait inauguré la Saison de la Turquie avec le président de la République.
La France considère la Turquie comme un partenaire stratégique. l’entretien des deux
ministres sera l’occasion d’approfondir et de renforcer notre coopération et notre concertation
sur les grands enjeux internationaux et les grands dossiers régionaux notamment le ProcheOrient et l’Iran.
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/turquie_242/franceturquie_2969/visites_9050/bernard-kouchner-recoit-son-homologue-turc06.11.09_77646.html
Revue de la presse turque 04.11.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la revue de la
presse turque du 04 novembre publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie).
Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous
toute réserve.
Nous vous présentons la revue de la presse turque du mercredi 04 novembre 2009
Posted 04.11.2009 10:55:19 UTC
Updated 04.11.2009 11:43:10 UTC
Nous allons passer en revue les nouvelles traitées par la presse turque d’aujourd’hui.
Nous commençons avec la nouvelle titrée “Ouverture démocratique” du quotidien Milliyet
qui informe que la motion de débat sur l’ouverture démocratique déposée par le parti de la
justice et du développement (AKP) a été acceptée en session plénière de l’Assemblée
nationale. Les débats auront lieu le 10 novembre, est-il précisé.
Tandis que Cumhuriyet commente l’approbation du traité de Lisbonne par la République
Tchèque dans son article “Approbation de Klaus à Lisbonne”. La nouvelle attire l’attention
que la dernière entrave réglementaire devant le traité de Lisbonne a été levée suite à la
décision de la Cour constitutionnelle jugeant que le traité de Lisbonne est conforme avec la
Constitution du pays.
La Cour constitutionnelle a étudié la plainte déposée par un groupe de sénateurs invoquant
que le traité est non-conforme avec l’ordre constitutionnel et s’est prononcée hier en faveur du
traité de Lisbonne en estimant qu’il n’existait pas de contradiction, indique Cumhuriyet. Il est
relaté que le président tchèque Vaclav Klaus a ratifié malgré son scepticisme, le traité de
Lisbonne suivant son respect aux décisions de la Cour constitutionnelle.
« Un rapport étrange de l’Europe : Notre personnel est en danger à cause de la Turquie » titre
Zaman pour indiquer que lors des débats sur le rapport d’élargissement, qui seront ouverts
aujourd’hui, au Parlement européen, qu’Ankara pourrait être tenu responsable d’une
éventuelle perte d’effectif en sous-entendant que la Turquie entrave la coopération OTAN-UE.
Le rapport réclame qu’Ankara coordonne avec l’Union européenne sa politique étrangère, en
particulier son politique avec l’Iran. Le projet de texte intègre en totalité les points de vue du
secteur Chypriote turc, et demande que les protocoles signées avec l’Arménie soient adoptés
par la Grande Assemblée nationale de Turquie.
Yeni Şafak aborde la question de Chypre en mettant « Sans une solution, notre plan B est prêt
». Il est écrit que le Président de la RTCN, Mehmet Ali Talat, a annoncé qu’ils avaient élaboré
des plans B et C à mettre en vigueur en cas où une solution n’est pas assurée jusqu’au mois
d’avril. Lors de son allocution au Centre des politiques européennes à Bruxelles, le président
de la RTCN, Mehmet Ali Talat, a noté que ce n’était pas encore le moment pour en discuter et
qu’ils étaient en faveur d’une solution, en notant toutefois que les négociations avaient aussi
un temps de limite.
Une autre nouvelle du quotidien Yeni Şafak, sous le titre « S’est présenté devant le juge »,
commente le quatrième procès de Radovan Karadzic, qui s’est tenu hier. L’article relate que
l’ancien leader serbe Radovan Karadzic, jugé devant le Tribunal pénal international de Lahey,
a assisté au procès d’hier et a informé qu’il poursuivrait à boycotter les prochains procès.
Karadzic a invoqué qu’il avait besoin du temps pour préparer sa défense sur les actes
d’accusation dirigés contre lui, en estimant être sujet à une procédure injuste, l’article cite les
propos de ce dernier disant : « Je souhaite boycotter le Tribunal. Cependant, je ne prendrais
pas part aux procès pour pouvoir préparer ma défense ».
Le quotidien Haber Türk attire l’attention avec son titre « Amende de Jésus à l’Italie de la part
de la Cour européenne des droits de l’homme ». La Cour européenne des droits de l’homme a
condamné l’Italie pour les illustrations de crucifix dans les écoles en l’estimant que cela était
contraire aux droits de l’homme, indique la nouvelle. La présence de crucifix a été jugé
contraire « au droit des parents d’éduquer leurs enfants selon leurs convictions » et « au droit
des enfants à la liberté de religion ».
Par ce verdict, l’Italie a été condamné à verser 5.000 euros d’indemnité morale à la citoyenne
italienne d’origine finlandaise, Soile Lautsi, qui avait introduit une plainte à de sujet huit ans
auparavant auprès de la Cour européenne des droits de l’homme.
http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?HaberKodu=bf55
0114-8293-4c33-b417-77b3f4d05d70
Revue de la presse turque 05.11.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la revue de la
presse turque du 05 novembre publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie).
Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous
toute réserve.
Nous vous présentons la revue de la presse turque du jeudi 05 novembre 2009
Posted 05.11.2009 11:52:04 UTC
Updated 05.11.2009 11:52:04 UTC
Le journal Yeni Şafak relève que le Traité de Lisbonne finalement entré en vigueur à l'issu de
la signature de la République tchèque, mettra fin à l'ambivalence au sein de l'UE et
engendrera des modifications en faveur de la Turquie. Sur la déclaration du ministre d'Etat et
négociateur en chef Egemen Bağış, le quotidien écrit que le droit de véto des pays membres
sera levé par ce traité.
Le quotidien Vatan annonce que le président Abdullah Gül a répondu aux critiques dirigé par
l'UE dans le sens que la Turquie se tournait vers l'Orient, en indiquant que la Turquie avançait
vers l'Orient, l'Occident et le Sud, dans toutes les directions. Vatan donne place à la
déclaration suivante d'Abdullah Gül sur l'orientation de la Turquie " Si l'on prend en
considération l'orientation de la Turquie en matière des valeurs démocratiques, de la
suprématie du droit, du respect des droits de l'Homme, de l'égalité entre les sexes, et de la
fonctionnalité de l'économie de marché libre, il sera alors plus facile d'observer la direction
prise par la Turquie ".
Dans son information titrée " Diplomatie épistolaire " le journal Sabah note que le Premier
ministre, Recep Tayyip Erdoğan, a rédigé une lettre à son homologue grec, Yorgos
Papandréou. Dans cette lettre, M Erdoğan indique sa disposition à aborder toutes les questions
existantes en vue de développer les relations avec la Grèce dans tous les domaines.
Une autre nouvelle du même quotidien indique que le commissaire européen à l'élargissement
Olli Rehn a pris la parole au Sénat français, où il a plaidé pour l'adhésion de la Turquie à l'UE,
ajoutant que l'Union européenne partageait plusieurs objectifs communs avec la Turquie. Le
journal met l'accent sur les objectifs énumérés M. Rehn, à savoir la paix au Moyen-Orient, la
stabilité dans le Caucase, la sûreté en Afghanistan et au Pakistan et la sécurité énergétique ».
" Soutien britannique à l'ouverture " titre le journal Hürriyet, son information faisant savoir
que le chef de la diplomatie britannique, David Milliband, arrivé en Turquie dans le cadre
d'une tournée régional a affirmé à la suite de son entretien avec le ministre d'Etat et
négociateur en chef Egemen Bağış, de leur soutien au processus de l'ouverture démocratique,
réitérant le soutien du Royaume-Uni à l'entrée de la Turquie à l'UE.
Dans son article titré "L'Age d'or du fleuriste turc ", le quotidien Zaman informe que le
secteur turc des fleurs coupées a connu une croissance de 10 % alors que la consommation
mondiale de fleurs a régressé de 30%. L'article signale que la préférence des Européens pour
les fleurs moins chers que l'orchidée ou la rose, joue un rôle important dans cette croissance.
Le journal Star annonce dans sa rubrique sport que les matchs de revanche au sein de la
Coupe de l'UEFA des équipes de Fenerbahçe et Galatasaray, vont se disputer aujourd'hui.
Alors que Fenerbahçe accueillera à Kadıköy l'équipe roumaine de Steaua Bucarest,
Galatasaray jouera en déplacement face à Dinamo Bucarest. Star rappelle que Fenerbahçe a
remporté son premier match 1 à 0, et Galatasaray 4 à 1.
Nous allon achever la revue de la presse turque de ce jour avec une information de culture et
d'art. Haber Türk annonce que le groupe turc de musique rock « Manga » concoure parmi les
cinq premiers candidats aux MTV Europe Music Awards. Lors du concours organisé dans la
capitale allemande Berlin, le groupe sera en lice pour devenir le " meilleur groupe de musique
d'Europe ".
http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?HaberKodu=8d6
bbbf2-f48c-4b3a-bdea-2e6bbe4e5441
SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 05.11.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne
contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans
la presse francophone, sur les thèmes concernant: la Turquie, le génocide arménien, le
négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union européenne, etc...
Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos informations et
traductions mises en ligne sur: http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la
newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la
Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre
boîte email. Bonne lecture.
Grande-Bretagne : le Foreign Office a trompé le Parlement
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – M. Geoffrey Robertson, éminent juriste
britannique, a révélé que pendant des années le FCO (le Ministère des Affaires étrangères plus
connu sous le terme de Foreign Office) avait trompé le Parlement britannique sur les faits
concernant le génocide arménien, afin que les députés refusent d’accepter que les massacres
des Arméniens en 1915-16 constituaient un génocide. Le Gouvernement de Sa Majesté
cherchait (et cherche toujours) à s’attirer ainsi les bonnes grâces du gouvernement
négationniste turc. Dans des documents jusqu’à présent classés secrets, le Foreign Office écrit
: "étant donné l’importance de nos relations (politiques, stratégiques et commerciales) avec la
Turquie, et étant donné que la reconnaissance du génocide n’apporterait aucun bénéfice
pratique à la Grande-Bretagne ou aux quelques survivants des massacres encore en vie
aujourd’hui, pas plus qu’elle n’aiderait à un rapprochement entre l’Arménie et la Turquie, la
ligne actuelle adoptée est la seule option plausible." Est-il nécessaire de rajouter un
commentaire ? Le Collectif VAN vous soumet la traduction de la chronique hebdomadaire de
Harut Sassounian, brillant éditorialiste de The California Courier (USA). Un article majeur
laissant entrevoir des perspectives de poursuites juridiques au niveau britannique et
international.
Nalbandian : ‘Pourquoi signer les protocoles s’ils ne sont pas ratifiés ?’
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif Van vous propose la traduction d’un
article en anglais paru le 30 octobre 2009 dans Agos, le journal arménien de Turquie. Pour le
ministre des Affaires étrangères de l’Arménie, Edward Nabaldian, il ne sert à rien de signer
des protocoles s’ils ne sont pas ratifiés. Or, les protocoles à peine signés, la Turquie exige déjà
que l’Arménie fasse des concessions sur le Karabagh, alors que la question du Karabagh n’est
pas mentionnée dans les protocoles.
Caucase du Sud : La FRA et les processus en cours
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre la traduction des
extraits d'articles en anglais d'Armenialiberty et de Radiolour parue sur le site de la Fédération
Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie du 04 novembre 2009. ''La Fédération
Révolutionnaire Arménienne (FRA-Dachnaktsoutioun) a mis tout son poids derrière ces
appels aux autorités du Haut-Karabakh pour poursuivre toute personne qui prône
publiquement un retour de l’un quelconque des territoires [azéris] contrôlés par les Arméniens
du Karabakh.''
Revue de la presse turque 04.11.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose la revue de la
presse turque du 04 novembre publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette
revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute
réserve.
Bernard Kouchner reçoit son homologue turc, Ahmet Davutoglu
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous soumet cette information
au sujet de la première visite officielle de Ahmet Davutoglu en France publiée sur le site
France Diplomatie en date du 5 novembre 2009. ''Bernard Kouchner, ministre des Affaires
étrangères et européennes recevra le vendredi 6 novembre son homologue turc, Ahmet
Davutoglu, pour un entretien, suivi d’un déjeuner de travail et d’un point de presse.''
Pétition contre l'acceptation de la République turque de Chypre du Nord à Paris
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN publie cet appel d'une pétition
contre l'acceptation de la République turque de Chypre du Nord à Paris lancée par la
Communauté Chypriote de France. "La Communauté Chypriote de France lance un appel à
tous les défenseurs des Droits de l’Homme et à tous ceux qui soutiennent la cause chypriote à
Monsieur Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture et de la Communication, à Monsieur le
Maire de Paris et à la Maison de l’Europe et de l’Orient".
Revue de la presse turque 05.11.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose la revue de la
presse turque du 05 novembre publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette
revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute
réserve.
L'UE va accroître les contrôles sur les poires importées de Turquie
L'Union européenne va accroître les contrôles sur les importations de poires originaires de
Turquie en raison de traces élevées de pesticides dans ces fruits, a annoncé mercredi la
Commission européenne.
La Norvège se félicite de la normalisation des relations entre l’Arménie et la Turquie
Le ministre des Affaires étrangères Jonas Gahr Stoere a déclaré que la Norvège se félicite de
la normalisation des relations entre l’Arménie et la Turquie, après que les ministres des
Affaires Étrangères des deux pays aient signé des protocoles dans ce but.
La Turquie réclame 32 millions d'euros à Google
Reprochant au géant américain de l'Internet de ne pas s'acquitter des obligations fiscales du
pays, les autorités turques ont décidé de demander 71 millions de livres turques (32 millions
d'euros) à Google, ont rapporté plusieurs sites d'information locaux, mardi 3 novembre.
Le gouvernement va prendre une décision concernant la radiodiffusion en arménien en
Turquie
Le travail pour une loi autorisant les chaînes de télévision privés à émettre en d’autres langues
que le turc, une mesure importante dans le cadre de l’initiative kurde, a été achevé et les
organisations privées ont adressé une pétition au Conseil Suprême de la Radio et de la
Télévision (RTÜK), demandant la permission d’émettre dans une variété de langues.
L'opposition se mobilise
Le processus de normalisation des relations entre la Turquie et l'Arménie et les probables
changements du statu quo dans le Haut-Karabakh suscitent le mécontentement de l'opposition
arménienne.
Jean-Paul Bret face à un procès en discrimination
Une jeune femme d'origine turque attaque le maire de Villeurbanne qui lui avait demandé lors
de la campagne municipale de 2008, où elle était candidate, sa position sur le génocide
arménien.
Les journalistes turcs et arméniens ont des problèmes semblables dans leur couverture de
l’information
Alors que Bursa a accueilli le match entre les équipes de football de Turquie et d’Arménie,
des journalistes des deux pays ont utilisé l’occasion pour échanger des idées sur la couverture
des nouvelles relatives à l’autre pays.
Relations gréco-turques : Recep Tayyip Erdogan écrit à Georges Papandréou
Le Premier ministre turc Recep Tayyip a envoyé une lettre à son homologue grec Georges
Papandréou, près d'un mois après la rencontre des deux hommes à Istanbul, ce qui est "un pas
positif", a annoncé mercredi le ministre adjoint des Affaires étrangères, Dimitris Droutsas.
Génocide des Arméniens : Les poursuites contre Orhan Pamuk reprennent
La cour suprême d’appel de Turquie a jugé mercredi 7 octobre 2009 que le Prix Nobel Orhan
Pamuk peut être poursuivi pour ses propos faits il y a plusieurs années environ sur le génocide
des Arméniens et le massacre des Kurdes pendant la Première Guerre Mondiale a annoncé
l’agence semi-officielle Anadolu.
CH/Fiscalité: convention de double imposition Suisse-Turquie paraphée
La Suisse et la Turquie ont paraphé mercredi une convention de double imposition révisée
selon les critères de l'OCDE. Elle élargit notamment l'assistance administrative en matière
fiscale, a indiqué mercredi le Département fédéral des finances.
Au camp de Mahmur, les oubliés du conflit kurde attendent l'heure du retour en Turquie
Au camp de réfugiés de Mahmur (nord de l'Irak), 12.000 Kurdes de Turquie chassés par les
violences attendent depuis 15 ans l'heure du retour. En dépit d'ouvertures d'Ankara, celle-ci
n'est pas encore venue, affirment ces partisans affichés de la rébellion kurde.
Élargissement de l'Union européenne : la Turquie est un cas spécial qui impose des solutions
spéciales
Dans le contexte de l'élargissement de l'Union européenne, le cas de la Turquie est tout à fait
particulier. L'adhésion lui a été promise il y a longtemps ; les négociations sont en cours
depuis plusieurs années ; le pays a réalisé globalement des progrès considérables en direction
des principes communautaires ; les relations économiques et commerciales sont plus étroites
qu'avec n'importe que autre pays candidat (la Turquie est membre de l'Union douanière).
La rhétorique des grands séismes du XXe siècle
C'est le risque de toute anthologie : susciter des frustrations. Pourquoi tel discours et pas tel
autre ? La réponse coule de source : ce livre est une mise en bouche. S'il ouvre l'appétit des
lecteurs pour la rhétorique politique, tant mieux.
Edward Nalbandian/Statut de Haut Karabakh : seul sujet des pourparlers avec l’Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 05
novembre 2009 . Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne
sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le
génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.
Poussée à prendre parti
Le maire de Villeurbanne appelé à la barre. Hier, Jean-Paul Bret (PS), comparaissait devant la
6e chambre presse du tribunal correctionnel de Lyon pour « discrimination » sur citation
directe de Sirma Oran-Martz.
Chronologie de l'Arménie
600 av J.C. : arrivée des premiers Arméniens (un peuple indo-européen) dans les environs des
lacs de Van et de Sevan (Anatolie orientale et Caucase). Ils se mèlent aux autochtones du
royaume d'Ourartou. La région passe peu après sous la coupe des Perses et ne retrouve une
relative indépendance qu'à la conquête d'Alexandre.
Messages antisémites : une mouvance néo-nazie ou de simples imbéciles ?
Des messages à caractère raciste et antisémite ont été découverts avant-hier matin à Cassel,
comme nous le révélions dans notre édition d'hier. Dans la commune, c'est la consternation.
En Flandre, en un an, il s'agit de la cinquième affaire retentissante aux relents nauséabonds
d'antisémitisme.
"428. Une année ordinaire à la fin de l'Empire romain", de Giusto Traina : petites et grandes
histoires de l'Empire romain finissant
Avec 428, Giusto Traina fait le pari de la banalité, même s'il n'est pas d'année banale, où il ne
se soit rien passé ! 428 marque notamment la fin du royaume d'Arménie, ce dont personne ou
presque ne s'aperçut, si ce n'est en Arménie et dans quelques bureaux palatins à
Constantinople et à Ctésiphon.
Pipeline Burgas-Alexandroupolis: Borisov exige des garanties écologiques
Le premier ministre bulgare Boïko Borisov a annoncé mardi que le projet d'oléoduc BurgasAlexandroúpolis ne serait pas réalisé en l'absence de garantie de protection de
l'environnement.
Des étudiants lancent des œufs sur l'ambassadeur d'Israël à Trabzon
Des étudiants turcs mécontents de l'attitude d'Israël envers Gaza ont lancé des œufs mercredi
sur la voiture de l'ambassadeur israélien en Turquie, provoquant l'annulation de sa visite
prévue dans une université du nord-est du pays, ont rapporté les médias turcs.
Le maire de Villeurbanne jugé pour discrimination
Le maire de la ville, Jean-Paul Bret, alors tête de la liste d'union de la gauche, lui demandait
en effet de prendre position publiquement sur le génocide arménien de 1915, en raison de ses
origines (lire). Une telle exigence peut-elle constituer une discrimination ? C'est ce que
jugeait, mardi, la 6e chambre du tribunal correctionnel de Lyon...
Nicosie, dernière capitale divisée au monde
Le tiers-nord de Chypre a été envahi en 1974 par la Turquie (située à environ 70 km au nord
des côtes chypriotes), en réaction à un coup d'Etat de nationalistes chypriotes-grecs qui
souhaitaient rattacher l'île à la Grèce.
Jean-Paul Bret au tribunal
Le maire socialiste de Villeurbanne comparaissait mardi devant le tribunal correctionnel de
Lyon pour "discrimination".
BNP Paribas grandit en Turquie
La banque française devrait fusionner la filiale locale de Fortis avec la 11e banque turque.
Une fusion peut en cacher une autre. BNP Paribas ayant trouvé Disbank, la 12e banque turque
dans la corbeille de Fortis, il devrait, selon nos informations, la rapprocher de TEB qu'il
contrôle à 50 % aux côtés du groupe Çolakoglu.
ARMENIE
Chronologie de l'Arménie
Par Catherine Gouëset, publié le
21/10/2009 - mis à jour le 28/10/2009 17:41
600 av J.C. : arrivée des premiers Arméniens (un peuple indo-européen) dans les environs des
lacs de Van et de Sevan (Anatolie orientale et Caucase). Ils se mèlent aux autochtones du
royaume d'Ourartou. La région passe peu après sous la coupe des Perses et ne retrouve une
relative indépendance qu'à la conquête d'Alexandre.
189 av J.C. : deux généraux fondent les royaume de Grande et de Petite Arménie.
95-55 av J.C. : sous le règne de Tigrane le Grand, l'Arménie s'étend de la Méditerranée à la
Caspienne.
IVe siècle : le christianisme devient religion officielle. Il s'agit du premier Etat chrétien de
l'Histoire. A la fin du siècle, l'empire perse et l'empire romain se partagent l'Arménie.
VIe siècle : rupture de l'Eglise arménienne avec l'Eglise orthodoxe grecque.
VIIe siècle : une partie de l'Arménie passe sous tutelle arabe. A l'ouest de l'Euphrate,
l'«Arménie mineure» est sous tutelle byzantine.
1020 : l'empire byzantin déporte un grand nombre d'Arméniens en Cilicie (région d'Adana
dans la Turquie actuelle).
X-XIe siècle : dynastie Bagratide. «L'âge d'or» arménien.
XIe siècle : domination des Seljoukides, un peuple turc. Alliés des croisés, les Arméniens de
Cilicie créent le royaume de «Petite Arménie» sur les rives de la Méditerranée. Il se maintient
jusqu'en 1375.
XIIIe siècle : les invasions mongoles dévastent la région.
XVe siècle : occupation ottomane.
XVIe siècle : des guerres opposent l'empire ottoman et l'empire perse. Ils se partagent le pays.
La Perse fait déporter de nombreux Arméniens à Ispahan.
XIXe siècle : la Russie conquiert une partie de l'empire perse. S'ensuit une vague d'émigration
arménienne vers la région sous domination russe.
1877-78 : guerre russo-ottomane. La Russie s'empare d'une bande à l'est de l'Anatolie peuplée
d'Arméniens.
1887-90 : création des partis révolutionnaires Dachnak et Hentchak.
1894-96 : insurrections en Anatolie orientale. L'armée ottomane répond par des massacres
(300 000 morts selon les Arméniens).
1909 : massacre de 30 000 Arméniens à Adana.
1912-1913 : la défaite de la guerre des Balkans affaiblit la Turquie, et incite les pays
occidentaux à appliquer des réformes favorables aux minorités ethniques et religieuses de
l'Empire.
1914 : déclenchée par les Ottomans, la guerre contre la Russie commence dans la région du
lac de Van.
1915 : une révolte arménienne éclate dans cette zone. Le gouvernement procède à des
arrestations et des exécutions de milliers d'Arméniens, puis décide la déportation des
Arméniens d'Anatolie et de Cilicie vers les déserts de Mésopotamie. Les massacres font entre
1,2 et 1,5 million de morts selon les Arméniens, entre 250 000 et 500 000 selon les Turcs, qui
nient son caractère de génocide.
1920 : proclamation de la république socialiste soviétique d'Arménie. Le traité russo-turc de
Kars empute la partie occidentale de l'Arménie au profit de la Turquie.
1921 : le Nakhitchevan (qui compte 96% d'Azéris) et le Nagorny-Karabagh (peuplé à 77%
d'Arméniens) sont attribués à l'Azerbaïdjan.
1923 : le Nagorny-Karabagh obtient un statut de région autonome de l'Azerbaïdjan.
1984 : le Tribunal permanent des peuples reconnaît le génocide arménien de 1915.
1985 : la sous-commission des droits de l'homme de l'ONU reconnaît à son tour le génocide
arménien. Le Parlement européen fait de même en 1987.
1988 : en pleine perestroïka, des manifestations éclatent pour réclamer le rattachement du
Karabagh à l'Arménie. Des pogroms anti-arméniens font des dizaines de victimes dans la
région de Bakou (capitale de l'Azerbaïdjan). En décembre, un tremblement de terre fait près
de 100 000 victimes.
1989 : l'Azerbaïdjan impose un blocus économique à l'Arménie.
1990 : Moscou envoie l'Armée rouge pour rétablir l'ordre.
1991 : l'Arménie proclame son indépendance, alors que l'URSS s'effondre. Un référendum
organisé au Karabagh en décembre plébiscite à plus de 99% l'indépendance. Des
indépendantistes s'emparent de postes militaires et déclenchent la guerre avec l'Azerbaïdjan.
Bakou place la province sous administration directe. La Russie apporte son soutien à
l'Arménie.
1993 : l'Arménie occupe le Karabagh ainsi que toute la zone qui entoure le Karabagh et sépare
l'enclave de l'Arménie, soit 20% du territoire azerbaïdjanais.
1994 : l'Organisation de sécurité et de coopération en Europe (OSCE) parraine des
négociations entre le président azerbaïdjanais Heydar Aliev et l'Arménien Levon TerPetrossian. Un accord de paix est signé en juillet.
