Les débuts de l`Histoire musulmane

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HISTOIRE DU PHÉNOMÈNE RELIGIEUX
INTRODUCTION
-Donner de l’unité à des manifestations variées « Les religions constituent le point de
passage obligé » (Gauchet)
-Définir la rel pose pb : de quoi va t-on parler ? O. Vallet souligne la difficultéun voc
très fluctuant d’un auteur à l’autre ; le mot et le concept diffère selon les langues, les
peuples.
Exemple : Grèce Antique (« therapeia » désigne le soin qu’on va apporter aux
hôtel ; l’entretien des lieux et personnel du culte. Ordre de la pratique rattachée à la rel
et non de la croyance).
Langues latines (terme dérivant pour certains de « religio »=relegere :
réfléchir, méditer, se reccueillir. Dimension du scrupule présente+se teinte d’un respect
par rapport au sacré, crainte pieuse. Ou « religarer »=relier ; dimension de liens entre
les hommes et la divinité).
Différentes possibilités viennent du fait qu’il n’y a pas d’entente (de tout temps).
Parfois, pas de mot pour désigner la rel : on fait une distinction entre sacré/profane, on
enseigne des valeurs, on identifie des pratiques (shükyo au Japon, zong&jia en Chine),
des traditions, ensemble des rythmes.
-Essai contemporain de définition : Gauchet oppose ce qui est voulu par l’H et ce qui est
subi. La rel est l’acceptation de ne pas ê en position de domination dans le monde.
Démarche volontaire d’acceptation d’ê dépossédé du monde (+facile que de chercher à
contrôler la nature et de trouver un ordre).
-Chevallier « Le phénomène religieux » dans Les religions essaie de définir un moyen
d’aborder les rel. Le pb se pose pour mesurer l’ampleur du phénomène. Comment peut-on
mesurer l’emprise ?
 statistiques rel ne sont pas normalisées (comptage différent) : catho&orthodoxes
comptent les baptisés, les protestants comptent ceux qui font acte de foi personnel,
d’où difficle de comparer rel&pratiques.
 On va surtout comparer l’évolution des chiffres dont on dispose : on note une
régression du phénomène rel depuis le début du Xxe. On compare l’évolution de la pop
mondiale et celle des différentes rel.
-Ecart entre le fait de se revendiquer une appartenance confessionnelle et la pratique ?
a) difficulté à définir ce qu’est appartenir à la rel+il peut y avoir
du religieux hors de la religion J. Onimus
b) Dieu n’est plus l’explication de toute chose ; il n’est plus la
référence dans le domaine de la connaissance. La critique
phylosophique en écarte les raisons « Non seulement Dieu se
tait mais il est absent (…) » Chevallier
c) Des ponts ac le monde rel sont existants mais existence d’un
vide existentiel des ind pour répondre aux interrogations. Face
à ce vide, stratégie de compensation, de retournement pour se
rassurer (fidéisme).
Cette rupture correspond au désenchantement du monde (repris à Weber) qui désigne
« l’élimination de la magie en tant que techniques de salut » (rationalisation,
intellectualisation). Monde dépoétisé, désensorcelé et aucune valeur de s’affirment
suffisamment pour calmer la « détresse spirituelle des hommes ».
-Gauchet : « épuisement du règne de l’invisible ». Rév majeure qui implique la
construction nécessaire du rapport des Hommes au monde.
-Weber : « entrée dans l’ère industrialisée ». Evolution amorcée par lui et admise par
les chercheurs (i croissant pour la rel ce qui renforce impression d’un retour sur le fait
rel. Accord pour faire de la rel dans les sct humaines un objet d’hist&d’étude) : les
croyances rel relèvent désormais non plus de la sphère publique mais de la sphère privée
dans laquelle l’ind va pouvoir conquérir une certaine autonome vis-à-vis des coutumes et
des pratiques. Il accepte de – en – q’une autorité rel lui dicte son comportement.
Confinement de la rel dans un espace limité. (ce qui ne veut pas dire disparition ; l’H
continue de se poser des ? existentielles et le pol n’est pas totalement sécularisé).
-Certains sociologues ont évoqué un retour du sacré pour la fin du Xxe, malgré
rationalisation. Scientisme apparaît comme parfois dangereux (sct matérialiste ayant
pour but de contrer solitude croissante des ind).
-M. Onfray Antimanuel de Philosophie : importance de l’irrationnel en dépit des progrès
technologiques. L’Homme perdu n’arrive pas à organiser sa vie. Il fabrique un monde
« irrationnel » ; « semblant de paix ac soi-même ».
2) les religions comme objet de savoir
-Jacob : transmission génétique de la pulsion rel ? Prise en considération du rel comme
état de science. Jusqu’au XVIe, on a un mépris vis à vis de celui qui représente l’altérité.
Les Grecs sont près à accepter qu’il y ait plusieurs religions (cf Herodot Egypte,
berceau des rel).
Circulation qui n’existe pas dans le monothéisme qui s’accompagne d’une volonté de
stigmatiser. La diffusion du christianisme va entraîner la fin du regard chez le voisin (il
transcende et diffuse un savoir qui ne peut ê contesté). On ne pourra parler de sc du rel
que quand il y aura rupture ac l’approche théologique+adoption d’une méthode sur le pp
de comparabilité entre les rel (il ne s’agit plus de justifier mais d’expliquer, identifier
les valeurs d’une sct, on déchiffre les pratiques).
Curiosité qui n’existe pas pendant lgt, réapparaît au XVIe ac la découverte des Indes+on
reviet sur des présupposés et on entre dans un processus de relativisation qui permet
une prse de distance ac le discours apologétique.
-Dès XVI, dvl de la philologie : on étudie une langue à partir de l’analyse critique des
textes. Evolution confirmée ac les tentatives de comparaison au XVIIIE.
Exemple : JF Lafitau (1681-1746) Mœurs des sauvages américains, comparées ^
aux moeurs des 1er temps.
 il leur reconnaît une valeur propre+affirme richesse de la civilisation des indiens ; ces
tribus conservent au moins des traces de rel anciennes transmises par leurs ancêtres.
Rupture ac le référent occidental existent au moment où il écrit.
- Puis apparition de la méthode comparative notamment au travers de l’émergence de
l’anthropologie et de la philologie comparée. Recherche des origines des rel. On cherche
aussi à comparer pratiques de mystères.
Le comparatisme conduit à la définition d’une entité transcendante, commune à toutes
les rel, le sacré « numineux » (début Xxe).
 en France, changement important : on créé en 1880 au Collège de FR une
d) chaire d’Hist des Religions+des sections de l’Ecole pratique des
Htes études. Ces sc rel se définissent par opposition à la
théologie, émergent au sein d’établissements laïcs.
Renversement car le savoir a lgt été contrôlé, produit par le rel : le rel devient
désormais un objet de savoir.
e) Création d’un IESR par Debré qui mettait en avant les lacunes
des élèves 2r concernant ce sujet.
 en All : connaissance des rel se dvl (Weber, Otto Le Sacré)
 en Italie Pettazzoni
 en GB : le dvl se fait+tard en mm temps que se développe le comparatisme dans
d’autres aspects. Mircea Eliade
Relais pris ac des anthropologues qui se spécialisent dans différents domaines :
Dumont (Inde), Vernon (Grèce)…
60’ : nvelle approche structuraliste (trouver des structures communes à toutes
les sct). Strauss La pensée sauvage (1962) Les mythologiques.  Rel présentées
comme des syst, des ensembles, des images, des actions. Permet une lecture total
des sct humaines+dépassement (par le phénomène rel, on va au delà).
-Comment se manifeste le religieux dans une sct ? Eléments communs ?
 croyances (mythes, éléments dogmatiques)
 culte (notion de sacrifices, des traditions transmises par les ancêtres, des rites)
 sentiment idividuel d’appartenance à un sct d’élus
On retrouve cela dans le bouddhisme
f) le bouddha (personnage clé « l’Illuminé Fondateur »)
g) le dharma : ensemble de docrines&lois
h) sangha : sct dans sa dimension de gpe : communaué, culte, rites.
Eléments quo vont permettre de définir la rel, la comprendre comme un système de
relations pensées entre l’H et une puissance transcendante.
