Hygiène suite : La protection standard

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17/04/2017
PRECAUTIONS STANDARDS
Il existe des précautions standards qui sont essentielles qui permettent la sécurité et des
professionnels et des patients. 2 objectifs : ne pas contaminer le patient ni le soignant. Cela
s’applique pour tout le personnel et de façon permanente et pour tout patient. Certaines
situations septiques imposent des précautions supplémentaires, goutellettes, air,…
I/Précautions standards
Elles s’appliquent par rapport a tout ce qui est sang et liquides biologiques.(urines, selles,
sécrétions, excrétas)
•Le lavage des mains :
Il se fait avant et après de prendre son service, avant et après avoir été au WC, avant
et après le déjeuner, avant et après s’être mouché, s’être recoiffé, nettoyé ses lunettes,
fumer, et bien sur au niveau des soins.
Pour les activités de soin on l’effectue à l’entrée et à la sortie de chambre, au passage entre
deux patients situés dans la même chambre, entre deux activités pour un même patient (ex :
réfection de lit), après une activité dite « sale » et contaminente (bouger du mobilier,
toucher l’environnement du patient), avant et après avoir porté des gants (notamment les
poudrés) stériles ou pas.
La flore cutanée est composée de la flore commensale (non pathogène) et la flore transitoire
(superficielle contaminent, germes pathogènes). Le lavage des mains protège la fore
commensale et éradique la flore transitoire.
►Antisepsie : opération au résultat momentané, permettant sur des tissus vivants,
d’éliminer ou de tuer des microorganismes (en intégrant les virus).
►Asepsie : ensemble des mesures propres à empêcher tout apport exogène de
microorganismes. C’est une méthode préventive qui utilise la stérilisation.
•Le port des gants :
Depuis les années 1987 le port de gants est devenu obligatoire pour les soignants,
suite à la contamination du corps professionnel infirmier et AS, par le VIH et d’autres
maladies a transmission sanguine.
 Les gants non stériles doivent être utilisés pour tout geste s’il y a risque de
contact avec un liquide biologique (urine, sang -> bilan sanguin), les
muqueuses (la toilette intimes ou change d’un patient souillé), la peau
lésée d’un patient (pour blessure même infime), quand le soignant à une
peau lésée (et pas forcément qui saigne, brulures, etc.…), en cas de risque
de morsure (pédiatrie, gériatrie, …). Il faut toujours garder en mémoire, un
patient=un gant, un soin= un gant, et de toujours le retirer en le
retournant. Le changement de gant sur un même patient est fréquent,
notamment lorsque le patient a besoin de plusieurs soins (bilan sanguin +
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vidange de poche a urine). La pose et le retrait de cathéters veineux
nécessite aussi le port de gants, ainsi que pour les sondes gastriques et
rectales (notamment lors d’occlusions), pour la manipulation de bassins,
d’urinal, de bassines, d’haricots, de crachoirs, les prélèvements et soins
gynécologiques, manipulation ou recueil concernant les lames (utilisées
pour des drainages) des reddons et drains, pour tout ce qui est soin de
bouche (stomatite, mucite ,…), contrôles pré transfusionnels, aspirations
trachéales, hémoglucotests (HGT ou Dextro), toutes injections
intramusculaires et sous cutanées (sauf avec aiguilles auto rétractables),
manipulations des instruments souillés (pour IBODE, AS, IDE,…).
• Collecteurs :
Boitier jaunes servant a collecter tout ce qui est coupant, piquant (aiguilles),
tranchant (lame de bistouri) et sous le sceau des DASRI. Ils doivent être toujours à
porté de main, à une distance la plus proche du geste effectué. Ils doivent être bien
fixés, de taille adaptée selon les services et les besoins, le niveau de remplissage doit
lui aussi être adapté, avec une fermeture définitive inviolable.
• Ne jamais recapuchoner une aiguille :
A cause de la mise en place d’un automatisme qui pourrait se répéter lorsque l’on
utilise une aiguille en bilan sanguin,…
• Ne jamais désadapter une aiguille de la seringue à la main :
Des griffes sur les containers sont faites pour cela
• Interdiction d’utiliser des stylos à insuline :
• Risque de projection de sang et d’aérosolisation :
C’est la formation de petites gouttelettes (postillons). Cette situation nécessite le
port de lunettes, de masque, ou masque avec visière, charlotte ou bonnet comme en
bloc opératoire, un tablier en plastique, surblouse, kimonos (notamment pour les
patients en fin de vie).
• Matériel souillé réutilisable :
Nécessite une manipulation avec une grande précaution, avec des gants et doivent
être immergés immédiatement dans une solution Détergeant-Désinfectant. (Ex : les
garrots.)
• Les surfaces souillées :
Obligation de port de gants, absorption avec du papier ou quelque chose de jetable,
nettoyage, rinçage, désinfection.