1997 : sommet de Lisbonne. Bakou est prêt à accorder une large autonomie au Karabagh en
échange d'une reconnaissance de son autorité sur la province.
1998 : Levon Ter-Petrossian démissionne, sous la pression des nationalistes. Robert
Kotcharian, ancien homme fort du Karabagh, l'emporte largement. Les négociations sont
gelées. L'assassinat de nombreuses personnalités met en lumière la dérive mafieuse du pays.
1998 : la Belgique reconnaît le génocide de 1915.
1999 : le Premier ministre Vazgen Sarkissian est assassiné en pleine séance du parlement. il
est remplacé par son frère.
2001 : la France reconnaît le génocide arménien. L'Arménie est admise au Conseil de
l'Europe, en même temps que l'Azerbaïdjan.
2002 : en septembre, le Conseil de l'Europe met en demeure l'Arménie d'abolir la peine de
mort d'ici à juin 2003. Le 28 décembre, le directeur de la radio télévision d'Etat est assassiné.
Février 2003 : réélection contestée de Robert Kotcharian; la majorité emporte également les
élections législatives.
Arménie devient le 145e membre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Septembre 2003 : l'assemblée nationale abolit la peine capitale.
Avril 2004 : manifestations pour réclamer le départ du président Robert Kotcharia.
Novembre 2005 : par 93,3% de "oui", les Arméniens acceptent la réforme constitutionnelle
qui prévoit une réduction des pouvoirs du Président. L'opposition a boycotté le projet.
Janvier 2006 : des attentats endommagent deux gazoducs qui acheminent le gaz russe en
Arménie.Cet événement intervient au moment où Moscou a décidé d'augmenter le prix du gaz
à destination des pays de l'ex-URSS.
Février 2006 : les présidents de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan clôturent des négociations sur
l'enclave du Nagorny Karabakh sans parvenir à poser les bases d'un règlement négocié.
Mai 2007 : les partis de la majorité remporent les élections législatives.
Mars 2008 : au lendemain de l'élection présidentielle du 19 février remportée par le Premier
ministre Serge Sarkissian, l'opposition, avec à sa tête Levon Ter-Petrossian, dénonce des
fraudes et organise des manifestations dans le centre d'Erevan. Les affrontements avec les
forces de l'ordre provoquent la mort de huit personnes.
Septembre 2008 : visite du président turc Abdullah Gül en Arménie, à l'occasion d'un match
de football, première visite d'un président turc depuis l'indépendance de l'ancienne république
soviétique.
Novembre 2008 : les présidents d'Arménie, d'Azerbaïdjan et de Russie signent une déclaration
appelant à un "règlement politique" du conflit au Nagorny Karabakh afin de "rétablir la
stabilité" dans la région.
Mars 2009 : le FMI accorde un prêt de 540 millions de dollars à l'Arménie, fortement atteinte
par la crise financière mondiale.
Juin 2009 : le parlement amnistie les militants de l'opposition emprisonnés depuis le
printemps 2008.
Octobre 2009 : la Turquie et l'Arménie signent à Zurich (Suisse) un accord historique visant à
normaliser leurs relations.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/chronologie-de-l-armenie_491822.html?p=2
ARMENIE-TURQUIE
Les journalistes turcs et arméniens ont des problèmes semblables dans
leur couverture de l’information
TURQUIE
jeudi 5 novembre 2009, par Stéphane/armenews
Alors que Bursa a accueilli le match entre les équipes de football de Turquie et d’Arménie,
des journalistes des deux pays ont utilisé l’occasion pour échanger des idées sur la couverture
des nouvelles relatives à l’autre pays.
Des chercheurs des deux côtés ont noté qu’il y a “ les mêmes maux ” et “ des problèmes
semblables ” dans les médias des deux pays. Un problème dont les médias en Turquie et
d’Arménie souffrent consiste en ce qu’ils suivent souvent l’ordre du jour “officiel”.
Les experts des médias arméniens et turcs qui se sont rencontrés lors d’une conférence les 13
et 14 octobre ont partagé les résultats de leur étude “ des relations arméno-turques dans les
médias arméniens et turcs, ” achevé grâce à la coopération entre la Fondation pour un
Partenariat Eurasia basée à Yerevan et le Centre des Tendances Politiques Mondiales (GPOT)
basé à Istanbul.
L’enquête sur la presse turque entre septembre et avril 2006, 2007 et 2008 a inclus cinq
quotidiens - Hürriyet, Sabah, Radikal, Yeni Safak et Zaman. L’enquête sur la presse
arménienne a inclus trois quotidiens - Hayots Ashkhar, Aravot et Haykakan Zhamanak - et
deux sites web - PanARMENIAN.Net et A1plus.am sur la même période.
Notant que la plupart des histoires turco-arméniennes ont été publiées en avril, la période de “
la question arménienne ” pour les médias turcs, le journaliste et chercheur Suren Deheryan a
dit les journaux turcs qui ont été examinés ont publié environ 450 articles avec les mots-clés
“Arménie” et “arménien” tandis que les médias arméniens qui ont été examinées ont publié
environ 1570 articles avec les mots-clés “Turquie” et “Turc”.
La couverture dans les médias turcs et arméniens a consisté surtout en des articles de
nouvelles, de commentaire et d’analyse. Il y avait une absence notable d’interviews avec
seulement 3,6 pour cent des articles dans les médias t qui étaient des interviews.
“ Leur manque peut être le signal de deux facteurs : ou bien les médias manquent du désir de
dire l’histoire de l’autre côté ou bien les acteurs dans cette question chargée du conflit ne
désirent pas dire leurs propres histoires ” a dit le journaliste et chercheur Ferhat Boratav, qui a
étudié les médias turcs. “ Ici, on doit garder à l’esprit la réticence des politiciens pour parler
ouvertement et sincèrement sur une question qui incite toujours des réactions négatives d’une
partie considérable du public. ”
Il y a une tendance semblable dans les médias arméniens.
“ La couverture a consisté surtout à l’actualité, environ 79,2 pour cent ; les interviews 7,6
pour cent ; et les commentaires et analyses 6,6 pour cent ” a dit Deheryan.
Dans la presse Turque, c’était l’ordre du jour politique, 61 pour cent, qui a incité la couverture
des nouvelles tandis que c’était presque la même chose pour la presse arménienne.
“ La presse suit de près l’ordre du jour politique ou officiel, à l’origine de la plupart des
histoires on trouve un acte politique ou une annonce ” a exposé Boratav.
Dans la plupart des histoires, les acteurs principaux et les sources sont des politiciens et des
officiels et les sujets principaux des histoires couvertes ont une nature politique ou
diplomatique, selon la recherche.
“ Des histoires d’intérêt humain aussi bien que des acteurs apolitiques ou autres sources sont
remarquablement absents ” a ajouté Boratav.
Une autre similitude dans la couverture est que l’on dit les histoires d’une façon unilatérale.
Dans la presse turque, les sources et les points de vue arméniens reflétant la partie arménienne
sont insuffisamment représentées. Dans la presse arménienne, les sources turques et les points
de vue reflétant la partie turc sont insuffisamment représentées.
Boratav a noté un changement radical de la presse turque après l’examen de 450 articles.
“ Les titres, clichés et expressions qui représentaient un biais généralement anti-arménien
dans les médias turcs ont surtout disparu de la presse dans la ligne du courant dominant ” a-til dit, bien que ces pratiques restent dans des papiers marginaux ayant toujours cibles les gens
travaillant pour la réconciliation entre l’Arménie et la Turquie. De plus, certains clichés sur
les arméniens restent librement employés dans ces publications ” a dit Boratav.
Deheryan a dit il y a des stéréotypes, clichés et un ton négatif envers la Turquie dans les
médias arméniens.
Les journalistes des deux côtés ont souligné qu’une voie pour surmonter cette situation est de
continuer des programmes d’échange entre journalistes des deux pays et d’évaluer les
résultats.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=55455
L'opposition se mobilise
ARMÉNIE
04.11.2009
Le processus de normalisation des relations entre la Turquie et l'Arménie et les probables
changements du statu quo dans le Haut-Karabakh suscitent le mécontentement de l'opposition
arménienne.
La proposition d'Armen Sargsian, député du Parlement karabakhi, sur l'introduction de "la
responsabilité pénale pour des déclarations mettant en doute l'intégrité territoriale du HautKarabakh" a été saluée par le mouvement Sardarapat, créé le 13 octobre par le député Vardan
Khatchatrian, le cinéaste Tigran Xmalian et l'ex-commandant de guerre au Haut-Karabakh
Jirair Sefilian.
L'ambition de Sardarapat, qui se veut "au-dessus des allégeances partisanes", est de "mettre en
marche un puissant mouvement populaire" contre "la soif du pouvoir et la rapacité [des
autorités actuelles]", explique le site d'information arménien Lragir.am.
De son côté, le parti d'opposition parlementaire Jarangutyun (Héritage) a accusé le président
Serge Sargsian de "faire fi de l'opinion de la majorité des Arméniens, récalcitrants au
réchauffement des relations avec Ankara, et de céder sur les questions de défense des droits
historiques du peuple arménien [sur la reconnaissance du génocide de 1915]", rapporte le site
d'information caucasien Kavkaz-Uzel.ru.
http://www.courrierinternational.com/breve/2009/11/04/l-opposition-se-mobilise
Le gouvernement va prendre une décision concernant la
radiodiffusion en arménien en Turquie
TURQUIE
jeudi 5 novembre 2009, par Stéphane/armenews
Le travail pour une loi autorisant les chaînes de télévision privés à émettre en d’autres langues
que le turc, une mesure importante dans le cadre de l’initiative kurde, a été achevé et les
organisations privées ont adressé une pétition au Conseil Suprême de la Radio et de la
Télévision (RTÜK), demandant la permission d’émettre dans une variété de langues.
Une de ces demandes cherche la permission d’émettre en arménien, une question qui a été
laissée à la décision du gouvernement.
Le règlement de la radiodiffusion en langues et dialectes traditionnellement employés par des
citoyens turcs dans leurs vies quotidiennes a été envoyé au Premier Ministre pour un examen
final. Après la décision de lancer la TRT 6, une chaîne public qui émet en Kurde 24 heures par
jour, le gouvernement a décidé d’accorder au privé le droit d’émettre en d’autres langues
aussi.
Le vice-Premier ministre Bülent Arinc, qui est responsable du RTÜK et de la société de la
Radio et télévision Turque (TRT), a dit qu’après le lancement de la radiodiffusion de langue
kurde, TRT commencera à émettre en arabe et en français l’année prochaine.
« Nous allons lancer un canal arabe, suivi par un canal français et anglais aussi bien qu’une
chaine consacrée au tourisme et documentaire dans Izmir et une chaine de musique TRT à
Ankara et à Istanbul » a-t-il ajouté.
L’un des changements les plus importants présentés dans le paquet de démocratisation
enlèvera la restriction de temps aux émissions en Kurde sur les stations de télévision privées.
La législation exige des sous-titres turcs pendant tous les programmes ce qui constitue un coût
exorbitant.
Une des demandes les plus intéressantes soumises à RTÜK a été une pétition pour émettre en
arménien. N’ayant jamais rencontré une telle demande auparavant, le conseil prendra une
décision basé sur la position du gouvernement envers la question. Si la demande est acceptée,
le conseil aura le dernier mot sur où et comment la radiodiffusion aura lieu.
Les médias turcs s’attendent à ce que le gouvernement informe le RTÜK de sa décision après
l’évaluation de la demande lors d’une réunion du Cabinet. Si le Cabinet approuve la demande,
le RTÜK ordonnera une étude démographique sur la région de l’émission. Si la région a une
population arménienne dense une permission d’émettre en arménien sera accordé. La majorité
de la population arménienne de Turquie vit dans Istanbul.
La nouvelle législation n’accordera pas toutefois une liberté illimitée aux stations de
télévision privées en ce qui concerne la radiodiffusion en langues étrangères et des dialectes.
Autrement dit, personne ne pourra émettre sans autorisation. Le gouvernement turc permettra
des émissions en langues étrangères dans des régions spécifiques et des études seront
conduites pour déterminer les langues et des dialectes parlés par les auditeurs dans ces
régions.
Le RTÜK a envoyé une lettre à sept organisations de médias privées demandant qu’ils
fournissent des informations manquantes. Cette seule lettre est une indication forte que le
conseil permettra à des chaines privées d’émettre en langues natales.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=55780
GENOCIDE ARMENIEN/FRANCE
Jean-Paul Bret face à un procès en discrimination
Justice
Le 04.11.2009 04h00
Une jeune femme d'origine turque attaque le maire de Villeurbanne qui lui avait demandé lors
de la campagne municipale de 2008, où elle était candidate, sa position sur le génocide
arménien
Elle porte une robe blanche printanière. Lui, est en costume gris sombre. Assis au premier
rang du tribunal, presque l'un à côté de l'autre, ils ne se regardent même pas. Le différend qui
oppose Sirma Oran-Martz à Jean-Paul Bret, né lors des élections municipales de 2008, a fini
par se régler, hier, sur le terrain judiciaire. Si le maire de Villeurbanne comparaissait pour «
discrimination » c'est en qualité de « candidat » aux municipales qu'il était poursuivi par cette
jeune femme d'origine turque.
En janvier 2008, alors qu'une liste d'union vient à peine d'être décidée entre le PS, le PC et les
Verts, Jean-Paul Bret, tête de liste, a souhaité s'assurer que Sirma Oran-Martz, candidate des
Verts « soit claire vis-à-vis du génocide arménien ». « Poser la question à une personne
d'origine turque et appartenant à une association franco-turque est la moindre des choses. Et
cela aurait été une faute de ne pas le faire », a-t-il expliqué hier dans une salle d'audience
bondée de Villeurbannais acquis à sa cause.
Selon l'édile, « certaines associations turques sont le bras armé du consulat turc qui pratique le
lobby » pour ne pas reconnaître le génocide arménien de 1915 (officiellement reconnu par la
France en 2001), sujet qui lui tient à cœur. Béatrice Vessiller, à l'époque chef de file des Verts,
vient dire à la barre comment Sirma a vécu cette demande « stigmatisant ses origines »,
formulée à sa seule encontre sur 54 colistiers. La candidate a fini par reconnaître le génocide
arménien au cours d'une réunion privée à laquelle participait Jean-Paul Bret.
Quelques jours plus tard, la candidate jetait l'éponge et se retirait de la liste des Verts. Surprise
au lendemain de cette décision : Béatrice Vessiller informait Jean-Paul Bret que Sirma OranMartz avait participé en mars 2006 à la manifestation négationniste contre le mémorial
arménien, à Lyon. Les doutes du maire sortant se confirmaient, a posteriori. A la barre, la
jeune femme s'attache à rectifier les sujets qui avaient concouru à jeter la suspicion sur elle : «
Les associations dans lesquelles je milite œuvrent pour l'intégration et ne sont pas liées à l'Etat
turc ». Quant à sa participation à la manifestation de mars 2006, elle précise quelle « a détesté
y être.
Exclure l'autre ne fait pas partie de ma vision des choses. » Et tient à dire à quel point cette
affaire l'a traumatisé : « Je suis sortie de six mois de dépression le jour où j'ai déposé plainte
». Son avocat, Me Morel, après une longue plaidoirie, a demandé « la reconnaissance de la
culpabilité de Jean-Paul Bret dans cette discrimination en matière électorale ».
L'avocat de la défense a plaidé la relaxe et même demandé une condamnation pour
constitution de partie civile abusive. Selon lui, Jean-Paul Bret n'avait rencontré la jeune
femme qu'une seule fois. Et la décision de garder ou non Sirma sur les listes n'appartenait
qu'aux Verts. Pour lui, cette discrimination assimilée par la partie civile à « l'entrave d'une
activité économique », ne peut être retenue, puisque le mandat politique est par essence «
désintéressé ».
Le jugement a été mis en délibéré au 5 janvier prochain.
Farida Chadri
http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/2154313,184/Jean-Paul-Bret-face-aun-proces-en-discrimination.html
Le maire de Villeurbanne jugé pour discrimination
04/11/2009
PROCES - En janvier 2008, une jeune militante des Verts de Villeurbanne abandonnait l'idée
de se présenter aux élections municipales, refusant la place particulière que lui imposaient ses
origines turques.
Le maire de la ville, Jean-Paul Bret, alors tête de la liste d'union de la gauche, lui demandait
en effet de prendre position publiquement sur le génocide arménien de 1915, en raison de ses
origines (lire). Une telle exigence peut-elle constituer une discrimination ? C'est ce que
jugeait, mardi, la 6e chambre du tribunal correctionnel de Lyon...
L'avocat de Sirma Oran-Martz, Charles Morel, avait visé l'"entrave discriminatoire à
l'exercice normal d'une activité économique". L'audience a un peu tourné autour de cette
question : la politique est-elle une activité économique ? Et beaucoup autour de la question
des origines.
Sirma Oran-Martz, fille de l'intellectuel turc Baskin Oran (lire), était militante des Verts
depuis 2006. Elle avait accepté d'être 16e sur la liste du maire sortant, et ce dernier semblait
dans un premier temps ravi de ses origines turques car il s'était promis d'ouvrir un tiers de ses
listes à des candidats issus de la diversité.
Les questions sont venues ensuite. "Jean-Paul Bret m'a rappelé, explique Béatrice Veisselier,
aujourd'hui première adjointe et à l'époque chef de file des Verts de Villeurbanne, pour me
demander quelle était la position de Sirma sur le génocide arménien. J'ai bien senti qu'elle
prenait mal cette question, qu'elle la trouvait discriminante. Elle l'a vécu comme une question
vexatoire stigmatisant ses origines. (...) J'en ai parlé à mes colistiers. Cette question ne nous
semblait pas illégitime."
La pression s'est alors accentuée. Quelques jours plus tard, la compagne du maire aurait
demandé publiquement à la jeune femme de répéter devant elle, en la regardant dans les yeux
: "Je reconnais le génocide arménien sans condition". La jeune femme se serait exécutée. Le
maire aurait ensuite refusé qu'elle participe à la photo collective. Puis lors d'une réunion dans
son bureau, il aurait notamment expliqué à la candidate que la pression allait être forte sur
elle, que toute absence durant le mandat aux commémorations du 24 avril serait assimilé à du
négationnisme. La militante a fini par jeter l'éponge (lire).
Après cet épilogue, le maire a appris, par Béatrice Veisselier, que la candidate avait participé,
le 18 mars 2006, a une manifestation à Lyon au cours de laquelle des ultra-nationalistes turcs
avaient sorti des pancartes et des slogans clairement négationnistes. "Les intentions initiales
de cette manifestation n'étaient nullement négationnistes, a assuré la jeune femme au tribunal.
D'ailleurs si cela avait été le cas, le préfet ne l'aurait pas autorisée. J'ai détesté cette
manifestation parce que je me suis retrouvée aux côtés de gens dont j'exècre les idées. Mais
quand il y a des casseurs dans une autre manifestation, on ne dit pas que c'est une
manifestation de casseurs."
Jean-Paul Bret ne s'est de toute façon pas abrité derrière cette manifestation, reconnaissant à
la barre qu'il n'avait appris qu'après coup la participation de la militante. Il assume, explique
que la reconnaissance du génocide arménien est l'un de ses principaux combats, et qu'à
Villeurbanne (où la communauté arménienne est importante), c'est "une valeur sur laquelle
l'ensemble de (ses) colistiers doivent se reconnaître". Mais la question n'a été posée qu'à la
jeune femme aux origines turques.
Ces dernières étaient-elles "facteur de soupçon", a demandé l'avocat de la partie civile au
maire. "Facteur d'interrogation", lui a répondu Jean-Paul Bret, avant de prendre ce curieux
exemple : "Si j'avais sur mes listes quelqu'un qui a été au Front national, je lui demanderais
des explications sur ses engagements passés". Ce à quoi le jeune avocat lui a rétorqué : "Vous
savez qu'on ne choisit pas ses origines, contrairement à ses engagements politiques".
Jean-Paul Bret s'est longuement expliqué sur cette question des origines. "Je trouve bien que
des citoyens (les) revendiquent, se souviennent d'où ils viennent. Mais à l'inverse, ce n'est pas
possible de dire que maintenant qu'on est Français, il ne faut plus poser cette question du
génocide". Son avocat, Pierre Masanovic, a enfoncé le clou, au moment de sa plaidoirie :
"Moi mon père était Serbe.
Si demain, parce que j'ai pris un engagement politique, quelqu'un venait me demander ce que
je pense des massacres en Bosnie, cela ne me gênerait pas. Parce que ma réponse est claire".
Considérant qu'avec sa citation directe et l'absence de preuves concrètes, la plaignante portant
atteinte à l'honorabilité de son client, il a demandé au tribunal de condamner la partie adverse
pour "constitution de partie civile abusive".
De son côté, Charles Morel, pour la jeune femme, a développé une très longue plaidoirie.
Dans laquelle il s'est un peu perdu, peut-être sous la pression d'une salle très acquise au maire,
et à la cause arménienne. Du coup, la meilleure phrase de son discours était sans doute la
première : "Il s'agit de savoir s'il existe des citoyens sous conditions ; si des élus de la
République, défendant une cause juste, n'en viennent pas à prendre des citoyens en otage en
raison de leurs origines".
Un témoin cité par la défense, militant Vert et magistrat en retraite, l'avait dit autrement :
"Dans la mesure où le maire n'a pas demandé à l'ensemble de ses candidats de se prononcer
sur tous les génocides du siècle dernier, oui, c'est clairement discriminatoire. Mais il vous
appartiendra de dire si c'est pénalement condamnable." Le tribunal compte le faire le 5
janvier.
Olivier Bertrand
http://www.libelyon.fr/info/2009/11/le-maire-de-villeurbanne-jug%C3%A9-pourdiscrimination.html
Poussée à prendre parti
Créé le 04.11.09 à 03h35
Mis à jour le 04.11.09 à 03h35
Le maire de Villeurbanne appelé à la barre. Hier, Jean-Paul Bret (PS), comparaissait devant la
6e chambre presse du tribunal correctionnel de Lyon pour « discrimination » sur citation
directe de Sirma Oran-Martz.
Cette militante du parti des Verts reproche à l'édile, en janvier 2008, période de campagne
électorale, de lui avoir « demandé sa position sur la reconnaissance du génocide arménien de
1915, en raison de ses origines turques ».
Présente sur la liste des Verts de Villeurbanne, qui s'étaient unis au PS le 12 janvier 2008 en
vue des élections municipales, Sirma Oran-Martz a, par la suite, renoncé à son engagement
après de « multiples pressions ». Elle avait reconnu le génocide mais ne souhaitait pas être la
« Turque de service ».
« Lors de la photo de groupe, j'ai été traitée comme une pestiférée », révèle-t-elle. « A
Villeurbanne, s'est défendu le maire, reconnaître le génocide arménien fait partie d'un ciment
de valeurs collectives. Il me semblait légitime de lui poser cette question en raison de ses
engagements dans des associations franco-turques ». Pour Charles Morel, avocat de Sirma
Oran-Martz, « défendre une juste cause ne justifie pas cette discrimination ». Le procureur
s'en est remis au jugement du tribunal, qui sera rendu le 5 janvier. W
Carole Bianchi
http://www.20minutes.fr/article/360731/Lyon-poussee-a-prendre-parti.php#commentaires
Jean-Paul Bret au tribunal
Jeudi 05 Novembre 2009
Le maire socialiste de Villeurbanne comparaissait mardi devant le tribunal correctionnel de
Lyon pour "discrimination".
Il était cité par une militante qui faisait partie de la liste des Verts de Villeurbanne, qui
s’étaient unis au PS en vue des élections municipales l’année dernière. Sirma Oran-Martz
reproche à Jean-Paul Bret de lui avoir demandé sa position sur la reconnaissance du génocide
arménien de 1915, en raison de ses origines turques.
La jeune femme avait par la suite renoncé à son engagement après de "multiples pressions".
Le jugement a été mis en délibéré au 5 janvier.
Rédigé par M.H. dans Justice le 04/11/2009 à 08h47
http://www.mlyon.fr/42156-jean-paul-bret-au-tribunal.html
GENOCIDE ARMENIEN/TURQUIE
Génocide des Arméniens : Les poursuites contre Orhan Pamuk
reprennent
TURQUIE
jeudi 5 novembre 2009, par Stéphane/armenews
La cour suprême d’appel de Turquie a jugé mercredi 7 octobre 2009 que le Prix Nobel Orhan
Pamuk peut être poursuivi pour ses propos faits il y a plusieurs années environ sur le génocide
des Arméniens et le massacre des Kurdes pendant la Première Guerre Mondiale a annoncé
l’agence semi-officielle Anadolu.
C’est au début de 2005 que le nom de Pamuk fait une entrée fracassante dans le débat
européen : l’écrivain vient de répondre aux questions d’un journal suisse sur le génocide
arménien. « Un million d’Arméniens et 300 000 Kurdes ont été tués, déclare-t-il, et personne
n’ose le dire ».
Aussitôt publiée, l’interview provoque une énorme polémique en Turquie : l’écrivain est mis
en examen pour insulte à l’identité nationale et un sous-préfet ordonne la destruction de ses
livres. Finalement il n’en sera rien, les poursuites seront abandonnées dans un premier temps.
Entre-temps le monde les lettres, dans toute l’Europe, s’est largement mobilisé pour le
soutenir. Les ultra-nationalistes turcs ont fait appel de la décision contre Ohran Pamuk disant
que ses remarques les avaient insulté et exigant une compensation.
Bien que les tribunaux de première instance d’Istanbul aient deux fois rejeté les demandes, la
Cour Suprême a ordonné que la plainte soit instruite.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=55840
FRANCE/TURQUIE
BNP Paribas grandit en Turquie
Wansquare.com
05/11/2009 | Mise à jour : 08:47
La banque française devrait fusionner la filiale locale de Fortis avec la 11e banque turque.
