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Les Imprimantes
Intro
Nous allons vous présenter les imprimantes et leurs caractéristiques. Le mot imprimante
désigne depuis le début des années soixante, un dispositif d’écriture sur papier commandé par
un ordinateur.
L’imprimante a évolué depuis les années 1970 en Allemagne jusqu’a aujourd’hui. Nous
allons tout d’abord vous présenter les caractéristiques des imprimantes puis les différents type
d’imprimantes.
I_ Les caractéristiques des imprimantes
1. La résolution
La résolution correspond à la qualité d’impression d’une imprimante. Elle est mesurée en
points par pouce « ppp ».
Le point par pouce est une unité de résolution utilisée pour déterminer le nombre de points
graphiques imprimés sur un pouce carré (2.54 cm).
Exemple, d’une imprimante ayant une résolution de 1400 x 720 ppp :


La 1ère valeur indique le nombre de points présents sur une ligne horizontale ayant une
longueur de 1 pouce. Ici, la ligne horizontale sera composée de 1400 points.
La 2ème valeur indique le nombre de points présents sur une ligne verticale ayant aussi une
longueur de 1 pouce. Ici, la ligne verticale sera composée de 720 points.
1400points
720
Points
Un pouce
Ainsi, plus la résolution de l’imprimante est élevée plus la qualité d’impression sera bonne.
Actuellement, la résolution des imprimantes se situe entre 600 x 600 ppp et 1440 x 720 ppp.
2. La vitesse d’impression
La vitesse d’impression indique la rapidité à laquelle l’imprimante imprime une page. Cette
vitesse est exprimée en page par minute « ppm ».
Exemple d’une imprimante ayant :
- rapidité d’impression en mode monochrome : 6 ppm
- rapidité d’impression en mode couleur : 2 ppm
- rapidité d’impression en mode photo : 1 ppm


La 1ère valeur signifie que l’imprimante peut imprimé du texte avec une rapidité de 6
pages par minute.
La 2ème valeur signifie que l’imprimante peut imprimé en couleur un mélange de textes et
de graphiques (ou de dessins) avec une rapidité de 2 pages par minute.

La 3ème valeur signifie que l’imprimante peut imprimé une photo couleur avec une rapidité
de 1 page par minute.
3. Le type de connexion
Actuellement, on peut rencontrer quatre types de connexions pour les imprimantes :
A. La connexion en « parallèle » :
Ce type de connexion est le plus couramment utilisé par les imprimantes (et certains
scanners et périphériques de stockage). L’imprimante est reliée à l’ordinateur par
l’intermédiaire d’un câble parallèle. Dans la transmission parallèle, les bits constituant
les caractères sont transmis « simultanément » sur autant de fils.
Le port parallèle standard classique n’autorise que des liaisons à courte distance et le
port parallèle ECP (Extended Capacity Port) est plus évolué, il est « plug and play »,
permet au périphérique de s’auto identifier et dispose d’une gestion DMA (direct
memory access) c‘est-à-dire avoir la possibilité d’envoyer ou de recevoir des données
sans passer par le processeur.
Un port parallèle :
B. La connexion en « série » :
Elle permet de faire des liaisons à distances plus importantes et elle est aussi connue
sous le nom de RS 232 ou liaison série. Les bits constituant les caractères sont envoyés
« les uns derrière les autres » sur une ligne de transmission qui ne peut comporter que
quelques fils.
Port en série :
(Mâle)
(Femelle)
C. La connexion « USB » (Universal Serial Bus) :
Elle permet de relier des périphériques (imprimantes, lecteur de CD ou de DVD-ROM,
etc.) par l’intermédiaire de câbles USB, alors que l’ordinateur est sous tension. Le
système installera automatiquement les pilotes nécessaires c’est-à-dire qu’en principe
nous ne sommes pas obligés de redémarrer l’ordinateur pour que le périphérique soit
reconnu. On appel cela, le branchement à chaud.
Un port USB :
D La connexion « SCSI » (Small Computer System Interface) :
C’est le type de connexion le plus rapide. Il existe plusieurs types de SCSI, ayant des
caractéristiques spécifiques tel que le Fast SCSI (parfois appelé SCSI-2) qui offre plus
de possibilités de communications entre les périphériques et l’unité centrale ainsi
qu'un débit plus élevé. Cependant, il exige l’installation d’une carte spéciale dans
l’ordinateur mais elle n’encombre pas les ports IDE et laisse disponible le port
parallèle (LPT) pour l’imprimante
II _ Les différents types d’imprimantes
1. L’imprimante à marguerite
Les imprimantes à marguerite sont basées sur le principe des machines dactylographiques.Les
caractères sont imprimés en relief sur une matrice en forme de marguerite. Un ruban imbibé
d’encre est placé entre la marguerite et la feuille de manière à ce que la matrice frappe le
ruban et dépose de l’encre uniquement au niveau du caractère. Ces imprimantes ne sont plus
vraiment utilisées car elles sont trop bruyantes et peu rapides.
La roue d’une imprimante à marguerite :
Une imprimante à marguerite :
2. L’imprimante matricielle (à aiguille)
 Impression matricielle par impact
L’impression matricielle est souvent associée à la notion d’impact. Dans cette technique le
caractère est constitué par une matrice de points (dot), dont certains seront imprimés et
d’autres non.
L’impression des documents se fait grâce à un va-et-vient de la tête sur le papier c’est-à-dire
que la tête, constituée généralement de 24 aiguilles est poussée par des électro-aimants qui
vont taper contre un ruban de carbone situé entre la tête et le papier.
Le ruban de carbone défile pour qu’il y ait toujours de l’encre dessus. Il est souvent de
couleur noir, mais il est possible d’utiliser un ruban à quatre couleurs (dont le noir). Grâce aux
mélanges nous avons le ruban RVB (rouge, vert, bleu) ou le ruban JMC (jaune, magenta,
cyan).
Cependant en utilisant ces rubans, certaines couleurs peuvent s’user plus vite que d’autres (le
jaune en particulier) ou encore lors d’un usage intensif, dérégler la hausse du ruban et ainsi
faire « baver » les couleurs. A chaque fin de ligne un rouleau fait tourner la feuille.
A savoir :
Têtes d’impression comportant :
9 aiguilles  imprimantes bas de gamme
24 aiguilles  2 colonnes de 12, couramment utiliser, résolution de 216 points par pouces
(dpi - dots per inch)
48 aiguilles  certaines imprimantes mais plus fragiles.
 Impression matricielle thermique
On distingue un autre type d’impression matricielle, c’est l’impression thermique.
Sur ce type d’imprimante, l’utilisation de papier thermosensible ou d’un ruban encreur à
transfert thermique est indispensable.

