ARTICLE MAÎTRE (ACTU/ANALYSE) Au Niger, les résultats du troisième trimestre et l’évolution de la situation mondiale laissent présager une embellie pour 2010 Au troisième trimestre 2010, la situation économique s’améliore au Niger, grâce aux bons résultats de la campagne agricole 2010-2011 et à la reprise des décaissements extérieurs. Malgré les chocs subis par le pays, grâce à la reprise progressive de l’économie mondiale, aux bons résultats de la campagne agricole 2010/2011 et à la reprise progressive des décaissements extérieurs la situation économique devrait s’améliorer d’ici à la fin de l’année. L’activité industrielle nationale a, dans l’ensemble, diminué au troisième trimestre consécutivement à la baisse de la production d’uranium, de celle de l’eau et de l’électricité. Le niveau général des prix est en baisse en septembre 2010 conséquemment à la baisse des prix des produits alimentaire, suite à la bonne campagne agricole 2010/2011. Le niveau de l’inflation est ressorti en dessous de la norme communautaire. La situation des finances publiques se caractériserait par une baisse des recettes et une augmentation des dépenses publiques entrainant une détérioration du solde budgétaire global. Les baisses concomitantes des exportations et des importations ont amélioré à la baisse le déficit du solde extérieur. La situation monétaire est caractérisée par une augmentation de la masse monétaire, une légère baisse des avoirs extérieurs nets et une hausse des crédits à l’économie. La position nette du gouvernement se serait légèrement dégradée en passant de -19,2 Mds FCFA en juin 2010 à -16,4 Mds à fin septembre 2010. L’environnement international se normalise un peu avec la reprise progressive de l’économie mondiale. Au troisième trimestre 2010, la croissance dans les pays avancés a été moins décevante, en lien avec la persistance de la vigueur du commerce mondial, une demande interne qui s’accélère et suite à des mesures de relance toujours massives. Les économies émergentes, notamment asiatiques restent toujours dynamiques mais se modéreraient quelque peu suite aux effets conjugués du recul du pouvoir d'achat des ménages, de l’atténuation du soutien des plans de relance au revenu et de la remontée de l’inflation. L’Afrique subsaharienne qui a bien surmonté la crise mondiale de 2008/2009, devrait rebondir plus vigoureusement suite à la reprise de la demande mondiale des produits de base. Dans ces conditions et selon les dernières estimations, l’économie mondiale croitrait de 4,8 % en 2010 contre + 0,6 % en 2009. L’économie nationale a subi plusieurs chocs importants en 2010 avec un tarissement des financements extérieurs suite à la crise politique que le pays a traversée à partir de mai 2009, un fort accroissement de l’insécurité alimentaire consécutive à la mauvaise campagne agricole 2009/2010. Malgré cette situation, les bons résultats de la campagne agricole 2010/2011 et la reprise progressive des décaissements extérieurs laissent entrevoir une nette amélioration des perspectives économiques nationales. Dans un tel environnement, la croissance économique nationale resterait vigoureuse suite à la bonne campagne agricole 2010/2011 avec une croissance économique qui serait de 7,5% en 2010. Ainsi, selon les estimations du PIB révisé en novembre 2010, l’économie nationale croîtrait de 7,5% en 2010 Direction Générale, 182, rue de la Sirba, BP 13416 Niamey – Niger, tél. :+227 20 72 35 60/20 72 21 72/73 fax : +227 20 72 21 74,NIF :9617/R, HTTP://WWW.INS.NE ,HTTP://WWW.STAT-NIGER.ORG, e-mail : [email protected] contre une première estimation de 5,8% en septembre 2010. Le déficit du compte courant de la balance de paiement s’établirait à 26% du PIB. Le taux d’inflation est attendu à moins de 1% en fin décembre 2010, après la prise en compte de l’impact de la hausse des prix des hydrocarbures attendue au dernier trimestre 2010. L’activité industrielle nigérienne