Une fusion peut en cacher une autre. BNP Paribas ayant trouvé Disbank, la 12e banque turque
dans la corbeille de Fortis, il devrait, selon nos informations, la rapprocher de TEB qu'il
contrôle à 50 % aux côtés du groupe Çolakoglu.
Le rapprochement des deux banques, qui comptent chacune environ 400 agences, donnerait
naissance à la septième banque turque avec une part de marché de 5 %. Les tailles de TEB et
Disbank étant à peu près équivalentes, BNP Paribas qui contrôle 75 % de Fortis et 50 % de
TEB se retrouverait avec un intérêt économique d'environ 62 % dans le nouvel ensemble,
tandis que le groupe turc Çolakoglu aurait environ 25 % et l'État belge indirectement 12 %.
http://www.lefigaro.fr/bourse/2009/11/05/04013-20091105ARTFIG00398-bnp-paribasgrandit-en-turquie-.php
NORVEGE/ARMENIE/TURQUIE
La Norvège se félicite de la normalisation des relations entre l’Arménie
et la Turquie
ARMENIE
jeudi 5 novembre 2009, par Stéphane/armenews
Le ministre des Affaires étrangères Jonas Gahr Stoere a déclaré que la Norvège se félicite de
la normalisation des relations entre l’Arménie et la Turquie, après que les ministres des
Affaires Étrangères des deux pays aient signé des protocoles dans ce but.
“ J’ai le plaisir de noter que l’Arménie et la Turquie ont consenti en principe à établir des liens
diplomatiques et normaliser leurs relations. Ces pays voisins ont eu une longue histoire de
relations difficiles. Ils ont maintenant pris un pas important vers la normalisation de leurs
relations ” a dit le Ministre Stoere.
“ C’est un exemple de chefs courageux prenant l’initiative et cassant le cycle des conflits et de
la défiance. J’invite les représentants élus des deux pays à montrer le même courage et
sagesse, pour que cet accord puisse être converti en une politique pratique aussitôt que
possible, à l’avantage, et des pays et des peuples et de la région dans son ensemble. "
"Un autre point important est que cet accord pourrait être un instrument dans la promotion de
solutions paisibles d’autres conflits non résolus dans la région ” a dit M. Stoere.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=55427
ARMENIE/AZERBAIDJAN
Edward Nalbandian/Statut de Haut Karabakh : seul sujet des
pourparlers avec l’Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 05
novembre 2009 . Les articles de ce site (écrits généralement dans un français
rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous
toute réserve.
05 nov 2009 16:36
Erevan - APA. « Le statut juridique de Haut Karabakh est le seul sujet des pourparlers avec
l’Azerbaïdjan » a déclaré le chef de la diplomatie arménienne Edward Nalbandian, dans son
discours au parlement.
Comme rapporte APA, le ministre a exclu tout autre sujet dans les pourparlers : « La partie
arménienne trouve prioritaire le statut juridique et la sécurité. J’utilise le mot « sécurité » au
large spectre, ce qui signifie des liens terrestres avec l’Arménie. Mais non seulement pour
cette clause » a-t-il ajouté.
Le diplomate a exclu le règlement du conflit de Haut Karabakh, dans les mois à venir : « Ce
processus prendra de temps » a-t-il conclu.
http://fr.apa.az/news.php?id=7559
EMPIRE ROMAIN
"428. Une année ordinaire à la fin de l'Empire romain", de Giusto
Traina : petites et grandes histoires de l'Empire romain finissant
Critique
LE MONDE DES LIVRES | 05.11.09 | 11h16 • Mis à jour le 05.11.09 | 11h16
Longtemps les historiens se sont plu à mettre en relief les "années charnières", ces grandes
articulations que seuls perçoivent ceux qui sont placés loin des faits. Aussi doit-on se réjouir
de voir l'un d'entre eux prendre comme objet une année ordinaire, une année à laquelle le
commun des mortels ne peut rattacher le moindre événement marquant.
Avec 428, Giusto Traina fait le pari de la banalité, même s'il n'est pas d'année banale, où il ne
se soit rien passé ! 428 marque notamment la fin du royaume d'Arménie, ce dont personne ou
presque ne s'aperçut, si ce n'est en Arménie et dans quelques bureaux palatins à
Constantinople et à Ctésiphon.
Si ce choix est dicté par le goût de Traina pour cette nation, dont il est l'un des excellents
spécialistes, il indique d'emblée une volonté : traiter ensemble le monde méditerranéen et ses
marges, voir large pour inventorier la diversité du monde.
Traina entraîne son lecteur dans un long voyage, en partant d'Antioche, où se prépare
l'ambassade romaine qui rencontrera son homologue perse en Mésopotamie. Le sort de
l'Arménie sera ainsi scellé par un accord entre les deux grandes puissances de l'époque, l'une,
Rome, incapable de venir l'aider, l'autre, la Perse, soucieuse de mettre fin à une dynastie
chrétienne à la fidélité peu sûre.
Si le livre paraît ainsi débuter par un événement politique majeur, ce sont plutôt les à-côtés
qui intéressent Traina, et l'autopsie de l'Empire romain à laquelle il se livre exhume des traits
autrement plus importants que la déposition d'Artachès d'Arménie : ces mouvements en
profondeur qui génèrent les vrais changements.
Diversité religieuse
C'est naturellement la prééminence définitivement affirmée de Constantinople, qui réduit
Rome à une ville provinciale, prestigieuse mais secondaire, et Antioche et Alexandrie à des
centres intellectuels et religieux majeurs, mais subordonnés. C'est le prestige incomparable
des moines, notamment ceux de Syrie, dont le champion, Siméon le Stylite, impose des
formes extrêmes d'ascétisme, ou Euthyme le Grand, dont la laure, près de Jérusalem, est
consacrée précisément pour Pâques 428.
C'est la lente dislocation politique des provinces occidentales, en proie aux assauts des
peuples d'outre-Rhin et Danube, où la présence du faible Valentinien III et de son énergique
mère Galla Placidia ne parvient pas à masquer l'émergence de pouvoirs locaux qui ne font
plus guère allégeance que de façon formelle.
Brigandage et intrusions barbares (les Vandales sont déjà à Séville !), malgré la brillante
victoire remportée par Aetius sur le Rhin en 428 précisément, minent l'autorité impériale, et
poussent au repli sur les structures locales, dont des notables énergiques assurent la survie.
Mais tout n'est pas négatif, bien au contraire, et Giusto Traina nous fait rencontrer chemin
faisant quelques grands noms de la pensée, actifs en cette année, de Théodoret de Cyr à
Salvien de Marseille et Augustin d'Hippone. Quant aux structures économiques, n'imaginons
pas un monde exsangue : les grands domaines d'Afrique, propriété des Eglises ou de riches
particuliers, prospèrent, parfois protégés par des milices semi-privées de mercenaires goths.
Traina, enfin, souligne avec bonheur la diversité religieuse de l'Empire, officiellement
chrétien, certes, même si on a cessé depuis longtemps d'être chrétien de la même manière à
Alexandrie et à Carthage, à Antioche et à Rome. N'est-ce pas aussi en 428 que Nestorius
d'Antioche est fait évêque de Constantinople, lui qui sera dans les années suivantes à l'origine
d'une terrible controverse christologique ? L'historien s'intéresse aussi aux juifs, qui se
christianisent en grand nombre, et surtout aux païens, encore nombreux et actifs - en Egypte,
notamment, ainsi que dans les milieux dirigeants et intellectuels.
Année ordinaire, 428 ? Oui, comme presque toutes les autres, c'est-à-dire chargée de crises, de
difficultés, de drames et de réussites, d'innovations et de conservatismes. Ni plus ni moins, et
Giusto Traina en traite comme il se doit pour un historien, en analysant les faits à la lumière
du passé et du présent, non d'une imprévisible "chute" de l'Empire romain ! C'est bien ce qui
fait la force, entre autres, de ce magnifique arrêt sur image.
428. UNE ANNÉE ORDINAIRE À LA FIN DE L'EMPIRE ROMAIN de Giusto Traina.
Traduit de l'italien par Gérard Martino, préface de Gilbert Dagron. Les Belles Lettres,
"Histoire", 282 p., 25 €.
Maurice Sartre
Article paru dans l'édition du 06.11.09
http://www.lemonde.fr/livres/article/2009/11/05/428-une-annee-ordinaire-a-la-fin-de-lempire-romain-de-giusto-traina_1263008_3260.html
UE/TURQUIE
Élargissement de l'Union européenne : la Turquie est un cas spécial
qui impose des solutions spéciales
Mardi 3 novembre 2009
Par Ferdinando Riccardi
Dans le contexte de l'élargissement de l'Union européenne, le cas de la Turquie est tout à fait
particulier. L'adhésion lui a été promise il y a longtemps ; les négociations sont en cours
depuis plusieurs années ; le pays a réalisé globalement des progrès considérables en direction
des principes communautaires ; les relations économiques et commerciales sont plus étroites
qu'avec n'importe que autre pays candidat (la Turquie est membre de l'Union douanière).
Mais en même temps, la Turquie occupe militairement une partie du territoire communautaire
et n'applique pas le régime de l'Union douanière à une partie de l'UE. En outre, certains Etats
membres, dont la France, se sont explicitement prononcés contre l'adhésion et en faveur de
solutions alternatives.
Si la Turquie intégrait l'Union, le choc institutionnel serait colossal pour l'UE. La Turquie
aurait droit à un nombre de parlementaires européens supérieur à celui de n'importe quel autre
Etat membre, et elle aurait un poids particulier dans les décisions majoritaires au sein du
Conseil. Avec les règles actuelles, elle bénéficierait d'une partie essentielle aussi bien des
crédits agricoles que de la dotation de la politique régionale, en faisant sortir des régions
entières de la liste des bénéficiaires actuels.
L'adhésion d'un pays dont l'essentiel du territoire est situé en Asie viderait de signification la
notion d'Union européenne. Le résultat de cet ensemble de constatations serait, à mon avis, la
fin du projet de l'intégration politique de l'Europe.
J'estime que les contre-indications sont tout autant significatives du point de vue de la Turquie
elle-même. Le gouvernement d'Ankara a raison lorsqu'il affirme que la simple coopération
qu'on lui suggère n'ajouterait rien à ce qui existe déjà et qu'il est anormal que, dans une Union
douanière, l'un des pays participants soit exclu des négociations commerciales avec les pays
tiers : il doit simplement en accepter et respecter les résultats et appliquer le tarif douanier
établi en son absence. Ces remarques sont justifiées ; il faut en tenir compte. Mais la Turquie
doit tenir compte aussi des répercussions de son adhésion.
L'autonomie turque est indispensable. La Turquie a besoin de gérer en pleine autonomie
certains aspects fondamentaux de sa politique, par exemple les relations avec le peuple kurde.
Le bulletin du " Bureau kurde de liaison et d'information " considère le Kurdistan comme un
ensemble unique divisé artificiellement en quatre parties : Kurdistan de Turquie, Kurdistan
d'Irak, Kurdistan d'Iran et Kurdistan de Syrie.
Le Kurdistan d'Irak est déjà largement autonome et il regorge de pétrole ; il est entrain de
conclure des contrats colossaux avec des acheteurs européens, en grande partie. Pour Ankara,
c'est à la fois un problème interne et de politique étrangère. Ce ne sont pas des problèmes
européens ; l'UE peut jouer un rôle de l'extérieur, mais pas les inclure dans sa politique
étrangère et de sécurité commune - PESC - ; la Turquie ne l'accepterait pas.
Le problème kurde n'est qu'un exemple. S'y ajoutent le problème arménien (dont les dernières
évolutions suscitent tellement d'espoirs, et en même temps d'oppositions chez la diaspora
arménienne, qui revendique 9 millions de membres) et les relations avec l'Azerbaïdjan (pays
frère pour la Turquie mais dont le Haut Karabagh est occupé par des troupes ... arméniennes),
et d'autres situations encore qui ne peuvent d'aucune manière rentrer dans le cadre des
objectifs de la PESC.
Je n'ignore évidemment pas qu'Istanbul sera l'année prochaine, l'une des trois capitales
européennes de la culture. C'est un choix heureux, mais c'est justement Istanbul, qui s'appelait
autrefois Constantinople, capitale de l'empire romain d'Orient, et ensuite Byzance. Istanbul est
" capitale de différentes civilisations, foyer de plusieurs cultures pendant des milliers d'années
" (phrase de Sekib Avdagic, responsable du programme Istanbul 2010).
Or, la Turquie n'est pas seulement Istanbul ; elle est surtout un espace asiatique démesuré, elle
a des liens tout à fait particuliers avec les pays du Caucase et avec l'ensemble de l'ancien
empire ottoman. Il existe des situations à clarifier et des problèmes à résoudre dans lesquels
l'Europe n'a pas à intervenir. Et certains symptômes semblent indiquer que la population
turque ne partage pas entièrement certains principes européens et que l'appui à l'adhésion se
refroidit sensiblement.
Pour l'UE, j'estime que l'adhésion turque signifierait la fin du projet d'unité européenne
supranational. Quelle serait alors la solution ? Que le monde serait facile si on pouvait la
définir en quelques phrases. Il est même possible d'envisager une transformation de l'UE
comme ensemble moins structuré, et à l'intérieur un noyau dur compact qui poursuivrait le
chemin vers l'intégration. Une telle évolution est même considérée parfois comme inéluctbale.
Mais alors, il faut le dire.
Nb : cet article a été publié le 23 octobre 2009 comme éditorial du BQE n° 10 004.
---------------------------------------------------------------Bulletin Quotidien Europe (BQE)
Selon Wikipédia, le Bulletin Europe est la publication principale de l'Agence Europe, agence
de presse internationale et indépendante spécialisée dans l'information sur l'activité de l'Union
européenne. De tendance fédéraliste, le Bulletin Europe fait la promotion de l'intérêt
communautaire qui est sa grille d'analyse des événements européens. L'Agence Europe est
localisée à Bruxelles.
Tout en collaborant à des journaux italiens, français et belges, le journaliste Ferdinando
Riccardi est aussi un des journalistes phares de l'Agence, où il travaille pendant toute sa
carrière : d'abord comme chef du bureau de Bruxelles, ensuite comme rédacteur en chef et
actuellement comme éditorialiste. C'est un fédéraliste reconnu qui a un ascendant certain dans
la salle de presse de la Commission européenne.
L'UE va accroître les contrôles sur les poires importées de Turquie
L'Union européenne va accroître les contrôles sur les importations de poires originaires de
Turquie en raison de traces élevées de pesticides dans ces fruits, a annoncé mercredi la
Commission européenne.
Des experts des pays européens réunis au sein du Comité permanent de la chaîne alimentaire
et de la santé animale ont approuvé une recommandation en ce sens de la Commission, qui
avait relevé de hauts niveaux d'amitraze (un pesticide) dans des poires importées de Turquie.
Les niveaux d'amitraze relevés dans ces poires dépassaient le seuil acceptable.
Tous les pays de l'UE vont désormais contrôler systématiquement au moins 10% des poires
importées de Turquie. Les lots déjà sur le marché vont également faire l'objet de contrôles
sanitaires, a précisé la Commission.
(AFP, 4 nov 2009)
http://www.info-turk.be/375.htm#poires
TURQUIE
La Turquie réclame 32 millions d'euros à Google
LEMONDE.FR | 04.11.09 | 15h34 • Mis à jour le 04.11.09 | 15h40
Reprochant au géant américain de l'Internet de ne pas s'acquitter des obligations fiscales du
pays, les autorités turques ont décidé de demander 71 millions de livres turques (32 millions
d'euros) à Google, ont rapporté plusieurs sites d'information locaux, mardi 3 novembre.
Après avoir mené une enquête pendant plus d'un an, le gouvernement turc estime pouvoir
percevoir un impôt sur les recettes que Google obtient de la publicité en ligne. Il justifie cette
décision en expliquant qu'une filiale du groupe américain a été enregistrée en Turquie.
Google s'est pour sa part défendu, en assurant que l'ensemble des activités dans ce pays est
géré depuis le siège européen de Dublin, en Irlande, souligne le site spécialisé Techcrunch.
Outre ce contentieux, le leader du marché dans la recherche et la publicité en ligne en Turquie
est confronté, depuis un an, au blocage de site de vidéo YouTube par les autorités.
Le Monde.fr
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2009/11/04/la-turquie-reclame-32-millions-deuros-a-google_1262759_651865.html
TURQUIE/IRAK
Au camp de Mahmur, les oubliés du conflit kurde attendent l'heure du
retour en Turquie
De Nicolas CHEVIRON (AFP) – Il y a 19 heures
CAMP DE MAHMUR — Au camp de réfugiés de Mahmur (nord de l'Irak), 12.000 Kurdes de
Turquie chassés par les violences attendent depuis 15 ans l'heure du retour. En dépit
d'ouvertures d'Ankara, celle-ci n'est pas encore venue, affirment ces partisans affichés de la
rébellion kurde.
La position des exilés est unanime: "Nous sommes ici pour une cause, et tant que nous
n'aurons pas obtenu satisfaction, nous ne pourrons pas rentrer", résume Makbule Ören, 29 ans,
mère de six enfants.
Alors que le gouvernement turc prévoit des réformes pour améliorer les droits des Kurdes,
dont il doit révéler les grandes lignes la semaine prochaine, les habitants du camp, érigé en
1998 dans une zone semi-désertique à une cinquantaine de kilomètres au sud d'Erbil, posent
leurs conditions.
Elles ne sont autres que celles des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK):
reconnaissance constitutionnelle de l'identité kurde, enseignement en langue kurde, autonomie
régionale, et arrêt immédiat des combats.
Et pour cause. "Nous sommes tous des partisans du PKK, même si nous n'en sommes pas
membres", affirme Mahmud Manav, un des conseillers municipaux du camp. "Nous sommes
les familles du PKK. Nos frères, nos enfants se battent en ce moment dans ses rangs."
Au coeur de la petite ville, un mausolée abritant les photos de près de 600 "martyrs" (rebelles
morts au combat) originaires du camp, atteste de la puissance des liens unissant les exilés au
PKK, un mouvement considéré comme terroriste par Ankara et de nombreux pays.
Des liens forgés par un destin tragique, aujourd'hui conté aux 5.000 enfants du camp comme
un "destan", une épopée: la fuite à travers les montagnes en 1994, alors que le conflit kurde
battait son plein en Turquie, puis quatre ans d'errance dans le nord de l'Irak, soumis au
harcèlement des Kurdes d'Irak, alors alliés d'Ankara contre le PKK.
Les exilés ont finalement trouvé refuge sur le 36e parallèle, dans le no man's land qui séparait
alors le nord de l'Irak, sous contrôle kurde, du sud, aux mains du régime de Saddam Hussein.
"D'un côté, les Kurdes irakiens tiraient sur nous, de l'autre, c'était les champs de mines de
Saddam", se souvient M. Manav, dont un fils a perdu une jambe dans l'explosion d'une mine.
"Nous couchions nos enfants sous des sacs en plastique, au milieu des scorpions... En une
seule nuit 51 personnes ont été piquées par des scorpions."
Depuis, la situation a considérablement évolué: le Haut-commissariat pour les réfugiés de
l'ONU a pris le camp en charge, les réfugiés ont bâti des maisons de parpaings, des écoles, des
cafés. Ils peuvent travailler sur les chantiers et dans les champs alentour.
S'ils mettent en avant leur dévouement à la "cause", les habitants de Mahmur n'en expriment
pas moins le désir de rentrer au pays.
"Bien sûr que le pays me manque beaucoup (...) Les gens de notre famille qui sont restés làbas se sont mariés, ils ont eu des enfants qu'on n'a jamais vus", lance Makbule.
Une initiative du PKK, qui a envoyé le mois dernier huit rebelles et 26 réfugiés se présenter à
la frontière turque dans un geste de paix, a mis en évidence cette aspiration au retour.
Pour désigner les membres de ce "groupe de paix", les responsables du camp ont ouvert un
appel à candidature. "En une journée, nous avons reçu 400 candidatures. Si notre assemblée
municipale l'avait autorisé, tout le monde, de 7 à 77 ans, aurait déposé une demande", déclare
M. Manav.
Le conflit kurde en Turquie a fait quelque 45.000 morts, selon l'armée turque, depuis le début
de l'insurrection du PKK, en 1984.
Copyright © 2009 AFP
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5isl--wvMDiNwpLsw9dkkzl938GgQ
TURQUIE/GRECE/CHYPRE
Nicosie, dernière capitale divisée au monde
NOUVELOBS.COM | 05.11.2009 | 10:14
Dans la capitale chypriote, le mur de séparation entre partie turque et partie grecque s'est
entrouvert en 2005. Mais depuis, les négociations font du sur-place.
Vingt ans après Berlin, Nicosie reste la dernière capitale au monde coupée en deux. En plein
milieu de la ville Chypriote, une "ligne verte" sépare les deux communautés de l'île
méditerranéenne : turque au nord et grecque au sud.
Chypre est divisée sur 180 km d'est en ouest, depuis 1974. La circulation entre les deux
parties de l'île n'est possible que depuis 2003. Si les deux parties poursuivent les négociations
en vue d'un rapprochement, 850 soldats de l'Onu sont toujours déployés sur la zone tampon.
Dans l'agglomération même de Nicosie, les bérets bleus patrouillent, sans arme, en vélo ou en
pick-up, dans le silence d'une ville fantôme. Leur mission: prévenir tout conflit entre soldats
de la République turque de Chypre Nord (RTCN, non reconnue internationalement) et
chypriotes-grecs, campés dans des postes d'observation, sur leur ligne de cessez-le-feu
respective.
Un "no man's land"
Le tiers-nord de Chypre a été envahi en 1974 par la Turquie (située à environ 70 km au nord
des côtes chypriotes), en réaction à un coup d'Etat de nationalistes chypriotes-grecs qui
souhaitaient rattacher l'île à la Grèce.
Dans le "no man's land" de la zone tampon, il ne reste parfois que quelques pans de murs de
maisons autrefois somptueuses, envahies par les ronces, cactées, figuiers ou oliviers.
Des dizaines de commerces aux rideaux métalliques tirés depuis des décennies sont alignés
tristement. Dans le garage d'un importateur, une cinquantaine de véhicules de marque
japonaise, dorment, sous une épaisse couche de poussière.
Le temps s'est aussi arrêté à l'ex-"aéroport international" de Nicosie, où les combats avaient
fait rage en 1974. Un avion de la compagnie nationale "Cyprus Airways", portant des traces
de balles, est figé depuis plus de trois décennies sur le tarmac soulevé par la chaleur.
Petites provocations
Au loin se découpe sur un flanc de montagne de la RTCN un gigantesque drapeau turc, de 400
m de long, visible sur des dizaines de kilomètres depuis le sud, narguant les
Chypriotes-grecs quotidiennement.
Il aurait été peint, nuit après nuit, par des étudiants et des soldats, sur des pierres ensuite
retournées. La tâche terminée, les faces peintes des pierres avaient été révélées toutes en
même temps, le jour de la fête nationale grecque.
La nuit, une version illuminée et clignotante du drapeau prend la relève.
L'arbitrage impartial de l'Onu porte ici sur des "violations" aussi dérisoires que des injures,
gestes déplacés, drapeaux provocateurs, armes pointées sur "l'ennemi", jets de pierres, ou
comme récemment sur une affaire d'incursion dans le poste d'observation du voisin pour voler
un casque.
"Il y a parfois un peu de frustration" pour ces soldats, surtout quand ils reviennent
d'Afghanistan ou d'Irak, avoue David Provan, officier chargé de l'entraînement des troupes.
Vers la réunification ?
Des négociations directes entre le président de la République de Chypre, Demetris
Christofias, et le leader de la RTCN, Mehmet Ali Talat, ont débuté en septembre 2008, sous
les auspices de l'Onu. Elles n'ont mené jusqu'ici à aucune avancée significative malgré les
attentes internationales pour retirer cette épine du pied de l'Union européenne, dont Chypre
fait partie depuis 2004.
Mais José Diaz, le porte-parole de la Force des nations unies chargée du maintien de la paix à
Chypre (UNFICYP), se dit d'un "optimisme prudent" devant l'engagement des deux
responsables pour parvenir à un règlement auquel, selon lui, la majorité de la population
aspire
(Nouvelobs.com avec AFP)
http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/international/20091029.OBS6222/nicosie_derniere_
capitale_divisee_au_monde.html
Relations gréco-turques : Recep Tayyip Erdogan écrit à Georges
Papandréou
04/11/2009 19:28
ATHENES, 4 nov 2009 (AFP)
Le Premier ministre turc Recep Tayyip a envoyé une lettre à son homologue grec Georges
Papandréou, près d'un mois après la rencontre des deux hommes à Istanbul, ce qui est "un pas
positif", a annoncé mercredi le ministre adjoint des Affaires étrangères, Dimitris Droutsas.
"Pendant une visite protocolaire avant-hier, l'ambassadeur turc en Grèce m'a donné une lettre
de M. Erdogan adressée au Premier ministre grec, ce qui fait suite à la première rencontre
entre les deux hommes (le 9 octobre)", a révélé M. Droutsas au cours d'un entretien avec la
radio publique Net.
Sans donner des détails sur le contenu, M. Droutsas a souligné que cette lettre "montrait la
volonté de la partie turque de voir d'une façon sérieuse l'avenir (des relations bilatérales); je
crois qu'il s'agit d'un pas positif", a conclu M. Droutsas.
La Turquie est le premier pays étranger que M. Papandréou a visité, cinq jours après la
victoire de son parti (socialiste) aux législatives du 4 octobre, à l'occasion de sa participation
au Conseil ministériel de la coopération de l'Europe du Sud-Est, qui réunit les pays des
Balkans.
M. Papandréou a alors promis de "continuer de travailler en faveur d'une solution aux
problèmes" entre la Grèce et la Turquie, à savoir le dossier chypriote et des questions de
souveraineté en mer Egée.
