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Les infections sexuellement transmissibles
Chapitre 12
I) Epidémiologie
250 millions de personnes / an dans le monde sont touchées par les IST.
Les conséquences ne sont pas négligeables : les IST engagent le pronostic fonctionnel (stérilité
post-salpingite) et le pronostic vital (SIDA).
Les co-infections sont fréquentes ; les micro-organismes transmissibles par voie sexuelle qui
n’induisent pas de symptômes génitaux sont importants : hépatite B, VIH.
Les facteurs de risques sont variés : âge, multiplicité des partenaires sexuels, homosexualité
masculine, toxicomanie.
II) Circonstances de découverte des infections génitales basses
Signes évocateurs :
Homme : écoulement urétral, brûlure urétrale, balanite, balanoposthite.
Femme : leucorrhée, prurit, douleur spontanée, cervicite.
Pour les deux sexes : ulcération génitale, adénopathies, anorectite (proctite), végétation
vénériennes, examens systématique.
Signes associés parfois trompeurs :
Homme : hématospermie, phimosis, complication loco-régionale (épididymite, prostatite,
orchite).
Femme : dyspareunie, œdème vulvaire, complication loco-régionale (endométrite, salpingite,
syndrome inflammatoire pelvien, pelvipéritonite).
Pour les deux sexes : syndrome urétral (brûlure mictionnelle, dysurie, pollakiurie, leucoyturie
entre 103 et 105/ mm2) cystalgie à urines claires (mêmes signes cliniques dans leucocyturie).
III) Principales localisation extra génitales des MST (sauf syphilis)
N Gonorrhoeae, C Trachomatis