générations futures (programme massif d'isolation des batiments, audit des transports et
du report modal, de la réduction des distances parcourues par les personnes et les biens,
agriculture et alimentation la moins consommatrice de ressources possible ; une activité
économique et industrielle qui ne vise plus la croissance permanente de la consommation
de ressources, mais la bio économie telle que définie par Nicolas GEORGESCU ROEGEN,
c'est à dire de faible entropie, réconciliée avec les grands équilibres naturels.
Les dynamiques démographiques, les décisions et actions politiques qui peuvent
les orienter, doivent intégrer la notion de durabilité. La coopération
internationale doit impérieusement aider toutes les régions du monde à achever
la transition démographique. Voir la bande annonce du très bon film que nos amis de
"démographie responsable" contribuent à faire projeter en salles d'Art et Essais sur le
territoire français, européen: "Mothers, 7 billions to care" de Christophe FAUCHERE lui-
même déjà auteur d'un film sur notre addiction au pétrole "the great squeeze, surviving
the human project" que nous pouvons traduire par « le terrible écrasement, survivre au
projet humain ». Projet humain au sens où René DESCARTES a pensé que le vœu humain
pouvait être de devenir maître et possesseur de la Nature.
Nous fondons notre engagement politique sur les bases des observations et des
conclusions scientifiques des plus grands travaux de recherches. Nous sommes
en lien avec les astrophysiciens comme Hubert REEVES, les glaciologues comme
Claude LORIUS, les économistes comme Jacques GRINEVALD qui poursuit la
diffusion des travaux de Nicolas GEORGESCU ROEGEN. Avec bien sûr, Alain
GRANGJEAN et Jean-Marc JANCOVICI, …
Nous partageons avec eux que nos sociétés doivent trouver une issue à la double
contrainte énergétique et climatique, c'est-à-dire composer avec les limites du monde
terrestre. Il y a 40 ans déjà des banquiers et industriels dits du Club de Rome avaient
demandé un rapport au MIT (Massachusset’s Institut of Technologie) sur les limites à la
croissance de la société de consommation des ressources, ou « civilisation thermo
industrielle ». Le rapport rendu par notamment Dennis MEADDOWS, s’avère pertinent 40
ans après. Nous vous invitons, si ce n’est déjà fait, à en consulter les grandes lignes et la
mise à jour et actualisation sur le site www.manicore.com
L’une des grandes conclusions est que nous devons rapidement décarboner l’économie.
Que notre définition du PIB doit rapidement devenir la moins possible dépendante de
notre consommation de ressources, notamment en produits carbonés. Drastiquement
améliorer notre efficacité énergétique, stabiliser nos effectifs afin d’éviter l’effet « re-bon »
décrit déjà par l’économiste Williams Javons au 19ème siècle
http://www.eco21.ch/eco21/ecoblog/blog/l_effet_rebond.html , relâcher notre emprise
sur tout le monde vivant, …
Ensemble, nous sommes donc attachés à vouloir orienter et définir les moyens financiers
(crédit, création monétaire, fiscalité, orientations budgétaires, …) propres à nous faire
surmonter les défis et vaincre les périls dont nous sommes plus en plus conscients. Dans
la mesure où nous allons chercher l’information.
http://www.youtube.com/watch?v=eRvBWcw9X8U (Alain GRAS et Claude LORIUS,
univers sciences, France Culture 2011).
Les questions que vous nous posées sont tout à fait pertinentes. Le MES nous préoccupe
beaucoup, et hélas il a été ratifié dans la précipitation par le Parlement français. Si nous
sommes élus, et si le MES n’est pas révisé, nous voterons contre le TSCG.
Parce que nous devons parvenir à une réforme monétaire, bancaire et à l’harmonisation
sociale et fiscale de l’Union Européenne.
Comment ?