La Turquie est en train d'intensifier son action diplomatique en vue du sommet en décembre
des dirigeants de l'Union européenne (UE) au cours duquel ils doivent décider de la manière
de réagir au refus des Turcs d'ouvrir leurs ports et aéroports aux avions et navires chypriotes
grecs, une mesure pourtant prévue dans un accord conclu entre Ankara et l'UE.
M. Droutsas a par ailleurs indiqué qu'il s'entretiendrait jeudi à Athènes avec le secrétaire
d'État turc aux Affaires européennes Egemen Bagis, en marge d'une conférence dans la
capitale grecque.
http://www.la-croix.com/afp.static/pages/091104182626.ge073b93.htm
TURQUIE/ISRAEL
Des étudiants lancent des œufs sur l'ambassadeur d'Israël à Trabzon
Des étudiants turcs mécontents de l'attitude d'Israël envers Gaza ont lancé des œufs mercredi
sur la voiture de l'ambassadeur israélien en Turquie, provoquant l'annulation de sa visite
prévue dans une université du nord-est du pays, ont rapporté les médias turcs.
En visite à Trabzon, grande ville du littoral de la mer Noire, l'ambassadeur Gabby Levy a été
accueilli à l'université locale par une vingtaine d'étudiants aux cris d'"Israël assassin", selon la
chaîne d'information NTV.
Les étudiants ont lancé des œufs sur sa voiture et l'ambassadeur a dû précipitamment quitter le
campus, sans même sortir de son véhicule, a précisé l'agence Anatolie.
Refusant de se disperser après le départ du diplomate israélien, les protestataires ont été
interpellés par la police, ajoute l'agence.
La veille, à Rize, le maire de cette ville voisine Halil Bakirci, auquel l'ambassadeur rendait
visite, a exhorté Israël à cesser de "tuer des enfants", en référence à l'offensive israélienne
contre la bande de Gaza en hiver dernier, assaut qui est à l'origine de tensions entre la Turquie
et Israël.
M. Bakirci a dénoncé une politique "expansionniste et d'occupation" d'Israël.
Les provinces du littoral de la mer Noire sont prisées des touristes israéliens qui s'y rendent
pour des excursions de trekking.
Le maire, cité par Anatolie, s'est déclaré inquiet au sujet des touristes israéliens visitant sa
région, mais a assuré qu'un maximum de précautions étaient prises pour empêcher qu'ils
pâtissent d'événements "indésirables".
Les relations entre Israël et la Turquie, pourtant alliés stratégiques dans la région, se sont
fortement tendues après les critiques des dirigeants turcs contre Israël en raison de l'offensive
massive à Gaza.
Cette tension s'est traduite par la décision d'Ankara d'écarter l'aviation israélienne de
manoeuvres qui étaient prévues début septembre en Turquie.
(AFP, 4 nov 2009)
http://www.info-turk.be/375.htm#lancent
TURQUIE/SUISSE
CH/Fiscalité: convention de double imposition Suisse-Turquie
paraphée
Romandie News
Berne (awp/ats) - La Suisse et la Turquie ont paraphé mercredi une convention de double
imposition révisée selon les critères de l'OCDE. Elle élargit notamment l'assistance
administrative en matière fiscale, a indiqué mercredi le Département fédéral des finances.
Il s'agit du 15e accord du genre négocié depuis l'assouplissement du secret bancaire, le 13
mars dernier. Douze d'entre eux ont été signés, ce qui a permis de retirer la Suisse de la liste
grise des paradis fiscaux établie par l'OCDE le 25 septembre dernier.
Une fois signées, les conventions révisées de double imposition n'entrent cependant pas en
vigueur. Elles doivent au préalable être soumises au Parlement suisse. Le Département des
finances travaille à la rédaction du message destiné aux Chambres.
Le Conseil fédéral envisage de le transmettre au Parlement au mois de novembre. Les
Chambres décideront à leur tour si l'une ou l'autre des conventions, voire aucune, est soumise
au référendum facultatif.
ats/rp
(AWP/04 novembre 2009 19h00)
http://www.romandie.com/infos/news2/200911041900080AWPCH.asp
OLEODUC BURGAS-ALEXANDROUPOLIS
Pipeline Burgas-Alexandroupolis: Borisov exige des garanties
écologiques
21:02 03/11/2009
© RIA Novosti V. Chistiakov
MOSCOU, 3 novembre - RIA Novosti
Le premier ministre bulgare Boïko Borisov a annoncé mardi que le projet d'oléoduc BurgasAlexandroúpolis ne serait pas réalisé en l'absence de garantie de protection de
l'environnement.
"L'oléoduc Burgas-Alexandroúpolis ne sera pas construit en l'absence de garanties de
protection de l'environnement", a-t-il déclaré aux journalistes.
Récemment Burgas a été le théâtre de manifestations de protestation contre la construction du
pipeline ainsi que de consultations dont les participants ont exprimé leur hostilité vis-à-vis du
projet.
Au pouvoir depuis l'été 2009, le gouvernement de M.Borisov a promis de revoir la nécessité
de réaliser des projets énergétiques avec la Russie, y compris le projet South Stream, l'oléoduc
Burgas-Alexandroupolis et la centrale nucléaire de Belen.
La Russie, la Bulgarie et la Grèce ont signé en 2007 un accord intergouvernemental sur le
projet Bourgas-Alexandroupolis.
Cet oléoduc permettra d'acheminer le pétrole russe vers les marchés d'Europe méridionale et
occidentale, en contournant sous la mer Noire les détroits turcs congestionnés.
La capacité de l'oléoduc dont la construction a été décidée en vertu d'accords
intergouvernementaux signés en 2007, sera de 35 millions de tonnes avec une possible
augmentation à 50 millions de tonnes. Le coût estimé du projet s'élève à 1,5 milliard d'euros.
http://www.fr.rian.ru/world/20091103/185456714.html
ANTISEMITISME
Messages antisémites : une mouvance néo-nazie ou de simples
imbéciles ?
Jeudi 05.11.2009, 05:02 - La Voix du Nord
| ENQUÊTE |
Des messages à caractère raciste et antisémite ont été découverts avant-hier matin à Cassel,
comme nous le révélions dans notre édition d'hier. Dans la commune, c'est la consternation.
En Flandre, en un an, il s'agit de la cinquième affaire retentissante aux relents nauséabonds
d'antisémitisme.
PAR OLIVIER PECQUEUX
[email protected]
Lundi matin, des Casselois habitant chemin des Récollets ont découvert, sur les façades des
maisons, des tags antisémites. Sur le capot d'une voiture, deux croix gammées, inscrites avec
une peinture acrylique qui a pu être effacée. Route d'Oxelaëre, des panneaux de signalisation
ont eux aussi été la cible de messages sans équivoque.
Plus en retrait, loin des habitations et des regards, le chalet en bois du stade de football a été
retrouvé criblé de messages. On peut y observer des croix gammées reproduites à l'envers, y
lire des déclarations du type « Mort Satan », « Vive Hitler » ou « Bougnouls et noirs, à mort ».
À terre, sur la dalle béton, le ou les auteurs ont aussi laissé un mot du même acabit.
Affaire résolue à Estaires
S'ils étaient encore visibles hier matin, les messages devaient, ou devraient, être effacés assez
vite par les services techniques. « C'est inadmissible de voir des choses pareilles, ça doit être
des enfants qui ne savent pas ce qu'ils font », s'interroge un père de famille venu accompagner
ses enfants qui courent autour de la piste d'athlétisme. Le maire René Decodts, avant-hier, se
disait « écœuré ».
« En tant que défenseur des droits de l'homme, je ne peux qu'être désemparé et choqué devant
de tels agissements. » Accaparé hier par des réunions programmées de longue date, René
Decodts doit se rendre aujourd'hui à la brigade de gendarmerie pour déposer une plainte au
nom de la municipalité.
Côté gendarmerie, l'enquête pour identifier les auteurs est en cours. Les investigations
peuvent être longues, mais la patience paie. À Estaires, l'affaire de la laverie automatique
saccagée et tagguée en février (lire ci-contre) a été résolue il y a quelques semaines. Une
dizaine de mineurs ont été identifiés par les gendarmes de la commune. Le maire, Bruno
Ficheux, a depuis reçu la maman de l'une des mineurs mis en cause et s'est proposé
d'expliquer à l'adolescente et deux de ses amis pourquoi il avait utilisé les termes de « petits
nazillons » pour rejeter le saccage et les croix gammées peintes dans le commerce.
Des mineurs à Estaires, un jeune majeur et un mineur alcoolisés à Neuf-Berquin, un jeune
homme ivre à Hazebrouck : depuis un an, les comportements antisémites sont plus le fait
d'une imbécillité que le résultat d'une profonde conviction.
C'est cette thèse qu'avance un enquêteur habitué à ces affaires et qui révèle l'incohérence des
messages à Cassel : « Il y a un mélange d'insultes, de croix gammées et d'hommages à Satan...
Cela montre que le ou les auteurs ne sont pas imprégnés de la culture néo-nazie. »
Un autre enquêteur abonde dans ce sens pour les mêmes raisons, relevant : « Si l'idée était de
frapper l'opinion publique, les messages n'auraient pas été écrits dans un lieu aussi isolé ».
Tous deux s'accordent pour décrire une Flandre intérieure où « il n'y a pas de radicalisation »,
ni de « réseau organisé ». Juste des imbéciles donc, à qui il faudrait remettre le témoignage
écrit de Gabriel Lampel, juif hongrois qui vit à Hazebrouck et qui a vécu les affres de la
déportation. •
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Hazebrouck/actualite/Secteur_Hazebr
ouck/2009/11/05/article_messages-antisemites-une-mouvance-neona.shtml
La rhétorique des grands séismes du XXe siècle
LE MONDE DES LIVRES | 05.11.09 | 11h05
C'est le risque de toute anthologie : susciter des frustrations. Pourquoi tel discours et pas tel
autre ? La réponse coule de source : ce livre est une mise en bouche. S'il ouvre l'appétit des
lecteurs pour la rhétorique politique, tant mieux.
Les matériaux ne manquent pas, qui leur permettront de faire d'autres choix. Toutes les
thématiques sont envisageables. Celle qui met l'accent sur les grands séismes du XXe siècle
par exemple : le soviétisme, l'antisémitisme, l'anticolonialisme et l'islamisme.
"Camarades prolétaires, travailleurs de tous les pays, déclare le soviet de Petrograd le 4 mars
1917, la démocratie russe a renversé le despotisme des tsars !" A cette date, les bolcheviks ne
se sont pas encore emparés du pouvoir, mais le léninisme est en marche. Ainsi a vu le jour la
"patrie du socialisme", promise à un interminable avenir.
Tout comme le soviétisme a enfanté le stalinisme, l'antisémitisme est consubstantiel au
national-socialisme. Le 13 août 1920, Hitler prononce un discours fleuve sur le thème :
"Pourquoi sommes-nous antisémites ?" Tous les arguments de son obsession y figurent déjà, à
commencer par l'exaltation, pour la première fois, de la race aryenne.
Au nombre des secousses telluriques qui parcourent le XXe siècle, il faut aussi citer la
conférence de Bandoung, en Indonésie, acte de naissance du tiers-monde. Le 18 avril 1955,
Nasser y demande sous les acclamations "la liquidation du colonialisme".
Lénine, Hitler, Nasser : le rejet de la démocratie à l'occidentale habite leurs discours.
L'islamisme de l'ayatollah Khomeyni s'inscrit dans la même tradition. A la veille d'accéder au
pouvoir, il affirme, le 9 octobre 1979 : "Le cri de ralliement du peuple iranien est l'islam, le
peuple exige la religion."
Bertrand Le Gendre
Article paru dans l'édition du 06.11.09
http://www.lemonde.fr/livres/article/2009/11/05/la-rhetorique-des-grands-seismes-du-xxesiecle_1262999_3260.html
ARTICLES EN ANGLAIS
Internal Documents Reveal UK Officials Misled Parliament on
Armenian Genocide
By Harut Sassounian
Publisher, The California Courier
Sassounian's column of Nov. 5, 2009
A prominent legal expert, Mr. Geoffrey Robertson, exposed this week the false and inaccurate
statements on the Armenian Genocide made by the British Foreign and Commonwealth
Office (FCO). The international jurist revealed that for many years the FCO (Foreign
Ministry) had misled the British Parliament on the facts of the Armenian Genocide in order to
curry favor with the Turkish government.
The 40-page meticulously-researched report, commissioned by the Armenian Centre of
London, is based on hitherto secret documents obtained from the Foreign Office through the
Freedom of Information Act. Mr. Robertson, the author of a report titled, "Was there an
Armenian Genocide?" served as first President of the UN War Crimes Court in Sierra Leone.
Mr. Robertson had to make repeated requests over several months to the British government
in order to obtain internal documents that the Foreign Office was legally obligated to release.
According to the FCO, some of the documents were not released at all, while those eventually
made public were partially blacked out, in order not to damage Britain’s relations with
Turkey.
In his report, Mr. Robertson explains that the Armenian Centre had asked him "to consider the
attitude of the British government in refusing to accept that the massacres of Armenians in
1915-16 amounted to genocide, and whether its reasons for taking this position are valid and
sustainable in international law."
Regrettably, today’s British officials have forgotten their government’s declaration, issued
jointly with France and Russia on May 28, 1915, warning that "in view of the crimes of
Turkey against humanity and civilization," the three great powers would hold responsible "all
members of the Ottoman government" who are implicated in the Armenian massacres.
The recently obtained internal documents reveal the Foreign Office’s misleading, false and
sinister intent. In a 1999 memorandum, addressed to Minister of State for Europe Joyce Quin
and others, the FCO stated that it is not the British government’s obligation to decide what
constitutes genocide: "Investigating, analyzing and interpreting history is a matter for
historians." In contrast, Attorney Robertson points out the government’s "basic error" in
relying "on historians to decide a legal issue." He explains that "deciding what amounts to
genocide is a matter for judgment according to international law, and not al all is a matter for
historians. Historians establish facts: lawyers must judge whether those facts amount to a
breach of international law."
In the same memorandum, the Foreign Office states that there is no documentary evidence
proving that the mass killings of Armenians were a result of deliberate state policy. Mr.
Robertson calls this statement "another canard -- that appears routinely and repeatedly" in
internal FCO communications -- "the notion that there must be some written document that
records a government or leadership decision to exterminate the Armenian people." Mr.
Robertson points out that "no such document, of course, exists in relation to the Nazi
Holocaust."
Clearly, the Foreign Office is more concerned about the domestic and overseas ramifications
of acknowledging the Armenian Genocide than the crime of genocide itself. Mr. Robertson
points out: "the memorandum goes on rather cynically to consider the clout of the campaign
to recognise the genocide and notes that ‘the campaign does not appear at this stage to have
enough support or direction to seriously embarrass HMG [Her Majesty’s Government].’"
The Foreign Office also places a higher premium on appeasing Turkey than on the moral
issues arising from the attempted extermination of an entire nation. "HMG is open to criticism
in terms of the ethical dimension," the FCO readily admits. "But given the importance of our
relations (political, strategic and commercial) with Turkey, and that recognising the genocide
would provide no practical benefit to the UK or the few survivors of the killings still alive
today, nor would it help a rapprochement between Armenia and Turkey, the current line is the
only feasible option." Mr. Robertson sarcastically, yet sadly, remarks: "This particular
genocide could not be recognised -- not because it had not taken place, but because it was
politically and commercially inconvenient to do so."
Another false argument advanced by the Foreign Office in several memoranda is the
contention that the UN Genocide Convention of 1948 has no retroactive effect and therefore,
does not apply to the Armenian Genocide. Mr. Robertson, a top expert in the field of
international law, quickly quashes this "bad point," because "the rule against retroactivity
applies to criminal charges, made against individuals, of offences which were not against the
law at the time they were allegedly committed. Nobody is suggesting that criminal charges
should be brought now against long dead individuals -- the question is whether the massacre
of the Armenians is correctly described as ‘genocide,’ according to the definition adopted by
the UN Convention in 1948."
British Minister of State for Europe, Joyce Quin, was so incensed by her government’s
extremism in "genocide denial," and its allegation that there was no evidence of a Turkish
intent to commit genocide that, in an April 13, 1999 memorandum to the Foreign Office, she
pointed out that the issue of intent had never been examined by government officials.
Mr. Robertson’s report then relates the diplomatic scandal involving Thorda Abott-Watt, the
British Ambassador to Armenia, who shamelessly questioned the veracity of the Armenian
Genocide during a 2004 interview in Yerevan. She stated that the evidence regarding the
Armenian Genocide "was not sufficiently unequivocal" to be categorized as genocide under
the UN Genocide Convention. In response to several columns I wrote at that time, thousands
of readers worldwide inundated the British Foreign Office and the Armenian Foreign Ministry
with letters of complaint. The Armenian government finally delivered a "Note verbale"
(protest note) to the British government. Mr. Robertson uncovered an internal FCO
memorandum written during that controversy, suggesting that the British government
maintain its denialist policy, since Turkey "devotes major diplomatic resources to heading off
any possible recognition. Turkey would react very strongly indeed to any suggestion of
recognition by the UK."
In his examination of the hundreds of pages of recently released documents, Mr. Robertson
came across "only one obscure and dismissive reference" by the Foreign Office to the "one
credible international inquiry" that classified the Armenian mass killings as Genocide. This
unique study was carried out in 1985 by the British Special Rapporteur, Benjamin Whitaker,
at the request of the UN Sub-Commission on the Prevention of Discrimination and Protection
of Minorities. To his chagrin, Mr. Robertson found out that the Foreign Office had issued a
memorandum advising government ministers to dismiss the UN 1985 report by stating that
"since then, we are not aware of it being mentioned in any UN document or forum."
Even after several European countries had recognized the Armenian Genocide, the Foreign
Office continued to stubbornly cling to its denialist policy by advising Minister of State for
Europe, Geoff Hoon, that "Turkey is neuralgic and defensive about the charge of genocide
despite the fact that the events occurred at the time of the Ottoman Empire as opposed to
modern day Turkey. There were many Turks who lost their lives in the war and there may also
be an element of concern over compensation claims should they accept the charge of
genocide. This defensiveness has meant that Turkey has historically stifled debate at home
and devoted considerable diplomatic effort to dissuading any further recognition."
Finally, in October 2007, when the U.S. House Foreign Affairs Committee adopted a
resolution acknowledging the Armenian Genocide, the Foreign Office wrote an alarming
memorandum, expressing concern that "the Armenian diaspora worldwide lobbying machine"
would now "go into overdrive!"
Mr. Robertson, based on his examination of the released internal documents written over a 10year period, concludes that the advice given by the British Foreign Office to government
ministers "reflects neither the law of genocide nor the demonstrable facts of the massacres in
1915-16, and has been calculated to mislead parliament into believing that there has been an
assessment of evidence and an exercise of judgment on that evidence."
Mr. Robertson further establishes that the "parliament has been routinely misinformed, by
ministers who have recited FCO briefs without questioning their accuracy. HMG’s [Her
Majesty’s Government] real and only policy has been to evade truthful answers to questions
about the Armenian genocide, because the truth would discomfort the Turkish government!"
In view of revelations of such misconduct and misrepresentation, the British
Parliament should hold formal hearings and investigate the conduct of all officials who
provided false and misleading information to Parliament members for well over a decade.
Those found to be either negligent in carrying out their duties or complicit in providing
outright falsehoods, should have charges filed against them or dismissed from their
governmental posts.
In addition, Mr. Robertson, a pre-eminent international jurist, should be asked to file legal
action against the Turkish government in British courts, and more importantly, in the
European Court of Human Rights.
This extremely valuable report should be translated into several major languages and
disseminated worldwide.
Nalbandian; ‘Why Sign Protocols if They’re Not Going to be
Ratified?’
Current News
Sayi:709
30 Ekim 2009
Armenia’s foreign minister has rejected Turkish calls for concessions in the conflict over
Nagorno-Karabakh in exchange for the historic rapprochement between Yerevan and Ankara,
reports Reuters news agency.
Speaking to Reuters late on Friday, Edward Nalbandian said negotiations between Turkey and
Armenia were over and both sides were obliged to move quickly to establish diplomatic
relations and open their border under protocols signed last month.
Turkish leaders say they want to see progress in negotiations between Armenia and Turkish
ally Azerbaijan over Nagorno-Karabakh before parliament in Ankara ratifies the accords, a
link Armenia rejects.
“Why did we sign two protocols if we are not going to ratify and implement them?”
Nalbandian, said in an interview in Yerevan.
“I think the whole international community is waiting for quick ratification and
implementation and respect for the agreements which are in the protocols,” he said, speaking
in English.
“If one of the sides will delay and create some obstacles in the way of ratification and
implementation, I think it could bear all the responsibility for the negative consequences.”
Turkey closed its border with Armenia in 1993 in solidarity with Azerbaijan in its war with
Armenian-backed ethnic Armenians in the mountainous region of Nagorno-Karabakh.
The deal has encountered opposition in both countries, but full rapprochement and an open
border carries huge significance for Turkey’s clout as a regional power, for its bid to join the
European Union and for landlocked Armenia’s crisis-hit economy.
But Ankara’s Turkic-speaking ally Azerbaijan has reacted angrily, fearing it will lose leverage
over Armenians in their conflict over Nagorno-Karabakh. The dispute threatens to tilt energy
policy in Azerbaijan, a supplier of oil and gas to the West through Turkey but which is also
being courted by Russia.
Diplomats and analysts say Turkey, before it ratifies the accords, is seeking at least a small
sign of progress in negotiations between Armenia and Azerbaijan over Nagorno-Karabakh,
where a fragile ceasefire has held since 1994 but a peace deal has never been agreed.
Such a link is political dynamite for Armenians. The domestic opposition and Armenia’s huge
and influential diaspora say Turkey must first recognize last century’s killings as genocide
before ties can be restored.
Nalbandian said the Armenian-Turkish thaw and the Nagorno-Karabakh negotiations were
“two separate processes.”
“This is not only the Armenian approach but the approach of the international community,” he
said, adding that negotiations between Turkey and Armenia were over.
“Negotiations were finalized at the beginning of February.”
Analysts are uncertain how firm the Turkish condition for ratification really is, and say
pressure on Ankara could mount with next April’s 95th anniversary of the killings, when the
U.S. president traditionally issues a statement of commemoration.
Armenia says the killings were genocide, and wants U.S. President Barack Obama to stick to
an election campaign pledge to say the same. Turkey rejects the term, saying many people
died on both sides of the conflict.
Mediators from the United States, Russia and France say they are making progress towards a
peace deal on Nagorno-Karabakh in talks between Armenian President Serzh Sarksyan and
Azerbaijan’s Ilham Aliyev.
But Nalbandian played down talk of an imminent breakthrough.
There is a “positive dynamic”, he said. “But to say that tomorrow or in one month’s time or in
a very short period of time we will come to the agreement, I don’t think this is very serious.”
http://www.agos.com.tr/eng/index.php?module=news&news_id=1268&cat_id=1
Arthur Ghukasian: From Armenia to Greece and Spain
zad-Hye Special
Few decades ago there were no more than few hundred Armenians in Spain, mostly students
or businessmen. The situation however has changed now and the number of Armenians is
more than 50 thousand. They have concentrations in certain areas. The first Armenian Church
was opened in a small town near Barcelona in August 2009 (a chapel leased to the Armenian
Apostolic Church for thirty years).
Arthur Ghukasian is an intellectual and a reporter based in Valencia. He knows the diaspora
very well, as he has lived in several countries before settling down in Spain.
We had the following interview with Arthur Ghukasian, tracing the development of the
Armenian community in Spain through his own personal story.
Can you tell us a bit about yourself?
I came to Valencia, Spain in 2002. I chose the city because a big number of Armenians had
already settled there and in this very city there is the only Armenian honorary council in
Spain.
Soon afterwards I became the only Armenian member of Valencia’s (and Spain’s) reporters’
union and hence I have exerted my efforts to bring up the Armenian issue. It suffices to say
that my first article in the “Periodistas” was entitled “we are all Hrant Dink“.
Nevertheless, my biggest achievement was becoming a member of the International Press
Club where I had the opportunity to introduce Armenian topics to non-Armenians, for
example I wrote about the atrocities of the Azeris who tried to destroy the cross-stones, a topic
which can be found in the club’s website.
Having come from Armenia and having lived here for over seven years, was is it easy to
understand the Diaspora mentality?
Well, before settling down here, I had lived in Greece for a long period of time and had the
privilege of contacting with the Armenians of Alexandroupolis (a city in Northern Greece, not
far from the Turkish borders), who have coexisted with different people and yet maintained
their Armenian identity.
And what about the Armenians of Spain?
Most Armenians in Spain today have mainly migrated from Armenia. They are about 50
thousand in number, living mainly in Valencia. They work in different fields like construction,
agriculture, artwork etc. Some, naturally, have their own businesses. Nevertheless, we do not
have a commuity that can be compared with the ones in Greece or Syria (for example),
although there have been several occasions where we proved to be an active community. I
remember on the 92 anniversary of the Armenian Genocide, a march was organized in Madrid
where 4 thousand people from all around the country participated. Another serious act was
inaugurating the first cross-stone in Alicante, in the presence of hundreds of attendants. The
Armenian Catholicosate of Echmiatzin has appointed a pastor for Spain and we are all hopes
that with his presence we will be a much stronger and organized community.
Recently, writer Gonzalo Guarch published his second book about the Armenians.
What can you tell us about that?
Well, after his first book “The Armenian pedigree”, whenever he went to the doctor for any
complaint, the doctor used to tell him “you have an illness and that’s called the Armenian
People, let it aside and go on with your life", but he - on the contrary - every time researched
more about the Armenians and eventually wrote his second book titled “The Armenian Will”.
It is indeed a brilliant book about the shocking events that took place between the years 18851920 in Armenia. I believe it should be translated immediately, at least to French and English.
