Une particule électrophile va pouvoir s’additionner sur le carbanion, c’est la majorité des
cas, mais il existe des cas particuliers ou la particule électrophile s’additionne sur
l’oxygène.
A partir des dérivés carbonylés on pourra avoir des réactions de réduction pour aller
aux alcools et des oxydations pour arriver aux acides carboxyliques.
B – Réaction d’additions nucléophile
1°) réaction qui conduisent à des produits stables (qui ne seront pas le siège
d’éliminations ultérieur)
a) l’eau
OH – s’addition sur C + et H + sur O – on obtient 2 composé de 2 fonction hydroxyle
porté par le même carbone, c’est donc un Diol, et
comme les 2 hydroxyles sont sur le même
carbone, on les appel gem diol(jumeaux)
Dans le cas des cétones ce n’est pas très équilibré
car OH est faiblement nucléophile et que C est
faiblement polarisé donc on va augmenter la
polarisation en mettant sur le carbone en α des
substituant fortement électro attracteur, la
présence de ces substituant augmente la polarité
C+ de C = O et quoi que le nucléophile soit faible,
il va s’additionner sur le carbone fortement
polarisé, d’où avec ses groupements électro
attracteurs, la flèche va vers la formation du gem diol.
b) action des alcools : réaction d’acétalisation
On obtient un acétal ou hémi acétal
Il nous faut un catalyseur car le C est pas asse polarisé, si on
met des protons dans le milieu, il va s’additionner sur O et le
carbone devient un carbocation, le carbone est donc
suffisamment polarisé pour qu’une molécule d’alcool par
l’intermédiaire d’un des doublets libre du groupement
hydroxyle vienne s’additionner sur le carbone.
Cette réaction d’acétalisation nécessite une catalyse acide qui
par addition sur le groupement carbonylé entraine la formation
d’un carbocation. La molécule d’alcool par l’intermédiaire d’un
des doublets libres de l’oxygène se fixe sur ce carbocation