a, dans l’ensemble, diminué de X au troisième trimestre L’économie mondiale croitrait de 4,8 % en 2010 L’économie nationale nigérienne croîtrait de 7,5 % en 2010 Conjoncture nationale / conjoncture internationale/prospective nationale 1 ARTICLE / Conjoncture nationale L’activité industrielle nigérienne a, dans l’ensemble, diminué au troisième trimestre Chapô Source ? Indicateur ? Secteur primaire … Analyse conjoncturelle Secteur secondaire … Analyse conjoncturelle Secteur tertiaire … Analyse conjoncturelle Inflation : + 0,6 % En moyenne annuelle, le taux d’inflation est ressorti à + 0,6 % en septembre 2010. Il est en dessous de la norme communautaire fixée à 3 % maximum par la Commission de l’UEMOA, dans le cadre du suivi des critères de convergence. Le niveau général des prix mesuré par l’Indice Harmonisé des Prix à la consommation (IHPC) base 100 en 2008 est à 102,2 points en septembre 2010, en baisse de 0,8 % par rapport au mois de d’août 2010, imputable principalement à la baisse des prix des produits alimentaires (-2,1%). Par rapport à septembre 2009, l’inflation est ressortie à + 1,2 %. Sur les trois derniers mois (septembre 2010 par rapport à juin 2010), l’inflation est ressortie à -1,1 %. Les prix des produits hors produits frais hors énergie ont baissé de 0,3 % tandis que les prix des produits locaux et ceux des produits importés ont replié respectivement de 0,9% et 0,7%. Les prix des produits du secteur primaire et secondaire sont eux aussi en baisse respective de 2,2 % et 0,1% alors que ceux du secteur tertiaire sont restés stables. Les prix des biens semi durables ont progressé de 0,1%, ceux des biens non durables ont diminué de 1,5%, alors ceux des biens durables sont restés stables. Échanges extérieurs : - 4,8 % Les exportations du Niger se seraient établies à 84,1 Mds de FCFA au 3ème trimestre 2010 contre 88,3 Mds de FCFA au 2ème trimestre, soit une baisse de 4,8 %. Cette situation serait en rapport avec une baisse de certains principaux produits d’exportation, à savoir l’or (- 34,7%), les produits de l’élevage (-70,0%). Par contre en glissement annuel, les exportations ont augmenté de 5,6 %, tirées essentiellement par les exportations des produits miniers. 2 Tirées par les importations des biens d’équipements et des produits pétroliers qui se seraient replié respectivement de 16,0 % et de 3%, les importations du Niger auraient baissé de 10,3% en s’élevant à 277,5 milliards de FCFA contre 309,2 Mds de FCFA. Par rapport à la même période de l’année dernière, elles auraient augmenté de 60,0% consécutivement à l’accroissement des importations des biens d’équipement, des produits alimentaires et des produits pétroliers. Cette situation aurait pour conséquence l’amélioration du solde extérieur qui passerait de 216,8 milliards de FCFA au deuxième trimestre 2010 à -193,4 milliards de FCFA au troisième trimestre 2010. Par contre, en glissement annuel, le solde commercial resterait également détérioré (ce solde était de -96 milliards de FCFA au troisième trimestre 2009). Détérioration des finances publiques… La situation des finances publiques au troisième trimestre 2010 s’est caractérisée par une baisse des recettes et une augmentation des dépenses publiques par rapport au trimestre précédent. Les recettes totales sont ressorties à 97,4 Mds de FCFA contre 101,9 milliards de FCFA au deuxième trimestre, soit une baisse de 4,4 %, en liaison avec celle des recettes fiscales et non fiscales. Par rapport à la même période de 2009, les recettes ont baissé de 20,7 %. Les dépenses publiques totales sont ressorties à 172,3 Mds de FCFA contre 125,5 Mds FCFA au deuxième trimestre 2010, soit une hausse de 37,2 %. Cette hausse tient à l’augmentation des dépenses courantes (114,1 Mds de FCFA contre 85,6 Mds FCFA au 2ème trimestre 2010, soit +33,3%) et des dépenses d’équipement (47,9 Mds de FCFA contre 40,0 Mds de FCFA au 2ème trimestre 2010, soit +19,8 %) En définitive au 3ème trimestre 2010, l’exécution des opérations financières de l’État se serait traduite par une détérioration du solde global base engagement/décaissement qui s’est établi à -79,6 Mds de FCFA contre -30,4 Mds de FCFA au trimestre précédent. … mais croissance de la masse monétaire A fin septembre 2010, la masse monétaire a crû de 1,2 % au par rapport à fin juin 2010 en s’établissant à 507,2 Mds de FCFA contre 501,3 milliards de FCFA. Par rapport à la même période de 2009, la masse monétaire a crû de 10,2% suite à l’augmentation de 4,8 % de la monnaie fiduciaire et des dépôts de 14,1 %. À fin septembre 2010, les avoirs extérieurs nets (AEN) affichent une légère baisse de 0,6% en s’élevant à 250,7 milliards de F CFA contre 252,1 milliards de F CFA à fin juin 2010. Par rapport à la même période de l’année de 2009, les AEN augmentent de 0,4%. 3 Les crédits intérieurs se sont améliorés de 6% (303,7 milliards de FCFA contre 286,5 milliards) suite à l’augmentation des crédits à l’économie de 4,7% (320,1 milliards de FCFA contre 305,7 milliards). La Position Nette du Gouvernement (PNG) s’est relativement dégradée en passant de 19,2 milliards de FCFA à fin juin 2010 à 16,4 milliards à fin septembre 2010, soit -14,6%. En glissement annuel, les crédits intérieurs ont augmenté de 12,6% du fait de celle des crédits à l’économie de 2,8%, atténuée par le retrait du PNG de 14,6%. 4 ARTICLE /conjoncture internationale L’économie mondiale croîtrait de 4,8 % en 2010 CHAPO Au troisième trimestre 2010, la croissance dans les pays avancés a été moins décevante, en lien avec la persistance de la vigueur du commerce mondial, une demande interne qui s’accélère et suite à des mesures de relance toujours massives. Les économies émergentes, notamment asiatiques restent toujours dynamiques mais se modéreraient quelque peu suite aux effets conjugués du recul du pouvoir d'achat des ménages, de l’atténuation du soutien des plans de relance au revenu et de la remontée de l’inflation. L’Afrique subsaharienne qui a bien surmonté la crise mondiale de 2008/2009, devrait rebondir plus vigoureusement suite à la reprise de la demande mondiale des produits de base. Dans ces conditions et selon les dernières estimations, l’économie mondiale croitrait de 4,8% en 2010 contre + 0,6 % en 2009. Le dollar continue de s’apprécier par rapport à toutes les devises. Il en est de même pour le franc CFA par rapport aux autres monnaies de la sous région. Sur le marché des matières premières de base, le prix du pétrole monte encore, passant de 76 dollars en juillet 2010 à 82 dollars en septembre 2010. Le prix du fer sort de sa longue stabilité mais celui de l’aluminium, à peine sorti de sa forte baisse d’août 2008, reprend son ascension à partir de juillet 2010. Après son repli en dessous de 100 dollars au cours du deuxième trimestre 2010, le prix de l’uranium sur le marché international s’est repris à partir de juillet 2010 pour poursuivre sa hausse jusqu’à la fin du troisième trimestre 2010. Sur le marché international des produits alimentaires, après un début de décélération des prix à partir du mois de février 2010 jusqu’à la fin du premier semestre, on observe une reprise de la hausse des prix au cours du troisième trimestre 2010. Selon les dernières prévisions, la croissance mondiale devrait atteindre 4,8% en 2010, après 0,6% en 2009, avant de ralentir à 4,2% en 2011. La croissance dans les pays développés est attendue à 2,7 % en 2010 puis 2,2 % en 2011. Certaines économies développées devraient subir une décélération notable de l'activité lors du second semestre 2010 et lors de la première moitié de 2011 avant de ré-accélérer. Les perspectives sont plus favorables dans les pays émergents et en voie de développement où la croissance devrait s'élever à 7,1 % en 2010 et 6,4 % en 2011. Par ailleurs, la reprise de l’économie mondiale continue à être fragile et contrastée du fait des risques de ralentissement liés aux difficultés aux Etats-Unis et en Europe. 