3) Différentes approches de la religion
i) La religion comme fait social
Durkheim Les formes élémentaires de la vie religieuse
-Le réel serait un syst solidaire de croyances&pratiques relatives à des choses sacrées
cad séparées, interdites (unissent en une mm communauté morale appelée Eglise tous
ceux qui y adhèrent).
-Rel prend corps dans des formes diverses mais phénomène universel : il remet en ?
l’idée de relation à un Dieu transcendant ou en des forces surnaturelles car à ce moment
là, la rel ne peut pas ê un phénomène universel.
-Il va chercher ailleurs l’essence de la religion en s’appuyant sur la distinction
profane/sacré.
La rel est un fait social, extérieure aux individus, et qui se prolonge après leur mort.
Ind qui n’appartient pas à une communauté rel va entrer dans domaine du sacré par
l’initiation.
A partir du bouddhisme, on passe de l’illumination personnelle à une religion instituée.
Fondateur : Siddhartha Gautama (560 av JC).En quête de la vérité, il voyage, enseigne,
et fonde la communauté monastique sanga ; pas de prière ni derites mais prise de
conscience du vide, d’une existence qui ne serait pas consacrée à la recherche de la
vérité. Maître qui n’a pas eu recours à Dieu : pas de véritable croyance et les pratiques
se rapportent aux modes de vie. Puis, au fur et à mesure, pratiques vont se ritualiser et
s’institutionnaliser et se transformer en religion : sacralisation croissante du
personnage central. Passage profanesacré.
-Il montre que le gpe rel va intervenir comme lieu d’intégration de l’in dans la sct : un ind
peut ê intégré par un processus d’initiations. Il explique la rel par son rôle dans la sct.
Comment analyser les sct où le scl et le religieux ne sont pas séparés ?
 dissociation se fera surtout ac la naissance du christianisme qui marque la séparation
entre cité de Dieu&des Hommes. (St Augustin)
j) L’approche marxiste de la religion
Approche double de la rel : « La rel est l’opium du peuple »
° opium : rel endort les H dans le rêve d’une vie meilleure dans l’Haut de là. Croyant
cela, les H ne se battent plus pour le présent.
° stimulant : expression d’une détresse réelle contre l’injustice des puissants.
Rel : syst de compensation à la domination des plus puissants. La rel permet de
supporter l’ordre du monde et donne au peuple une illusion de bonheur. Il faut la
supprimer car elle a pour but de masquer la lutte des classes, illusion de l’accès au
bonheur.
Introduction de 1843 à Contribution à la critique de la philosophie de Hegel
Point commun entre Marx&Weber :
 ils voient dans la rel une forme de manifestation de la soumission qui va produire des
refoulements (illusions compensatrices pour Marx ; frustration chez Weber : donner un
sens à une situation de souffrance liée à la domination. Solitude de l’H face à Dieu cf
calvinisme+dogme de la prédestination qui incite l’H à travailler à la gloire de Dieu sur
terre).
 mm dimension de la rel liée au rapport de la domination dans la sct.
k) L’approche psychanalitique
-Pour Freud, la rel naît du désir de compensation de la détresse humaine. Destin
collectif (présent dans toutes les sct)&fonctions psychiques individuelles.
Il veut expliquer la rel pour contribuer à ce qu’elle soit vaincue par la raison. Il
s’intéresse au fait rel car convaincu que la rel, comme n’importe quelle expression
humaine, témoigne d’une vérité de l’Homme, son fonctionnement psychique.
-Il assimile la rel aux mythes, légendesprocessus de projection : transposition,
représentation de désirs pulsionnels qui mettent en scène la réalisation de désirs
interdits à l’H ou contredits par la réalité (Exemple : désir d’immortalité).
Désirs frustrés l’H va alors se construire un monde au dessus du monde de la réalité
pour satisfaire ses désirs.
>>>Elément d’explication de la rel fournit par cette approche : opposition entre l epp de
plaisir (libido) et pp de la réalité : processus primaire. Notion de formation et de
conservation de représentations inconscientes à l’origine de l’idée de Dieu dans l’image
du père tout puissant. Cette conservation se fait à l’intérieur de l’ind.
-1907 : étude des rites rel « rites obsessionnels »
L’obsession est une caricature de la rel et la rel est une névrose collective de l’humanité
car la civilisation ne se produit que par refoulement et se déploie en engendrant la
culpabilité.
Il compare la rel à une psychose hallucinatoire et une névrose obsessionnelle universelle
associée à un état de confusion mentale bien-heureuse.
Cf Marthe Robert La Révolution psychanalitique + Moïse ou la religion monothéiste
ou elle évoque la position de Freudil faut dériver le monothéisme au judaïsme (culte
d’Athon).
-Sources des religions ?
Rapports conflictuels originaires (cf complexe d’Œdipe) + fait découler du meurtre de
son père l’avènement du judaïsme. Meurtre de Moïse renouvèle le meurtre du père
d’Œdipe.
Cette prise de conscience va permettre la naissance de l’hist des gdes religions.
-Certains éléments sont repris chez Freud ; même si certaines visions sont discutées et
remises en cause, cette approche à des i : idée d’existence d’invariants dans le
psychisme religieux+liens entre les types de rel entre eux et un lien à la réalité
psychique.
L’H doit se passer de la rel pour grandir, devenir apte à l’autonomieidée de
dépendance (« narcotique », « opium »)
-Les sc pures s’intéressent aussi au religieux cf Monod+Vallet étudient les éléments
importants des rel 1er ; héritage qui se transmet au gd monothéisme. Lien commun (à
travers le temps et l’espace) qui ne relève pas seulement du scl.
Qq permanences d’éléments hérités
Exemples :
*soucis de la mort et cultes funéraires : animisme, étude de sépultures, cela permet
de définir des syst cohérents qui se sont succédés.
*attachement aux pratiques des mystères de la vie : sacrifices, rites pubertaires
etc…
>>>> On peut tisser à partir de ces invariants (qui peuvent ê d’ordre psychologique) des
liens à travers le tp mais on met en évidence processus de contacts, d’évolutions,
d’imprégnation.
CHAPITRE 1 : LE JUDAÏSME OU LA NAISSANCE DU MONOTHÉISME
Le judaïsme est-il la première rel monothéiste de l’Histoire ?
forme de rel dans laquelle il n’existe qu’un Dieu unique. Mais il y a en même temps que
l’on énonce croyance en un seul Dieu, une négation explicite de tout autre forme de
divinité. 4 formes :
 judaïsme
 christianisme
 islam
 le zoroastrisme : doctrine de Zoroastre ; réformateur de la rel iranienne (8e s avt
JC). Il s ‘appuie sur Livre Sacré l’Avesta idéo du dualisme : un Dieu du Bien
(Mazda)&du Mal (Ahriman)
Mais il y a des formes proches du monothéisme dans les rel 1e : on privilégie culte d’un
Dieu sans évacuer les autres.
 refus d’assimiler les Dieux de ses voisins ; monde où les divinités circulent : même
divinités mais des noms différents. A partir du judaïsme, on intègre aucun élément
extérieur et on nie à ses voisins le caractère religieux de ses pratiques.
Une origine a aussi été recherché devant le constat des processus d’imitation, de
l’universalité…
Certains analystes, dès le XVIIIe, en constatant le passage du polythéisme au
monothéisme ont conclu à une évolution linéaire.
D. Hume 1757 Histoire naturelle de la religion : monothéisme, forme suprême de la
religion.
B. Constant De la religion considérée dans sa source, ses formes et ses développements
Tylor La civilisation primitive : strates différentes des peuples, hiérarchie verticale,
théories abandonnées auj. Pas de passage d’une rel basse à une rel haute ; mais
démarche volontaire, un choix, etc…
-On ne parle plus d’évolution naturelle mais il y a une explication progressive du
monothéisme comme croyance. On définit la période des origines « période des
patriarches » : début d’affirmation du monothéisme ; époque de Moïse, affirmation du
pvoir unique du Dieu Yahvé mais unicité de ce Dieu pas centrale ; c’est le plus puissant
de tous les Dieux.
 on peut voir se manifester influence des Dieux voisins sur rel juive. Prophètes
dénoncent les tendances des hébreux au polythéisme ou au syncrétisme juste avant
affirmation et renforcement du monothéisme.
 ap 70 ap JC, période de l’exile : dispersion à partir de la terre de Canaan ;
réaffirmation constante de son identité par le peuple juif, par le biais de l’énonciation
du monothéisme, de l’unicité, de Yahvé. Liens des juifs dispersés dans espaces éloignés.
