des zones tropicales douces et riches en fruits et en légumes, se trouvèrent
brutalement dans un pays froid et dépourvu de l’abondante flore, source de vie.
Pour des raisons encore mal connues1, la terre avait basculé d’un quart de tour,
installant l’équateur à la place des pôles.
Les habitants des régions les plus chaudes virent très vite disparaître les arbres
fruitiers de quarante mètres de hauteur, ensevelis, remplacés rapidement par la glace,
la toundra, la steppe, suivie de forêts de bouleaux. Il fallut se protéger du froid et se
mettre à tuer des animaux pour se nourrir. Le corps habitué aux végétaux commença
à s’acidifier et s’encrasser.
Tous au Bouleau !
Le bouleau, lui, est vraiment l’arbre fondateur de la forêt des régions boréales et
tempérées froides. Durant les hivers froids, enneigés, il concentre dans sa sève toutes
les qualités vitales les plus fondamentales pour notre squelette, nos ligaments, nos
muscles, nos cartilages, notre peau, nos cheveux. Plus l’hiver est froid et long, plus la
sève est concentrée : silicium organique, magnésium, calcium, oligo-éléments,
enzymes, acides aminés. Voilà pourquoi il est si important de saisir le moment exact
où la sève de bouleau jaillit, abondante, telle une fontaine, comme un cadeau de la
terre et du soleil !
Il ne nous reste plus qu’à faire tinter nos verres à l’eau légèrement pétillante de la
sève de bouleau !
Cures de printemps, une alternative au jeûne
Après l’encrassement inévitable lié à l’alimentation de l’hiver, notre corps a un très
grand besoin de nettoyage, mais aussi de se régénérer. Tout le monde n’est pas apte à
mener un jeûne suffisant de quelques semaines pour être efficace. Trois jours sans
manger ne constituent pas un jeûne, ce n’est qu’une diète. C’est là que les cures de
printemps apparaissent très utiles. Cures de fruits, de jus de légumes, cures de cru, ou
de graines germées durant une semaine à trois semaines sont les bienvenues.
Beaucoup plus faciles à tenir qu’un jeûne pour la plupart des gens, elles ont la qualité
de nettoyer et régénérer l’organisme. On peut les moduler en se préparant des salades
assaisonnées d’huile crue de première pression et de jus de citron qu’il faut, dans ce
cas, préférer au vinaigre, afin de rester dans l’aliment simple non transformé.
Conseils pour une bonne cure
Il semble évident que si l’on veut profiter au mieux d’une cure de sève de bouleau, il
est intéressant de l’accompagner d’une alimentation pauvre en charcuteries,
fromages, produits laitiers, viandes, pâtisseries, sucreries, boissons sucrées et
alcoolisées, tabac… Il est dommage d’encrasser le corps tout en le drainant ! Les
résultats ne peuvent être que meilleurs.
La sève de bouleau doit être gardée en bouche sous la langue un moment avant de
l’avaler. En effet, les oligo-éléments sont absorbés en perlingual, c’est-à-dire autour
de la langue. Exactement comme lorsque l’on utilise des produits homéopathiques.