morale, qui est elle inflexible, inconditionnelle et obéit à l’idéologie
philosophique. Elle se distingue aussi le droit qui obéit à des lois.
Pourquoi cet intérêt pour l’éthique médicale, qui est de plus en
plus l’ordre du jour au niveau des médias et de l’opinion médicale.
Pourquoi les processus éducatifs cherchent-ils à l’intégrer dans le cadre
de l’enseignement de diverses disciplines en particulier, la médecine ?
La justification, en est, l’évolution des sciences et des
technologies biologiques et médicales qui sont le siège de grands
bouleversements et où l’on commence à connaître le secret de la vie et à
apprendre le langage génétique.
Les acquisitions récentes et vertigineuses dans plusieurs
domaines, la recherche, les investigations, les soins préventifs, prédictifs,
curatifs, alimentent des interrogations, créent des dilemmes pour lesquels
les praticiens n’ont pas de réponse toute prête alors qu’ils ont besoin
d’une réponse réfléchie et qui contenterait à la fois les exigences
scientifiques, celles de la personne humaine, de la morale, de la culture et
des intérêts de la communauté.
L’on sait que la palette des pouvoirs de la médecine, s’enrichit
tous les jours et à tendance même à se banaliser. Cependant pousser très
loin certaines exigences du progrès pourraient porter préjudice, à
l’intégrité de l’homme et à sa dignité, d’où, le souci de réfléchir, à nos
tendances les plus profondes, à nos comportements envers le malade,
doit-il être constamment présent. C’est delà qu’est venue l’exigence
d’une éthique médicale : le respect de l’humanisme et le respect le
progrès médical.
Comme vous le savez, la première réflexion éthique de notre
société contemporaine date de la fin de la 2ère Guerre Mondiale à la suite
de la révélation d’expérimentations à portée de recherches exclusivement
scientifiques et sans aucun bénéfice sur les sujets objets