Période de renforcement du monothéisme.
Des Hébreux aux juifs : peuple, religion et culture
-
-
1300 avt JC jusqu’à 135 ap sur la Terre de Canaan se trouvent les Hébreux.
Peuple qui aurait vécu sur cet espace de Canaan, entre le Jourdain à l’Est et la
Méditerranée à l’Ouest.
Hébreux : descendants d’Abraham ; installation racontée dans la Genèse. Hébreux
réduits à l’esclavage en Egypte puis s’en seraient échappés grâce à Moïse (13 e),
reviennent sous sa direction en terre de Canaan.
Lors de la traversée du Sinaï, Moïse reçoit les tables de la Loi (10 Commendements),
lui-même n’arrivant pas jusqu’en terre de Canaan.
l) Terme d’ « hébreux » viendrait de l’ancienneté d’Abraham
 d’Ebert (descendant de Noé)
 ceux qui viennent de l’autre côté du fleuve, l’Euphrate (Mésopotamie)
m) Mais on utilise le terme de « juifs »
 adepts de la rel et des traditions juaïques : met du temps à s’imposer+sera surtout
utilisé au retour de l’exil de Babylone (5e s av JC) mais ne remplace pas le terme
d’hébreux ( Nveau Testament).
>>>>> Terme qui désigne l’unité du gpe grâce à des liens rel (surtout parti de période
d’exil)
n) Terme d’ « israëlite »=de religion juive (normalement, nom
donné aux Hébreux à partir du moment où ils se réinstallent à
Canaan après la sortie d’Egypte).
>>>> Le judaïsme EST le monothéisme et plus largement l’ensemble de la culture juive (1e
s av JC ; avant, on parle de rel mosaïque en référence à Moïse).
I.
Comment connaît-on les Hébreux ?
-avt tout par la Bible : donne bpc d’info : 3 parties
 La Loi (Pentateuque, Torah) : 5 Livres de Moïse fondateurs dans la rel juive (Genèse,
Exode,Lévitique, Nombres,Deutéronome)
 Les Prophètes : livre de Josué, Juges, 2 livres de Samuel, Livres des Rois
 Les Hagiographes/les Ecrits : 12 livresMegillot, Massorat, Bile des Septentes,
-Bible rassemble l’ensemble des prescriptions…mais attention car textes bibliques
transmis par voix orale puis tardivement mis à l’écrit entre 1300&200 avt JC : ne
présente pas un texte originel mais des copies de copies. Parmi ces mises à l’écrit,
textes importants comme la traduction des Septentes.
Tjs utilisée pour connaître l’hist : représentation aussi efficace que la réalité elle-même.
-D’autres sources : Flavius Josèphe La Guerre des Juifs évoque une révolte de la Judée
contre Rome (66ap JC)+donne éléments importants des rapports ac Rome, place du
temple dans la religion, situation de la Palestine etc…
Il y a aussi eu des fouilles archéologiques amplifiées ac la création de l’E d’Israël.
cf Temple construit par Salomon détruit en 586 av JC (aucun reste) ; puis
découverte d’un pans de mur du 2e Temple détruit en 70 ap JC lors de la G des 6j
en 1967.
Les manuscrits de la Mer Morte : Bédouins retrouvent des manuscrits dans
Grottes ; 12 rouleaux (écrits bibliques) sont retrouvés.
>>>> Actuellement, remise en question de ce qui est dit dans la Bible. Recherche et
fouilles archéologiques continuent. L’essentiel des textes bibliques constituent une
composition faite par l’élite intellectuelle à la Cours de Jerusalem. Contexte de
renouveau spirituel, pol. Affabulation, erreurs, accent mis sur datation invraissemblable.
Points de vue suscitent des réactions très fortes et peu d’importance si c’est vrai ou
non ; entrée dans un syst symbolique de signification des populations.
II.
Les grandes phases de l’Histoire des Hébreux
certains éléments deviennent une référence culturelle
De la Mésopotamie à l’Egypte, de l’Egypte à la Terre promise
-Bible raconte que Dieu ordonne à Abraham de se rendre en Terre de Canaan. Alliance
au cœur de la religion (Dieu lui promet de donner cette terre à ses descendants s’ils lui
sont fidèles).
Abraham s’installe à Canaan et devient « peuple hébreux ». Il acquiert cette
terre+grotte.
Il aura des enfants dont un fils Isaac, et un autre fils ac Agar sa servante : Ismaël ; et
un petit fils Jacob (ou Israël), fils d’Isaac et de Rebecca. Jacob aura 12 enfants
(deviennent les 12 tribus d’Israël) dont Joseph qui deviendra min du Pharaon ; il fait
venir sa famille en Egyptesituation favorable pour les hébreux en Egypte puis de plus
en plus d’asservissement. Dieu dit donc à Moïse de ramener les Hébreux à Canaan :
Exode.
Moïse meurt dans le Sinaï où il reçoit les 10 Commandements et où est renouée l’Alliance
du peuple ac Dieu (apparition d’une Loi commune à l’ensemble des Hébreux.
Josué conquiert le pays par l’Est et installe les Hébreux en terre de Canaan après la
mort de Moïse.
après cette période, c’est le temps des juges. Mais la période après
l’installation en Terre de Canaan est :
 marquée par l’absence de Gvt central : confédération de Tribus ; les juges =chefs
élus par les Hébreux et font la transition vers la période des Rois. Le Juge Samuel
instaure la royauté sacrée ; on entre dans une nvelle période pour restaurer l’unité
nationale mise à mal par les contacts ac cultes voisins.
Lien entre cette hist pol et l’hist de la constitution rel.
De 1030 à 930 : un siècle d’unité royal apparaît. Syst référentiel dans les pratiques
rel, la croyance. 2 Roislègues centrals de la rel ;
Pvoir royal très fort (rébellion contre le Roi punie de mort en Terre Promise) ; royauté
héréditaire (tous les rois en Judéedescendants de David)
Le Roi est consacré car considéré comme l’élu de Dieu : onction d’huile sacrée par le
Grand Pontif. Ainé choisi par Dieu pour guider son peuple. Fusion pol&rel. Divinité du roi.
Le Roi est possédant du culte ; il va contribuer à l’entretien du Temple. Mais soumis à
des obligations (servir les intérêts du peuple, il doit être juste, sage).
-
Exemple : Roi David : LA référence de la figure royale : affermissement de l’autorité
royale. Transfère l’Arche d’Alliance (construit par les Hébreux dans le désert) qui est
installé à Jerusalem.
Incarne pvoir pol ferme (unité), fait de Jerusalem la capitale et territorialise le Temple.
Roi Salomon : au cours de son règne, réputé pour ê un juge et un bâtisseur ;
sous son règne se construit le 1e Temple de Jerusalem qui va abriter l’arche d’Alliance.
Mais 2 fléaux sous son règne touchent la rel :
 le culte des idôles : ouverture vers l’extérieur sera une exposition aux Dieux voisins.
Monothéisme menacé par ces contacts.
 Dépenses importantes pour construction du Temple : impôts etc…le peuple se révolte
à la mort de Salomon et le royaume se divise en 2 : fin de l’unité et de l’indépendance
pol.
Nord : Royaume d’Israël (veulent leur indépendance, culte moins uni, influencé par
les Dieux voisins et reg pol instablesinstabilité conduit à la destruciton du
royaume : 722 fin du royaume d’Israël envahi par les Asyriens) / Royaume de
Judée (acceptent les descendants de Salomon ; à partir de ce terme qu’est crée
le terme « juif ». Royaume stable uni autour de la présence du Temple et des
cérémonies cultuelles).
-Puis évolution de la rel : dès le moment où juifs ne peuvent plus se rendre au
Temple, ils remplacent par un phénomène de compensation les cultes par les
prières. Nostalgie infinie à l’égard du temps passé en Terre Sainte.
Cf Psaume Le Chant des Exilés
Souvenir à entretenir de la période de la vie en Terre Sainte et de l’indépendance
pol.
Dès fin 6e s en Judée, nveau roi autorise juifs à revenir en Judée+construction en
515 d’un Nveau Temple. Vie marquée par la domination pol (Babylone, Perse,
Conquête grecque)
 Terre qui ne cesse d’être conquise : soumission à des puissances jusqu’à la
présence romaine en 63 av JC (Romains s’emparent de Jerusalem).
