Pierre CAMBOURIAN Né en 1974, Pierre Cambourian commence l’apprentissage de la musique par le piano, la trompette puis l’orgue. Après de brillantes études au Conservatoire National de Région (CNR) de Tours, il se perfectionne auprès de Marie-Claire Alain aux CNR de RueilMalmaison et Paris. Il poursuit sa formation au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSM) où lui sont décernés à l’unanimité des premiers prix d’harmonie, de contrepoint, de fugue et formes dans les classes de MM Raynaud, Henry et Escaich. Il y suit ensuite le cycle de perfectionnement d’orgue dirigé par Michel Bouvard et obtient parallèlement le prix de perfectionnement d’improvisation à l’orgue auprès de Thierry Escaich. Les Heures Musicales de ST-VINCENT de PAUL Saison 2011/2012 Eglise Saint-Vincent de Paul, Paris Xè www.paroissesvp.fr Samedi 1er octobre 2011 à 16h30 Lauréat du concours international d’orgue de Praetoria, Pierre Cambourian se produit en récital en France et à l’étranger, il collabore avec de nombreux ensembles vocaux et instrumentaux tels les Orchestres Nationaux des Pays de la Loire et du Capitole de Toulouse. Par ailleurs, lauréat de la Fondation Meyer, il a enregistré une émission sur JeanSébastien BACH pour la télévision franco-belge (Arte, Mezzo, RTBF), ainsi que plusieurs disques dont ¨Voyage à travers l’Europe baroque ¨ (flûte à bec et orgue), ¨Buxtehude et Bach ¨ sur le nouvel orgue du musée de la Cité de la Musique à Paris, ¨Trompette et orgue ¨ aux côtés de David Rouault (trompette) à l’église St Vincent de Paul à Paris, ¨Chœur et Orgue¨… Organiste liturgique, Pierre Cambourian est titulaire des grandes-orgues et de l’orgue de chœur de l’église Saint-Vincent de Paul à Paris. On a pu notamment l’entendre (et le voir) lors de la venue de Benoît XVI à Paris puisqu’il tenait les orgues pendant la messe pontificale télévisée sur l’esplanade des Invalides en septembre 2008 Titulaire du certificat d’aptitude aux fonctions de professeur, il enseigne l’écriture et tient les fonctions de directeur-adjoint au conservatoire municipal du 5eme arrondissement de la ville de Paris Grand improvisateur sur son instrument, Pierre Cambourian est aussi compositeur. Sa « messe de saint Vincent de Paul » est très souvent chantée lors des célébrations dominicales à l’église Saint-Vincent de Paul.. Pierre Cambourian vient tout récemment de remporter le concours national de composition liturgique organisé en 2011 par le diocèse de Créteil, avec sa « messe saint Victorien » (qui sera créée dimanche 9 octobre 2011 à 11h15 en la cathédrale de Créteil) Pierre CAMBOURIAN, orgue JS . BACH, LISZT, WIDOR, improvisation (libre participation) PROGRAMME Danses de la RENAISSANCE J.S. BACH Pièce en sol majeur Franz LISZT (1811-1886) Prélude et Fugue sur le nom de BACH Liszt fut l’un des plus grands pianistes de son temps, mais ses talents d’organiste étaient relativement limités par son manque d’habitude des pédales. Cependant, lorsqu’il était à Weimar, il s’intéressa de près à l’orgue, en côtoyant l’organiste Johann Gottlob Töpfer, auteur de plusieurs ouvrages sur la technique de construction de l’orgue, et proche du facteur d’orgues Johann Friedrich Schulze, qui devait installer l’orgue de la cathédrale de Brême. Töpfer fit connaître à Liszt certains de ses élèves, comme Alexander Wilhelm Gottschalg, qui devint organiste de la cour à Weimar, Christian Bernhard Sulze et Alexander Winterberger. Winterberger joua la Fantasia et Fugue sur le choral ‘Ad nos, ad salutarem undam’ de Liszt lors de l’inauguration en 1855 de l’orgue de la cathédrale de Merseburg, L’orgue de Friedrich Ladegast était alors le plus grand d’Allemagne, avec 81 jeux et 4 claviers, L’orgue, d’inspiration romantique, plut à Liszt parce qu’il offrait de nombreuses possibilités de coloris sonores inédites. C’est pour cet instrument qu’il composa son Prélude et Fugue sur le nom de BACH - qui fut créé à Merseburg, par Winterberger, le 13 octobre 1856. Il fut révisé en 1870 sous le nom de Fantaisie et Fugue sur BACH (S529). Liszt en fit aussi des transcriptions pour le piano. C’est sans doute sa composition pour orgue la plus spectaculaire. L’œuvre repose sur un motif tiré des lettres du nom de Bach en notation allemande, B (si bémol) — A (la) — C (ut) — H (si naturel) : Elle débute par ce motif BACH répété aux pédales, et ces notes ou leur version transposée reviennent sans cesse dans une figuration et des harmonies différentes. Son finale est grandiose et impressionnant. PROCHAIN CONCERT à St-Vincent de Paul : samedi 5 novembre 2011 à 16h30 Franz LISZT (1811-1886) Ave Maria d’Arcadelt (1863) L’ « Ave Maria d’Arcadelt », « découvert » en 1842, est en réalité l’adaptation, par le compositeur et chef d’orchestre Pierre Louis Philippe Dietsch, (Dijon 1808- Paris 1865) d’une chanson de Jacques Arcadelt (c1505–1568) « Nous voyons que les hommes Font tous vertu d’aimer» datant de 1554. Liszt en fit une nouvelle transcription, pour l’orgue. La pièce est dédiée à l’organiste Alexander Wilhelm Gottschalg. Charles-Marie WIDOR (1844-1937) 5e symphonie pour orgue op. 42 n°1 (1887) extraits 2.Allegro cantabile 4.Adagio 5.Toccata Succédant à Lefébure-Wely, Charles Marie Widor fut pendant 64 ans, de 1870 à 1934, titulaire de l’orgue de l'église Saint-Sulpice, Professeur au Conservatoire à la suite de César Franck, en 1890, Widor réforma en profondeur l'enseignement de l'orgue, et en particulier son exécution. Il eut comme élèves Louis Vierne, Albert Schweitzer, Charles Tournemire et Marcel Dupré (qui lui succéda à St-Sulpice), mais aussi Arthur Honegger et Darius Milhaud. Widor fit la promotion dans toute la France des instruments du grand facteur d’orgues Aristide Cavaillé- Coll . « Tel est l'orgue moderne, essentiellement symphonique. À instrument nouveau, il faut une langue nouvelle. » En 1872, il est le premier compositeur à donner à une œuvre d'orgue le titre de Symphonie. Il en composera dix. La Toccata par laquelle s’achève la 5e Symphonie pour orgue, est restée l’un des morceaux d’orgue les plus populaires. Pierre CAMBOURIAN Improvisation Quatuor à cordes Amôn : quatuor Rosamunde de Schubert