Conclusion :
-Animaux d’eau douce prélèvent de l’eau passivement et le rejette activement
grâce aux reins ou autres.
= perte de sels, donc remplacement par une absorption active d’ions à travers la
peau, les branchies et autres épithéliums.
-Animaux marins perdent de l’eau par osmose, ils boivent de l’eau de mer et
sécrètent activement l’excès de sels pour le rejeter.
Animaux à respiration aérienne :
Si l’épithélium est imperméable, la déshydratation est évitée à l’air.
Mais problème = la perméabilité limitée aux gaz (O2 ,CO2) est inappropriée pour une
respiration aérienne.
Si l’épithélium est perméable, on a une déshydratation par l’épithélium respiratoire : donc
augmentation des moyens pour diminuer les pertes d’eau.
Les reptiles marins + oiseaux de mer :
Ils boivent de l’eau de mer pour avoir un apport en eau mais les téléostéens,
n’ont pas l’urine hypertonique.
Ils ont des glandes spécialisées dans la sécrétion de sels avec un liquide
fortement hyper osmotique = glandes à sel localisées sous l’orbite chez les
oiseaux et près du nez et des yeux chez les lézards.
Donc incapacité des reins est remplacée par le fonctionnement des glandes à
sel.
Les mammifères marins : n’ont pas de glandes à sel, ils ne peuvent boire de
l’eau de mer. L’eau vient de leur nourriture + métabolisme. L’équilibre
osmotique dépend des reins.
L’homme comme mammifère ne peut boire de l’eau de mer ;
L’imbibition par l’eau de mer entraine chez l’homme une accumulation de sels
sans apport équivalent en eau, c’est-à-dire que pour excréter les sels ingérés
dans un volume d’eau de mer, l’homme doit faire passer plus d’eau qu’il n’y
en a dans ce volume (voir tableau de valeurs ci-dessous).