Relation Palestine/Rome se dégradent car volonté d’imposer le culte impérial par
les Romains ce qui conduit à la révolte. Cf Josèphe
 Plus d’unité ; phase de G civiles
 Jerusalem détruite et incendiée : début de la période de l’exil : se prolonge
jusqu’au 1e mvt de retour e Terre de Palestine fin 19e.
III. La religion d’Israël
-
2 fondements du Judaïsme :l’Alliance ; la Loi
Des prophètes sont chargés de transmettre la parole de Dieu ; depuis la fin de
l’indépendance (mort du Temple) ils annoncent que Dieu va envoyer un messi pour
faire renaître le royaume d’Israël. Attente permanente. Judaïsme se renforce de
plusieurs manières en 70 ac destructions.
nécessité de créer un lien fort qui puisse résister à la montée du chirtianisme :
émergence de gds foyers spirituels/Babylone&Galilée on réfléchit sur leur religion.
But : assurer survie spirituelle du peuple juif, la seule qui puisse assurer la survie
physique.
La religion du Livre (sa base)
-Bible fondée sur l’écriture + interprétation mystique (la Cabale) + reccueil de
commentaires de la loi (le Talmud). Transcription d’une tradition orale maintient la
cohésion rel alors que le Temple qui rassemblait est détruit.
-Rabbins extraient des règles pour régir les juifs en accordant de l’importance à la
Torah : rien de cette parole (de Dieu) ne doit échapper à l’H.
-Recherche des lois destinées à créer la sct la plus juste possible ; c’est l’entreprise du
Talmud composé de 2 parties :
 la Mishna (-enseignement ; étude des pp rel)
 la Gemara (commentaires de la Mishna)
Dans ces 2 parties éléments qui définissent strictement la loi rel : la halaka (manière
de se comporter)
 éléments qui relèvent de la tradition morale, philosophique : la
Haggadah (narration)
-Les pp définis doivent ê respectés par majeurs sain d’esprit mais pas en cas de péril
mortel sauf 3 exceptions :
 l’idolâtrie
 l’homicide
 la dépravation sexuelle
Le culte
a) La centralité du Temple : vie rel s’organise autour puis quand
détruit, se fait autour de la synagogue (=maison du peuple). La
loi rel structure le gpe scl.
-Culte des offices très sobre, décor limité, l’officiant est le rabin jugé être le + digne
des fidèles pour présider prières. Rappel permanent de l’Hist (sentiment de deuil)
explique sobriété. Tout le culte se fait autout du Temple perdu.
b) Règles du culte
 pratiques alimentaires : règles qui doivent constituer un substitut au Temple ; chacun
dans sa maison doit représenter la Table de Dieu (le porc, poissons ac
éccails&nageoires, ruminant à pieds fendus kasher). Règles précises qui relèvent
de pp d’hygiène.
c) Respect du Shabat : les juifs rendent le monde à son créateur,
et les H peuvent en être l’usufruitier que par la bienveillance
divine : dimension festive. Remerciement à Dieu (présenté
comme un j saint dans la Bible, tous les L qui s’apparentent aux L
de construction du Temple vont ê interdits)
pas qu’une obligation mais sérénité + l’H doit ê la source de son propre
épanouissement. Dieu apparaît comme un libérateur.
>>>>>613 recommendations (ou mitsvot) présentes dans Torah (positives ou non : prières
à réciter tout au long de la journée, définition de l’emploi de certains objets rituels…). Il
faut que l’H montre qu’il dirige sa pensée et ses actes vers Dieu.
d) La prière tout au long de la journée ac 3 tps principaux : l’aube,
le midi, crépuscule. Homogénéité des pratiques partout dans les
synagogues du monde acc une présence du passé dans les
prières (Temple). Obligation en matière vestimentaire.
 quotidienne
 hebdomadaire
 annuel
Le temps liturgique
-Ces temps reposent sur un calendrier propre au juidaïsme (-3760)marqué par de
grandes fêtes annuelles dans le Temple puis ensuite dans les synagogues+maisons.
 la fête de Pacques (pessah) : : commémoration de la sortie d’Egypte
 la fête de Shavouot : le don de la loi à Moïse
 la fête de Soukkhot : fête des tabernacles
 fête de Rosh Ha Chanah (J de l’An) : naissance du Monde, rassemblement devant
Dieu.
 fête du Kippour : jour du jugement et des miséricordes de Dieu+J de Gd pardon.
 9 Av : jour du deuil des 2 Temples
 Pourim





Les grandes cérémonies à l’échelle d’une vie :
circoncision (8 j ap naissance)
13 ans, maj rel, garçons lisent la Torah à la synagogue publiquement bar-mitsva.
équivalent d’une iniciation pour les filles à 12 ans mais pour judaïse libéral.
le temps du mariage : peut ê dissout ; ce n’est pas un sacrement.
le temps de la mort : espoir de résurrection ac l’idée d’ê rendu à Dieu.
IV.
Les débuts de la diaspora
 13 millions dans le monde surtout concentrés aux EU&dans l’E d’Israël ; une part
importante dans l’Ex Union Soviétique ; en FR (520 000 pers), mais aussi en Asie, Af, Am
latine. Juifs ont vécu dans presque toutes les régions du monde.
 jusque mi Ve s : Terre Promise, cœur physique de la Nation
 jusqu’en 1200 : la Babylonie prend le relais
-Renaissance spirituelle du judaïsme en Palestine dès le II e. On connaît la vie des juifs
dans la région du Danube grâce au Talmud. Dvl des centres d’études rel –yeshiva- où on
étudie la Torah. Les dirigeants de ces Ecoles éclipsent les dirigeants pol : rayonnement
de ces Ecoles.
-Khazars (Mer Noire-Mer Caspienne) : ce peuple ce serait convertir au judaïsme (VIIIXIII) mais en réalité, ce serait une élite pol convertit.
>>>>> Les communautés juives se sont déplacées constamment durant MA d’où contacts
avec d’autres gdesrel.
L’ISLAM, RELIGION ET EXPANSION
I. Qu’est-ce que l’islam ?
 rel monothéiste fondée par Mahomet qui vers 610 commence à recevoir la parole de
Dieu (par l’ange Gabriel) dont il doit répéter les textes. Ils les auraient reçus entre
610&632. Ensuite rassemblés après la mort du Prophète dans le Coran. Au début, texte
retenu de mémoire puis obligation de réciter.
 islam= soumis à Dieu
a) Le Coran
-composé de 114 Sourates (classées dans l’ordre décroissant) qui sont divisés en
versets.
Exemple : la Fatihaaccepter soumission à Dieu et se conformer à ses attentes
Certaines sont plutôt poétiques, d’autres ont pour fonction d’énoncer des lois.
-écrit vers 650.
-Toute la législation ne peut être tirée du Coran d’où musulmans vont chercher dans la
vie des pp, des paroles pour définir son comportement : La Sunna, 2e source de loi
(paroles, faits&gestes du prophète+info racontées par compagnons du Prophète) mais le
centre reste le Coran qui devient un élément non seulement rel mais national. L’islam
prend une dimension littéraire. L’influence par les prières se fait sur l’ensemble de la
littérature arabe.
b) Sunnites et chiites
-l’islam n’est pas totalement homogène+division ne se fait pas par la Sunna. Gde majorité
de Sunnites.
 Sunnites affirment la légitimité des khalifs qui succèdent à Mahomet
 Chiites n’ont pas admis qu’Ali soit déposé et contestent la légitimité de la succession
de Mahomet qui n’avait pas été décidé.
c) Les principales Ecoles Juridiques




Les musulmans se rattachent à différentes écoles juridiques appelées rites qui
touchent droit publ&privé. Le chef de ces écoles : imams.
école malikiste
école hanafite
école shafiite
école hanbalite
>>>>>> Ces écoles créent des différenciation dans l’espace. Recherche personnelle, libre
(ijtihad) dans ce domaine a été très vite limitée (fin Ixe). On estime que tous les cas
possibles ont été étudié et on doit utiliser modèles anciens.
d) La communauté religieuse
-Islam : rel révélée au monde par la lignée des Prophètes ; lignée entre les monothéistes
conduit à l’islam comme dernier maillon.
