Entre le néopositivisme-néolibéralisme et le post

1
Entre le néopositivisme-néolibéralisme et le post-modernisme
par Endre KISS, Budapest
Les derniers trente ans de la philosophie ont élévé les deux grands courants de la
pensée philosophique a un niveau, apte a former l’histoire et la société. L’un de
ces courants consistait a renouveler la méthodologie de la pensée néo-libéraliste-
néo-positiviste et celle de la conception des notions, méthodologie qui a réussi a
rétablir la continuité du positivisme de l’ex Cercle Viennois et a formuler des
les années 30 les nouvelles visions anti-communistes et o-libéralistes de
ceux qui avaient été déçus du marxisme. Ces visions s’exprimaient tant dans la
politique et dans l’économie que dans la méthodologie philosophique. Ce
courant a acquis une situation décisive du point de vue de la stratégie globale
pendant la décadence imprévue de la nouvelle gauche. Le deuxieme courant
représentait une complexité de la pensée post-moderne et il a acquis une position
stratégiquement décisive aussi par le déclin conjoint et inattendu du néo-
marxisme et structuralisme. Malgré le fait que les trente ans passés étaient sans
doute soumis a la hégémonie intégrale du néo-libéralisme-néo-positivisme
anticommuniste et post-moderne, ces deux courants se touchaient rarement
réciproquement. Quand-meme plusieurs relations symmétriques pourront etre
révélées entre les deux courants synthétiques, chacun est d’une portée historique
et revetue d’un espace intellectuel et politique.
La naissance des similarités” /surtout au sens proprement dit du mot/ et
„symmétries” entre les courants philosophiques qui ne sont pas liés l’un a l’autre
du point de vue du contenu, du dialogue ou de la critique, pourrait etre
considérée comme un phénomeme fréquent de l’histoire de la philosophie. La
représentation des symmétries du néo-libéralisme, du néo-positivisme et du
post-modernisme ne peut etre considéré en soi-meme pour un expériment
particulier. Celui-ci pourrait devenir particulier par trois motifs supplémentaires
(et c’est rarement le cas). D’une part tant le néo-libéralisme, le néopositivisme
que le post-modernisme sont revetus eux-memes d’un caractere complexe,
multiforme et bien articulé a l’intérieur du courant/1 qu’ils représentent. C’est a
dire, tant l’interprétation interne qu’extérieure et la langue pourront entendre des
contenus bien différents de la meme notion. Il faudrait prendre en considération
combien d’éléments du hazard ont couvert le chemin qui aboutissait a créer la
notion actuelle du post-moderne”. Il y a aussi un autre exemple non moins
instructif selon lequel l’appartenance étroite de trois grands éléments du
complexe: néo-libéralisme-néo-positivisme (épistémologie-théorie de science,
théorie politique, basée sur les droits de l’homme, la théorie économique) n’est
pas devenu completement transparente jusqu’a nos jours a l’égard des groupes
2
sociaux en touchés intellectuellement et ceci a engendré des conséquences de
grande portée meme du point de vue de l’histoire universelle: lors de la
transformation de 1989, les sociétés du passage post-socialiste a une politique
néo-libéraliste(-néo-positiviste) ont pu s’insérer a l’horizon de la structure
économique néo-libéraliste(néo-positiviste) justement grace a cette transition.
Devant ce contexte il serait opportun de définir plus détaillément les contenus
servant a déterminer les deux immenses complexes extremement compliqués.
Par le complexe néo-libéraliste-néo-positiviste on entend une version
philosophiquement antimarxiste du néo-positivisme épistémologique des années
20 et 30, et cette versions renait dans les années 60 et elle a amené a l’apparition
d’une philosophie centrée sur les individus et la démocratie et a celle d’une
théorie économique, appuyée sur la politique économique classique et libérale.
Cette théorie économique déclare toutes les modalités de l’intervention de l’État
pour un systeme totalitaire de plusieurs points de vue.
Par complexe post-moderne on entend la tendance sanctionnée par Jean-
François Lyotard qui a redéfini les efforts considérés auparavant comme un
post-structuralisme, cette définition a été faite par la définition de base de la fin
de toutes les méthanarratives et en qualité d’un groupe unanimement identifiable
a l’égard de l’opinion publique. Ces efforts réunissaient des tendances/2
considérablement différentes l’une de l’autre, mais tres étroitement liées du
point de vue de certaines questions fondamentales.
Notre expériment vise a examiner les influences des rapports de symmétries des
deux grands complexes sur la totalité de la philosophie contemporaine
/notamment sur „Philosophie 2000”.)Nous sommes bien-sur, conscients des
difficultés de la catégorisation resp. du regroupement et des dangers également
qu’ils comportent. La philosophie contemporaine” est un contenu qui n’est a
reconstruire qu’approximativement a cause des éléments multiformes de la
sensation empirique. Ceci est le cas, meme si les tendances centrales
s’expriment marquantement. Nous lions les possibilités de la philosophie
contemporaine, dérivées des rapports de symmétrie du néo-libéralisme-néo-
positivisme et du post-modernisme meme aux domaines qui sont a l’extérieur de
la philosophie, cependant on tient compte du moment historique du tournant du
millénaire.
