Les produits en conserve ne contiennent plus de vitamines. C’est faux L’appertisation - du nom de son inventeur, Nicolas Appert - est un procédé de conservation qui consiste à stériliser dans des récipients étanches (boîtes métalliques, récipients en verre, barquettes…) des produits alimentaires afin de les conserver durant plusieurs mois, voire plusieurs années. Cette méthode de conservation est très souvent accusée d’être responsable de la perte de la plupart des vitamines contenues dans l’aliment traité. Il ne faut cependant pas oublier qu’initialement ce traitement a eu pour but de prévenir l’apparition du scorbut (carence en vitamine C) dans les équipages de marine. Depuis, la méthode s’est encore améliorée pour limiter au maximum les effets du traitement sur les aliments. La supériorité des produits frais sur les produits en conserve ou surgelés est souvent mise en avant. Pourtant, il faut savoir que des légumes frais conservés un ou deux jours au réfrigérateur ou à température ambiante sont exposés à des disparitions importantes de vitamines fragiles. Ainsi, par exemple, les épinards perdent en un jour entre 70 et 80% de leur vitamine C. Avec l’appertisation, le temps écoulé entre la récolte et le traitement est réduit au minimum. Il est de l’ordre de quelques heures ce qui permet de limiter considérablement les pertes vitaminiques. La confiture garde la vitamine C des fruits C'est faux La vitamine C des fruits est très fragile, elle est en grande partie détruite lors de la cuisson des confitures. Cette perte est accrue par oxydation en cas de cuisson dans des bassines en cuivre ou en fer, mieux vaut donc les cuiseurs en acier inoxydable. La confiture est surtout riche en sucres, elle ne contient ni vitamines ni minéraux. A consommer pour le plaisir. Il existe des aliments qui protègent la peau du soleil La consommation quotidienne de légumes ou de fruits colorés tels que la carotte, les épinards, la pêche ou l'abricot permet de préparer la peau à subir les assauts du soleil. Cette propriété est due à leur richesse en certaines vitamines, les ß-carotènes précurseurs de la vitamine A. Consommez-les de préférence crus ou en jus (un verre de jus de carotte par jour) car la cuisson détruit partiellement le ßcarotène. Mais attention, les carottes ne remplacent pas les crèmes solaires ! Stress et fatigue : les idées reçues Les idées reçues sur le stress sont nombreuses mais pas toujours exactes. Petite revue des principes généraux… 1 - Le stress fatigue Vrai. Face à une sollicitation permanente et répétitive, notre organisme puise sans relâche dans ses réserves énergétiques et lutte pour s’adapter. Si notre hygiène de vie est mauvaise, notre corps ne trouve plus le carburant nécessaire et tombe en panne. Vous ressentez alors la fatigue, qui dans certains cas de stress durable ne sera pas réparée par le sommeil. Il convient dans ce cas de restructurer son sommeil, c’est à dire retrouver son propre rythme, sa propre horloge interne. Pour cela, inutile de dormir plus, il convient juste de dormir mieux : couchez-vous et levez-vous à heures régulières, ne prenez pas d’excitants avant d’aller au lit… 2 - Un déséquilibre alimentaire favorise le stress Vrai. Notre façon de penser, de sentir, de percevoir, dépend de notre santé physique et biologique. Pour cela, il faut veiller à maintenir un équilibre alimentaire entre les différents nutriments que nous ingérons. Préférez les sucres lents (céréales, pommes de terre, pâtes, riz…) plutôt que le sucre ou la pâtisserie. Diminuez les graisses et préférez les graisses végétales. Veillez à consommer suffisamment de "bonnes" protéines (poissons, viandes, œufs, laitages). 3 - Et inversement, le stress conduit à des comportements alimentaires néfastes Vrai. La perte du rythme des repas, le grignotage, les déjeuners pris sur le pouce dans de mauvaises conditions… sont des comportements induits par le stress. Les aliments choisis sont principalement ceux que nous ressentons comme dé-stressants : sucres rapides, sodas, graisses… car ils nous font plaisir. On ne le dira jamais assez, ré-équilibrez votre alimentation et prenez le temps de manger, en choisissant un endroit calme, tempéré et qui vous permet d’être assis. Le repas est un vrai moment de détente pour votre organisme. 