Pas de clergé + idée que tous les croyants sont égaux devant Dieu.
Imam dirige la prière collective mais il n’est pas un intermédiaire entre les croyants et
Allah et se placent dans la continuité des khalifs qui n’ont qu’un rôle temporel. Leur
fonction est de faire respecter la loi et la foi  islam sunnite (/islam chiite : imam est
un intermdiaire)
>>>>>> C’est la soumission à Dieu qui prime.
II. Les fondements de la religion musulmane
a) le dogme
 croyance en un Dieu unique incrée mais créateur du monde et dont les anges sont les
min. Croyance en une vie future, jugement dernier&résurrection.
b)le culte et les piliers de l’islam
 le terme de piliers ou arcanes
 la profession de foi : déclaration shahadat « J’atteste qu’il n’y a pas de divinité si ce
n’est Allah,et que Mahomet est l’envoyé d’Allah ».
 prière rituelles : 5x/j ; doivent ê précédées d’ablution purificatrice mirhab vers
qibla. Dirigé par un imam le vendredi à midi et tournés vers la Mecques. Les H
doivent se libérer le vend devenu j de repos.
 l’aumône : prélévements sur le revenu de l’année destiné à un fond de bienfaisance
pour les musulmans-zakat
 le ramadan : faire connaître aux plus riches les conditions de vie des plus pauvres. Ils
ne doivent pas manger, fumer, avoir relations sexuelles. Se termine par la fête du
aid al seghir (ac prière collective).
 le pèlerinage : à leurs arrivée, ils font le tour de la kaaba.
c) Autres prescriptions
 djihad : souvent traduite par le terme de G. En réalité, renvoie à la notion d’effort
sur soi même, de maîtrise de soi, au moment des luttes polythéistes puis étendu à
l’islam. Mais si G il doit y avoir, elle doit ê précédée d’exhortation de conversion.
 interdits liés à l’alimentation (porcs, animaux charognards, boissons fermentées)
 l’ê humain est le fruit d’une association entre un corps et une âmesinhérents d’où
question de l’hygiène importante.
 Prohibitions (adultère, homicide, vol, jeu de hasard, luxure, diffamation  pour
chacune de ces fautes correspond un châtiment)
 Le Coran explique que Dieu pardonne ces pêchés mais un seul peut entraîner
l’exclusion de la communauté des croyants : le fait de mettre en doute l’unité de Dieu.
Charia : ensemble des commandements divins consignés dans le Coran en rapport avec le
Culte mais aussi les valeurs juridiques, familiales. Guide + qu’un Code.
 La place des femmes : autorisation de la polygamie. Pudeur assez stricte mais
protégée en terme de répudiation ; participent au processus de foi, peuvent
effectuer pèlerinage mais ac un proche, reconnaissance au bonheur et à la dignité
malgré autorité des hommes sur les femmes.
d) Calendriers et fêtes
il faut soulignercalendrier particulièrement lunaire compté à partir de l’hégyre en
622 : « émigration » de Mahomet qui quitte la Mecque et va à Médine. 2 fêtes rel :
 fête d’ail al seghir
 fête du sacrifice Aid al Kébir (mois du pèlerinage=hajj) : cérémonie familiale qui
commémore existence d’Abraham prêt à sacrifier son fils Ismaël.
 fête du jour de l’an
 fête au printemps pour célébrer naissance de Mahomet.
 Fête qui distingue Sunnites/chiites
III. L’expansion
e
Les débuts de l’Histoire musulmane
7 s ac Mahomet ; la Mecque : lieu d’un pèlerinage polythéiste mais coexistence d’un
courant monothéiste qui se dvl.
Il a l’habitude de méditer dans les grottes : il aura des songes puis des révélations de la
mission dont Dieu l’investit par l’ange Gabriel. Cette révélation entraîne de l’hostilité.
Les plus humbles forment un gpe d’adeptes autour de Mahomet. (hostilité qui se
retrouve lors de l’existence de Jésus).
Cette révélation commence en 610 (soutient de ses proches puis perd ses alliés majeurs
car sa femme meurt). Il va chercher soutient hors de la Mecque
 622 : hégire. Il se rend à Yathrib qui prend un autre nom (Médine) pour désigner
la Ville du Prophète. Il y organise la communauté musulmane ac 2 cat :
 un ensemble d’émigrés venus de la Mecque
 les disciples de Médine


628 : Pacte qui doit instaurer une trêve pour 10 ans, et doit permettre le
pèlerinage. Trêve rompue en 630 : prise de la ville par Mahomet, destruction des
idoles. Il retourne à Médine et ses derniers adversaires se rallient à lui.
632 : islamisation de toute l’Arabie. Dans ce contexte : pèlerinage de l’adieu.
-Après sa mort, on rentre dans une période d’expansion qui dépasse le cadre de l’Arabie.
Ses successeurs (khalifs) vont diriger l’empire comme des chefs rel&pol (titre :
commandeurs des croyants). Les 1ercompagnons de Mahomet résidant en Arabie.
des textes du XI s précisent leurs rôles : doivent
 maintenir rel selon pp fixés
 fction de justice (la faire régner)
 rôle de défense et de protection des pays de l’islam : faire protéger les
frontières pour que pratiques rel et que le L soient préservés.
 combattre après avoir invité à se convertir ceux qui refusent (sauf si paient
impôts, alors ils peuvent rester sur la Terre d’islam).
-Première période d’expansion (1e s) : de la mort de Mahomet à 750
 dynastie des Homeyades jusqu’en 750 : ces khalifs descendent de cette
famille et fixent la K de l’Empire à Damas. Ces khalifs homeyades gouvernent ac le 1er
min, le Vizire.
 Conquêtes
 Syrie-Palestine (634-640)
 Iraq (636-641)
 Arménie puis Iran (642)_échec devant Constantinople (718)
 Egypte (639-642)
 Maghreb (669-705)
 Espagne&Gaule narbonnaise (711)_échec devant Poitiers (732)
 l’Indus est atteint en 710-713
-750 : changement de dynastie : les Abassides (1258)
Période marquée par un déplacement de l’Empire ; nouvelle capitale : Bagdad.
Scission de l’Empire qui se divise en khalifats rivaux (de Cordou, du Caire, en Tunisie en
1258). Date où la dynastie fait appel à des Turcs pour remettre de l’ordre dans l’Empire.
Mais en même temps, invasion mongole détruit Bagdad et l’Empire.
Puis conquête de la Sicile, de Maltes, de la région des Baléares, de l’Inde et à la fin du
siècle, l’islam touche l’Indonésie.
>>>>> Phase de conquête mais de fragilité et rel ne se maintient pas nécessairement
après la chute de l’Empire.
-Fin XVs (fin des dynasties des khalifs) : diffusion de l’islam dans l’Empire ottoman par
le biais des turcs ottomans. Expansion de l’islam dans l’Af sub-saharienne.
>>>>> Expansion de + en + vaste entraîne des heurts ac d’autres rel : rencontre et
affrontement entre judaïsme/islam.
JUDAÏSME, CHRISTIANISME ET ISLAM : RENCONTRES ET
CONFLITS
1) Judaïsme et christianisme : de la séparation à la confrontation
a) Naissance et diffusion du christianisme : vers la marginalisation du
judaïsme
rel chret s’impose progressivement dans son lieu de naissance : l’Empire romain.
F. Veill Juifs et Chrétiens, requiems pour un divorce  antagonismes inévitables d’où
dès le départ, il ne peut que y avoir séparation. Mais chret n’ont pas conscience de
rompre avec le judaïsme sauf qu’ils reconnaissent en Jésus le messie attendu.
Dimension prosélyte des adeptes du Christ ; prosélytisme avant et ap mort de Jésus,
avec une hostilité au Temple, de ceux qui ne croient pas à la résurrection des morts, et
qui s’affrontent ac les croyants selon qui Jésus est le messie.
Conflit au départ : judéo-chrétien : beaucoup de conversion des juifs au christ (les
païens à se convertir sont rares). Apparition de communauté chrétienne et de martyres :
dès ce moment, divorce entre les 2 branches du judaïsme.
Exemple : Etienne, martyre hostile au Temple se convertir au christ ; il sera lapidé
(présenté devant les gens de la synagogue qui s’opposent à la conversion car ils y voient
un blasphème).
Dès ce moment, persécution contre les hellénistes (1er chret grecs). Au mm
moment, conversions de + en + importantes parmi les juifs comme Paul.
