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SROS – ELECTROPHYSIOLOGIE
Electrophysiologie diagnostique et interventionnelle
Les propositions pour l’organisation des activités dans le domaine de
l’électrophysiologie, de l’implantation des stimulateurs et défibrillateurs cardiaques, au
niveau de la région Bretagne doivent s’appuyer sur les diverses recommandations de la
Société Française de Cardiologie (Arch Mal Cœur 1999; 92 : 243-51 et Arch Mal Cœur
2004; 97 : 915-919) et les arrêtés du Ministère de la Santé et de la Protection Sociale du
18 août 2004 publiés au journal officiel du 24 août 2004.
L’activité dans le domaine de la rythmologie peut être schématiquement subdivisée en
une activité diagnostique (électrophysiologie diagnostique) et thérapeutique, regroupant
les techniques ablatives et les prothèses implantables. En pratique les étapes
diagnostiques et thérapeutiques sont de plus en plus souvent couplées.
S’agissant d’activités qui ne relèvent qu’exceptionnellement de l’urgence, le schéma
régional doit tenir compte essentiellement du volume des indications potentielles et de
l’expérience des équipes.
Electrophysiologie diagnostique :
Cette activité au niveau du plateau technique, repose sur l’utilisation de moyens
diagnostiques « non invasifs » (enregistrement Holter, épreuve d’effort) et « invasifs »
(étude électrophysiologique à visée diagnostique, Holter implantable).
Les outils diagnostiques non invasifs sont aujourd’hui disponibles dans la plupart des
structures d’hospitalisation en cardiologie et les cabinets libéraux, et relèvent, en
première intention, d’une compétence de cardiologie générale.
La place des études électrophysiologiques à visée diagnostique a considérablement
évolué au cours des dernières années, car celles-ci s’intègrent, le plus souvent
aujourd’hui, dans une stratégie diagnostique et thérapeutique.
En pratique, seul le diagnostic des syncopes inexpliquées, essentiellement en présence
d’une cardiopathie, justifie la réalisation d’études électrophysiologiques simples
(enregistrement de l’activité hissienne, conduction atrio-ventriculaire, fonction sinusale,
stimulation ventriculaire droite programmée). Ces explorations justifient la présence
d’un plateau technique minimum, ainsi que des compétences spécifiques, comme
définies dans les recommandations de la Société Française de Cardiologie (Arch. Mal.
Cœur 1999; 92 : 243-51).
En cas de normalité d’un tel bilan, ou dans certains cas de première intention, un
« Holter implantable » peut être mis en place dans une structure présentant les
conditions d’implantation des stimulateurs cardiaques.