Chapitre 3 : La gestion des relations sociales.
C’est la responsabilité des dirigeants c’est-à-dire de la direction générale et des cadres. Leur mission est
d’assurer la cohérence interne de l’entreprise de manière à assurer le maximum d’efficacité dans son environnement.
La cohérence de l’organisation détermine un facteur très important : la paix sociale. Les paramètres qui entrent en jeu
dans le maintien de la paix sociale sont :
La culture d’entreprise
Les comportements de l’homme au travail
Les comportements des dirigeants
La place des travailleurs dans l’entreprise
Les conflits et négociations dans l’entreprise
Section 1 : La culture d’entreprise.
I/ L’émergence du concept.
1) L’identité d’une entreprise.
Le concept est ancien, il désigne l’identité de l’entreprise c’est-à-dire sa personnalité qui regroupe les éléments
spécifiques qui permettent de la différencier des autres entreprises. La culture d’une entreprise correspond à la somme
des pratiques professionnelles, des valeurs, des mentalités et des comportements partagés par les membres de
l’entreprise. Dans une entreprise, les salariés doivent avoir une attitude cohérente pour que l’entreprise soit efficace
dans ses relations avec les marchés. Dans une entreprise se développe un ensemble de symboles (logo, devise,…), de
cérémonies qui permettent d’assurer une communauté d’esprit entre le personnel. Grâce à cet ensemble de valeurs, un
mode de pensées unique plus ou moins partagé par l’ensemble des membres qui accepte de collaborer du devenir de
l’entreprise.
Ce mode de pensées contient :
Des valeurs : ce qui doit être (ex : le travail bien fait)
La cohérence des attitudes : les employés agissent dans le même sens
Une manière commune d’aborder les problèmes
L’intérêt de la culture d’entreprise est d’orienter tous les efforts du personnel vers la réalisation d’un objectif
commun. La culture d’entreprise est variable, elle dépend de nombreux facteurs : son histoire, la personnalité des
dirigeants, sa structure, sa taille.
2) Types de culture.
a) La culture nationale.
Ce sont les éléments qu’elle puise dans la culture du pays dans lequel elle agit. On fait des références pour
qualifier une culture : culture américaine, française, japonaise,… L’organisation fait référence à des mentalités
culturelles nationales ou ethniques. Par exemple, si l’on fait référence a la culture française, l’entreprise privilégiera
l’individu par rapport au groupe, l’absence de contraintes.
Toute culture d’entreprise a une assise de culture nationale.
b) Les cultures spécifiques.
Il existe, dans les entreprises, des groupes qui ont des caractéristiques propres en fonction de l’âge, de leur
formation, de leur culture et ces groupes peuvent déterminer a culture de l’entreprise. Il peut y avoir des contradictions
entre culture nationale et cultures spécifiques. Il faut une harmonie pour que la culture d’entreprise devienne un facteur
positif pour l’entreprise. Si l’on parle de l’aspect culture nationale, on admettra qu’une entreprise ne peut réussir à
s’implanter dans un pays que si elle a intégré les particularités de la culture nationale. De même, une entreprise ne peut
ignorer les spécificités des hommes ou groupes qui vivent en son sein sans mettre en danger sa pérennité. C’est à partir
des années 90 que les sociologues et gestionnaires ont mesuré l’importance de ce facteur dans le fonctionnement de
l’entreprise.