I should also mention that the first Spanish writer to talk about the Armenian issue was Jose
Antonio Gurriaran whose second book “The Armenians: A forgotten Genocide” was a
success, and here in Madrid, we have had nine presentations for the book so far.
In your opinion, how is it possible to spread news and topics about Armenia and the
Armenians in European countries?
Via the Press. For example, recently there has been an agreement with the Vega Media Press
news service to publish articles about Armenia and the Armenian nation. They have given us a
special section in their website called Armenia Press and appointed me as its manager, to
speard Armenian topics.
What about your still-to-be-published works?
Presently, I am writing my book about Artsakh (Karabakh) from my point of view as a
witness, who in 1987 was still a student collecting signatures in favor of reuniting Artsakh to
Armenia. There’s another book in hand, the idea of which occurred to me back in Armenia. It
is a series of conversations with men of letter, musicians, etc., like Kevork Emin, Dikran
Mansourian, Hamo Sahian... to mention a few. I am hopeful that it will appeal to many and
the readers will appreciate its value.
Translated by Nanor Mikayelian
A sample of Arthur Ghukasian’s reporting in Vega Media Press: The Genocide negation
conference in Brussels (in Spanish)
Photo below: Arthur Ghukasian with Yves Ternon during Genocide negation conference
(Brussels, October 2009).
http://www.azad-hye.net/news/viewnews.asp?newsId=621aaak41
A Year Later, the ‘Hope’ is Fading
By Ara Khachatourian on Nov 4th, 2009
It was late in the afternoon on Friday, October 31, 2008.
We were forced to stop the presses on our November 3
issue and publish a statement we had just received entitled
“Barack Obama: Supporting U.S.-Armenia Relations,”
issued four days before the now-historic elections of last
year.
“The Armenian Genocide, carried out by the Ottoman Empire from 1915 to 1923, resulted in
the deportation of nearly 2 million Armenians, and approximately 1.5 million of those
deported were killed. Barack Obama believes we must recognize this tragic reality and
strongly supports a U.S.-Armenian relationship that advances our common security and
strengthens Armenian democracy.” The statement went on to note “Barack Obama strongly
supports passage of the Armenian Genocide Resolution (H.Res.106 and S.Res.106) and will
recognize the Armenian Genocide.”
The “Hope for Change” which guided me and millions of Americans to the polls on
November 4, 2008 began to fade in April, when President Obama failed to recognize the
Genocide and instead perpetuated a series of events that currently endanger Armenia’s
national security but also cast a shadow on the Armenian Genocide.
Fast forward to October 2009 and President Obama, in outlining his administration’s policy
on Sudan said: “Our conscience and our interests in peace and security call upon the United
States and the international community to act with a sense of urgency and purpose. First, we
must seek a definitive end to conflict, gross human rights abuses and genocide in Darfur.
Second, the Comprehensive Peace Agreement between the North and South in Sudan must be
implemented to create the possibility of long-term peace. These two goals must both be
pursued simultaneously with urgency. Achieving them requires the commitment of the United
States, as well as the active participation of international partners. Concurrently, we will work
aggressively to ensure that Sudan does not provide a safe-haven for international terrorists.”
In discussing the same initiative, Secretary of State Hillary Clinton spoke of the “Genocide
that’s taking place in Darfur” and the US commitment to addressing this gross violation of
human rights.
If by “international partners,” Obama was referring to Turkey, then how would he explain the
announcement Wednesday—a year after his historic election—that Turkey has no intention of
arresting Sudanese President Omar Hassan al-Bashir despite an international arrest warrant
for him by the International Criminal Court, when he visits Turkey next week.
The glaring double-standard in the Obama administration’s treatment of Genocide and its
policies toward Genocide deniers signals that the aforementioned policy either might not go
anywhere, or, if it does, it would contradict the president’s earlier refusal to acknowledge the
Armenian Genocide.
Enough ink has been given to Obama distancing himself from his campaign pledge to
recognize the Armenian Genocide. Had he stopped at that, we, as a community, would have
been upset and critical of a president who did not honor his campaign pledge. But this
administration had other plans that are even worse than reneging on a campaign promise, and
can be considered collusion in and complicity to deny the Genocide by casting doubt on its
veracity.
The White House and the State Department can claim, until they are blue in the face, that the
US role in the dangerous Armenia-Turkey protocols was that of a mere supporter. It was not.
This was apparent in statements made from the beginning of this process, all the way to the
now-infamous delay of the Zurich signing of the protocols.
In fact, this process began long before the Obama administration took office and its blueprint
was created by the Bush Administration. However, as adeptly as Obama has been able to
reverse some of his predecessor’s policies, he not only chose to not touch this one, but he
increased his and his administration’s hand in the machinations of the deal. This has resulted
in him not just contradicting himself about his campaign promise to recognize the Genocide
but has made him a central figure in Turkey’s campaign to deny it. Whatever happened to
Obama’s daring message to the Turkish people last March, when he urged them to come to
terms with their own history?
Another contradiction of this administration is how quickly Turkey became a cause- celebre
for Obama’s foreign policy priorities, while the same president and his administration
continue to condemn nations that deny the Holocaust, carry out Genocide and, on the
domestic front, forces who he accuses of human rights violations.
If Iran’s Mahmoud Ahamadinejad is painted as a pariah—rightfully—for calling the
Holocaust a lie, then what sets him apart from Turkey’s Abdullah Gul for denying the
Armenian Genocide? This denial is more unacceptable for Gul, because he is perpetuating a
crime organized and committed by his ancestors.
By backing—if not authoring—the protocols, the Obama administration casts doubt on any
other effort it undertakes to rid the world of injustice and Genocide as he so eloquently set out
to do during his campaign and when he became president.
Obama’s campaign promises of hope and change, which propelled many of us to go to the
polls last year, are fading. Next month, when he meets with Turkish Prime Minister Recep
Tayyip Erdogan at the White House, President Obama can address these issues, including
setting his record straight on the Armenian Genocide and asking his “international partner”
about Turkey’s refusal to adhere to international norms.
http://www.asbarez.com/2009/11/04/a-year-later-the%E2%80%98hope%E2%80%99-is-fading/
Turkey Not to Arrest Visiting Sudanese President
By Asbarez Staff on Nov 4th, 2009
ISTANBUL (Hurriyet)–Turkey has no intention of arresting Sudanese
President Omar Hassan al-Bashir when he visits Turkey next week, despite
an international arrest warrant for him, the Turkish Hurriyet Daily reported
Wednesday.
Al-Bashir is set to visit Istanbul next week to attend a summit of the Organization of the
Islamic Conference (OIC), Hurriyet quoted senior Turkish officials as saying. The president
will attend the.
The International Criminal Court (ICC) in March ordered the arrest of al-Bashir on charges of
war crimes and crimes against humanity for carrying out a genocide in the country’s western
Darfur region. Sudan immediately rejected the decision of the three-judge panel describing it
as part of a “neo-colonialist” plan.
Turkey has not ratified the 2002 Rome Statute that established the ICC, but it is under
pressure to do so to bring it closer to European Union standards. Rights groups say it is
obliged to arrest al-Bashir when he lands in Istanbul.
In Khartoum, one presidential source said: “The decision has been taken. Unless there are last
minute changes, he is going.” Asked if Turkish authorities would arrest al-Bashir during his
visit, a Turkish Foreign Ministry official said on condition of anonymity, “No, there are no
such plans.”
Al-Bashir is the first sitting head of state to be ordered to face the ICC since it began work in
2002. The prosecutor said he had strong evidence that al-Bashir personally instructed his
forces to annihilate three ethnic groups, the Fur, the Masalit and the Zaghawa, adding that
roughly 2.5 million people had been victimized by his actions. The U.N. says up to 300,000
people have died since the beginning of the genocide in the western Darfur region in 2003.
http://www.asbarez.com/2009/11/04/sudanese-president-set-to-visitturkey/
Turkey, Iran to Transform Van into Industrial and
Commercial Capital
By Asbarez Staff on Nov 4th, 2009
Plans seek to link East and West with free trade zone in occupied
Armenian province
ANKARA (Hurriyet)–Van, the ancient cradle of Armenian civilization, under
Turkish occupation since the Armenian Genocide of 1915, will become a
major industrial and commerce center if plans for a free trade zone on the
border between Iran and Turkey come to fruition.
According to Van Governor Munir Karaloglu, Van is on the cusp of a “massive economic
regeneration” thanks to Iranian-Turkish political efforts that have resulted in a joint project to
build an international free industry and commerce zone.
“We can create a new China, Bangladesh or Egypt along the Turkey-Iran border for the textile
sector,’ sai Van Governor Munir Karaloglu in a phone interview Monday with the Hurriyet
Daily News & Economic Review.
Using Iran’s cheap energy and Turkey’s know-how and technology, the idea is to produce
goods in eastern Turkey on the Iranian border and transfer them to Central Asia and Iraq via a
railway along the route of the historical Silk Road, which historically ran through Armenia all
the way to Pakistan.
“The biggest handicap for our manufacturers is the cost of energy. If we succeed in serving
our producers with cheap Iranian energy, a significant economic boom will occur in the
region,” he said.
“Turkey has free trade zones and industrial zones, but no international free industry and
commerce zone yet. Industrialists from both countries will use a common area and energy
from a foreign country,” said Karaloglu. “The customs taxes will be abolished, although there
is no legal groundwork laid out yet.”
“They always complain about difficulties in investing and operating in these countries and
wish to come back to Turkey for more reasonable costs,” Karaloglu said, adding that he hoped
the project could contribute to assisting the unemployment-stricken region.
The project was first announced in September when Industry and Trade Minister Nihat Ergun
traveled along the 280-kilometer border by helicopter to determine the most suitable area.
Ergun selected the two areas in Van province: Kapikoy and Gelincik. Gelincik fully lies on
public land, but Kapikoy has a logistical advantage. The railway linking Turkey to Iran, Iraq,
Central Asia and Pakistan goes through Kapikoy. “We’re exerting efforts to open the border
gate of Kapikoy to road transportation. It is about to be finalized,” the governor said as an
additional advantage.
Ergun has promised to accomplish the project by at least completing fieldwork and setting up
the legal framework by the end of the year, Karaloglu said.
Prime Minister Recep Tayyip Erdogan last week ordered the preliminary
work to speed up after his talks with Iranian First Deputy President
Mohammed Reza Rahimi. Van deputy Kayahan Türkmenoglu, from the
Justice and Development Party (AKP), was present at the talks in Tehran
“Both sides are paying attention to this project, which is currently at the stage of elaboration.
The aim is to prevent illegal trafficking while bolstering bilateral trade between the
neighbors,” Turkmenoglu said Tuesday.
Iranian Ambassador Bahman Husseinpour had earlier paid visits to the region and encouraged
his Turkish colleagues to initiate joint commerce and transportation projects. Zahir
Kandasoglu, the head of Van’s commerce and industry chamber, also submitted a feasibility
report to the ambassador.
“Kapikoy is the most feasible area thanks to its location on the international railway route.
Some 700 million square meters of land are available and additional land is possible if
necessary,” Kandasoglu told the Daily News.
“Minister Ergun vowed to clarify the project within the next two months,” he said, adding that
officials should produce concrete results. “As people in the region, we want officials to focus
on this and complete it after setting forth such an ambitious project. We have been
disappointed with unrealized promises in the past.”
Kandasoglu, who has already been contacted by 12 firms, said “huge investments are
expected” in the project. “I recently received a call from a businessman intending to employ
1,000 people. Manufacturers from many sectors are planning to move their facilities here. I
foresee investment of more than $100 million.” He said the number of investors is likely to
increase after the project is completed.
Turkey’s petrochemical giant, PETKIM, will be one of the biggest investors in the zone as its
main raw material poli-etilen will come from Iran at a reasonable cost. Company officials,
accompanying Prime Minister Erdogan for his Tehran talks, inked several agreements to
establish new business.
Asked if it would be limited to only Turkish and Iranian investors, deputy Turkmenoglu
replied: “Capital has no nation or gender. Foreign investors may take part according to the
regulations.”
Some European companies, including Germany-based BURUS Investment Group, have
already been seeking investment opportunities in Van, Kandasoglu said. “You can produce in
Van and transfer to Iraq within a day thanks to the railway passing through Turkey, Iran and
Iraq. Manufacturers of prefabricated goods are quite interested.”
Van lies on a strategic juncture for transferring goods to Afghanistan, Iran, Pakistan, Central
Asia and Iraq. However, an additional railway route between Van and Tatvan is needed to
bypass the dependency on old-fashioned ferries on Lake Van. “The capacity of ferries fails to
cover our needs. The new railway will cost approximately $100 million. Iran attaches
importance to improved transportation and has promised to cover half the costs,” Kandasoglu
said.
http://www.asbarez.com/2009/11/04/turkey-iran-to-transform-van-intoindustrial-and-commercial-capital/
Russia to Support Armenia-Turkey Ties With
Economic Projects
By Asbarez Staff on Nov 4th, 2009
MOSCOW (Combined Sources)–Russia is ready to support efforts to
normalize relations between Armenia and Turkey with economic projects
in energy, transport and communications, Russian Deputy Foreign Minister
Grigori Karasin said in an interview with the Respublika Armenia
newspaper on Wednesday, the Azeri Today.az news portal reported.
“Russia, for its part, is ready to support the process through further implementation of
cooperation projects with Armenia and Turkey, Karasin said. “The Russian Inter RAO EES
Company, which has energy facilities in Armenia, is exporting electricity to Turkey and the
Russian Railway CJSC is ready to ensure uninterrupted rail communication between the two
countries through the Dogukapy-Akhuryan checkpoint,” Karasin said.
“Normalization of the relations between Armenia and Turkey will help reduce tension,
strengthen peace, security and stability in the Caucasus, as well as revive bilateral economic
contacts, which will improve the socio-economic situation in both the states. ” he said, urging
the two sides to quickly ratify and implement the protocols.
“Both Armenia and Turkey are friendly countries for us, and we are interested in good
neighborly relations between them,” Karasin said, adding that he sees nothing in the recently
signed agreements between Armenia and Turkey that can be regarded as damaging to Russia’s
interests.
According to Karasin, the signing of the protocols on October 10 was the “result of the
Armenian and Turkish partners’ consistent and pragmatic work to settle complicated issues,
which confirms the Armenian and Turkish leaders’ determination to establish good neighborly
relations.”
http://www.asbarez.com/2009/11/04/russia-to-support-armenia-turkeyties-with-economic-projects/
U.S. Denies Karabakh Recognition Threat to
Azerbaijan
By Asbarez Staff on Nov 4th, 2009
YEREVAN (RFE/RL)–The U.S. State Department flatly denied on
Wednesday an Azerbaijani press report alleging that Washington has
threatened to recognize Nagorno-Karabakh as an independent state unless
Baku commits to a peaceful resolution of the Armenian-Azerbaijani
dispute.
The “Yeni Musavat” daily claimed that Deputy Assistant Secretary of State Tina Kaidanow
issued the warning during a recent visit to the Azerbaijani capital. It cited Kaidanow as telling
Azerbaijani leaders that they should avoid attempting to win back Karabakh by force or risk a
formal U.S. recognition of the region’s secession from Azerbaijan.
Terry Davidson, a spokesman for the U.S. Embassy in Baku, dismissed the report as
“manufactured.” “She said nothing like that,” Davidson said in a statement.
“Tina Kaidanow did speak at length about U.S. support for a peaceful resolution to the
Nagorno-Karabakh conflict in an interview with ANS TV,” he added. “In that interview, she
said ‘I think it’s important to say right away that the United States is very supportive of a
peaceful and a just resolution of the Nagorno-Karabakh conflict.’”
Analysts also disputed the credibility of the report, saying that it contradicted Karabakhrelated policies of successive U.S. administrations. Rasim Musabekov, a prominent
Azerbaijani pundit, suggested that it was an attempt by unspecified forces to undermine
Azerbaijan’s relations with the U.S.
“I don’t rule out that there are people not really interested in the development of U.S.Azerbaijani relations,” Musabekov told RFE/RL’s Armenian service by phone.
He noted that the “Yeni Musavat” report coincided with a visit to Washington by an
Azerbaijani government delegation. The delegation comprises senior Azerbaijani diplomats
and security officials.
http://www.asbarez.com/2009/11/04/u-s-denies-karabakh-recognitionthreat-to-azerbaijan/
Turkish Students Pelt Israeli Ambassador With Eggs
in Trabzon
By Asbarez Staff on Nov 4th, 2009
ANKARA (AFP)–Turkish police detained around 20 students on Wednesday
after they pelted Israel’s ambassador with eggs to protest the Jewish
state’s treatment of Palestinians, forcing him to cancel a university visit.
The protest took place outside the university in the Black Sea port of Trabzon as Ambassador
Gabby Levy arrived in his car, the Anatolia news agency reported.
“Israel is a murderer,” television footage showed the students shouting.
The ambassador left without getting out of his vehicle and police detained the group of around
20 students who defied orders to disperse, Anatolia said.
Levy was already embarrassed Tuesday in nearby Rize, where local Mayor Halil Bakirci
condemned Israel’s “policies of expansion and occupation” and said that self-defense should
not involve “killing children.”
Referring to Israelis visiting Turkey’s Black Sea region, he also told Levy that “due to Israel’s
policies, we are worried that something undesirable may happen to those tourists and we do
our best so that it does not.”
Israel’s relations with Turkey, its main regional ally, took a downturn in January when Ankara
launched an unprecedented barrage of criticism of the Jewish state over its devastating war on
the Gaza Strip.
Last month Turkey excluded Israel from joint military drills and said that bilateral ties would
continue to suffer unless Israel ends “the humanitarian tragedy” in Gaza and revives peace
talks with the Palestinians.
The Palestinian cause enjoys widespread support in both Islamist and leftist circles in Turkey.
http://www.asbarez.com/2009/11/04/turkish-students-pelt-israeliambassador-with-eggs-in-trabzon/
President Gul Denies Change in Turkey’s Orientation
By Asbarez Staff on Nov 4th, 2009
ANKARA (Hurriyet)—Turkish President Abdullah Gul has become the latest
top official to emphasize that Turkey is not changing its foreign policy
direction from West to East, when he said Wednesday that such
arguments stem from ignorance.
The debate began with a column by Soner Cagaptay of the Washington Institute for Near East
Policy, who is also a columnist for the Hurriyet Daily News & Economic Review. It was
followed by several commentaries published by Western media questioning the course Turkey
has recently taken. Later, Prime Minister Recep Tayyip Erdogan said the country has not
changed its orientation from West to East.
“It is true that we go beyond the ordinary, but this does not mean that the direction or the axis
have changed,” Erdoğan told his fellow ruling Justice and Development Party, or AKP,
members in Parliament this week.
Gul echoed the prime minister by denying a change in direction contrary to what’s being said
or written, mostly in the Western media.
“Some are questioning where Turkey is heading to, which suggests Turkey is confused and
drifting with the waves in the middle of the sea. This is not the case. Turkey knows what it has
been doing,” said the president in a foreign policy briefing at the new premises of the
International Strategic Research Organization, an Ankara-based think tank.
“Turkey is going in every direction, from north to south and from east to west,” he said.
The president said some of what has been written about Turkey’s direction had good intent
and showed the truth to those who do not understand Turkey’s value. He said, however, some
also stemmed from jealousy and some from lack of knowledge and ignorance.
“What’s important is in which direction Turkey’s values [including democracy, rule of law]
are developing. There are of course shortcomings. The pace of the trend could be discussed
but debating the direction is a result of ignorance,” said Gül.
While explaining Turkey’s foreign policy, the president said it was not based on interests but
on expressing what the country believes is correct.
He emphasized that Turkey could criticize even its allies with the colloquial saying “Friends
talk tough,” implicitly referring to Israel. The government launched criticism at its regional
ally Israel over the Gaza war, with the prime minister accusing the Israeli president at a world
forum of knowing how to kill civilians. The tension escalated when Turkey excluded Israel
from an international military exercise for political reasons and allowed a TV series to air that
was criticized by Israel for disseminating anti-Semitic feelings.
Gul said Turkey was acting as a friend who talks tough “but while doing this we place
importance on not harming bilateral relations.”
The president has adopted a rather moderate approach toward Israel, which was evident when
Israeli President Shimon Peres preferred to contact him on Turkey’s Republic Day on Oct. 29.
In a message of congratulations, the Israeli leader invited Gul to make his delayed trip to
Israel, press reports revealed.
In his address, Gul said Turkey wanted to maintain peace in its region and said clearance of
the Middle East from nuclear armament was one of the top priorities. “All countries in the
Middle East should be cleared of nuclear arms,” he said.
On Turkey’s bid to join the EU, he said it is a state project, and made it clear that Turkey was
not taking other proposals for alternatives to full membership seriously. “Turkey will not
digress from its path,” he said, adding that putting forth other proposals was only rhetoric and
not having faith in the future of Europe.
“Turkey will fulfill its responsibilities, while Europe will monitor this. Some say Europe is
tired. It is not Europe that will make the reforms but Turkey. Europe will watch what we’ll be
doing and say if we complied with the criteria or not,” said the president.
http://www.asbarez.com/2009/11/04/president-gul-denies-change-inturkey%E2%80%99s-orientation/
IMF Joins World Bank in Slamming Armenia’s
‘Oligopolistic’ Structure
By Asbarez Staff on Nov 4th, 2009
YEREVAN (RFE/RL)–The International Monetary Fund shares the World
Bank’s view that the Armenian economy is dominated by monopolies and
other “oligopolistic” structures seriously hampering the country’s
development, a senior IMF official said on Wednesday.
“Yes, we do agree that there is still a lot of oligopolies and monopolies in Armenia,” Nienke
Oomes, the fund’s resident representative in Yerevan, told RFE/RL in an interview.
“It’s a long process to go from a centrally planned Communist economy to a market
economy,” she said. “Already a lot of progress has been made by Armenia. A lot of market
mechanisms are now working in the economy. But there is a lot more to do.”
“More competition is needed in a lot of sectors,” added Oomes. “A lot of sectors are
dominated by one or two large companies that have a monopoly or oligopoly. So we fully
agree with the World Bank that this is something that should deserve the highest attention of
the government.”
The IMF official referred to an unusually blunt warning issued by Ngozi Okonjo-Iweala, the
World Bank’s managing director, during a recent visit to Yerevan. Okonjo-Iweala said
Armenia can not achieve prosperity as long as the most lucrative sectors of its economy are
controlled by a handful of government-linked businessmen. She also stressed the importance
of reforming tax administration, creating a “strong and independent judicial system” and
combating government corruption in earnest.
The Armenian government says it is committed to implementing such reforms. Prime
Minister Tigran Sargsyan has repeatedly said that better tax and customs administration is key
to improving the country’s problematic business environment.
“The problem is that a lot of large taxpayers are not paying enough taxes, are not paying what
they should pay,” said Oomes. “So it’s important to make sure that there is no corruption and
no tax evasion.”
Sargsyan declared early this year that large companies will be “the number one target” of his
government’s stated crackdown on tax fraud. The Armenian parliament, which is dominated
by the country’s most powerful oligarchs, passed recently a government bill that allows the
State Revenue Committee (SRC) to deploy permanent “tax representatives” in major firms
suspected of underreporting their earnings.
Oomes reaffirmed the IMF’s disapproval of the extraordinary measure, saying that it only
“opens the door to even more corruption” among tax officials. She also noted a “very slow”
pace of reform within the SRC.
The head of the tax collection agency, Gagik Khachatrian, has long been dogged by
corruption allegations made by opposition politicians and media. He is also believed to have
extensive business interests, raising more questions about his commitment to putting in place
a level playing field for all Armenian businesses.
“I have heard a lot of rumors but I don’t know the truth about whether or not Mr. Khachatrian
is an owner of particular businesses,” Oomes said. “So I can’t comment on that.”
http://www.asbarez.com/2009/11/04/imf-joins-world-bank-in-slammingarmenias-oligopolistic-structure/
Nairit Chemical Plant Staff Charged In Explosion
Probe
By Asbarez Staff on Nov 4th, 2009
YEREVAN (RFE/RL)–Three managers at Armenia’s largest chemical
enterprise have been indicted in a criminal investigation into
powerful explosions that killed four people and injured two dozen
others earlier this year, police said on Wednesday.
The two explosions ripped through the Yerevan-based Nairit plant on May 14, destroying a
facility used for storing chloroprene — a chemical substance that generates synthetic rubber,
the company’s main product. Dozens of firefighters, rescue workers and ambulance medics
were rushed to the scene. Many of them suffered burns and smoke poisoning while trying to
put out the fire.
Shortly afterwards, the Armenian police and the Nairit management launched separate
investigations to determine the cause of the deadly accident. A spokesman for the police,
Armen Malkhasian, told RFE/RL that the police inquiry was completed and sent to a Yerevan
court this week.
Malkhasian said three senior Nairit executives, including the head of the production unit
where the blasts occurred, will stand trial for negligence and grave violation of safety
standards. The charges carry between two and five years’ imprisonment and a permanent or
temporary ban on professional activities.
Nairit declined to comment on the development. “Officially, we have not received such
information from the police,” Anush Harutiunian, a company spokeswoman, told RFE/RL.
“We have no right to publish anything until we receive it.”
Harutiunian said a Nairit task force has also finished its separate inquiry but claimed to be
unaware of its findings. “It’s a closed document that will be publicized only after they send us
the findings of the [police] investigation,” she said.
The chemical giant has periodically faced emergency situations blamed on its obsolete Sovietera equipment and poor safety standards. In one such instance, two Nairit reservoirs
containing combustible industrial waste caught fire that raged for two days in December
2006. Nobody was seriously hurt at the time.
The May accident came just one month after Nairit resumed its work following a nearly fivemonth stoppage blamed by its management on the global economic crisis. According to
Harutiunian, the plant currently employing more than 1,000 people only recently resumed
production of chloroprene.