5 Graphique1 : croissance économique dans les différentes régions du monde Croissance économique dans les régions du monde 8.0% 6.0% 4.0% 2.0% 0.0% A s gt er p et es cé an av ed e nn ie ar ah bs su ém s ni o ur ue iq fr n ys Pa po Ja E s ie om U sat Et ne Zo on Ec -6.0% de -4.0% on M -2.0% -8.0% 2008 2009 2010 Au troisième trimestre 2010, le produit intérieur brut de la zone OCDE a progressé de 0,6%, en décélération par rapport à la croissance de 0,9% enregistré au trimestre précédent. Le PIB de la zone euro et l’Union européenne a crû de 0,4%, en décélération par rapport au 1,0% enregistré au deuxième trimestre 2010. Avec 0,7%, la croissance en Allemagne reste relativement solide mais en net décélération par rapport au record de 2,3% enregistré au deuxième trimestre de 2010. La croissance du PIB a aussi ralenti en France (0,4%), en Italie (0,2%) et au Royaume Uni (0,8%). Par contre, elle s’est accélérée au Japon (0,9%) et, très légèrement aux Etats-Unis (0,5%). En glissement annuel (3ème trimestre 2010 par rapport au 3ème trimestre 2009) la croissance du PIB est de 3,1% dans l’OCDE, 2,1% dans l’Union européenne, 1,9% dans la zone euro, 3,9% en Allemagne, 3,1% aux Etats-Unis, 1,8% en France, 4,1% au Japon, 2,8% au RoyaumeUni et 1,0% en Italie. Après avoir connu un bref ralentissement de la croissance pendant la récession mondiale de 2008/2009, la plupart des pays d’Afrique subsaharienne sont en train de reprendre et même de rebondir suite à la reprise mondiale qui a stimulée la demande et les recettes d’exportation. En effet, après avoir accusé une baisse sensible pour s’établir à 2,5% en 2009, le taux de croissance économique de la région d’Afrique Subsaharienne devrait atteindre 5,0% en 2010 et progresser jusqu’à 5,5% en 2011. Si cette tendance se confirme, la croissance économique de la plupart des pays de la région aurait renoué avec les niveaux élevés enregistrés au milieu des années 2000. Sur le marché de change, le dollar se maintient toujours à un niveau élevé par rapport aux autres devises: par rapport à l’euro, il a amorcé une tendance baissière depuis juillet 2010 quand il s’échangeait à 0,819 euros contre 0,765 euros en septembre 2010, soit une 6 dépréciation de 2,2% entre juillet et septembre 2010. De même, le franc CFA lui aussi s’est légèrement replié depuis juillet par rapport aux principales monnaies de la sous région Afrique de l’Ouest, en particulier la naira avec une dépréciation de 3,2% au cours de la même période. Au troisième trimestre 2010, la plupart des cours des produits importés par le Niger ont évolué à la hausse. En effet, le prix du pétrole a amorcé une tendance haussière depuis juillet quand il se vendait à environ 75 dollars contre 77 dollars en septembre. Le billet vert a perdu de sa valeur contre les grandes monnaies de la planète. Cette faiblesse du dollar a une conséquence sonnante et trébuchante pour les exportateurs de pétrole, qui verront leur pouvoir d'achat réduit pour chaque dollar gagné en vendant du brut et qui adorent voir le prix du baril à 100 dollars pour se protéger de la baisse du dollar. Ce qui, indique en FCFA, une baisse du prix du baril du pétrole entre juillet et septembre 2010 (38 370 FCFA le baril contre 38 210 FCFA) Graphique2 : évolution du cours du pétrole au 3ème trimestre 2010 Source : Observatoire économique et statistique d’Afrique sub-saharienne (AFRISTAT) (1) Moyenne des cours quotidiens de trois qualités différentes : West Texas Intermediate 40°API, Brent de mer du Nord et Dubaï Fateh 32°API (2) Prix au comptant du Brent du Royaume –Uni 38°API fab dans les ports du Royaume-Uni Le prix du fer a progressé de 26,9% entre juin et juillet 2010, passant ainsi de 167 dollars la tonne à 212 dollars la tonne. Ce prix s’est maintenu jusqu’en septembre 2010. L’aluminium aussi poursuit son relèvement suite à sa