Pour ce qui est de l’analyse des rapports de symmétrie des deux grands
complexes tres compliqués meme en soi, il est opportun de révéler l’essentiel du
caractere complexe. Tant ce néopositivisme-néolibéralisme que le post-
modernisme ont un caractere complexe et synthétique, comme l’on le supposait
auparavant. Ce caractere complexe s’exprime a l’égard des affirmations de base
3
de la philosophie, des disciplines concernées récapitulées, mais aussi au niveau
de la philosophie et politique ou de la politique des sciences, étant revetues d’un
caractere complexe. Ceci prévaut aussi pour le systeme des relations politiques,
sociologiques et sociales. Ce complexe symmétrique comme un caractere couvre
une structuration supplémentaire symmétriquement contraire. Le néo-
libéralisme-néo-positivisme ne sont pas tout simplement devenus institutionnels,
mais ils sont devenus une base déclarée et sanctionnée du systeme institutionnel
global. Il ne s’agit pas tout simplement du fait que le caractere/3 institutionnel
du néo-libéralisme soit relevant, mais aussi qu’il s’agisse d’un caractere
synthétisant, ayant un rayonnement/4 meme actuellement. L’économie mondiale
et la politique mondiale décente sont évidemment appuyées sur des bases néo-
libéralistes-néo-positivistes (5), le caractere global représente un déplacement/6
considérable non seulement par rapport au socialisme réel, mais aussi au
développement du monde occidental apres 1945. Meme si l’on se borne aux
comparaisons ou aux méthaphores, il est vrai que le néo-libéralisme-néo-
positivisme en tant qu’un complexe a un caractere d’establishment et a la fois
expansive./7. Au sein de la symmétrie le caractere complexe post-moderne est
symmétriquement contraire a ce caractere. Le post-moderne est une institution
virtuell, mais ceci ne change nullement le fait que le caractere complexe soit
décisif a notre avis. Pour justifier, on pourra mentionner plusieurs éléments/8 du
mode d’existence de la philosophie, de la littérature, des arts et de l’architecture,
mais il faut citer meme les éléments les plus importants de la philosophie et du
comportement (philosophique) post-moderne. La preuve qu’apporte l’institution
virtuelle consiste a un effort décisif de la pensée post-moderne, d’empecher
compte tenu de toute opinion possible sur la philosophie et malgré ces opinions
la naissance de la /des/ méthalangue/s/ sur soi-meme /notamment sur la
philosophie post-moderne/. Devenir une institution virtuelle (ce qui a des
éléments de réalité dans l’expression du post-moderne en tant qu’un complexe)
est un deuxieme symptome de la meme importance de se réfléchir en missions,
ce phénomene ne peut etre interprété qu’en tant qu’une intention/9 de créer une
institution spécifiquement virtuelle et une formation de société. Dans ce
contexte on ne pourra pas négliger l’élément qui a pu déployer les efforts
d’intégration existants, mais pas encore menés a bonne fin par le post-
modernisme, par le biais du post-structuralisme. Le caractere complexe est du
justement a ce caractere complexe.
Les deux grands complexes philosophiques sont symmétriques (deux fois
meme)par le fait que tous les deux sont organiquement appuyés sur les deux
grandes tendances décisives et synthétiques de la politique européenne et de la
pensée européenne. Sans faire de grandes analyses, il est aussi a constater que le
néo-libéralisme-néo-positivisme est devenu la philosophie des courants
conservatoires de la politique et ceci était en arriere-plan du fait que ces
différents courants se sont rejoints d’une maniere surprenante dans les années 70
4
et 80. Ces liens sont devenus tres serrés entre les tendances conservatrices
qualifiées du point de vue idéologique et entre les tendances philosophiques,
économiques et politiques du courant néo-libéraliste./10. L’orientation post-
gauche de la tendance post-moderne pouvait rester un secret pour les
observateurs superficiels pendant longtemps, mais les acteurs post-modernes
eux-memes ne les articulaient point pendant longtemps./11. Les rapports entre
le post-modernisme et néo-libéralisme-néo-positivisme ne sont guere tout
simplement symmétriques. Le trait est symmétrique du point de vue qu’ils sont
entrelacés avec les versions tardives, voire post” des courants politiques
décisifs, mais il y a une symmétrie aussi, selon laquelle ces grandes tendances
politiques étaient symmétriques l’une avec l’autre.