“The plant has started the process of gradually restoring production operations,” said the
Nairit spokeswoman. “We can’t say yet that the process is complete, but it’s in progress.”
http://www.asbarez.com/2009/11/04/nairitchemical-plant-staff-charged-in-explosion-probe/
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RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES
Agenda - " Me sauver ou périr " au salon du livre de LYON
Aujourd'hui comédienne, auteur, réalisatrice et scénariste, Vénus Boone a écrit un livre " Me
sauver ou périr " paru aux éditions Henry, qui relate, en autre, son ancien parcours de femme
pompier maître-chien qui l'a emmenée jusqu'au tremblement de terre en Arménie, précisément
à Spitak : 1/4 de son livre est consacré à cette terrible tragédie.
Vénus Boone sera en séances de dédicaces les 6, 7 et 8 novembre prochain, au salon du livre
de Lyon, place Bellecour.
SYNOPSIS
La vie débute mal pour cette petite fille et pourtant, à sept ans, un téléfilm vient bouleverser
son existence et lui donne son unique but dans ce monde où elle ne trouve pas sa place.
RINTINTIN et son maître d'à peine dix ans vont devenir le cheval de bataille de cette petite
fille qui va se promettre d'avoir le même chien pour la protéger et sauver le monde. Au fil des
ans, elle organise sa vie autour de ce projet pour enfin réaliser son rêve. A dix-huit ans elle
acquiert Wolf, un chiot berger allemand.
A partir de cet instant les choses vont aller très vite. Surmontant tous les obstacles mis sur leur
route, leur mutuelle passion va se concrétiser dans une œuvre, dans un but qui les dépasse.
« Sauver ou périr ». Cette devise, exaltante par excellence, va les transporter de sauvetage en
sauvetage jusqu'au tremblement de terre en Arménie...A travers cette belle histoire d'amour
digne d'un conte tel « la belle et la bête », ce « couple » nous donne une leçon de courage et
nous dévoile une réelle passion pour l'humanité. Un parcours héroïque hors du commun.
Agenda - "Arménie : de l’abîme aux constructions d’identité"
20 octobre 2009
Parution
Sous la direction de Denis Donikian et Georges Festa
Arménie : de l’abîme aux constructions d’identité
Actes du Colloque de Cerisy-la-Salle du 22 au 29 août 2007 sous la direction de Denis
Donikian et Georges Festa.
4ème de couverture :
Du 22 au 29 août 2007, Cerisy-la-Salle accueillera l’Arménie à l’occasion d’un colloque
intitulé : De l’abîme aux constructions d’identité. Le thème choisi portait en lui-même les
éléments dramatiques d’une réflexion qui devait être nécessairement plurielle. Cependant, il
s’agissait beaucoup plus d’évoquer de près ou de loin ces ondes de choc aux résonances
multiples provoquées par la déflagration génocidaire de 1915 que de revenir sur la réalité
historique du fait lui-même. Ainsi, le pluralisme des interventions aura-t-il permis d’opérer
des ouvertures, des percées, pour ne pas dire des échappées inhabituelles vers des analyses
lumineuses, des rapprochements culturels audacieux, des illustrations intimes fortes ou des
abstractions esthétiques éclairantes. Il n’est donc pas interdit de dire qu’au cours de ces
journées, c’était moins l’austérité de l’histoire qui était convoquée qu’une sorte de géographie
mentale éclatée, à l’image non seulement de la dispersion des générations touchées par le
génocide, mais surtout d’une quête de sens opérant dans toutes les directions possibles de
l’esprit par des esprits impliqués dans la nécessité de dénouer le chaos du monde.
_____
Table
Argument
Introduction de Denis Donikian.
I – Ecritures dans la crise
Frédéric Nevchehirlian : Dans le stade
Janine Altounian : Un héritage traumatique ne se met à parler que déplacé dans le temps et
l’espace culturel
Anahit Dasseux Ter-Mesropian : Le Temps de la joie
Annick Asso : La transmission du traumatisme génocidaire au théâtre
II. Identités de recherche
Hélène Piralian-Simonyan : En quoi consiste la reconnaissance du génocide des Arméniens ?
Martine Hovanessian : Identités narratives : exil et sentiment d’appartenance. Les retours
Jacqueline Starer : Martin Melkonian, une identité au carrefour d’elle-même
Frédéric Gross-Quelen : Pérec la lettre déportée
III. Questions d’histoire
Grégoire Krikorian : Le Parlement européen ou l’anti-Lausanne
Georges Festa : Arménie et Arméniens dans les manuels d’Histoire en classe de Première
IV. Géographies
Antoine Chaudagne : Arménie, Ethiopie, itinéraire sur une géographie imaginaire
Wadad Kochen-Zebib : Revisiter Cana
Georges Festa en collaboration avec Marc Koharian et Albert Khazinedjian : Les Arméniens
d’Algérie avant 1962 : témoignages de familles
V. Métamorphoses
Denis Donikian : Chemin de Crète
Varvara Basmadjian : Serviteurs du Palais ou artistes hors des contraintes, quelle identité pour
les peintres arméniens de l’Empire ottoman ?
Barbel Pfander : Le cinéma disjonctif d’Artavazd Pelechian
Christine Kiffer, conteuse
Raphaëlle Vierling, artiste
Milo Dias : De la souffrance à la révolte
_____________
Arménie : de l’abîme aux constructions d’identité : éditions L’Harmattan, Paris, octobre 2009.
ISBN : 978-2-296-09191-7
Prix : 24 euros
_______________
Couverture : Masque de Denis Donikian (1994)
“On a beau vivre à l’envers
vivre sans trop peser sur l’heure qui est
les souvenirs ont manqué d’horizon”.
http://denisdonikian.wordpress.com/2009/10/20/parution-armenie-de-labime-auxconstructions-didentite/
Agenda - Ouvrage, Exposition, Concert à Paris consacrés à l'Arménie
- Octobre 2009 : Parution de l'ouvrage "Arménie : de l’abîme aux constructions d’identité",
Actes du Colloque de Cerisy-la-Salle du 22 au 29 août 2007 sous la direction de Denis
Donikian et Georges Festa - du 3 au 9 novembre 2009 :
Exposition "Art en Capital", du 3 au 9 novembre 2009, Grans Palais, Paris - 19 novembre
2009 :
Concert des Jeunes
Virtuoses d’Arménie, présenté par l'association humanitaire "Espoir pour l'Arménie", à Issyles-Moulineaux
--------------------------Parution
Parution "Arménie : de l’abîme aux constructions d’identité", Actes du Colloque de Cerisy-laSalle du 22 au 29 août 2007 sous la direction de Denis Donikian et Georges Festa Du 22 au 29
août 2007, Cerisy-la-Salle accueillait l’Arménie à l’occasion d’un colloque intitulé : De
l’abîme aux constructions d’identité.
Le thème choisi portait en lui-même les éléments dramatiques d’une réflexion qui devait être
nécessairement plurielle. Cependant, il s’agissait beaucoup plus d’évoquer de près ou de loin
ces ondes de choc aux résonances multiples provoquées par la déflagration génocidaire de
1915 que de revenir sur la réalité historique du fait lui-même. Ainsi, le pluralisme des
interventions aura-t-il permis d’opérer des ouvertures, des percées, pour ne pas dire des
échappées inhabituelles vers des analyses lumineuses, des rapprochements culturels
audacieux, des illustrations intimes fortes ou des abstractions esthétiques éclairantes.
Il n’est donc pas interdit de dire qu’au cours de ces journées, c’était moins l’austérité de
l’histoire qui était convoquée qu’une sorte de géographie mentale éclatée, à l’image non
seulement de la dispersion des générations touchées par le génocide, mais surtout d’une quête
de sens opérant dans toutes les directions possibles de l’esprit par des esprits impliqués dans
la nécessité de dénouer le chaos du monde.
Cet ouvrage peut être acheté à partir du site de l'ACAM
Voir http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=donikian-denis
et voir également
Arménie : De l'abîme aux constructions d'identité / Colloque de Cerisy-la-Salle
http://denisdonikian.wordpress.com/2009/10/20/parution-armenie-de-labime-auxconstructions-didentite/
ainsi que
Le CD de DD est arrivé.
La preuve :
http://denisdonikian.wordpress.com/2009/10/19/le-dd-cd-nouveau-est-arrive/
--------------------------Art en Capital, du 3 au 9 novembre 2009
Sous la prestigieuse verrière du Grand Palais, à Paris, vous découvrirez plus de 2000 artistes !
Art en Capital est un rassemblement de peintres d'aujourd'hui, figuratifs ou abstraits qui
représentent leur époque. Originale, cette manifestation est aussi unique car c'est la seule
grande exposition organisée par les artistes eux-mêmes en dehors de tous circuits marchands.
Cinq Salons historiques sont ici rassemblés : le Salon des artistes indépendants, le Salon des
artistes français, le Salon du dessin et de la peinture à l'eau, le Salon national des beaux-arts,
Comparaisons.
On retrouve ici la trace de l'Art. Dans chaque tableau, chaque oeuvre, on peut percevoir les
tendances et les influences du passé ou les inflexions du présent. Hors de l'univers choisi des
galeries, Art en Capital vous propose une promenade artistique, un itinéraire du sensible qui
se pratique avec nonchalance et où chacun peut se laisser porter sans contrainte et sans idée
reçue.
Grand Palais des Champs-Elysées Avenue Winston Churchill - 75008 Paris
Métro "Champs-Elysées Clémenceau" ou "Franklin D. Roossevelt"
Du 3 au 9 novembre 2009.
Vernissage (sur invitation) le mardi 3 novembre 2009, de 17 heures à 22 heures 30
Ouverture :
- Mercredi 4 et Jeudi 5 novembre 2009, de 11 heures à 22 heures
- Vendredi 6, Samedi 7 et Dimanche 8 novembre 2009, de 11 heures à 19 heures 30 Lundi 9 novembre 2009, de 11 heures à 16 heures.
Notre amie ASILVA est l'invitée du Salon "Comparaisons", groupe Réalité Seconde. Voir
http://www.acam-france.org/contacts/artistes/asilva.htm
--------------------------Concert des Jeunes Virtuoses d’Arménie
A l'occasion de ses 20 ans, l'association humnitaire "Espoir pour l'Arménie", association
humanitaire, présente : "Continuons ensemble le travail commencé"
Concert des Jeunes Virtuoses d’Arménie
JEUDI 19 NOVEMBRE 2009 à 20h30
Au profit des enfants d’Arménie
AUDITORUM DU CONSERVATOIRE NIEDERMEYER
Mail Raymond Menand 92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
Métro Ligne 12 : Mairie d’Issy
Participation aux frais. : 10 euros (Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans ) Informations :
01 47 36 02 50 et www.espoirpourlarmenie.org
Agenda - 8 novembre: Débat public sur les protocoles turco-arméniens
RADIO ARMENIE ORGANISE
UN DEBAT PUBLIC
SUR LES PROTOCOLES TURCO-ARMENIENS
Le 8 novembre 2009 un débat sur les conséquences des protocoles réunira des experts et des
responsables de la Diaspora arménienne
Le dimanche 8 novembre à 15 heures
Le 10 octobre dernier les Ministres des Affaires étrangères de la Turquie et de l’Arménie ont
signé à Zürich, en Suisse, deux protocoles portant sur l’établissement et le développement des
relations diplomatiques entre les deux pays.
En effet, , après avoir instauré un blocus terrestre sur l’Arménie voisine en 1993, la Turquie a
toujours refusé d’établir des relations diplomatiques avec ce pays.
Durant 19 ans, la Turquie a mis trois préconditions à l’établissement des relations de bon
voisinage avec l’Arménie : elle a exigé de l’Arménie le retrait de ses forces du Haut
Karabagh, une région arménienne offerte par Staline à l’Azerbaïdjan en 1923. Puis elle a
demandé l’arrêt du mouvement de reconnaissance internationale du génocide dont la Turquie
porte la responsabilité en tant qu’Etat.
Enfin, la Turquie demandait l’Arménie la reconnaissance de la frontière actuelle qui sépare les
deux pays, frontière arrêtée par des traités signés par la Russie Bolchévique et la Turquie
Kémaliste, à un moment où ces deux pouvoirs n’étaient pas reconnus par la Communauté
internationale.
Jusqu’ici l’Arménie avait toujours rejeté ces préalables.
En signant ces protocoles, qui seront prochainement soumis à la ratification des parlements
respectifs, l’Arménie accepte de fait ces conditions qu’elle a toujours refusées, et qui causent
l’inquiétude de la population d’Arménie et de la Diaspora.
Nul doute, que c’est sous l’effet conjugué des pressions des grandes puissances et des
puissances régionales que le pouvoir d’Erevan a fait ces concessions, avec la promesse
toujours aléatoire de l’ouverture de la frontière de la Turquie.
Une question cruciale, objet de tous les débats en France comme dans tous les pays qui ont
reconnu le génocide des Arméniens, porte sur l’acceptation par l’Arménie d’une commission
d’historiens turcs et arméniens, appelée à se prononcer sur la réalité du génocide de 1915.
Comment peut-on mettre le génocide des Arméniens à l’examen par des historiens turcs
lorsqu’on sait que la loi turque punit d’une peine de prison ferme toute personne qui ose
affirmer l’existence du génocide des Arméniens ?
Comment peut-on soumettre la question du génocide à des tractations et des rapports de force
politiques entre Etats ?
La Diaspora qui est issue directement de ce génocide resté impuni et nié activement par
Ankara, se trouve particulièrement affectée par ce mélange des genres qui lui parait
dangereux, et cherche les moyens de faire entendre sa voix.
Outre le contentieux historique qui pèse sur les relations bilatérales entre les deux pays, une
autre caractéristique de cet accord est la place centrale qu’occupe l’Arménie, depuis la guerre
Russo-géorgienne d’Août 2008, pour les intérêts stratégiques des Etats-Unis, de l’Union
Européenne, de la Russie, de l’Iran et de la Turquie. D’où l’encouragement des grands de ce
monde pour ce processus voué à régler les questions énergétiques et géostratégiques des
puissances mondiales et régionales.
Quelles sont les conséquences de ces protocoles pour l’Arménie, et la Turquie, pour la
sécurité et la stabilité du Caucase soumis aux soubresauts de la géopolitique, mais aussi pour
l’avenir de l’Europe, pour la Cause arménienne et le mouvement international de
reconnaissance du génocide des Arméniens ?
Pour répondre à ces questions, Radio Arménie a invité des experts juridiques, des
personnalités du monde associatif et des medias, dans le cadre d’un débat public où les
auditeurs auront l’occasion de poser des questions aux intervenants.
« LES PROTOCOLES TURCO-ARMENIENS : QUELLES CONSEQUENCES ? »
DEBAT PUBLIC
DIMANCHE 8 NOVEMBRE 2009 A 15 HEURES
Salle Garbis Manoukian
40 rue d’Arménie
Lyon 3ème
Avec la participation de :
Christian MAKARIAN, Rédacteur en Chef - Adjoint de "l'EXPRESS" (sous réserves)
Gérard GUERGUERIAN, Juriste international
Hilda TCHOBOIAN, Présidente de la Fédération Euro-Arménienne
Sarkis SHAHINIAN, Président de l'Association Suisse-Arménie
Ara TORANIAN, Directeur de la Rédaction de Nouvelles d'Arménie Magazine
Aram GAZARIAN, Vice - Président de Terre et Culture,
« Collectif 2015 - Réparations »
Daniel MEGUERDITCHIAN, Collectif Reconnaissance.
Médiateur / Jean Jacques Osmandjian , Président de Radio Arménie,
L’entrée est libre
Agenda - Débat public: "Les protocoles turco-arméniens: quelles
conséquences?"
Le Collectif VAN vous informe: un débat public organisé par Radio Arménie se tiendra
à Lyon dimanche, le 8 novembre 2009, à 15 heures, et traitera les conséquences des
protocoles entre les Républiques d’Arménie et de Turquie, signés à Zurich le samedi 10
octobre dernier par les Ministres des Affaires étrangères des deux Etats.
GRAND DEBAT PUBLIC
Dimanche, le 8 novembre 2009, à 15 Heures
Organisé par RADIO ARMENIE
« LES PROTOCOLES TURCO-ARMENIENS :
QUELLES CONSEQUENCES ? »
Salle Garbis Manoukian
40 rue d’Arménie
Lyon 3ème
Avec la participation de
Christian MAKARIAN, Rédacteur en Chef - Adjoint de "l'EXPRESS",
Gérard GUERGUERIAN, Juriste international,
Hilda TCHOBOIAN, Présidente de la Fédération Euro-Arménienne ,
Sarkis SHAHINIAN, Président de l'Association Suisse-Arménie,
Ara TORANIAN, Rédacteur en chef de Nouvelles d'Arménie Magazine,
Aram GAZARIAN, Vice - Président de Terre et Culture, Collectif 2015 Réparations,
Daniel MEGUERDITCHIAN, Collectif Reconnaissance.
Entrée libre
Agenda - Rencontres autour des parutions liées à la mémoire de la
Shoah
Rentrée Littéraire
Dimanche 8 novembre 2009, 15h30
De la mémoire intime à l’Histoire
À l’occasion de la rentrée littéraire 2009, le Mémorial de la Shoah initie une rencontre autour
des parutions liées à l’histoire de la montée du nazisme et à la mémoire de la Shoah.
Ces ouvrages sont porteurs d’une mémoire familiale. Les liens se tissent entre l’histoire et
l’intime. Dès lors, le récit littéraire de l’événement est-il objet d’histoire ou désastre
métaphysique, doit-il être appréhendé dans sa littéralité ou peut-il devenir métaphore ?
En présence d’Alain Blottière, Le Tombeau de Tommy (éd. Gallimard, 2009), Luc Bondy, À
ma fenêtre (Christian Bourgeois éditeur, 2009), Yannick Haenel, Jan Karski (éd. Gallimard, «
L’Infini », 2009), Thierry Hesse, Démon (éd. de l’Olivier, 2009), Fabrice Humbert, L'origine
de la violence (Le Passage, 2009) Henri Husetowski, L’Été chagrin (éd. Buchet Chastel,
2009), Hadrien Laroche, La Restitution (éd. Flammarion, 2009), Olivier Sebban, Le jour de
votre Nom (Seuil, 2009), Bruno Tessarech, Les Sentinelles (éd. Grasset, 2009), Stéphane
Velut, Cadence (éd. Christian Bourgois, 2009).
Animée par Eduardo Castillo, journaliste et Gilbert Siboni, libraire du Mémorial de la Shoah.
Lieu : auditorium Edmond J. Safra
Entrée libre
réservation : 01 53 01 17 42
Accéder à la librairie en ligne
réservez en ligne pour le 8 novembre 2009
-----------------------------------------------------------------------Rencontres
Jeudi 26 novembre 2009, 19h -AnnuléClaude Vigée
Nous sommes au regret de vous informer que nous sommes contraints d'annuler la soirée,
Monsieur Vigée ne pourra être présent à ce rendez-vous pour des raisons de santé, merci de
votre compréhension.
La vie de Claude Vigée est un itinéraire entre les mondes, les langues et les cultures. Écrivain,
poète, essayiste, conteur et traducteur, son oeuvre poétique est dominée par quelques grandes
figures telles que Joseph, Icare ou Jacob dont les épreuves lui ont permis de penser et
d’affronter la violence de l’histoire. Cette oeuvre constitue une quête spirituelle dans laquelle
poésie et vérité ne font qu’un.
En présence de Claude Vigée, poète et écrivain.
Animée par Jean-Yves Masson, président de la Maison des écrivains(sous réserve)
Lieu : auditorium Edmond J. Safra
Entrée libre
réservation : 01 53 01 17 42
-----------------------------------------------------------------------Mardi 8 décembre 2009, 19h
Histoire et mémoires des déportations de la Seconde Guerre mondiale
À l’occasion de la parution de l’ouvrage Qu’est-ce qu’un déporté ? Histoire et mémoires des
déportations de la Seconde Guerre mondiale, dir. Tal Bruttmann, Laurent Joly et Annette
Wieviorka, CNRS éditions, 2009.
La déportation est un processus complexe qui n’est pas propre au nazisme. Juifs, résistants,
otages, condamnés de droit commun… Le terme recouvre une multitude de victimes au risque
de la confusion. Quelles représentations les mots de « déportés » et de « déportation »
traduisent-ils dans l’imaginaire collectif ? Qu’en est-il du statut juridique et des enjeux de
mémoire dont la figure du déporté a fait l’objet de l’après-guerre à aujourd’hui ?
En présence de Tal Bruttmann, chargé de mission à la ville de Grenoble, Laurent Joly, chargé
de recherche au CNRS, Olivier Lalieu, historien, responsable de l’aménagement des lieux de
mémoire et des projets externes au Mémorial de la Shoah, Jean-Louis Margolin, maître de
conférences en histoire à l’université de Provence, et Paola Bertilotti, doctorante en histoire à
Sciences-Po.
Animée par Annette Wieviorka, directrice de recherche au CNRS.
réservez en ligne pour le 8 décembre 2009
-----------------------------------------------------------------------Présentation d'ouvrage
Jeudi 10 décembre 2009, 19h
La Shoah dans la littérature nord-américaine :
les langues du Désastre
À l’occasion de la parution de la Revue d’histoire de la Shoah n° 191 (éd. Mémorial de la
Shoah, 2009).
La multiplication des lieux mémoriels érigés sur le territoire des États-Unis dans les récentes
décennies a fait du génocide des Juifs une « douleur américaine ».
Quel usage les écrivains du continent nord-américain ont-ils fait de cette mémoire?
Les formes traditionnelles d’expression narrative ont été expérimentées (notamment par les
auteurs Saul Bellow, Philip Rothou, Paul Auster), mais également des romans graphiques (Art
Spiegelman) ou encore des scénarios télévisuels (Holocaust).
Ces approches respectent-elles l’intégrité intellectuelle et éthique requise par un tel sujet ? Le
processus créatif inscrit-il le Désastre au coeur esthétique et moral de l’oeuvre ?
En présence de Martine Chard-Hutchinson, professeur à l’université de Paris VII, Institut
Charles V, Véronique Elefteriou, maître de conférences à l’université Paris VII, Institut
Charles V, Virginia Ricard, maître de conférences à l’université de Bordeaux III et Ada Savin,
professeur à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.
Animée par Georges Bensoussan, historien, rédacteur en chef de la Revue d’histoire de la
Shoah.
réservez en ligne pour le 10 décembre 2009
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=80
6&type=1
Agenda - Exposition d'Hélène Berr: "Une vie confisquée"
Hélène Berr
Une vie confisquée
Du 10 novembre 2009 au 31 mars 2010
Hélène Berr avait 20 ans en 1942. Parisienne, étudiante à la Sorbonne, elle a tenu son journal
au jour le jour d’avril 1942 à février 1944. Ce texte, d’une qualité littéraire exceptionnelle,
mêle l’expérience quotidienne de l’insoutenable et le monde rêvé des lettres, alternant à
chaque instant entre l’espoir et le désespoir.
Arrêtée le 8 mars 1944, elle est déportée à Auschwitz avec son père et sa mère. Elle survit
presque jusqu’au bout à l’épreuve, succombant à l’épuisement à Bergen-Belsen en avril 1945,
quelques semaines avant la libération du camp.
L’exposition, débordant le cadre strict du journal et de la personnalité d’Hélène Berr, s’élargit
au contexte de l’Occupation et de la persécution des Juifs en France. Elle offre l’occasion de
découvrir l’original du manuscrit de ce journal publié en 2008, ainsi que de nombreuses
archives familiales déposées au Mémorial de la Shoah.
En savoir plus sur les campagnes de collecte d'archives familiales du CDJC
En savoir plus sur le manuscrit original du Journal d'Hélène Berr
Commissariat de l’exposition :
Karen Taieb, Sophie Nagiscarde, Mémorial de la Shoah et Mariette Job, nièce d’Hélène Berr.
Autour de l’exposition :
Visites thématiques pour les scolaires.
Renseignements : 01 53 01 17 26
Entrée libre – Niveau crypte
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=10
96&type=1
Agenda - Haut-Karabagh: La paix des guerriers
L’association ArmenFilm Solidarité a le plaisir de vous présenter
Mardi 10 novembre 2009
à 20h précises, au cinéma L'Entrepôt
7-9, rue Francis de Préssencé 75014 Paris
UN DOCUMENTAIRE EXCEPTIONNEL SUR LA GUERRE DU HAUT-KARABAGH
A VOIR ABSOLUMENT !!
mardi 10 novembre 2009 à 20h
HAUT KARABAGH : LA PAIX DES GUERRIERS
Prix du meilleur documentaire au Festival Tribeca 2007
2006 / 57min / Vidéo / Couleur / VOST
un documentaire de Vardan Hovhannissyan
Quinze ans après les horreurs du Haut-Karabakh, où les troupes azéries, aidées par Moscou,
avaient affronté les combattants arméniens, les blessures ne sont pas refermées.
Le Haut-Karabakh, à majorité arménienne, et situé en Azerbaïdjan, demande en 1988 le
rattachement à l’Arménie.
Les fronts se durcissent et à partir de 1992, les troupes azéries (soutenues par la Russie, qui a
toutes les sécessions en horreur) affrontent des groupes de patriotes arméniens très mal
équipés. S’ensuit une longue guerre de tranchées dont le réalisateur d’origine arménienne
Vardan Hovhannisyan va filmer toute l’horreur. Un cessez-le-feu sera signé en mai 1994.
Bilan : 40000 morts et 1million de réfugiés. Traumatisé, le réalisateur mettra douze ans à
visionner ses propres images. Il décide alors de rechercher certains des combattants rencontrés
autrefois dans les tranchées et constate qu’aucun des survivants n’a réussi à retrouver une vie
“normale”. Il signe un film bouleversant, où les hommes et les femmes témoignent d’une
guerre encore inscrite dans les têtes et les corps.
ARMENCINE Tous les seconds mardis du mois, au cinéma L’Entrepôt.
