Communiquer :
Toutes les fonctions précédentes entrent en jeu dans la communication, mais certains troubles
interviennent principalement dans les échanges, comme le bégaiement. La thérapie est donc
basée à différents niveaux : parole, regard, écoute, etc.
D’autres pathologies peuvent entraver la communication comme les paralysies faciales.
Les orthophonistes interviennent aussi auprès des adultes ou enfants sourds, avec qui ils
travaillent la parole, le langage, la lecture labiale (lire sur les lèvres), etc.
II – Le métier
Les orthophonistes peuvent être salariés dans des centres médicaux(dispensaires), des centres
hospitaliers, des structures spécialisées pour les handicaps ou travailler comme profession
indépendante en cabinet libéral.
Le tarif des actes est fixé par la sécurité sociale et les orthophoniste n’ont pas droit au
dépassement.
Pour être remboursé, le patient doit avoir une ordonnance médicale.
L’orthophoniste commence par faire un bilan et informer le patient sur son trouble et la
rééducation.
Les rééducations peuvent prendre entre 30 et 50 séances. Mais un certain nombre de
pathologies en demandent beaucoup plus.
Le matériel consiste en des fiches, des jeux, des tests, éventuellement des logiciels et un divan
de relaxation.
C’est un métier très créatif car on doit s’adapter à chaque patient et utiliser le matériel de
différentes façon, voire créer des activités avec papier, crayons, images découpée, etc.
C’est aussi et surtout un métier de relation. Car c’est en grande partie la relation entre le
patient et son orthophoniste qui permet la bonne marche de la thérapie. Il faut avoir envie de
s’occuper des autres.
C’est actuellement un métier essentiellement féminin, l’image de profession de l’enfance
restant celle que le grand public en a, alors que le travail avec les adulte est tout aussi
important.
Les orthophonistes ont la possibilité de continuer à se former durant toute leur carrière, grâce
à la formation continue, souvent sous forme de séminaires d’un ou plusieurs jours. Cela
permet d’enrichir sa pratique et de prendre en charge de nouvelles pathologies.
C’est donc un métier riche et varié.
La demande étant très forte et les orthophonistes relativement peu nombreux, surtout dans
certaines régions, il n’y a pas de chômage.
III Les études
Le diplôme s’appelle « certificat de capacité d’orthophoniste ». C’est un diplôme d’université
qui se prépare dans des « écoles » d’orthophonie qui dépendent la plupart du temps de la fac
de médecine. Les domaines étudiés sont l’anatomie et le fonctionnement de toutes les parties
du corps entrant en jeu dans la communication orale et écrite, la psychologie, la linguistique,
les différentes pathologies, les méthodes et techniques de rééducation.
Ce sont des études passionnantes, qui demandent un travail d’apprentissage régulier.
Des stages d’observation puis de pratique sont effectués chaque année.
Un mémoire valide la dernière année.
Il y a un « numerus clausus », c’est à dire que le nombre de diplômés chaque année est fixé
par l’état. Pour cette raison, il y a un concours d’entrée qui est très sélectif. Il y a environ 10%