Les deux grands complexes philosophiques ne sont pas liés par des rapports du
caractere politique ou intellectuel d’une grande portée./12. Sur cette base, cet
expériment est l’un des premiers expériments, visant a lier les deux grands
complexes philosophiques lun a l’autre. Leurs rapports politiques restent donc
indirects, non-explicites et ils ne sont pas directement reconnus par plusieurs
personnes. L’histoire de la pensée des décennies concernées est par-contre
imprégnée par cette contradiction indirecte des efforts philosophiques. A ce
propos on ne devra négliger l’articulation breve du travail recelé du rapport de
symmétrie non plus. Les éléments contraires des complexes, opposés l’un a
l’autre du point de vue philosophique et de la politique et de la philosophie,
pourront exercer des influences également dans la meme direction commune.
Plus l’on approche du présent, plus ces constatations seront plus intenses. La
totalité de notre exposé énumerera une série d’exemples concrets.
Le message synthétisant des deux grands complexes philosophiques et
politiques consiste a annoncer la fin de la philosophie. Ce message représente
d’emblée une position symmétrique, mais identifique aussi. Meme si l’on tient
minutieusement compte de toutes les différences des deux grands complexes,
nous considérons que les rapports de symmétrie exprimés dans cette question
répond a nos exigences strictes. Le caractere commun de ces rapports consiste
meme au fait qu’aucun de ces deux grands complexes ne déclare directement la
fin de la philosophie, mais ils les exercent d’une part dans la formulation des
notions, d’autre part dans la logique des déclarations. Le néo-positivisme-néo-
libéralisme idéalement typique met fin a la philosophie en tant que philosophie
tout d’abord par les moyens de la conception des notions du type physicaliste et
de la logique des sciences, si l’on ne veut pas choisir la version, selon laquelle
dorénavant on considérera le néo-positivisme intégré dans le complexe
néolibéral comme philosophie. A travers des deux types idéels post-modernes
(Derrida et Foucault) on arrive a l’impossibilité récente de la conception des
notions et du sens que l’on leur donne, c’est a travers de ces canaux que l’on met
fin a la philosophie. Plusieurs détails de ces questions seront encore traitées plus
5
tard dans notre exposé et bien-sur, de nouveaux détails pourront etre insérés
dans cette étude./13. Il nous semble aussi que la déclaration de la fin de la
philosophie devra etre prise sérieusement en considération non seulement en tant
qu’une nouvelle these, mais aussi en tant qu’une these formulée d’une maniere
différente. Le fait que le post-modernisme met fin a la philosophie d’une
maniere récente, par de nouvelles stratégies et rendant impossible tout
redémarrage, pourrait etre considéré comme une expérience commune de tous
ceux qui avaient lu des textes post-modernes, tout en évitant des efforts de les
ranger rationellement.
Le fait que l’on met fin a la philosophie d’une maniere différente comprend
aussi les points de vue du néo-positivisme-néo-libéralisme. Tout cela pourrait
basé sur les grandes disproportions entre la conception des notions du néo-
positivisme d’une façon réductrice et les positions multiformes et éventuelles de
la philosophie./*14
La symmétrie des réformes liées a la formulation des notions , enracinée tres
étroitement dans la problématique de la fin de la philosophie, s’appuie sur une
intention commune a un contenu différent selon lequel tous les deux grands
complexes entreprennent des efforts par le biais de la reréglémentation de la
formulation des notions afin de redéfinir tout le processus de réflexion. Bien-
sur, par ce critere les deux grands complexes ne se séparent pas complement de
nombreuses grandes tendances de la philosophie, car la réglémentation de la
formulation des notions, resp. la réglémentation de la constitution des objets
comprennent meme dans la tradition l’intention de réglémenter la réflexion. Ce
qui pourrait etre similaire, a la regle, peut devenir incomparable avant un
examen plus concret. Dans la réglémentation de la conception des
notions/constitution des objets les deux grands complexes conçoivent la
conception exclusive de la réflexion „correcte” nous associant la conscience
correcte des idéologies qui étaient en floraison il n’y a pas longtemps. Les
grands complexes marginalisent, voire criminalisent la conception des
notions/constitution des objets „non correcte” qui exclut a priori la possibilité
du dialogue visant a clarifier les notions. Ceci est étrange de la plupart des
traditions. Les contenus contraires des intentions de base symmétriquement
conjointes s’expriment en tant que des contradictions symmétriques. En termes
méthaphoriques, la stratégie du complexe néopositiviste-néolibéraliste visant a
la conception des notions/constitution des objets est une stratégie „étroite” et
„réductrice” de conception des notions/constitution des objets et elle suit un
procédé „ample” et „élargi” dont les rapports symmétriques et ordonnés attirent
de nouveau les regards./*15
L’instrumentalisation de la pensée de la sociologie des connaissances représente
le type idéal de la conception post-moderne des notions/constitution des objets.
1 / 14 100%

Entre le néopositivisme-néolibéralisme et le post

La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !