(Verso)
LA MAISON BRULE, AYONS LA LUCIDITE DE REGARDER LA REALITE EN
FACE ET AGISSONS !
Le diagnostic des scientifiques est clair : le réchauffement du climat lié à nos émissions de
gaz à effet de serre va se traduire par de sérieuses difficultés pour nous et pour toute
l'humanité : famines en Afrique, migration vers l'Europe de millions de "réfugiés", canicules
sévères, disparition d'un tiers des espèces vivantes, risques d'un conflit généralisé. Et le
dérèglement du climat n'est qu'un aspect de la crise écologique globale !
Celle-ci nous oblige à modifier radicalement notre raisonnement économique et nos
habitudes de consommation. Il est urgent d'agir pour arrêter la marche vers la catastrophe :
La France, qui a pris l'initiative dans ce domaine, doit amplifier ses efforts pour que se
mette en place une gouvernance mondiale fondée sur l'application d'un droit
international, encore à construire : il s'agit de partager l'accès aux ressources pour
désamorcer le conflit prévisible. A cette fin, il est indispensable d'achever rapidement la
construction de l'Europe politique.
Ce n'est qu'en étant exemplaires que nous pouvons demander aux peuples de la Terre de
ne pas aspirer au mode de vie occidental des années 1990 ? Réduire de quatre fois nos
émissions de gaz à effet de serre suppose de disqualifier la voiture individuelle et le
transport aérien hexagonal au bénéfice du rail, de freiner l'étalement urbain, de protéger
les terres agricoles face à une urbanisation dévoreuse d'espace. Aucun gouvernement ne
sera crédible dans la lutte contre le réchauffement climatique tant qu'il déclarera
d'utilité publique des projets routiers qui contribuent à l'accroissement du trafic.
Le choc des années à venir, aggravé par la fin de l'énergie bon marché, affectera d'abord
les pauvres. Les réformes ne seront possible qu'en veillant à la cohésion de la société
française, un chantier où l'équité est plus importante que la course au pouvoir d'achat.
Le compromis social ne peut naître que dans la démocratie : les modes de scrutin
doivent garantir la représentation de la diversité des opinions dans les assemblées, de la
commune au parlement, gage de leur légitimité ; le référendum d'initiative populaire
permettra aux citoyens de prendre toute leur place dans la gestion de la cité.
Notre projet, c'est aussi :
La priorité accordée au plan de lutte contre le cancer en traquant sans complaisance les
substances cancérigènes (pesticides et autres) qui polluent notre alimentation, l'air, l'eau
et même nos habitations. Une politique ambitieuse de santé privilégie la prévention de la
maladie et favorise le libre choix thérapeutique.
La restauration de la diversité vivante sur l'ensemble de notre territoire, pour que chacun
puisse avoir la nature à sa porte.
Une politique du paysage et du patrimoine qui valorise la beauté de la France et la
qualité du cadre de vie de chacun.
Une agriculture respectueuse de notre environnement et des animaux d'élevage, refusant
les OGM de plein champ, produisant une alimentation de qualité, sécurisant les paysans
quant à leur avenir, et capable de relever le double défi de la fin du pétrole et de la
sécurité alimentaire d'une humanité pléthorique (l'Europe va devenir le grenier à blé de
la planète).
Le plein emploi sans la croissance, parce que celle-ci n'est pas garantie dans un contexte
de réduction massive de nos consommations d'énergie : réduction de la distance entre
producteurs et consommateurs, priorité aux petites entreprises qui constituent les trois
quarts de notre tissu économique, aide au retour de certaines activités industrielles, lutte
contre la marginalisation sociale et culturelle d'une part croissante de jeunes …
Pour connaître le détail du projet des Ecologistes – MEI, consultez le site du MEI : http://www.mei-
fr.org ou écrivez-vous : 26ter rue Nicolaï 75012 PARIS