Agenda - "Le concert Arménien ou le proverbe Turc" en Turquie
Spectacle interprété et écrit par Gérard Torikian, co-écrit par Isabelle Guiard, et mis en
scène par Serge Avedikian, sera représenté en Turquie, au Théâtre Municipal de
Diyarbakir le 12 Novembre prochain à 20h, et les 16 à 21h et 17 Novembre à 19h et
21h15 au Garajistanbul à Istanbul.
Cette tournée, qui depuis longtemps avait à mes yeux un sens tout particulier, a été rendue
possible grâce à la détermination et à la générosité de quelques personnes, françaises, turques
et arméniennes, que je remercie à nouveau très sincèrement au passage.
Elle sera pour nous le moyen d'aller à la rencontre d'un public avec lequel le dialogue n'a que
trop tardé à s'instaurer.
Merci de bien vouloir diffuser cette information aux personnes insensibilisées, euh...
sensibilisées.
Gérard Torikian
http://www.gerardtorikian.com/
Agenda - Mémoire de la Shoah: Cycle de films du 12 au 24 novembre
2009
Po-Lin - La mémoire de la Shoah dans le cinéma polonais aujourd’hui
Cycle de films du 12 au 24 novembre 2009
Depuis une vingtaine d’années on assiste, en Pologne, à un retour douloureux de la Shoah
dans la mémoire nationale. La levée de la censure et l’avènement de la démocratie, ont donné
une large publicité à des débats mémoriels jusqu’alors limités à de petits cercles intellectuels.
On assiste à une réappropriation de ce passé, et à de fortes controverses. Le cinéma
documentaire est au rendez-vous.
Les thèmes choisis pour ce cycle correspondent aux questions soulevées. Comment vivaient
les Juifs polonais avant la guerre ?
Leurs relations avec les Polonais non juifs ? Les massacres, les ghettos, et les résistances
juives et polonaises ? Quelle responsabilité des témoins polonais face au génocide perpétré
sous leurs yeux, par les nazis ? Quelle solidarité avec les victimes pendant et après la guerre ?
Comment regarder en face la participation polonaise à des massacres (Jedwabne, Kielce) et à
des épurations antisémites (mars 1968) ?
« Nous devons très sincèrement, très honnêtement, affronter la question de la coresponsabilité
», disait déjà en 1987, le grand critique polonais Jan Blonski. C’est ce dont témoignent ces
films.
Cycle de films et rencontres proposé et animé par Jean-Yves Potel, écrivain, universitaire,
auteur de La fin de l’innocence, la Pologne face à son passé juif (éd. Autrement, 2009),
correspondant du Mémorial de la Shoah pour la Pologne.
Coordination pour l’Institut polonais de Paris : Beata Podgorska, Klaudia Podsiadlo, et
Maciek Hamela.
En partenariat avec l’Institut polonais de Paris.
Tarifs pour chaque séance :
5 euros, réduit 3 euros
Tarif réduit :
jeune de -26 ans
étudiants (justificatif indispensable)
+ de 60 ans
demandeurs d'emploi ( justificatif indispensable)
3 séances achetées = 3 euros la séance
---------------------------------------------------------Jeudi 12 novembre 2009, 19h30
Po-Lin de Jolanta Dylewska
(Pologne, Allemagne, documentaire, 2008, 87 min, vostf, Bomedia)
En 1930, des Juifs américains viennent en Pologne rendre visite à leurs proches. Certains ont
des caméras et filment leur famille, leur village. Ils ramènent des images aujourd’hui très
précieuses de ce monde disparu. Jolanta Dylewska a retrouvé des Polonais venant des mêmes
villages.
Ils se remémorent leurs voisins. Leurs récits sont confrontés à ceux des « livres du souvenir »
rédigés après la guerre par les Juifs survivants. Un film qui provoqua une forte émotion lors
de sa sortie à Varsovie à l’automne 2008.
En présence de Marek Chojnacki, directeur de l’Institut polonais de Paris, Krzysztof Pomian,
directeur de recherche émérite au CNRS et professeur à l’université Nicolas Copernic à
Torun, et Jean-Yves Potel.
Animée par Pauline Dubuisson, coordinatrice auditorium au Mémorial de la Shoah.
Lieu : Auditorium Edmond J. Safra
Tarifs : 5 €, réduit 3 €
Tarif réduit :
jeune de -26 ans
étudiants (justificatif indispensable)
+ de 60 ans
demandeurs d'emploi ( justificatif indispensable)
Renseignement : tél. 01 42 77 44 72
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=11
06&type=1
Agenda - Concert d'Afsana pour les orphelins du Rwanda
La chanteuse Rwandaise AFSANA organise un concert le 14 Novembre 2009 à 20H30 à
la péniche BOER II, port de la gare 75013 Paris - quai de la gare, ligne 6 / bus 89 (entrée
10 euros).
Le but de ce concert est de récolter des fonds pour expédier un container de vêtements et de
jouets au profit des orphelins rwandais qu'elle a rencontré lors de son séjour au pays.
Vous êtes conviés à soutenir massivement cette action humanitaire en venant nombreux pour
cet évènement.
Concert d'Afsana - 14 Novembre 2009 à 20H30 à la péniche BOER II
Agenda - Sonia Donabédian: Tour du monde en 20 danses
Le clavecin libéré
TOUR DU MONDE EN 20 DANSES
EUROPE
ARMENIE
TANGO
ROUMBA...
Sonia Donabédian
PARIS
PARIS 5e : Dimanche 15 novembre 2009 à 18h
Eglise luthérienne Saint-Marcel – 24 rue Pierre Nicole
RER Port-Royal – PAF : 15 & 10 € - www.accolades-armenie.net
PARIS 3e : Dimanche 15 novembre 2009 à 20h30
Cathédrale Sainte-Croix des Arméniens Catholiques – 13 rue du Perche M° Filles du Calvaire
– PAF : 15 & 10 € - Tél : 01 44 59 23 50
LYON 3e : Samedi 28 novembre 2009 à 20h30
Salle Garbis Manoukian – 40 rue d'Arménie
Entrée : 10 & 5 € - Tél. ADCARLY : 04 78 60 47 18
VIENNE : Dimanche 29 novembre à 16h30
Maison de la Culture Arménienne – 9 rue du Cirque
Entrée : 10 & 5 € - Tél. MCA : 04 74 53 43 80
Agenda - Conférence : « Turquie : la diplomatie du dégel »
L’IRSEM vous invite à la 1ère conférence des « Rendez-vous de la Méditerranée »
Cycle 2009-2010 : « Conflits gelés en Méditerranée »
Le lundi 16 novembre 2009
De 12h30 à 14h
« Turquie : la diplomatie du dégel »
Dorothée SCHMID est chercheuse à l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
sur les questions méditerranéennes et moyen-orientales, actuellement responsable du
programme « Turquie contemporaine ». Elle enseigne par ailleurs les politiques européennes
et les questions du Moyen-Orient à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr et à l’Institut des
Relations Internationales et Stratégiques (IRIS)
Amphithéâtre Lacoste, Ecole Militaire, entrée par le 1, pl. Joffre 75007, PARIS.
Informations et inscriptions auprès de [email protected]
Tel : 01 44 42 50 70
Agenda - "La politique intérieure turque : derniers développements
(2007-2009)"
Dans le cadre des Cercles de réflexion sur la Turquie, organisés en partenariat avec le
laboratoire PACTE (UMR 5194 CNRS, IEP de Grenoble), nous avons le plaisir de vous
inviter
le mardi 17 novembre 2009 de 9h à 12h30
au débat suivant :
Jean Marcou
Directeur de l'Observatoire de la vie politique turque à l'Institut Français d'Etudes
Anatoliennes-Georges Dumézil d'Istanbul, et professeur à l'Institut d'Etudes Politiques de
Grenoble
"La politique intérieure turque : derniers développements (2007-2009)"
Nicolas Monceau, chercheur associé au laboratoire PACTE, introduira et animera la séance.
La réunion aura lieu au CERI-Sciences Po, 56 rue Jacob, Paris 6e.
Elle sera suivie d'un buffet.
Nombre de places limité - inscription obligatoire auprès de : [email protected]
Bien cordialement,
L'équipe du CERI - Sciences Po
Agenda - Mémorial de la Shoah/Journées de formation*
En partenariat avec le Conseil régional d’Île-de-France, le Mémorial de la Shoah propose
tout au long de l’année aux professeurs, chefs d’établissement, documentalistes et
bibliothécaires des CDI.
Tout en abordant la problématique de l'enseignement de la Shoah, les participants à ces journées
renforcent leur connaissance du sujet.
Mercredi 18 novembre 2009
La Shoah. Objet d'Histoire et de pédagogie.
Par Georges Bensoussan, rédacteur en chef de la Revue d'histoire de la Shoah, Iannis Roder,
historien, conseiller pédagogique au Mémorial de la Shoah, et les services du Mémorial.
Mercredi 9 décembre 2009
La représentation de la Shoah:
littérature, cinéma, BD
Par Myriam Ruszniewski-Dahan, agrégée de lettres, Didier Pasamonik, éditeur de bandes
dessinées, et Antoine Germa, agrégé d'histoire.
Mercredi 13 janvier 2010
Vichy et son langage
Par Philippe Gumplowicz, professeur d'histoire à l'université de Dijon, Françoise Denoyelle,
historienne, professeur des universités, et Dominique Rossignol, docteur en histoire.
Mercredi 10 février 2010
La passivité du monde face au crime nazi. Qui savait quoi?
Par Phillipe Boukara, historien (Science-Po, Paris), coordinateur formation au Mémorial de la Shoah.
Projection du documentaire Le voyage du Saint-Louis (1994)
et la Mission de Victor Martin (2001)
Mercredi 10 mars 2010
Médecine, science et racisme dans les années 1930 et 1940.
Avec Yves Ternon, docteur en histoire HDR, médecin, Jean-Marie Winkler, professeur d'histoire
autrichienne à l'université de Rouen, et Claire Ambroselli, historienne (INSERM), médecin.
Mercredi 7 avril 2010
Violence de guerre, judéophobie :
le terreau du désastre.
Par Pierre-André Taguieff, politologue, directeur de recherche au CNRS, Annette Becker, professeur
d'histoire à l'université Paris X et Joël Kotek, professeur d'histoire à l'université libre de Bruxelles.
Mercredi 12 mai 2010
L'apès Shoah en France.
Par Didier Epelbaum, journaliste et docteur en histoire, Carole Piketty, conservateur du patrimoine,
et Virginie Sansico, docteur en histoire.
Mercredi 10 mars 2010
Assistance, sauvetage et résistance des Juifs pendant la Shoah.
Par Phillipe Boukara, historien (Science-Po, Paris), coordinateur formation au Mémorial de la Shoah
et Frida Wattenberg, délégué à la mémoire des Anciens de la Résistance juive en France.
De 9h à 17h30
Participation gratuite pour les enseignants franciliens dans le cadre du partenariat avec le Conseil
régional d’Île-de-France.
Réservation obligatoire.
Renseignements et inscriptions : tél. 01 53 01 17 54
Vous pouvez également vous inscrire en remplissant le formulaire ci-dessous :
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc
tion.do?itemId=228&type=1
Agenda - Dates de la tournée d'automne en France de Nevchehirlian
L'aventure "Monde nouveau monde ancien" continue.
Après la sortie de l'album en mai, voici la suite de la tournée, des résidences (Frédéric
est artiste associé à la scène nationale de Martigues et prépare un projet Prévert pour
avril), des créations (pour le festival Marsatac avec des musiciens Libanais et Rodolphe
Burger, "Mix Up Beyrouth") des ateliers d'écriture (avec le théâtre des Salins, avec le CG,
avec les Francofolies de La Rochelle), et un blog où vous pourrez retrouvez des inédits,
des lives.
Sachez que l'album voyage bien aussi et que des titres sont en playlist dans d'autres pays (en
Nouvelle-Zélande, en Angleterre, aux États-Unis, en Belgique).
Visionnez le clip de "Tout" réalisé par Patrick Laffont :
http://www.myspace.com/nevchehirlian
Découvrez le blog de Nevchehirlian:
en vous inscrivant au blog, vous pourrez ainsi profiter des inédits, des bonus, des cadeaux, des
offres concerts, chaque mois.
Ce mois-ci 2 titres inédits et le premier clip de l'album, "Tout", réalisé par Patrick Laffont.
C'est ici:
http://nevchehirlian.over-blog.fr
Voici les dates de la tournée d'automne:
4 novembre Place de l'Opéra (Marseille)
20 novembre Fête du livre (Toulon)
21 novembre Festival 38ème rugissants (Grenoble) (avec Nathalie Negro)
12 décembre Festival (Lille)
13 décembre L'international (Paris)
Retrouvez toutes les dates sur le myspace du groupe, ici:
http://www.myspace.com/nevchehirlian
bonne rentrée à tous
à bientôt
Les Nevchehirlian
Agenda - Automne 2009: ouverture des inscriptions à l’Institut Virtuel Arménien
Programme moderne d'apprentissage de l'Arménien
L’UGAB a le plaisir d’annoncer l’ouverture des inscriptions pour Automne 2009 à
l’Institut Virtuel Arménien, nouveau programme d’apprentissage sur Internet.
Les cours suivants seront offerts lors de cette période :
· La Langue Arménienne pour les débutants (Orientale et Occidentale)
· l’Histoire de l’Arménie
·L’introduction de l’Architecture Arménienne.
La date limite des inscriptions est le samedi 19 septembre.
Notez que les cours commenceront le mardi 22 septembre et termineront le mardi 24 novembre.
Pour l’inscription et pour plus d’information veuillez visiter le site
www.avc-agbu.org
L’institut virtuel arménien donne la possibilité de suivre
l’éducation arménienne n'importe où, n'importe quand.
L’IVA a pour objectif de donner accès à l’étude de différentes
matières par le biais des nouvelles technologies de l’information et de la communication. L’IVA est
composé de trois départements :
Langue, Histoire , Culture (Architecture, Musique, Littérature, Beaux-arts). L'IVA vise à fournir aux
Arméniens du monde entier la possibilité de recevoir une véritable éducation arménienne quel que
soit leur âge, leur pays de résidence et leur niveau de connaissances. Cliquez sur le lien
http://www.avc-agbu.org pour avoir plus de détails.
The AGBU Armenian Virtual College
We are pleased to inform you that AVC has begun registration for the Fall
2009 Term.
The following courses are being offered in multiple languages:
· Eastern Armenian language for beginners (Part 1 & Part 2),
· Western Armenian language for beginners (Part 1 & Part 2),
· Ancient History of Armenia (Part 1 & Part 2), and
· Introduction to Armenian Architecture (Part 1)
Fall Term begins September 22 and ends November 24, 2009.
Kindly visit www.avc-agbu.org for more information or to enroll.
Enrollment ends September 19.
AVC is an Internet-based accredited distance learning program that aims to facilitate Armenian
studies through new technologies. AVC provides Armenian courses in history, language and culture
(architecture, fine arts, literature and music). AVC will tailor lessons to suit each student's needs,
thus ensuring that Armenians from around the world, regardless of their age, country of residence
or knowledge level, will benefit from the resource. For more information, click
http://www.avc-agbu.org
Agenda - Djivan Gasparyan : Le Maître du Duduk en Allemagne
Concert unique en Allemagne ! Djivan Gasparyan, le Maître du Duduk, la star
arménienne mondialement connue, présente un aperçu fascinant de 800 ans d’histoire
du Duduk, le 28.11.09 à 20 heures, à Berlin.
Djivan Gasparyan - Concert unique en Allemagne !
Date : le 28.11.09 à 20 heures
Lieu : Berlin
Communiqué de Presse : Concert unique en Allemagne !
Djivan Gasparyan - Le Maître du Duduk, la star arménienne mondialement connue présente
un aperçu fascinant de 800 ans d’histoire du Duduk.
Concert : le samedi 28 novembre2009 - 20h00
En l’église de la Passion (Passionskirche) am Marheinekeplatz 1-3, 10961 Berlin
Entrée : 25 euros - 29 euros
Le concert débute à 20 heures
©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 2 novembre 2009 - www.collectifvan.org
Lire le texte original dans la rubrique Articles en allemand
http://www.armenien.am/veranstaltungen
Agenda - Exposition: Benjamin Fondane - À partir du 14 octobre 2009
BENJAMIN FONDANE
Poète, essayiste, cinéaste et philosophe
Roumanie – Paris – Auschwitz, 1898-1944
Du 14 octobre 2009 au 31 janvier 2010
Le Mémorial de la Shoah, en partenariat avec la Société d’études Benjamin Fondane et avec le
soutien de l’Institut culturel roumain de Paris, consacre une exposition à l’oeuvre méconnue de
Benjamin Fondane, poète, philosophe, cinéaste et critique juif d’origine roumaine, qui s’établit à
Paris en 1923 à l’âge de 25 ans.
Proche des mouvements de l’avant-garde mais restant à l’écart des groupes et des écoles, il a
développé une oeuvre originale et multiforme.
Poète avant tout, il s’est fait philosophe pour défendre la cause de la poésie.
Disciple du philosophe russe Léon Chestov, Fondane est à la fin des années 1930 l’un des
principaux représentants de la pensée existentielle.
Ses portraits par Brauner, Man Ray ou Brancusi, ses photos, films, poèmes et correspondances
avec Tzara, Artaud, Sernet, Cioran et Camus, illustrent ses liens avec les figures intellectuelles et
artistiques les plus éminentes, ainsi que sa participation active aux grands débats de son époque.
Cette oeuvre essentielle, défense passionnée de l’individu face aux puissances de la raison et de
l’histoire, est brutalement interrompue par sa déportation à Auschwitz en 1944.
L’exposition comprend un extrait du film « La vie des Juifs en Palestine » 1913, gracieusement
prêté par le CNC.
Film restauré par les ARCHIVES FRANCAISES DU FILM, dans le cadre du plan de sauvegarde des
films anciens du Ministère de la Culture
Commissariat général : Sophie Nagiscarde assistée de Caroline François, Mémorial de la Shoah.
Commissariat scientifique de l’exposition : Société d’études Benjamin Fondane, Éric Freedman,
Michel Carassou, Monique Jutrin, Claire Gruson, Dominique Guedj et Olivier Salazar-Ferrer.
Scénographie : Véronique Dollfus.
Graphisme : Jeanne Bovier-Lapierre.
Autour de l’exposition
Catalogue de l'exposition
De nombreux documents et correspondances personnels, des témoignages de ses expériences
photographiques et cinématographiques, et des extraits de ses textes, offrent une vision complète
de l’oeuvre et de la pensée de Benjamin Fondane.
parution prévue : octobre 2009, éd. Mémorial de la Shoah
Les rendez-vous de l'auditorium Edmond J. Safra
- Un cycle de conférences, films, lecture et rencontres complète l’exposition :
projection du film Rapt de Dimitri Kirsanoff, adapté par Benjamin Fondane d’après un roman de
Ramuz.
- lecture de ses poèmes par Daniel Mesguich
- tables rondes autour de son oeuvre poétique, théâtrale, philosophique et politique, mais aussi
autour de la vie juive en Roumanie avant la Shoah ainsi qu’autour des avant-gardes à Bucarest et à
Paris dans l’entre-deux-guerres.
Voir toute la programmation de l'Auditorium autour de l'exposition
Visite guidées
Le Mémorial propose certains jeudis, en nocturne, des visites guidées gratuites de l'exposition
Benjamin Fondane, en présence d'un guide du service pédagogique.
Date :
Jeudi 5 novembre 2009
jeudi 17 novembre 2009
jeudi 17 décembre 2009
Horaire : 19h30
En consultation au centre d'enseignement multimédia
Une sélection de films en lien avec l’exposition Benjamin Fondane est consultable gratuitement au
Centre d’enseignement multimédia du Mémorial :
Benjamin Fondane et le cinéma (Un chien andalou, L’Étoile de mer), la vie artistique et littéraire
dans le Paris de l’entre-deux-guerres (Les Heures chaudes de Montparnasse, L’Allemagne, La
France et l’air du temps : Les années d’illusion, Marc Chagall, Chaïm Soutine, Robert Desnos, Man
Ray, Constantin Brancusi), l’exil (L’Émigrant, Récits d’Ellis Island, Histoires d’errance et d’espoir)…
http://www.memorialdelashoah.org/a_actus/getDetailsAction.do?actuId=4
82
Agenda - Soirée de Bienfaisance au profit de l'Ecole Hrant Dink
Soirée de Bienfaisance au profit de l'Ecole Hrant Dink
Soirée de Bienfaisance organisée par l'Association Culturelle Sainte-Croix de VARAK, au profit de
son Ecole Hrant Dink et sous la haute présidence de Mme Rakel DINK. Animation : Harout ZENIAN
et son Orchestre.
Samedi 7 Novembre 2009 à partir de 20h30 à l'Espace Charles Aznavour: Place Charles de
Gaulle-Avenue Paul-Vaillant Couturier-95400 Arnouville lès Gonesse.
RESERVATION: Sétrak: 0680879122
Lire dans nos News:
Rakel Dink à l'Espace Charles Aznavour le 7 novembre
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=35871
http://www.ecolehrantdink.com/
Agenda - 10 novembre 2009: Haut Karabakh: La paix des guerriers
Programme du 2ème semestre 2009
Prix du meilleur documentaire au Festival Tribeca 2007
2006 / 57min / Vidéo / Couleur / VOST un documentaire de Vardan Hovhannissyan
Quinze ans après les horreurs du Haut-Karabakh, où les troupes azéries, aidées par
Moscou, avaient affronté les combattants arméniens, les blessures ne sont pas
refermées. Le Haut-Karabakh, à majorité arménienne, et situé en Azerbaïdjan, demande
en 1988 le rattachement à l’Arménie.
Les fronts se durcissent et à partir de 1992, les troupes azéries (soutenues par la Russie, qui a
toutes les sécessions en horreur) affrontent des groupes de patriotes arméniens très mal équipés.
S’ensuit une longue guerre de tranchées dont le réalisateur d’origine arménienne Vardan
Hovhannisyan va filmer toute l’horreur. Un cessez-le-feu sera signé en mai 1994. Bilan : 40000
morts et 1million de réfugiés. Traumatisé, le réalisateur mettra douze ans à visionner ses propres
images.
Il décide alors de rechercher certains des combattants rencontrés autrefois dans les tranchées et
constate qu’aucun des survivants n’a réussi à retrouver une vie “normale”. Il signe un film
bouleversant, où les hommes et les femmes témoignent d’une guerre encore inscrite dans les têtes
et les corps.
Agenda - 8 décembre 2009: Le signe de Zorro au cinéma L'Entrepôt
1940 – 1h43 – N&B Un film de Rouben Mamoulian Avec Tyrone Power, Linda Darnell
1820.
Escrimeur émérite, Don Diego Vega quitte Madrid pour rejoindre sa Californie natale, où il découvre
que son père, jusqu'alors gouverneur, a été remplacé par un despote local du nom de Quintero.
Don Diego feint de ne pas s'intéresser aux problèmes économiques et politiques, et tombe
amoureux de la belle Lolita. Mais la nuit venue, il devient un mystérieux vengeur masqué appelé
Zorro...
Agenda - 12 janvier 2010: Les mauvais joueurs au cinéma L'Entrepôt
2004 – 1h25 – un film de Frédéric Balekdjian Avec Pascal Elbé, Simon Abkarian,
Paris, le quartier du Sentier. Noël approche et la vie de Vahé Krikorian part à vau-l'eau.
La boutique de son père, avec qui il travaille, va bientôt fermer.
Trop de dettes et d'impayés. Lu Ann, la femme qu'il aime, le quitte et il sent bien que les arnaques
au bonneteau qu'il pratique avec Sahak et son frère Toros ne vont pas le mener loin. Yuen, le frère
de Lu Ann, arrivé clandestinement en France, refuse de travailler pour le réseau qui l'a fait passer,
sans se rendre compte du danger qui le guette. Se prenant d'affection pour lui, Vahé décide de
l'aider.
Peu à peu un lien d'amitié se tisse entre eux qui met à l'épreuve la loyauté de Vahé envers ses
vieux amis et l'amène à agir contre sa bande. Si la vie semble reprendre son cours, quelque chose
s'est brisé en Vahé. Quelque chose qu'il ne contrôle pas. Quelque chose d'irréparable.
Agenda - Eté et automne 2010: Le Trio Oshakan en tournée en France
Le Trio Oshakan en tournée en France été et automne 2010
Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon 2007, le Festival de
Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques
Anciennes du Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise.
En tournée en France été et automne 2010
Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon 2007, le Festival de Musique
sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et
au Festival Baroque de Pontoise
Le Trio Oshakan
à la manière des miniaturistes, vous invite à un voyage musical entre Orient et Occident dans les
jardins de Paradis d'Arménie du X e s., à Komitas puisant dans la poésie mystique et lyrique du
moine et savant Grégoire de Narek, X e s chantant la grandeur de Dieu et le néant de l'homme...
de Grégoire d'Agtamar, XVI e s. décrivant avec tristesse l'instant ou son âme, comparée à un
jardin, quittera ce monde...
de Naghash Hovnatan et Sayat Nova, trouvères arméniens du XVII et XVIII s. louant la beauté,
l'amour et les plaisirs paradisiaque du jardin d'Eden...
de Komitas enfin, avec ses mélodies aux inflexions délcates et mrécises, grisant l'ame par la
douceur, ses rythmes souples et vivant, dont l'oeuvre à contribué au renouveaude la musique
arménienne nourrissant le sentiment national arménien dont elle est une des expressions les plus
authentique et identitaire.
Contact: Roger Piranian
Tel: 06 85 90 24 09
Courriel: [email protected]
Agenda - Fête de l'Humanité: les arméniens dans la fête
Les arméniens dans la fête !! –
- allée Salvador Allende
Une exposition sur le Groupe Manouchian et de ses compagnons s'y tiendra à l'occasion
du 65ème anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie.
