3) Le nombre quantique orbital:
S'inspirant du modèle de Bohr, on peut dire que les niveaux d'énergie des atomes sont
quantifiées et que l'énergie de ces niveaux dépend d'un nombre quantique, appelé nombre
quantique principal n.
Dans le modèle classique, la trajectoire d'un électron atomique dans un état lié est une
ellipse (qui devient un cercle dans le cas limite de l'hydrogène). Sommerfeld a alors montré
que les caractéristiques de cette ellipse sont données par la valeur du moment cinétique de
l'électron par rapport au noyau, de telle sorte que, pour chacun des états d'énergie
déjà
quantifiés par Bohr, le carré de ce moment cinétique orbital
est lui aussi quantifié
conformément à la règle:
1
122
nl
naturelllll
A chacune des valeurs de l possibles conformément à cette règle, on associe une lettre, qui
désigne en même temps le type d'orbite correspondant:
Le spectre en énergie, ou en niveau, apparaît donc ainsi:
On remarque qu'alors pour une valeur de l'énergie donnée
par n, il existe plusieurs valeurs de l et donc des états différents.
On dit alors que cette valeur de l'énergie est dégénérée.
Cependant, la mécanique quantique montre que cette
dégénérescence n'apparaît que dans l'atome d'hydrogène et que
de manière générale on a
.
On voit donc ici se dessiner petit à petit la structure
énergétique de l'atome, structure qui sera confirmée par la
mécanique quantique, bien que, on ne le répètera pas assez, ces
résultats proviennent d'une analyse qui ne peut être que
fondamentalement fausse en raison du caractère non classique des électrons atomiques.
B) Les effets magnétiques:
1) Quelques rappels classiques:
On sait qu'une charge possédant un moment cinétique, c'est-à-dire décrivant une boucle,
est équivalent à une boucle de courant. Par ailleurs, cette boucle de courant est, conformément
aux résultats d'électromagnétisme, équivalente à un moment magnétique qui est lié au
moment cinétique par la relation
où
est appelé rapport gyromagnétique.
De manière plus générale, on montre que le moment magnétique d'un atome est relié au
moment cinétique total de cet atome
qui résulte du couplage vectoriel de tous les moments
cinétiques de ces constituants de telle sorte que
, où g est appelé le facteur de
Landé, et est caractéristique du couplage particulier réalisé dans un état atomique déterminé.