Rupture juifs/chret et facteurs de divorce augmentent :
 présence importante de la notion de pêché, de faute (christ)/accent mis sur la
possibilité d’un pardon (judaïsme)
 La rédeption se fait par la grâce divine/par les œuvres des H
 l’Esprit doit ê vainqueur de la chair/caractère terrestre du judaïsme
 la foi permet la grâce divine/ le respect de la loi
>>>>> ce qui les oppose concrètement : chret abandonnent progressivement la loi (Torah)
et ils donnent une dimension divine à Jésus perçue comme une remise en quest du
monothéisme absolu par le jud (seul Dieu est Dieu). La Distinction se creuse et concu au
fur et à mesure que le christ s’affermit.
 fin 1er s ap JC : christ dans toutes les zones de l’Empire à Rome (tous les gpes
sociaux)
Expansion dans l’Empire romain du christ. Et rapidement : vague de persécutions
contre les chret  Rome se rend compte que ce n’est pas une nouvelle ramification
du judaïsme puisque les chret refusent de servir l’armée, de participer aux pratiques
païennes, au culte impérial (acceptation de la domination pol). Rome voit dans
l’attitude des chret une volonté de ne pas se soumettre au pvoir pol. (« rendre à
César ce qui appartient à César (…) »pour séparation pol/rel)
 Vagues de persécutions entraîne (64-313)
 incendie de Rome sous Néron en 64 (imputé par Néron aux chret et entraîne la mort
par l’exécution de Paul&St Pierre). Variation selon ceux qui sont à la tête de l’Empire
romain. Dénonciation par la foule des chret et condamnation à mort (Ste Blandine-sous
Trajan : pas toujours lancées par l’Empeureur).
Persécution : manière de chercher des causes aux malheurs qui frappent l’Empire.
 Coexistence juifs/chret: on doit attendre que christ s’impose dans l’Empire romain
pour que la quest se pose.
 313 :l’Empereur Constantin I+Edit de Milan autorise le christ dans l’Empire
Christ incarné par l’Empereur et apparaît comme unité de l’Empire.
 381 : Renforcement+devient rel officielle ac l’Edit de Thessalonique (Theodose)
Judaïsme&paganisme encore tolérés mais rejet de leur culte à l’intérieur des villes,
mesures discriminatoires (exclusion de l’adm).
 391 : paganisme interdit+aboltion JO+destruction du sanctuaire d’Olympe
Dès le Ve jud perçu comme étant une secte : autonomie restreinte, centre palestinien en
déclin et inst abolies.
>>>>> Prolongement de cette pol : marginalisation des rel autres que le chrit (elle se
poursuit au MA).
b) Le MA, période de marginalisation et de persécutions des juifs en
pays chrétiens
L’Espagne, de la tolérance à l’expulsion
-Evolution des rapports chret/juifs. On aura des dynasties qui vont envahir l’Esp à
partie de l’Af du Nord : Almoravides&Almohades. Elles prennent l’esp et relations
juifs/muslmans se dégradent d’où juifs vont dans les espaces chrétiens. Migration de
pop juives d’Andalousie vers l’Esp du Nord (chrétienne).
Au début de cette période de reconquête, les rois chrét prennent les juifs à leur serv
d’où existence paisible fondée sur une éco diversifiée. Moment où les rabbins esp ont un
prestige dans toute l’Europe.
Puis, situation se dégrade :
propagation d’un anti-judaïsme ac massacres de 1391 (Séville)-> vague de conversions
et migration. Réaffirmation du caractère chrétien des rois dans le processus de
reconqûete.
*création de quartiers et villages séparés (Castille-Xve)
*obligation de signes distinctifs (juifs->barbe)
*ghettos (judérie)
Soupçonnés d’ê restés fidèles à la religion originelle (« les maranes »=les porcs). Mais
liens entre nveaux convertis et leurs origines d’où expulsion des juifs d’Esp en 1492
(expulsion Sépharade).
*XIIIe : on décide de réprimer l’hérésie ac trib spécial : toute pers, sur simple
dénonciation peut ê poursuivie. Utilisation de la torture pour faire abjurer sa foi.
Inquisition jusqu’au XVIIIe : expulsion des musulmans, pop juives, et des convertis.
 Rôle des Croisades : volonté de délivrer les lieux saints de Palestine de la domination
musulmane (8 principales)+délivrer la Terre sainte et faire triompher le chrit. Elles
donnent lieu à des manif d’anti-judaïsme : massacre de pop juives qui apparaissent
comme des étrangers et des meurtriers du christ que l’on doit éliminer avant la
Croisade.
L’anti-judaïsme royal en Occident
se traduit par la décision du Concile de Latran 1215 : port de la rouelle pour identifier
l’ennemi. Véritable fondement jur.
Présence de comm juive en Rhénanie, en Fr ac une tolérance : rôle des marchands juifs
qui font un lien entre chrétienté occ&musulmans. Protection des comm juives d’où
implantations facilités.
-Mais dans le contexte des Croisades-> législation discriminante dès la fin du Xe.
Exemple : pas le dt d’ê propriétaire de la terre qu’il cultive mais autorisation de
pratiquer le crédit (hostilité se dvl autour de ces prêteurs car act interdite par l’Eglise).
Mesures qui se renforcent ac apparition de superstition qui repose sur meurtres
collectifs et rituels (peur du différent rel).
Exemple : Boie-condamnation de 40 pers accusées de sorcellerie-. Les juifs ont besoin
de sang, ils empoisonnent les puits etc…
Exemple : St Louis (procès au Talmud : fait brûler charettes de manuscrits hébreux).
-Création de ghettos (au départ, pour protéger en All, puis pour marginaliser).
 1394 : expulsion des juifs de FR
 1290 : GB

All : fragmentations locales d’où communautés continuent de se dvl dans gdes villes.
Dans la tourmente, l’élaboration de la Cabbale
-Apparition au 2e s en Palestine ; approche particulière autre de la rel. Elle se centre sur
l’étude du monde divin&céleste.
Puis se dvl dans Bassin Méditerranéen (12e)+Pologne (18e)
ensemble d’écrits réalisés sur la prophétie, les anges, compilation de directives
spirituelles->idéal de la vie rel-idéal de sérénité, de renoncement, d’ascétisme(renoncement de la volonté de l’ind pour accomplir volonté de Dieu). Pour parvenir ai
respect, idéal d’acceptation des difficultés, malheur individuel ce qui doit conduire à
joie.
-Centres d’étude se dvl et la centralisé se porte sur la jonction divin/monde terrestre.
-Cabbale=tradition ; réinterpréter données de la révélation pour s’élever
spirituellement.
On dit que c’est l’ensemble des textes mystiques (recherche de l’absolu ou de Dieu à
travers la contemplation, l’extase) et ésotériques (désigne ce qui est énigmatique ;
doctrine par laquelle les connaissances ne doivent pas ê vulgarisées mais
réservées&communiquées à un nbr restreint de disciples considérés comme « initiés » et
y accèdent par le passage à différentes étapes) qui se donnent pour objet la
connaissance du divin.
->il faut traverser des stades de contemplation de Dieu (7 demeures célestes) :
cela passe par l’étude de la langue (les mots sont des créations qui ont un sens
particulier, jeu des lettres entre elles->une connaissance s’acquiert et permet l’élévation
spirituelle).
>>>>> Courant dvl largement comme une réaction par rapport aux difficultés ; permet de
tisser un lien ac les autres rel, se diffuse par émigration des comm aux MA.
2) Judaïsme et islam : une coexistence longtemps pacifique
-L’expension de l’islam va faire passer une partie des pop juive sous la domination
musulmane (637 : conquête de la Palestine ; Perse et Espagne)
relation pré-islamique : on a eu des regpements, des communication, des points en Af
Nord, coexistence en Alg, Tunisie…On va avoir des contacts importants ac Mahomet
autour de Médine des juifs.
 proximité car pratiques proches
 musulmans se tournent rapidement vers Palestine pour prier
 reprennent des gdes fêtes
 628 : Fracture entre ces 2 rel : refus de voir Mahomet comme le plus gd des
prophètes par les juifs : des familles près de Médine sont tuées.
 influence du judaisme sur islam également
# distinction Torah/Talmud – Coran/Suna gds textes bibliques :structures proches
#centralisé des Ecoles jur+proximité dans la centralité du droit
#dans les 2 cas, un centre très important : centre Babylonien
-A partir de cette situation proximité/clivage, la situation des communautés juives
dominées dans l’islam sont meilleures dans les terres dominées par l’islam que dans pays
chrétiens ou à Byzance.
Statut des dhimmis « les protégés » mis en place dans ces régions car il y a ce respect
pour les monothéistes en général. Statut jur qui ne donne pas l’égalité à ceux qui sont
tenus par ce statut mais leur permet d’ê reconnus. Paient un impôt particulier mais sont
en échange protégés : peuvent exercer leur rel (on a des tribunaux propres et les litiges
sont tranchés par chefs rel propres) mais rel musulmane reconnue comme la meilleure.
limites : nécessité de porter signes distinctifs, pas le droit de porter armes…
-Cloisonnement entre communautés : pas d’héritage réciproque musulman/dharmas,
mariages limités…protégés sont régis par le système du millet (« Nation rel »)
administré par le chef rel.
Statut infériorisant mais situation+favorable que celle des communautés d’Eur Occ au
MA.
Exemple : dans Esp musulmane, effervescence à laquelle participe comm juives très
présentes. Entremêlement important par le biais de gdes figures intellectuelles (Ibn
Gabirol, J Halévy, Maymonide) pris pour des musulmans tant ils étaient proches
(recherche sur la langue, approche comparée arabe…).
-Il y a aussi une participation à la vie pol, éco qui font le lien ac pays chrétiens. Mais
phase limitée : arrivée de 2 dynasties
 pol de conversion menée par les Almohades
 rapprochement se fait de nveau au moment où juifs/musulmans se retrouvent en
Af Nord après expulsion des juifs d’Espagne, du Portugal (1496). Ils se
retrouvent aussi dans l’Empire Ottoman.
3) Chrétiens et musulmans : des relations chaotiques
-expansion de l’islam se fait au détriment de la chrétienté : hist de conquêtespar
l’islam, par les chrétiens (reconquista), par les Croisades (au moment où recommencent
conquêtes de l’Esp) pour délivrer les lieux saints de Palestine de la domination
musulmane. Série de conflits dès 9e s ac étapes importantes.
 1099 : prise de Jérusalem puis création du royaume de Jérusalem (1è Croisade)
et création des E Francs au PO. Cela se solde par reprise de Jérusalem par le
sultan d’Egypte, Saladin.
Émergence de figures héroïques au cour de ce conflit : St Louis, Saladin. Ce conflit
rigidifie les identités. Relations rendues difficiles par :
 massacres de pop juives, musulmanes
 chret envoient en terre sainte des dominicains (rel) qui dvl le prosélitisme.
Les Croisades vont faire apparaître les chret comme responsables des crises&tensions.
Mise en place d’un véritable esprit d’exclusion entre chret&musulmans au 18e.
 difficultés de coexistence mais – marquées quand chret sont en pays musulmans
que quand ils sont en terr chret.
-Autre espace de cohabitation : Bizance (Empire romain d’Orient qui apparaît fin 4e).
apparition en Asie mineure au 19e de la Dynastie ottomane->elle dvl une armée, entame
des conquêtes qui se soldent par la prise de Constantinople en 1453.
prépondérence&extension ottomane : terr islamisé mais non arabe ; dans ce terr
conquis, application du statut de dhimmis (syst de la Nation rel du millet dans comm
minoritaires).
1839 : égalité civile dans Empire ottoman
Les musulmans en pays chrétiens
 Reconquête accompagnée d’une pol de conversion forcée puis expulsion des
Morisques (les convertis)
 d’abord une pol de tolérance ac un impôt spécial
 puis pol de conversion&d’expulsion (18e) massive=300 000 pers concernées
 départs volontaires face à cette pol d’expulsion
-Echanges et influences en dépit de tensions et de l’hostilité des chrétiens à l’égard des
musulmans.
art influencé par l’islam ; on parle de l’art mudejar influencé par le style arabomusulman. Imprégnation vue par la manière dont les chrétiens ont transformé les
édifices musulmans en en faisant lieux chrétiens mais architecture montre les traces de
cette influence.
>>>pour évoquer relation musulmans/chrétiens, on passe à période contemporaine : rôle
des colonisations, évangélisation.
CHAPITRE 3 : L’ISLAM AU 20e SIÈCLE
INTRODUCTION
-Il n’y a pas de clergé, mais un personnel spécialisé ac des savants, des juristes, des
juges, des chefs de la prière (immam) : fonction précise mais pas de hérarchie.
Il y a dans l’islam des réunions intern, des congrès savants de juristes, des conférences
de minse tiennent pour résoudre ? qui peuvent se poser par rapport à l’islam.
-Des changements se sont opérés dans le monde musulman dans les 70’
 centralité du modèle que constitue l’Arabie Saoudite ; certains pays musulmans qui
vont vouloir imiter ou valoriser l’Arabie car elle est devenue un royaume indépendant,
unifié sous la direction du prince Ibn Saoud. Premier pays à accéder à l’indépendance
et à l’autonomie. Pour mener à bien cette unification, le prince se fonde sur la rel->le
wahhabisme (rel dans laquelle des confréries appuient ese d’unification). Modèle de
reg appuyé sur la Charia&Arabie constitue un exple dans le monde musulman.
 mvts qui vont s’inspirer du modèle d’Arabie et vont définir ce qu’est devenue Arabie
comme modèle à imiter. Wahhabisme se caractérise par le fait qu’il est une
interprétation libérale du Coran.
-Mvts globalement motivés par les mm ambitions et on a parfois parlé à leur sujet
d’international islamiste ; mais ces mvts n’ont pas nécessairement de liens entre eux
mais on a ce caractère simultané de l’émergence de ces mvts.
-Ne pas confondre pays musulmans/E islamistes
 pays musulmans : majorité de la pop musulmane
 E islamistes : volonté d’appliquer le pp de la Charia ; on se place du côté de l’E.
-Modification dans les 70’ ac l’émergence de mvts d’inspiration proche. On peut opérer
des distinction entre la période qui précède l’indépendance et celle qui la suit.
 tendance islamiste qui veut donner de la place à l’islam ; présente au Maroc, Algérie,
Arabie, gypse, Palestine, Lybie.
 dans d’autres pays (Syrie, Irak..) on parle plutôt de mvt de l’arabisme (et pas islam.)
 mvt qui se caractérise par l’existence d’une inspiration
réformiste&constitutionnaliste (Tunisie).
-2e phase : mvts d’inspiration non-islamiste présente dans le monde arabe qui vont
prédominer en gypse, en Syrie, Irak, Tunisie, Algérie alors que dans d’autres pays, la
fidélité à l’islam prime (Arabie, Maroc, Jordanie).
>>>> Période pendant laquelle se forment des courants : effervescence dans les pays où
l’islam est présent.
I.
L’islam à la fin du 19e s
A/ Un monde de plus en plus dominé
-Ce qui caractérise l’islam est une situation d’un monde dominé ac évolution tout au long
du 19e : triomphe&expansion de l’impérialisme eur. Conquêtes de pays européens
(GB->Inde) au point que la GB notamment exerce sa domination sur des terr musulmans.




conquête progressive de l’Afrique en mm temps
domination de l’Indonésie (P-Bas)+expansion de la FR en Af du Nord (conquête de
l’Algérie dès 1830)
le monde musulman est colonisé
les puiss coloniales vont imposer leur vue d’autant plus que l’on est dans une
période d’un déclin pol (scession de l’Empire Ottoman ; 1878 : prise d’indep de la
Serbie)
>>>> Si l’impérialisme triomphe, c’est que les réformes n’ont pas permis la lutte contre
l’entrée des puissances européennes.
B/ Tentative de réformes de l’islam
-Il faut revenir sur la civilisation de l’islam triomphantsouvent présenté comme du 7e
au 13e (ac chute de Bagdad symbolisant destruction de l’islam pol) puis longue traversée
du désert jusqu’à la fin du 18e.
La renaissance est permise par le contact ac la modernité occ.
Mais pour certains musulmans, la période du 13e-18e ne correspond pas à la traversée du
désert mais à un retour à la religion. Pour certains, le contact ac la modernité occ est la
source de déclin.
