Une compréhension et une
éthique de la vie professionnelle
Ecoles des sciences de la gestion
Direction des études
Programmes de Premier Cycle
Local/R-1020
Certificat en gestion des ressources humaines I
(Fondements) (4403)
NK00290027208
Groupe Google/AFESH :
NKONGOLO *Oswald Serge KAMANA
45, avenue Bosenge,
Commune de Ngiri-Ngiri
(Kinshasa)
République Démocratique du Congo
UQAM
Prenez position
www.regis.uqam.ca
Registrariat/A0150/1
« UNE COMPREHENSION ET UNE ETHIQUE DE LA VIE
PROFESSIONNELLE »
Une compréhension et une
éthique de la vie professionnelle
SOMMAIRE GENERAL
Avant propos par NGIMBI NSEKA
Introduction : Recension BOKANGA, Philosophie et ordre social
PARTIE I : L’importance accorder à l’actualité de relation du travail et à l’intégration
de celle ci dans une approche systémique
1- L’approche systémique
2- Les acteurs du système congolais
3- Le modèle théorique
4- Régime comparé de relation du travail
PARTIE II : METHODOLOGIE DE LA DEONTOLOGIE
1- Anthropologie et notion de nature humaine
2- Coordonnées particulières de la déontologie
3- En matière de conclusion : Apologie d’une déontologie de la dignité
humaine
PARTIE III : LES EXPERIENCES DE TRAVAIL POUR ETUDIANTS
Une compréhension et une
éthique de la vie professionnelle
A
AV
VA
AN
NT
T
P
PR
RO
OP
PO
OS
S
La rédaction du rapport de cet ouvrage est la seconde édition de la
Revue Philosophique de Kinshasa, Vol. III. N° 5, de la Faculté de Philosophie,
FACULTE CATHOLIQUES DE KINSHASA publié en janvier juin 1990 avec le
concours de la Fondation « EVANGELI NUNTIADI IN AFRIKA ».
Il est réservé à la jeune génération d’intellectuels africains. Améliorer
les conditions humaines d’existence, maximiser la joie d’exister, prendre en main
sa capacité humaine d’action pour générer et gérer le sens de la destiné
humaine, telles sont les tâches de toute société et de tout homme qui se veulent
responsables. Ces tâches sont inhérentes à la vocation de l’homme comme recherche
assidue, éprouvante, toujours à reprendre et jamais achevée d’un plus être. Son
existence, par semée d’embûches, jalonnée d’épreuve et de tentation de toute
sorte, est éprouvée comme une lente et continuelle croissance dont le
mouvement se dit dans ses espoirs successifs, sans s’épuiser dans aucun. Cette
croissance vers une plénitude fascinante et toujours différée suppose, de la part du
pèlerin en quête de plénitude, la connaissance des conditions et exigences d’une
reconstruction de soi même et de la société, d’une amélioration matérielle de
l’existence. C’est ainsi que prenant tout à tour parole dans ce numéro de la Revue
Philosophique de Kinshasa, les chercheurs suggèrent les voies et moyens d’une
génération et d’une gestion du sens de l’existence sociale.
VAN PARYS se penche sur la « méthodologie de la déontologie ». Il y
présente une déontologie qui, ancrée dans le dynamisme de la nature humaine,
énonce les impératifs propres à l’exercice des différentes professions en tant que
celle ci ne doivent naturellement avoir d’autres but, que la poursuite de l’idéal de
l’homme et des hommes, par la poursuite de finalité particulière.
Œuvre de bienfaisance, ce travail n’a pas pu être réalisé qu’à la faveur
de la constance dans mes études tout en fréquentant les activités liées à mon champ
d’intérêt professionnel et des projets orientant les étudiants durant leurs
cheminements respectifs ; et plus spécialement des encouragements, du dynamisme
d’activités sociales et du soutien administratif que n’a cesde lui apporter Madame
Hélène Durand Nadeau, Attaché d’administration à l’Université du Québec à
Montréal, Service d’Accueil des Etudiants étrangers, service à la vie étudiante et
Madame Line Cardinal, Directrice du programme de certificat en gestion des
ressources humaines I (Fondements) (4403).
Une compréhension et une
éthique de la vie professionnelle
Qu’elles veuillent bien trouver ici, la reconnaissance d’un acte de
générosité reçu de leurs parts.
Prof. NGIMBI NSEKA
Doyen de la Faculté de Philosophie
FACULTES CATHOLIQUES DE
KINSHASA
Une compréhension et une
éthique de la vie professionnelle
INTRODUCTION
(REFLEXION FONDAMENTALE)
L’instauration d’un nouvel ordre International attire l’attention de
diverses instances internationales et des diverses disciplines soucieuses de l’avenir de
l’humanité. En effet, devant les inégalités existant entre les pays du tiers - monde et
les nations industrialisées, plusieurs voie se sont élevées pour que soit instauré un
nouvel ordre cultural et économique fon sur l’équité, l’égalité souveraine,
l’interdépendance, l’intérêt commun, la coopération entre les Etats en vue d’un
développement économique et social.
Devant ce défi, il est donc impérieux que les philosophes africains
passent au crible la situation de leur société en s’interdisant tout dilettantisme et en
s’affranchissant de tout «terrorisme intellectuel quelque forme qu’il puisse prendre »
pour un engagement libre dans la recherche de la rité en tant qu’elle est
indispensable à l’avènement bien ainsi qu’à la réalisation de la justice. C’est un pari
qui rappelle à tout instant la mort de SOCRATE condamné a boire la ciguë par ses
concitoyens. Mais face aux transformations profondes et rapides du nouvel âge de
l’humanité, il se réclame à tous les niveaux, un engagement plus conscient et plus
déterminant pour lever l’hypothèque de la dérive et instaurer les conditions d’un
progrès véritable.
Il s’avère donc que la question non moins essentielle du comment sauver
concrètement l’homme d’aujourd’hui devient alors la recherche des voies et
moyens pour faire advenir plus de justice et de paix dans le monde.
Un regard critique sur l’Afrique montre à quel point son avenir paraît de
plus en plus sombre eu égard à ses contradictions internes entre l’ancestralité et la
modernité. Mais comme s’interroge NGWEY NGOND A NDENGE : « l’Afrique peut
elle survivre dans son environnement grâce à cet héritage ? Il est admis et reconnu
que des perturbations et des déstructurations atteignent l’africain non seulement
dans le milieu physique et biologique qui constitue son territoire mais aussi dans
son statut même de créateur de sa nature.
Pis,
« le contexte politique avec ses contraintes multiples interdit à la
majorité des peuples africains même à l’élite informée, de dénoncer et parfois de
refuser certaines nuisances explicitement prévues ou voulues par ceux qui nous
imposent des technologies ou des produits que nous n’avons pas choisis ». (Ibid).
1 / 19 100%