Chez Smith, le niveau général des prix n’est pas déterminé par les variations de la quantité de monnaie
en circulation. Il est déterminé par le cout du capital, par l’état de la prospérité économique, par le niveau
de la richesse disponible en terme réelle et non pas monétaire. En revanche, la valeur de l’or à une
incidence sur le niveau général des prix car c’est une marchandise internationale. L’or est du capital et il a
un coût.
Il recherche un mécanisme de monnaie grâce auquel le niveau général des prix est déterminé par le cout
relatif de production des biens et du métal. Il cherche à déterminé un mécanisme d’offre de monnaie
contenu du cout relatif des biens et du métal qui vont déterminé un niveau général précis des prix.
Autrement dit, la quantité de monnaie nécessaire à l’achet (aux transactions) de ces marchandises (biens
ordinaires ou métal).
→ L’offre de monnaie est endogène
→ la demande de monnaie chez Smith.
→ rupture de smith sur les mercantilistes. ( rôle axé sur la monnaie → l'excédent monétaire = excédent de
capital pour moins de richesse)
la nation + le prince essaye de proposer des idées qui sont favorables aux deux → ils ne sont pas forcément
protectionnisme → veulent un excès d'importation
→ la monnaie est politique et donc dans les mains du prince → vecteur de puissance.
Le but de Smith c'est dépolitiser la monnaie. Les mécanismes de marché doivent déterminer les fluctuations
du prix de la monnaie de crédit. → la spécificité de l'analyse de Smith → monnaie différent du crédit →
distinction → en rupture avec le courant de Ricardo à Torrents.
→ pas de marché de la monnaie car pas de valeur.
→ l'offre de monnaie est l'effet et la conséquence d'une offre de crédit → offre des banques. Les banques
jouent un rôle fondamentale. Les banques → paradoxe → ne leur confèrent pas un pouvoir d'investissement
à long terme → la position de Smith est ambivalente.
→ pourvoyeur de crédit = banque.
Le paradoxe, ces banques ne sont pas vouées à offrir du crédit à long terme aux entreprises qui sont entrain
de se multiplier à la fin du 19ème siècle. Les banques ne les font pas. L'approche de Smith est une approche
par induction, pas hypothétique au début. Il part de la réalité. → système économique où les banques ne font
pas des investissements à long terme. Dans l'appareil analytique, le financement de l'investissement doit se
faire via l'épargne ( t-1) qui finance l'investissement de (t). on a une avancé.
Les banques ne font que du crédit à court terme → elles font de l'escompte : A vend à → B
il se situe au niveau grand marché du monde où s'échange des biens. Entre A et B il y a une vente. Le
problème c'est que B ne possède pas la totalité de la contrepartie monnaie. Donc B ne possède pas la totalité
de l'argent. Pour les acheteurs, surtout à l'intérieur d'un pays ou entre des grandes villes → il fallait régler
avec une lettre de change → reconnaissance de dettes. → en vertu de cet accord, il y avait des délais.
L'acheteur demandait à ce que le vendeur présente cette lettre de change au bout de 6 mois. Entre temps,
comme A n'avait pas forcément la possibilité d'attendre, A a accepté la transaction et obtient une lettre de
change → forme de monnaie privée, de crédit. C'est une dette que l'acheteur émet à l'égard du vendeur. C'est
une forme de monnaie non liquide. → monnaie scriptural. → ne sont pas liquides. → degré de liquidité.
A a besoin de liquidité, il a accepté de payer à crédit. Il va obtenir une compensation de l'acheteur par une
augmentation de son prix ou autre. Il y a un profit supplémentaire mais ne peut pas attendre. A va présenter
la lettre de change à une banque. Soit la banque escompte ou pas.
→ dans le cas la banque accepte l'escompte : ie prendre dans son portefeuille d'actif . A va avoir son compte
crédité du montant de la lettre de change. La banque n'a monétisé l'effet de commerce présenté par A. → on
le fait avec un taux d'escompte que la banque récupère. Les banques doivent adopter un comportement vis à
vis du marché et de l'entreprise.
Les banques sont des intermédiaires. → question de la régulation du comportement bancaire.
- comment faire pour réguler l'émission monétaire ?