-A partir de la fin du 14e, l’Eur a tendance à éclipser pays musulmans en terme de
savoirs, découvertes, avancées techno (élément déterminant en Eur : imprimerie alors
que c’est seulement en 1786 que survient la 1ère imprimerie à Istambul).
 Les défis de l’islam (2002) Boubakeur il parle d’un grand assoupissement. Ce sont
les difficultés des gdes dynasties à contrôler&dominer les terr sur lesquels elles avaient
le pvoir « perte de vitesse de l’islam dans le rôle éco » ac une marginalisation au cours de
cette période. Il y a un trop grand dogmatisme. Forme d’oubli des pp du Coran et non un
retour à la rel. Phase de repli sur soi.
-Or, ac les conquêtes eur fin 18e, les musulmans ne peuvent plus se replier sur soi :
réaction de défense, en se rapprochant de la foi des origines. Contact ac les eur->prise
de conscience ; débat s’ouvre pour le retour à la foi qui oppose les partisants d’une
évolution moderniste et ceux de la valeur des traditions.
ceux qui vont dans le sens d’un rapprochement ac modernité occ : réformes pol
pour conduire à la modernité pol de type occ. Exemple : Empire Ottoman
réformes tentées par les sultans mais se heurtent aux conservateurs
(janissaires, rel qui s’opposent à ces réformes envisagées dès fin 18e). Mais après
la scessession de la Grèce, véritable pol de réformes dès 1830. Elle se manifeste
par la mise en place de règlements « tanzimats »’ dès 1839 pour faire de l’Empire
Ottoman un E moderne : armée moderne mise sur pied, modernisation de la
justice (- de pvoir pour trib rel, garantie de jugements impartials..)
 dès 39’ : égalité des droits dont égalité devant l’impôt (avant syst de millets).
D’autres estiment que décisions ne sont pas libres et qu’elles sont imposées par
les eur.
 autre obstacle : situation de domination éco de l’Eur qui exploite certaines
ressources de l’Empire ottoman.
 1876 : mise en place de la Const+Parl élu. Mais ils disparaissent très vite et fin de
la période des tanzimats mm si ce qui est de l’ordre de l’enseignement reste en
place.
ces réformes montrent que l’ont peut avoir un pvoir pol dissocié de la Charia bien
que l’islam domine.

-Mm type de réforme dans l’Egypte de Mohammed Ali ; il va mener des réformes dans un
contexte absolutiste (modernisation agr, implanter industries, utilisation de techn
nvelles, dvl structures sanitaires…).
-//, volonté de renaissance spirituelle&culturelle + parvenir à une réforme de l’islam.
Mvt de la renaissance : nahda (rénovation). On trouve ces mess dans des espaces qui ont
produit des réformes pol.
mess principal porté par l’afghan Jamel Eddine al-Afghani ou rôle du penseur
Muhammad Abduh (demande la séparation du pvoir rel&pol). Ils entendent purifier la
pensée musulmane traditionnelle+souhaitent un retour à la réflexion personnelle (ils
dénoncent l’inertie des docteurs de la loi). Ces réformateurs veulent que l’on réouvre les
portes de l’interprétation personnelle (suppression Ecoles jur ?)
cela s’accompagne d’une acceptation de la modernité occ : mvt qui s’étend à l’Egypte,
au Maroc, Inde..Mvt réformiste aussi qualifié de néo-islam. Renaissance des
lettres+rapprochement entre les mvts en faveur du retour à l’islam et ceux en faveur du
retour à l’arabisme.
-A mesure que la présence eur augmente et que l’Empire Ottoman se délite, réaction de
défense des musulmans : resserrement. En mm tps, certains souhaitent un retour à
l’islam des ancêtres (salafis)->ils se concentrent sur le Coran et n’accepte aucune vie en
dehors de celui-ci (pas d’acceptation de dissociation pvoir rel/pol).
C/ La tentation de l’Occident
-Essais qui présentent islam : projets de modifier la vie dans les pays musulmans à partir
d’une auto-critique.
cf Renan 1883 Conf : fait apparaître islam comme incompatible ac science.
-Réformistes musulmans développent une réflexion qui leur sont propre (auto-critique).
Réflexion sur retard islamique conduit à une quête de progrès :nveau disc qui met au
centre un programme d’action réformistes. Mvts qui sur le mm mode mettent en avant
progrès scl de la communauté (jeunes turcs, tunisiens..). Volonté de produire un
changement scl de la communauté musulmane : par la presse, les assoc modernistes
(diffusent idéaux d’égalité, de liberté..).
1880-1920 : effervescence des étudiants de ces universités qui gagnent la rue,
grèves, pour obtenir modernisation des enseignements+vont nourrir la séparation
modernistes/traditionalistes. Ac cette approche, on va avoir la diffusion de nouveaux
modèles socio-culturels+questionnement sur modèle pol possible ?
Mvts constitutionnalistes se constituent (grâce à diffusion du modèle eur)&partis const.
se forment (DESTOUR : parti libéral const 1920 Tunisie, PCL 1907 Egypte..). Ce dvl
nourrit un enthousiasme des élites musulmanes à participer.
-En mm tp, aspiration au dvl de la technique : le scientisme, publication de vulgarisation
scientifique..progrès scientifique peut apporter progrès moral&scl. Cela se traduit par la
mise en place d’infrastructures modernes de transports..
Recherche de la civilisation du bonheur ac un besoin d’y participer+laisser place aux
loisirs, l’art.
-Quest de l’émancipation de la femme au centre du débat dans le monde musulman.
Conditions fixées par la loi coranique, la tradition (Sunna) et par des écoles.
 Liberté, égalité et femmes en islam Babèsmixité autorisée par le Coran ? Si non, qui
décide ? T. Oubrou explique que rien dans les paroles du prophète interdit la mixité ou
aux femmes d’exercer fction pol&rel car égalité ac les hommes ; mais cela ne signifie
pas identité.
émergence de féminisme ac un dvl simultané dans les pays musulmans/Eur Occ
élément qui détermine la division modernistes/trad->volonté de maintenir les
choses à l’état.
 Turquie : féministe apportée par femmes mais repris par mvts des jeunes turcs.
 Egypte : texte de Huda Cha’rawi, fonde le journal « l’Egyptienne » en 1925 puis
les « Droits de la femme » 1928 ; elle critique la polygamie, la répudiation,
revendication à l’instruction, port du voile.
mvts qui ont un impact limité+ont du mal à exister et à se structurer. Largement liés
aux mvts indépendants ou nationaux dans une perspective de rejet à la domination
coloniale. En dépit d’un activisme certain, la domination se poursuit (divorce, domaine
prof..). Ce qui limite répercussion de ces mvts : c’est que les penseurs sont peut
favorables à l’amélioration des conditions des femmes (création en Egypte des Frères
Musulmans 1928 par Hassan Al-Banna selon qui les femmes doivent rester au foyer donc
pas la peine d’ê éduquées. Différences naturelles entre les h/f).

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D/ Les désillusions de la modernisation et le refus de l’Occident
-Volonté de changement de la sct, recherche de la modernité, volonté de dvl&refus de
l’emprise éco de l’Occ : aspiration à la grandeur national de mvts nationalistes.
 révolte en Egypte, Soudan, Inde, Alg
 mise en place d’un ferment d’un nationalisme repris par les réformistes
 mvts nat apparaissent au lendemain de la 1ère GM. Musulmans ne regagnent pas de
terrain et pas de gains en terme d’indépendance sauf dans le cas de la Turquie de
Khemal.
crise de confiance dans le monde arabo-musulman vis-à-vis de l’Occident car déception
par rapport à ce qui avait été promis pendant la Guerre.
 GB promet d’accorder indépendance à la région Syrienne en échange de la
mobilisation arabe.
 En mm tp, disc secret GB/FR/Russie qui prévoit le partage entre ces puiss car GB
a un mandat sur la Palestine.
GB établit en Nov 1917 la déclaration Balfour : envisage la création d’un foyer nat
juif ce qui est perçu comme une trahison par le monde arabe.
 ap le 2e conflit, les colonies disparaissent et de jeunes E émergent et
s’encouragent les uns les autres pour acquérir l’indépendance.
 Tentatives de regroupement des pays arabes : Ligue Arable 1945, création d’une
République Arabe Unie 1958 (Egypte/Syrie) qui sera plus tard rajouté par le
Yemen.
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