Institut de formation en soins infirmiers
5, rue du docteur normand
39100 dole
Présenté par Falcoz Vanessa, Gras Sandrine, Lheritier Christine, Sennegon Raphael,
Thiriet Herve, Wawrzyniak Elodie
Promotion 2005-2008
MODULE DE SOINS INFIRMIERS DES PERSONNES
ATTEINTES D’AFFECTIONS UROLOGIQUES
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SOMMAIRE
SOMMAIRE 2
1. LES DEFINITIONS. 3
1.1. La prostate. 3
1.2. L’adénome prostatique. 3
1.3. l’adénocarcinome. 3
1.3. La rétention urinaire 3
1.4. Epidémiologie 4
2. SEMIOLOGIE : 4
2.1. L’adénome : 4
2.2. Adénocarcinome 6
3. PHARMACOLOGIE 7
4. LES EXAMENS 8
4.1. UIV 8
4.2. Echographie prostatique ou endo rectal 8
4.3. BILANS SANGUINS 8
4.4 AUTRES 9
5. SOINS INFIRMIERS 10
6. ECHEC DU SONDAGE URINAIRE ET POSE DU KT SUS-PUBIEN : 13
6.1 Echec du Sondage Urinaire : 13
6.2 Pose d’un cathéter sus-pubien : 13
7. LE LAVAGE CONTINU EN POST OPERATOIRE, SA SURVEILLANCE ET SES
COMPLICATIONS 15
8. LES AUTRES TRAITEMENTS CHIRURGICAUX 18
8.1. la prostatectomie totale 18
8.2. La radiothérapie. 19
8.3. La curithérapie. 20
Annexe n°1 22
Schéma d’anatomie de l’appareil uro-génital masculin 22
Annexe n°2 23
Annexe n°3 24
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1. LES DEFINITIONS.
1.1. La prostate.
C’est une glande ayant la forme et la taille d’une châtaigne, située juste en dessous de la
vessie. Elle est perforée par la partie initiale de l’urètre (urètre prostatique) et par deux canaux
éjaculateurs. Elle fabrique une solution de dilution utile pour la survie des spermatozoïdes et qui
sert de tampon à l’acidité vaginale lors de l’acte sexuel.
1.2. L’adénome prostatique.
c’est une tumeur bénigne se développant aux dépens des glandes péri-urétérale . cette
hypertrophie prostatique évolue en 3 phases.
phase de prostatisme simple dont les signes sont la pollakiurie (besoin fréquent d’uriner,
souvent nocturne) , la dysurie (besoin de forcer pour uriner accompagné d’une faiblesse du jet
jusqu’au goutte à goutte) et sans résidus après la miction.
Une phase de rétention chronique sans distension avec une décompensation débutante de la
vessie (apparition de résidus après miction)
Stade de rétention chronique avec distension. (dilatation vésicale et urètero-pyélo-calicielle
aboutissant à une insuffisance rénale) C’est une urgence médicale avec envie d’uriner intense,
globe vésical important et douloureux.
Il S‘agit d’un myofibrome, qui se développe à partir des constituant glandulaire et musculaire de
la partie centrale de la prostate. Il est hormono-dépendant. La testostérone stimule la croissance
de la glande prostatique ce qui modifie le poids de la prostate avec l’âge .
1.3. l’adénocarcinome.
Il s’agit d’une tumeur maligne (carcinome) également appelé cancer glandulaire qui se
développe aux dépens des tissus épithéliaux et qui est responsable de la quasi totalité des
cancers de la prostate.
1.3. La rétention urinaire
La rétention urinaire est l'incapacité à uriner malgré la présence d'urine dans la vessie. Il s'agit
d'un trouble aux causes variées qui peut résulter d'une vessie neurogène, d'une atteinte
neurologique, de la prise de médicaments (certains antihypertenseurs, antiparkinsoniens,
antihistaminiques, anticholinergiques, antispasmodiques, sédatifs et anesthésiques)ou post-
opératoire. Une autre cause est l'obstruction urétrale. L'obstruction peut avoir elle-même des
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causes variées comme une hypertrophie de la prostate, la présence de calculs, une tumeur, une
sténose ou encore un caillot sanguin.