•Transport des liquides biologiques :
Il s’effectue dans des emballages fermés que se soit pour le linge ou les déchets. Il
implique la notion du respect des circuits. Pour les liquides biologiques il s’effectue
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dans des poches étanches et hermétiquement fermé. Pour le linge, s’il est contaminé
(patient au statut infectieux, septique), est mis dans des poches rouges, souvent
hydrosolubles. Pour tout ce qui est déchets, l’hôpital en est un gros producteur et
depuis 1992 leur destruction est une préoccupation de ce dernier. Il y a 3 étapes, la
classification, le tri et la collecte, leur traitement (600°C pour les simples, 1200°C pour
les autres).
 Classification :
2 types : -ordures ménagères : résidus de repas, poubelles des chambres,
emballages, couches de patients non infectés, poches de perfusion vides
(sauf transfusion), poches de nutrition, coiffes, gants (sauf pour patients
en isolement septique)
-DASRI : matériel a risque, et tout ce qui est psycho émotionnellement à
risque (cotons, compresses, tubulures,…).Par an ils représentent 250kg par
lit et un cout très important. Cela représente un circuit extrêmement
surveillé et sécurisé, et bénéficie d’une élimination à 2000°C avec filtres
spécifiques. On compte aussi dans cette catégorie tout ce qui est déchets
anatomiques (sang, membres, organes,…).
A coté de cette précaution standard il existe des précautions en cas de patients septiques.
II /- Les précautions septiques
1- Les isolements septiques :
Ils consistent à empêcher les microorganismes de sortir de l’environnement. Un
patient septique est contaminent, c’est souvent à cause d’un BMR (bactérie multi
résistante) et le but est de circonscrire l’infection, lui couper la route. L’isolement
est prescrit, sous forme de protocoles validés par le CLIN. La transmission se fait
soi par le déplacement du patient, et les visites sont elles aussi très limitées.
Elles se font aussi a 60 ou 80% par manu portage d’où l’utilité du manugel à
l’entrée et à la sortie de la chambre du patient. Les gants sont aussi une barrière à
la transmission pour le patient et pour son environnement direct. Le linge est
aussi un très grand vecteur, il nécessite donc une très grande précaution
notamment à sa sortie. Tout matériel de soin est laissé dans la chambre (flacons
de Bétadine,….) et est évacué une fois le patient parti et guéri.
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L’isolement contact :
Le but est de circonscrire l’infection transmise pas contact directe ou indirecte et toujours en
complément des protections standard.
Les indications :
-
BMR (bactérie multi résistantes) il faut souvent 3 antibiotiques à forte doses pour les
staphylocoques orémus, pseudomonas…
Les diarrhées : quel soit bactériennes, virales, parasitaires, salmonelloses, typhoïdes
Infections cutanés : abcès, rétrovirus (varicelle, zona, herpès)
Infection virales : Hépatite A, Conjonctivites, VRS
Gale, poux
Les précautions :
-
Lavage des mains avant et à la sortie
Gants dès qu’il y a contact avec le patient
Sur-blouse, pour éviter tout contact avec la blouse, elle reste dans la chambre.
Linge sale mis sous double emballage avec un sac soluble avec eau chaude.
Déchet sac DASRI sous sac fermé et étanche.
Excréta manipulé avec grande précautions, utilisation de javel et lunette.
Nettoyage de la chambre se font en dernier
Soin sont regroupé et pour éviter l’ouverture de la porte
Les choix des lieux est très importants, il faut être loin de la salle des soins.
L’isolement gouttelette :
But :
Circonscrire l’infection conscrite par les sécrétions oro-trachéo-bronchique, les germes se
trouvant dans les gouttelettes de salives ou sécrétion des voies aériennes. C'est-à-dire tout
éternuement, transmission par inhalation
Indication :
-
Grippe, Oreillons
Adénovirus, Parvovirus B19
Rubéole
Coqueluche
Diphtérie
Pneumopathie
-
Méningite bactérienne à
méningocoque
Haémophilus
Peste pulmonaire
Syndromes épi glottique
Pneumonie
Scarlatine
Précaution :
-
Masque
Porte fermé
Lavage des mains, pose du masque, lavage des mains
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-
Ablation du masque et se laver les mains avant de sortir
Port de sur-blouse, de gants
Déchet DASRI
Visite très limités, les visiteurs doivent respecter les mêmes précautions que le
personnel.
Transport du patient ave masque et drap bien couvert et passera en dernier.
Nettoyage de la chambre en dernier avec utilisation masques et gants
Isolement air :
Transmission par fine particule en condensation ou en suspension pendant une longue période
dans l’air.
Indication :
-
la tuberculose
varicelle, zona, herpès
lèpre
Précaution :
-
Masque P1 à haut pouvoir filtrant en forme de bec de canard.
Avant de rentrer de la chambre :
o Porte fermé
o Chambre à pression négative
o Lavage des mains avant et après mise an place du masque
-
Renouvellement de l’air 6 fois par 24/h en ouvrant la fenêtre
Déchet DASRI
Visite limite et seulement avec masque P1
Transport avec un masque
Nettoyage de la chambre avec P1
Rassurer et expliquer par rapport à cette situation.
2- Isolement protecteur :
Le but est de protéger le patient des germes environnant, pour un patient immunodéprimé.
Indication :
-
VIH
Dialysé
Prématuré
Leucémique
Grand brulé
Chimiothérapie
Radiothérapie
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