forte baisse de février 2009 à 1330 dollars la tonne. Son prix se situe en septembre à 2162 dollars la tonne, soit une hausse mensuelle moyenne de 3,9% à partir juin 2010. Graphique 3 : évolution des prix du fer et de l’aluminium en dollars 7 Source: Observatoire économique et statistique d’Afrique sub-saharienne (AFRISTAT) Pour le Fer : prix contractuel d’importation en Europe du minerai brésilien Pour l’aluminium : prix moyen des enchères à Londres (LME) Le cours de l’uranium sur le marché international a évolué à la hausse, en passant de 90 dollars en juin 2010 à 103 dollars en septembre 2010, soit un taux mensuel moyen de 4,7% Graphique 4 : évolution du prix de l’uranium sur le marché international en dollars Source : FMI, cité par l’Observatoire économique et statistique d’Afrique sub-saharienne (AFRISTAT) Sur les marchés internationaux des produits alimentaires, on observe un début de reprise des prix à partir du mois de juillet 2010. Le prix de la tonne du riz a cru en moyenne de 7,8% par mois entre juin et septembre 2010. Le prix du maïs progresse, quant à lui, de 10,6% en moyenne par mois tandis que celui du sucre monte plus rapidement encore avec 12,7% par mois au cours de la même période (entre juin et septembre 2010). Il a même progressé de 21,9% entre août et septembre 2010. Graphique 5 : évolution du prix de certains produits alimentaires 8 Source: Observatoire économique et statistique d’Afrique sub-saharienne (AFRISTAT) 9 ARTICLE / perspectives pour le Niger L’économie nationale nigérienne croîtrait de 7,5 % en 2010 Secteur primaire : + 12,1 % Le secteur primaire (48,3 % du PIB au coût des facteurs), essentiellement informel, enregistrerait une hausse de 12,1 % en 2010 contre une baisse de 8,4 % en 2009. Cette évolution serait essentiellement imputable à la forte augmentation de la production agricole qui croîtrait de 20,4 % en 2010 après une baisse de 15,9 % en 2009. La hausse de la production agricole serait particulièrement due à celle des cultures hivernales, notamment les céréales et le niébé (53,2 % de la production totale) qui progresseraient de 21,8%. Les autres branches du secteur primaire, à savoir l’élevage, l’exploitation forestière et la pêche, connaîtraient, par contre, des évolutions contrastées avec des taux de croissance respectivement de -2,5 %, 3,3 % et 10,1 % en 2010. Secteur secondaire en hausse : + 7,5 % contre 5,5 % en 2009 Le secteur secondaire, maillon faible de l’économie nigérienne, représenterait 11,7 % du PIB au coût des facteurs en 2009. Dans ce secteur à plus de 56 % informel, les activités d’extraction, notamment d’uranium, constitueraient 43,6 % de la valeur ajoutée nominale (19,6 % au prix de 2006). En 2010, ce secteur s’accroîtrait de 7,5 % contre 5,5 % en 2009. Cette évolution serait imputable aux performances des activités extractives et de l’énergie. En effet, la branche extraction, après avoir enregistré une hausse de 7,1 % en 2009 augmenterait de 22,6 % en 2010. Les activités de la production de l’énergie poursuivraient leur progression avec un taux de 9,1% en 2010 contre 8,4% en 2009. Secteur tertiaire en baisse : + 2,6 % contre 8 % en 2009 Le secteur tertiaire, 40,0 % du PIB au coût des facteurs, enregistrerait une croissance réelle de 2,6 % en 2010 contre 4,8 % en 2009. Cette décélération serait imputable à la baisse du rythme de croissance des activités des administrations publiques et des autres services. Le poids du secteur informel dans ce secteur représenterait 57,0% de la valeur ajoutée en 2010. Globalement, les contributions à la croissance du PIB au coût des facteurs (7,6% de croissance) des secteurs primaire, secondaire et tertiaire s’établiraient respectivement à 5,6 points de pourcentage, 0,9 point et 1,1 point en 2010. Échanges extérieurs … Analyse prospective 10 Détérioration des finances publiques… Analyse prospective … mais croissance de la masse monétaire Analyse prospective 11