Conclusion :
La méiose qui assure la fabrication des gamètes montre ici ses capacités à mélanger les gènes, du
moins, leurs allèles, par brassage interchromosomique et intrachromosomique.
Les gamètes ainsi fabriqués sont très nombreux, mais ont aussi une plus grande diversité que sans
brassage. La fécondation réunira chaque moitié manquante du code génétique, en rétablissant la
parité des homologues.
Ainsi, même si les gènes sont intégralement transmis entre deux générations, les allèles sont
aléatoirement répartis pour assurer une diversité des populations.
Mais alors, si la méiose assure la stabilité et la diversité au sein d’une espèce, comment évolue-t-
elle ?
2ère partie II1 commune / 4 :
En préambule, la légende nous indique que le sous-sol de la région n’est composé que de roches
sédimentaires et présente une faille.
Argumentations de chronologie relative:
- Cette légende nous indique avec l’ordre des petits cartons que les dépôts sédimentaires sont
datés relativement du plus bas au plus haut dans l’ordre du plus ancien (les grès rouges) au plus
récent (les grès jaunes) puis les schistes à charbons. Ceci illustre le principe de supperposition.
- L’ensemble Grés rouges à grès jaunes forme une unité géologique cohérente, toutes ces
couches étant déformées de la même manière :
- On constate en effet une symétrie dans les couches par rapport au centre de grés jaunes. Ceux-
ci étant les plus jeunes, la déformation est un pli synclinal.
- Il y a donc eu une série de sédimentation puis une phase tectonique formant un pli et sans doute
une chaîne de montagne.
- Une faille décale toutes ces formations sédimentaires plissées. Par principe de recoupement, la
faille est postérieure à la sédimentation et au pli.
- Toutefois, cette faille est légèrement courbe, et l’on peut aussi penser, également par principe
de recoupement, qu’elle est antérieure au pli qui l’affecté.
- Cette formation en pli faillé est visible en surface ce qui prouve qu’il y a eu érosion générale.
- L’ensemble plissé faillé arasé est recoupé sur la carte par une sédimentation de schistes à
charbons, continentale. Par principe de recoupement, ces dépôts sont donc postérieurs.
D’ailleurs, ni le pli ni la faille n’affectent cette couche.
- Cette couche est recoupée par les courbes de niveau et a donc dû être érodée à son tour.
- Pour finir, les dépôt houillers sont d’origine forestière marécageuse, et la topographie montre
qu’ils sont sur un sommet. Il y a donc eu une nouvelle phase tectonique qui a légèrement
bombé cette formation, d’où sans doute sont érosion
D’où la chronologie suivante :
- phases sédimentaires successives des grès rouges aux grès jaunes
- plissement en compression en synclinal lors d’une orogénèse
- faille décalante dans ces sédiments plissés (ou avant)
- érosion générale
- dépôt sédimentaire de schistes houillers
- tectonique d’ensemble en compression – bombement
- érosion partielle des schistes