4 - Le chocolat et d’une manière plus générale les sucreries sont des aliments anti-stress Faux. Ils appartiennent à la catégorie des sucres rapides c’est-à-dire qu’ils passent directement dans le sang en donnant un coup de fouet quasi-immédiat mais de courte durée. Il convient de privilégier les sucres lents qui eux agissent sur le long terme. Les sucres présentent néanmoins l’avantage de faire plaisir, ce que nous recherchons lorsque le stress nous gagne. Néanmoins, ils font grossir s’ils sont consommés plus que de raison. 5 - La consommation de tabac dé-stresse Faux. Chez certaines personnes, le tabac a le pouvoir d’abaisser le niveau de stress et de donner un coup de fouet. Le tabac est un excitant qui augmente la fréquence cardiaque et la tension artérielle. A terme, en revanche, il asphyxie notre sang et en particulier celui qui irrigue le cerveau. C’est un " faux calmant " qui induit un phénomène de dépendance dangereux à terme pour l’organisme. Il est à bannir au même titre que les autres excitants : café, thé… 6 - Le stress entraîne des carences en vitamines et en oligo-éléments Faux. Le stress n’a pas d’incidence directe sur les taux de vitamines et d’oligo-éléments présents dans l’organisme. Ce sont les déséquilibres alimentaires induits par un état de stress qui peuvent conduire à des carences. Prendre un complément nutritionnel ne répondra que ponctuellement à ce déséquilibre sans agir sur le long terme. La prise d’un complément vitaminique doit, par ailleurs, être décidée par votre médecin et effectuée sous sa surveillance car la présence de certaines molécules en trop fortes quantités dans le sang peut être néfaste pour l’organisme. Les antibiotiques, ça fatigue C'est faux Les antibiotiques ne fatiguent pas Et pourtant, à chaque fois que vous prenez des antibiotiques, vous vous sentez fatigué et vous soupçonnez les antibiotiques d'en être responsables ! En réalité, cette fatigue est due à l'infection pour laquelle votre médecin vous a prescrit un antibiotique. Toute infection fatigue car le corps dépense beaucoup d'énergie pour lutter contre elle. Pour vous convaincre que les antibiotiques ne fatiguent pas, prenons une image. Lorsqu'il y a le feu, on appelle les pompiers pour qu'ils éteignent l'incendie. Après leur passage, tout est devenu noir et, pourtant, il ne vient à l'idée de personne de penser que tout est noir à cause des pompiers. Avec les antibiotiques, c'est la même chose : vous êtes malade, vous êtes donc fatigué. Vous appelez le médecin (votre pompier) et il supprime l'infection (le feu), c’est-à-dire la cause de la maladie, à l'aide d'un antibiotique (en quelque sorte l'eau qui éteint l'incendie). L'infection disparaît mais la fatigue (le noir de fumée) demeure plusieurs jours, parfois même plusieurs semaines après l'infection. Votre premier réflexe consistant à accuser les antibiotiques de votre fatigue est logique mais en fait inexact. Les antibiotiques permettent à votre corps (plus précisement à vos défenses immunitaires) de venir à bout plus rapidement de l'infection, mais ils n'ont aucun effet sur la fatigue. N'arrêtez surtout pas un traitement antibiotique "en cours de route", sous prétexte que vous vous sentez fatigué. Vous devez absolument respecter la durée du traitement prescrit, même si les symptômes s'améliorent rapidement. Arrêter prématurément un traitement antibiotique vous expose à un risque de récidive, avec des germes qui seront peut être devenus résistants au traitement initial, et qui seront donc devenus beaucoup plus difficiles à éliminer. Précision utile Les infections qui doivent être traitées par antibiotique sont dues à des bactéries. Or, les infections les plus fréquentes comme les rhumes, les angines et les bronchites sont dues à des virus et les antibiotiques ne servent à rien contre les virus. La plupart du temps vous n'avez donc pas besoin de prendre des antibiotiques. En cas de rhume, de gastro-entérite ou de grippe, vous vous sentez fatigué alors même que vous ne prenez pas d'antibiotique.