Elle se manifeste par un globe vésical palpable à l'examen physique. Au-delà d'un certain
volume d'urine, la rétention peut provoquer des symptômes comme de la confusion et des
hallucinations. Éventuellement la rétention urinaire non soulagée pourrait provoquer un
refoulement de l'urine vers les reins, causant une néphrite et en dernier lieu un éclatement des
néphrons ou des lésions à la vessie.
Lorsque la situation le prescrit il peut être nécessaire de pratiquer un cathétérisme urétral ou
d'installer une sonde vésicale à demeure.
1.4. Epidémiologie
- L’adénome de la prostate est la pathologie la plus fréquente chez l’homme. Il concerne
50% de la population des plus de 50 ans.
50% d’entre eux présenteront une évolution justifiant un traitement médical ou chirurgical.
- Le cancer de la prostate est le plus fréquent chez l’homme. C’est la deuxième cause de
décès par cancer après 50 ans. La race noire est particulièrement touchée contrairement à la
race jaune. L’incidence augmente avec l’âge mais l’adénome de la prostate n’est pas un facteur
de risque.
- Dans 95% des cas , le cancer de la prostate se présente sous la forme d’un
adénocarcinome.
2. SEMIOLOGIE :
2.1. L’adénome :
Signes cliniques :
pollakiurie et impériosité nocturne et dysurie avec gène au début (le patient se lève souvent la
nuit pour aller uriner)
augmentation des troubles dysuriques et épisodes de rétention aigue d’urine (phase de
rétention)
perte involontaire d’urine (phase de distention vésicale)
détectés à l’interrogatoire et à l’analyse des symptômes
diagnostic médical :
toucher rectal pour le différencier d’un cancer de la prostate.
Adénome si la prostate est lisse, élastique, non douloureuse et bien délimitée.
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Palpation des 2 fosses lombaires pour chercher un gros rein pour diagnostic différentiel.
Palpation des 2 uretères pour chercher une douleur éventuelle.
Recherche de globe vésical par matité à la percurssion.
Palpation des organes génitaux externes.
Examens complémentaires :
Biologie : - créatinine pour la fonction rénale
ECBU pour éliminer une infection urinaire
PSA pour contrôler l’activité prostatique (norme : 1 à 4 gramme/ml)
Débitmétrie : uriner dans un appareil qui mesure la vitesse du jet. Chez l’homme, la normale est
à 20 à 50 ml/sec. Si obstruction, elle passe à 8 à 15 ml/sec.
Examen radiologique :
Echographie prostatique par voie transrectale : elle permet d’apprécier les poids et volume de la
prostate.
Echographie rénale pour surveiller la rétention sur haut appareil.
UIV ou cystoscopie s’il y a un doute ou pour évaluer les répercussions.
Traitements :
Traitement médical : phytothérapie pour décongestionner la prostate, alpha-bloquant pour
renforcer le tonus musculaire prostatique, 5 alpha-réductase (fait chuter le volume prostatique).
Traitement chirurgical :
Résection trans-urétrale de prostate (RTUP) : opération qui consiste à résequer en copeaux un
adénome de prostate par voie endoscopique sous irrigation vésicale continue à l’aide d’un
résecteur introduit à travers un cystoscope. utilisée pour un adénome de poids <50g.
Adénomectomie par voie haute : ouverture sus-pubienne dans le but d’inciser la vessie. On vide
la prostate de l’adénome et on le sort par l’ouverture. Utilisée pour adénome de poids >50g.
Risque hémorragique.
Résection prostatique par laser, utilisée pour adénome de petite taille ou malade très fragile.
Complications post opératoires:
Hémorragie (caillot)
Infection
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