Chers compatriotes français de toutes origines,
Depuis plus de 60 ans les arméniens patriotes et progressistes de France sont présents à la Fête de
l'Humanité, considérée comme la fête populaire la plus importante de France. Ne manquez pas de
leur rendre visite à leur stand.
Une exposition sur le Groupe Manouchian et de ses compagnons s'y tiendra à l'occasion du 65ème
anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie.
Il est prévu que le cinéaste Robert Guédiguian, réalisateur de "l'Armée du crime" passe au stand
(*). Un accueil fraternel vous y attendra aussi. Vous pourrez y déguster de multiples plats "bien de
chez nous" : chichkébabs, mézés, dolmas, etc. Les prix y sont très abordables. Chacun aura le
moyen de savourer les nombreuses spécialités arméniennes en toute convivialité. Quelques photos
du stand des démocrates arméniens de France .
Durant ces trois jours de la Fête de l'Huma, vous aurez l'occasion de rencontrer des élus
municipaux, régionaux, des députés ou des Sénateurs, des intellectuels français ou arméniens.
Vous pourrez voir une belle exposition sur "l'Armée du Crime", le Groupe Manouchian et ses
compagnons de l'Affiche rouge.
Votre visite au stand sera un grand moment d'amitié franco-arménienne, dans cet esprit citoyen et
de riche diversité humaine qui est si propre ã la Fête de l'Huma.
(*) : certainement samedi soir ou dimanche matin
www . jpg . Références
Quelques repaires de l'histoire du peuple arménien et la France.
La 1ère Guerre mondiale, le gouvernement jeune-turc, 1915 et le Génocide des Arméniens
L'Allemagne, le nazisme, la Résistance
La Russie, la Révolution d'Octobre, La Renaissance arménienne, les Arméniens soviétiques dans la
2ème Guerre mondiale sur le Front de l'Est et dans la Résistance française contre l'occupant nazi.
Au sein du peuple de France. 1965. Vers la reconnaissance du Génocide des Arméniens de 1915
Déni de Génocide -non reconnu et impuni- et négationnisme d'État banalisé
Condamnation nécessaire du négationnisme
Texte historique avec les [*nn] :
http://www.globalarmenianheritageadic.fr/fr_9informationcitoyenne/fetedelhuma/2009aa.htm
www . jpg . références :
http://www.globalarmenianheritageadic.fr/fr_9informationcitoyenne/fetedelhuma/2009b.htm
Photos du stand :
http://www.globalarmenianheritageadic.fr/fr/4diaspora/1france/1c1_2fetedelhuma.htm
- Votre visite au stand arménien
L'HUMANITÉ, 25 mai 1915, N# 4055, au bas de la page 3
La Triple-Entente en faveur des Arméniens : Document original avec zoom sur Gallica en Pdf
" ...En présence de ces nouveaux crimes de la Turquie contre l'humanité et la civilisation, les
gouvernements alliés font savoir publiquement à la Sublime Porte qu'ils tiendront personnellement
responsables desdits crimes tous les membres du gouvernement ottoman ainsi que ceux de ses
agents qui se trouveraient impliqués dans de pareils massacres."
Agenda - Voyages de mémoire au camp d'Auschwitz
Chaque année, le Mémorial de la Shoah organise des visites d’une journée sur le site
d’Auschwitz-Birkenau. Pour l’année 2010, 3 dates sont proposées: 31 janvier, 21 mars,
28 mars 2010.
En 2007, 593 personnes ont pu bénéficier de cette initiative et participer à ces voyages de
mémoire.
Pour l’année 2010, 3 dates sont proposées aux particuliers et collectivités souhaitant faire
l’expérience de ces voyages de mémoire.
-Dimanche 31 janvier 2010
-Dimanche 21 mars 2010
-Dimanche 28 mars 2010
L’organisation de ces voyages développés par le Mémorial de la Shoah est confiée à son service des
lieux de mémoire. Les voyages d’une journée se déroulent selon un programme standard, modulé
en fonction des connaissances ou des centres d’intérêts des participants et approfondi pour les
voyages de formation.
Ces voyages sont aussi pour les participants l’occasion d’entendre la parole des rescapés.
Déroulé de la journée :
Matinée : La visite débute vers 10h30-11h, sur le site d’Auschwitz-Birkenau, après un arrêt sur la «
Judenrampe ». Elle intègre le camp de quarantaine, le « Bahnrampe », le camp des femmes, les
crématoires 1 et 5 : le « Kanada » et la « Central Zauna ».
Elle s’achève par un moment de recueillement devant le monument international.
Après-midi : Après une courte pause, la visite reprend vers sur le site d’Auschwitz I par le pavillon
français, puis les blocs 4 (extermination) et 5 (preuves matérielles du crime), ainsi que le Bunker,
le mur des fusillés et le crématoire 1.
Transport:
Rendez-vous à 6 h du matin à Roissy CDG. Départ pour Cracovie par avion spécial. Arrivée à
Cracovie vers 9h30. Transfert aller/retour Cracovie-Auschwitz en autobus. Retour le soir vers 22h à
Roissy CDG.
Tarif :
360€ par personnes (transports, taxes, visites, assurance-rapatriement, petit déjeuner et repas
standard végétarien servis dans l’avion) Possibilité de repas casher sur commande, 25€ de
supplément
Remarque : Prévoir des vêtements chauds, un repas léger (sandwich / boissons adaptées aux
restrictions sur le transport des liquides)
La participation des enfants de moins de 15 ans est déconseillée
Se munir d’une pièce d’identité et d'une autorisation de sortie du territoire pour les mineurs nonaccompagnés de leurs parents, pour les ressortissants européens ou d’un passeport valide et une
autorisation de circuler pour les mineurs de nationalité étrangère.
Pour participer à ce voyage, merci de remplir et de retourner le formulaire ci-dessous, accompagné
de votre règlement par chèque établi à l'ordre du Mémorial de la Shoah, à l'adresse suivante :
Mémorial de la Shoah - 17, rue Geoffroy l'Asnier - 75004 Paris.
Les inscriptions seront prises en compte par ordre d’arrivée.
Renseignements :
Valérie Ezra : Tél. 01 53 01 17 15
E-mail : envoyer un e-mail
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc
tion.do?itemId=390&type=1
Agenda - 23 novembre 2009: Concert annuel du mémorial au théâtre des ChampsÉlysées
Le Mémorial de la Shoah organise le 23 novembre 2009 au théâtre des Champs-Élysées
un concert du pianiste Alexandre Tharaud qui, accompagné par l'orchestre de chambre
de Munich et dirigé par le premier violon Daniel Giglberger, interprétera Mozart, Haydn
et Bach.
Cette année, c'est le pianiste Alexandre Tharaud qui, accompagné par l'orchestre de chambre de
Munich et dirigé par le premier violon Daniel Giglberger, interprétera Mozart, Haydn et Bach.
Programme :
W. A. Mozart
Divertimento nº 1 en ré majeur K. 136
J. Haydn
Symphonie nº 45 en fa dièse mineur « Les Adieux »
Entracte
W. A. Mozart
Divertimento nº3 en fa majeur K. 138
J.-S. Bach
Sicilienne du Concerto pour orgue en ré mineur BWV 596*, d’après Vivaldi
Concerto en fa mineur BWV 1056
Andante du Concerto pour clavecin en si mineur BWV 979*, d’après Torelli
Concerto en ré mineur BWV 1052
Un reçu Cerfa peut être délivré sur demande, uniquement pour les places à 260 €, 160 € et 110 €,
d’un montant équivalent à 70 % de la valeur de la place réservée.
Informations pratique :
Lieu : Théâtre des Champs-Élysées
Tarifs des places :
260€, 160€, 110€, 60€
Renseignements et réservation
tél. 01 53 01 17 15
[email protected]
http://www.memorialdelashoah.org/a_actus/getDetailsAction.do;jsessioni
d=F738846D84DB20060655F1F4209B10E2?actuId=474
Agenda - Po-Lin - La mémoire de la Shoah dans le cinéma polonais aujourd’hui
cycle de films du 12 au 24 novembre 2009
Depuis une vingtaine d’années on assiste, en Pologne, à un retour douloureux de la Shoah dans la
mémoire nationale. La levée de la censure et l’avènement de la démocratie, ont donné une large
publicité à des débats mémoriels jusqu’alors limités à de petits cercles intellectuels. On assiste à
une réappropriation de ce passé, et à de fortes controverses. Le cinéma documentaire est au
rendez-vous.
Les thèmes choisis pour ce cycle correspondent aux questions soulevées. Comment vivaient les
Juifs polonais avant la guerre ? Leurs relations avec les Polonais non juifs ? Les massacres, les
ghettos, et les résistances juives et polonaises ? Quelle responsabilité des témoins polonais face au
génocide perpétré sous leurs yeux, par les nazis ? Quelle solidarité avec les victimes pendant et
après la guerre ?
Comment regarder en face la participation polonaise à des massacres (Jedwabne, Kielce) et à des
épurations antisémites (mars 1968) ?
« Nous devons très sincèrement, très honnêtement, affronter la question de la coresponsabilité »,
disait déjà en 1987, le grand critique polonais Jan Blonski. C’est ce dont témoignent ces films.
Cycle de films et rencontres proposé et animé par Jean-Yves Potel, écrivain, universitaire, auteur de
La fin de l’innocence, la Pologne face à son passé juif (éd. Autrement, 2009), correspondant du
Mémorial de la Shoah pour la Pologne.
Coordination pour l’Institut polonais de Paris : Beata Podgorska, Klaudia Podsiadlo, et Maciek
Hamela.
En partenariat avec l’Institut polonais de Paris.
Tarifs pour chaque séance :
5 euros, réduit 3 euros
Tarif réduit :
- jeune de -26 ans
- étudiants (justificatif indispensable)
- + de 60 ans
- demandeurs d'emploi ( justificatif indispensable)
3 séances achetées = 3 euros la séance
jeudi 12 novembre 2009, 19h30
Po-Lin
de Jolanta Dylewska
(Pologne, Allemagne, documentaire, 2008, 87 min, vostf, Bomedia)
En 1930, des Juifs américains viennent en Pologne rendre visite à leurs proches. Certains ont des
caméras et filment leur famille, leur village. Ils ramènent des images aujourd’hui très précieuses de
ce monde disparu. Jolanta Dylewska a retrouvé des Polonais venant des mêmes villages.
Ils se remémorent leurs voisins. Leurs récits sont confrontés à ceux des « livres du souvenir »
rédigés après la guerre par les Juifs survivants. Un film qui provoqua une forte émotion lors de sa
sortie à Varsovie à l’automne 2008.
En présence de Marek Chojnacki, directeur de l’Institut polonais de Paris, Krzysztof Pomian,
directeur de recherche émérite au CNRS et professeur à l’université Nicolas Copernic à Torun, et
Jean-Yves Potel.
Animée par Pauline Dubuisson, coordinatrice auditorium au Mémorial de la Shoah.
Lieu : Auditorium Edmond J. Safra
Tarifs : 5 €, réduit 3 €
Tarif réduit :
- jeune de -26 ans
- étudiants (justificatif indispensable)
- + de 60 ans
- demandeurs d'emploi ( justificatif indispensable)
Renseignement : tél. 01 42 77 44 72
Réservez vos places en ligne!
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc
tion.do?itemId=1106&type=1
Agenda - Concerts Hommage au Révérend Père KOMITAS
Dans le cadre du 140e anniversaire de sa naissance
mars et avril 2010
Concerts Hommage au Révérend Père KOMITAS
L'héritage laissé au peuple arménien par le R.P. KOMITAS (1869-1935) est inestimable. Si une
partie du patrimoine musical a été sauvée c'est grâce au travail du RP KOMITAS qui de village en
village, de l'Arménie occidentale à l'Arménie orientale, a recueilli, harmonisé et écrit les partitions
de milliers de chants ancestraux jusque là transmis oralement. Avec ses propres compositions on
estime ce patrimoine à plus de 4000 pièces et compositions musicales. Seulement un quart a
survécu au génocide de 1915. L’Europe a rendu hommage à ce génie de la musique en lui érigeant
statues et monuments dont la France le 24 avril 2003, Place du Canada, dans le 8e arrondissement
de Paris
Ensemble OSHAKAN
direction Grigor ARAKELIAN
Grand maître Arménien, à la notoriété internationale, Grigor ARAKELYAN, poursuit aujourd'hui
l'œuvre de KOMITAS et lui rend hommage en faisant découvrir au public du monde entier cette
musique transmise du fond des âges et qui reste étonnamment moderne.. Pièces profanes, sacrées
et liturgiques et plus particulièrement la fameuse messe de Pâques du R.P. KOMITAS sont
magistralement interprétées par l'ensemble OSHAKAN sous la direction de Grigor ARAKELIAN. La
tournée européenne se déroulera fin mars et début avril 2010 en commençant à Erevan puis vers
les centres européens de la diaspora et de la culture en général.
A votre disposition pour de plus amples renseignements :
Roger Piranian Musicarménie tel : +33 (0)6 85 90 24 09
Courriel :
[email protected]
Agenda - "La Nuit de Cristal" : 9-10 novembre 1938
La « Nuit de Cristal »
Prolongation exceptionnelle jusqu'au 30 août 2009
Accéder au site de l'exposition
http://www.memorialdelashoah.org/upload/minisites/nuit_de_cristal/inde
x.htm
À l’occasion du 70e anniversaire de la « Nuit de Cristal », le Mémorial de la Shoah a choisi de
revenir sur cette date centrale, la nuit du 9 au 10 novembre 1938, qui marque une étape dans la
politique nazie en matière de violence et de persécutions antisémites.
Après l’échec de la Conférence d’Évian (juillet 1938) et la signature des accords de Munich
(septembre 1938), les nazis se sentent libres d’agir. Aussi, du 9 au 10 novembre 1938 en
Allemagne mais aussi en Autriche se déroule un pogrom durant lequel 267 synagogues sont pillées
et incendiées, 7 500 magasins sont pillés, leurs vitres brisées, d’où le nom donné par les nazis de «
Nuit de Cristal ». Près d’une centaine de Juifs sont assassinés, et des centaines d’autres blessés.
Environ 30 000 Juifs sont arrêtés dont 11 000 sont internés à Dachau, et près de 10 000 à
Buchenwald.
explosion spontanée de violence populaire en réaction à l’assassinat à Paris, le 7 novembre 1938,
du conseiller d’Ambassade allemand E. vom Rath, par un Juif polonais réfugié d’Allemagne, H.
Grynszpan.
En provoquant cette manifestation de violence antisémite, les nazis veulent accélérer l’émigration
des Juifs, jugée trop lente en dépit de la politique de persécution mise en oeuvre depuis février
1933.
Lorsque les Juifs décident de quitter l’Autriche et l’Allemagne, nombre d’entre eux ne trouvent pas
de pays d’accueil, et ce, malgré l’émotion et les condamnations de l’opinion publique provoquées
par la « Nuit de Cristal » dans le monde entier. Bientôt, avec le déclenchement de la Seconde
Guerre mondiale, tous les Juifs d’Europe connaîtront le même sort.
Cette exposition a été conçue par les services du Mémorial de la Shoah.
Commissaire de l’exposition : Jacques Fredj
Coordination de l’exposition : Sophie Nagiscarde, Lior Smadja et Caroline François.
Sous la supervision de Rita Thalmannn, historienne, professeur émérite à l’université de Paris VIIDenis Diderot.
En Partenariat avec :
Le Figaroscope
Et la chaîne toute l'Histoire
Exposition : niveau 1
Entrée libre
Tous les jours sauf le samedi de 10h à 18h,
le jeudi jusqu’à 22h
**********
Le Catalogue de l'exposition
Ce catalogue a été publié à l'occasion de l'exposition La « Nuit de Cristal » présentée au Mémorial
de la Shoah du 9 novembre 2008 au 30 août 2009.
Cette édition exceptionnelle rassemble sur cette date centrale de la « Nuit de Cristal », plus de 150
images, documents d’archives, reproductions d’objets, et témoignages, dont certains n’avaient
jamais été publiés.
Prix de vente: 39 euros
disponible en français et en anglais.
VISITE DE L'EXPOSITION TEMPORAIRE
Individuelles : les jeudis, 4 juin, 25 juin, 2 juillet, 30 juillet, 27 août 2009 sans réservation et dans
la limite des places disponibles.
Rendez-vous fixé à 19h30 à l’accueil. Durée 1 h. Visite gratuite.
Informations et réservations pour les visites individuelles: 01 42 77 44 72
Groupes : possibilité de visites guidées de groupes sur demande
Tarif : 45 € pour le groupe
Informations et réservations pour les visites de groupes uniquement:
au 01 53 01 17 86
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc
tion.do?itemId=920&type=1
Agenda - Dernier numéro du Bulletin de l'ACAM
L'ACAM nous envoie le dernier numéro de son bulletin.
Bulletin de l'ACAM
21e Année
N 72
Mai - Septembre 2009
Pour plus d'informations télécharger le pdf ci-dessous:
TÉLÉCHARGER :
Bulletin de l'ACAM http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=29580
Agenda - 11/12 décembre: Minorités visibles en politique
COLLOQUE INTERNATIONAL
Organisé dans le cadre de l’édition 2009 du Pari(s) du Vivre-Ensemble par le Centre AlbertoBenveniste (EPHE-Sorbonne) et l’Institut Remarque de New York University à l’École normale
supérieure, avec l’appui de la Région Île-de-France.
Comité d’organisation : Esther Benbassa, directrice d’études à l’EPHE et Katherine Fleming,
professeur à NYU et directrice de l’antenne de l’Institut Remarque de NYU à l’École normale
supérieure, avec la collaboration de Jean-Christophe Attias, directeur d’études à l’EPHE.
Secrétariat du colloque : Sophie Nordmann, PRAG à l’EPHE, assistée de Judith Aquien, assistante
de production et d’édition ; Jair Kessler, directrice-adjointe de l’antenne de l’Institut Remarque de
NYU à l’École normale supérieure.
Ce colloque se tiendra les 11 et 12 décembre 2009, à l’Ecole normale supérieure, 45 rue d’Ulm,
75005 Paris, Salle Dussane.
Programme de la journée du 11 décembre
Minorités visibles en politique (1)
Toutes les communications seront simultanément traduites du français à l'anglais et de l'anglais au
français.
Toutes les participations sont confirmées, à l'exception de celles qui sont suivies d'un *.
Lieu: Ecole Normale Supérieure, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris, salle Dussane
Matin
Ouverture : Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité et à l'Égalité des chances
Allocution de bienvenue : Monique Canto-Sperber, directrice de l'ENS*
La place des minorités dans la politique américaine
Présidente : Katherine Fleming (NYU)
Adam Green (Université de Chicago)
Les politiques raciales aux États-Unis (titre provisoire)
John A. Garcia (Université d'Arizona)
Les Latinos et le système politique américain : affirmation et identification de leur influence
politique et de leur contribution au XXIe siècle
Don T. Nakanishi (UCLA)
L'impact croissant des Asiatiques américains du Pacifique sur la politique américaine
Droits civiques des minorités et politique en Europe
Lionel Arnaud (Université Rennes I)
De la nouvelle citoyenneté à une citoyenneté " urbaine " : réinvention ou détournement ?
Christophe Bertossi (IFRI)
Citoyenneté, modèles nationaux et crise d'intégration : les nouvelles croisades morales en France,
en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas
Jérôme Valluy (Université Paris I)
Des politiques xénophobes au nationalisme d'État
Éric Marlière (IDS/CESDIP)
Minorités et " jeunes de cité " : de la résistance à la conquête du pouvoir local
Après-midi
La diversité en politique en Europe
Président :
Marco Martiniello (FRS-FNRS/CEDEM, Université de Liège)
Les enjeux de la représentation des minorités ethniques et immigrées en Europe : peut-on tirer des
leçons de l'expérience américaine ?
Abdulkader Sinno (Université d'Indiana)
Opportunités et risques dans la représentation des élus musulmans occidentaux
Vincent Geisser (IREMAM-CNRS/CIEMI)
La production républicaine d'une " minorité musulmane " : le paradoxe français (1989-2009)
Pap Ndiaye (EHESS)
Les Noirs dans la politique française : une perspective historique et sociologique
Georges Sidéris (Université Paris-Sorbonne)
Les gays en politique : une minorité de la marge à l'intégration
Éric Keslassy (Université Paris VII/ENSTA)
De la place des minorités visibles dans la politique française
Témoignages
Christophe Adji Ahoudian, adjoint au maire du XIXe arrondissement de Paris en charge de la
jeunesse
Kamel Benamra, conseiller au Commissariat à la diversité
Christophe Caresche, député de Paris, responsable diversité au
PS
Rachid Kaci, conseiller technique à la présidence de la République sur les questions de diversité et
de politique de la ville Madi Seydi, conseillère nationale du CDR, porte-parole des jeunes de l'UMP
Félix Wu, candidat indépendant aux élections municipales du XIIIe arrondissement de Paris
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Programme de la journée du 12 décembre
Minorités visibles en politique (2)
Toutes les communications seront simultanément traduites du français à l'anglais et de l'anglais au
français.
Toutes les participations sont confirmées, à l'exception de celles qui sont suivies d'un *.
Lieu: Ecole Normale Supérieure, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris, salle Dussane
Matin
Comment les minorités appréhendent-elles le politique ?
Président : Jean-Christophe Attias (EPHE-Sorbonne)
Vincent Tiberj (Sciences Po, Paris)
Ce que la gauche veut dire ? Processus d'intégration et explications des alignements politiques des
" nouveaux Français "
Ahmed Boubeker (Université Paul-Verlaine, Metz)
Le patrimoine des luttes politiques des héritiers de l'immigration maghrébine
Témoignages
Leyla Arslan, conseillère déléguée à la mairie de l'Île-Saint-Denis (93)
Fayçal Douhane, président de l'association La France est en nous et membre du Conseil national du
PS
Mam's Yaffa, candidat indépendant aux élections législatives du XVIIIe arrondissement de Paris
Les femmes issues des minorités en politique
Kerry L. Haynie (Université de Duke)
Désormais visibles, mais toujours dans l'ombre : les femmes afro-américaines dans la politique
américaine
Nacira Guénif-Souilamas (EHESS/Université Paris XIII)
Politiques invisibles des minorités : dits et non-dits sur le genre, l'ethnicité et la race en France
Témoignages
Aminata Boune, déléguée départementale à l'éducation au sein du groupe UMP
Kheira Drissi, secrétaire fédérale de la Haute-Marne (52)
Bariza Khiari, sénatrice PS de Paris
Fadila Mehal, présidente des Mariannes de la diversité
Christiane Taubira, députée de Guyane
Après-midi
Obama élu, peut-on transposer le modèle américain en France ?
Président :
James Cohen (Université Paris VIII)
Les minorités ethnoraciales en politique en France et aux États-Unis : comparer deux trajectoires
historiques ?
Rahsaan Maxwell (Université d'Amherst)
Minorités politiques et ethniques en Grande-Bretagne
16h : Conclusions
Comment faire bouger les choses en France
pour une meilleure représentation des minorités en politique ?
Présidente : Esther Benbassa (EPHE-Sorbonne)
Lynda Asmani, conseillère UMP de Paris
Emir Deniz, membre du conseil national du Parti socialiste et conseiller municipal de la ville
d'Hagondage (57)
Lucien Fontaine, maire-adjoint d'Amiens (80)
George Pau-Langevin, députée PS de Paris
Corinne Lepage, vice-présidente du Modem
Laurence Méhaignerie, co-auteur du rapport " Les oubliés de l'égalité des chances "
M. Claude Valentin Marie, vice-président de la HALDE
Claire Villiers, vice-présidente du Conseil régional d'Île-de-France
Discours de clôture : Rama Yade, secrétaire d'État aux Sports*
http://centrealbertobenveniste.org/?page_id=1463
Agenda - « La Turquie Contemporaine », « La Turquie entre globalisation et
nationalisme »
Le Centre d’Etudes et de Recherches Internationales de Sciences Po (CERI) organise, sous la
direction de Riva Kastoryano, trois débats pour rendre compte des transformations des pratiques
sociales et culturelles en Turquie, notamment depuis l’arrivée au pouvoir de l’AKP, et des effets
produits sur les relations sociales, les valeurs nationales et la culture politique turques par le
rapprochement avec l’Union européenne :
« La Turquie puissance régionale » (Ilter Türkmen, Egemen Bağış, Gilles Kepel), « L’islam turc »
(Erol Katırcıoğlu, Seyfettin Gürsel), « Les institutions » (Ali Bayramoğlu, Ümit Cizre, Serhat
Güvenç, Levent Köker).
Au printemps 2010, une conférence réunissant une trentaine d’intervenants internationaux
complète cet ensemble pour aborder les perspectives historiques du nationalisme turc, son rapport
à l’islam, à la question de la citoyenneté et des minorités et à la société civile, enfin son expansion
économique et géographique.
http://www.saisondelaturquie.fr/la-turquie-contemporaine-la.html
SITES GENOCIDE ARMENIEN
Visitez nos liens
http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
-----------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de
votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.
Quelques adresses et tél.:
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet :
http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet :
www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les
auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à
plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail
journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du
compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de
l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille,
chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou
d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit
écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio
chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc
Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires
des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de
l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet
Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du
journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs
ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une
standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message
sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à
l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs
sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants
extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes
météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le
code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par
message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de
l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la
diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :
[email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux
austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont
logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne
se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours
respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui
veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et
appréciées au delà de nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des
rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en
aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique,
confessionnel, syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
---------------------------------------------------------------------------Collectif VAN
Vigilance Arménienne contre le Négationnisme
Boîte vocale : 08 70 72 33 46
[email protected]
Collectif VAN - BP 20083
92133 Issy-les-Moulineaux Cedex
Les News en ligne chaque jour sur :
www.collectifvan.org
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