Avec un papier thermosensible (technique peu utilisée en informatique « courante »),
l’aiguille est chauffée et le contact avec le papier déclenchera une réaction chimique
qui fera apparaître une couleur bleue ou noire. Mais cette impression ne résiste pas au
temps, les documents sont généralement effacés au bout de quelques mois.

Avec un ruban à transfert thermique, la matrice est constituée d’éléments de petite
taille qui, en chauffant, décollent l’encre de couleur, collée grâce à une cire spéciale
sur un ruban en polyester. En utilisant les rubans RVB ou JMC, il est possible
d’obtenir une palette de couleurs importante allant jusqu'à 100 grâce aux techniques de
tramage qui consistent à juxtaposer les couleurs fondamentales. De plus, ce type
d’impression est de qualité supérieur à celle obtenue par impact.
3. Les imprimantes à jet d’encre
La technologie du jet d’encre a été inventée par Canon, elle repose sur le principe qu’un fluide
chauffé produit des bulles. Dans ce type d’imprimante, le caractère est aussi formé par une
matrice de points mais ces points sont obtenus par la projection, grâce à une série de buses, de
bulles d’encre à la surface du papier. On peut distinguer plusieurs types d’impression.
- Imprimante à jet continu : Dans ces imprimantes une série de buses émet de l’encre à jet
continu. Un convertisseur, transforme ces jets en gouttelettes qui passent dans une électrode
creuse où elles sont chargées électriquement. Des plaques de déflexion dévient les gouttelettes
inutiles qui sont récupérées et recyclées.
- Imprimante du type goutte à la demande : Dans ce système le circuit d’encre est maintenu a
basse pression, ce qui retient la goutte dans l’électrode creuse.A la demande de l’impression
d’u point, un convertisseur piezo-céramique se déforme sous l’effet du courant et comprime
l’encre dans la buse, propulsant ainsi une goutte sur le papier.
- Imprimantes à bulle d’encre : Cette technique repose sur une élévation de température à plus
de 100° C dans la buse. Cela entraîne la création d’une bulle de vapeur d’encre, qui provoque
l’éjection d’une gouttelette vers le papier.
L’imprimante bulle d’encre est en forte évolution, elle est assez silencieuse, souvent moins
bruyante qu’une imprimante laser et elle a une qualité d’impression qui ne fait qu’augmenter
(jusqu'à 1440 x 720 ppp).
4. L’imprimante laser
L’imprimante laser reproduit à l’aide de points, l’image que lui envoie le PC par le port LPT
(line printer ou port parallèle). Grâce au laser, les points sont plus petits et la définition est
meilleure. Comme l'imprimante laser n'a pas de tête mécanique, elle est beaucoup plus rapide
et moins bruyante.
De plus, elle a principalement un niveau de transfert élevé (jusqu'à 20 000 lpm) et une très
bonne résolution de 300 à 800 ppp en moyenne mais qui peut atteindre jusqu'à 1200 ppp.
Cependant, ces imprimantes sont un peu fragiles et relativement chères.
 Lpm (lines per minute)
Unité de mesure déterminant le nombre de lignes imprimées à la minute.
 Lpt (lines printer)
Désigne tout périphérique d'impression branché sur le port parallèle de l'ordinateur.
Un tambour recouvert d’une couche de sélénium photosensible, est chargé négativement.
L’image du caractère à imprimer est alors envoyé sur le tambour grâce au vaisseau lumineux
émis par le laser et dévié par le miroir rotatif Ainsi, pendant le balayage, le rayon est allumé
ou éteint selon le cas où l’on voudrait afficher ou pas un point sur la feuille. A l’endroit où le
tambour a été touché, on constate une perte de charges électriques. La poudre d’encre (toner),
chargé négativement va alors être attiré par ces zones situées sur le tambour à l’emplacement
du caractère. Cette poudre est ensuite transférée sur le papier, préalablement chargé
positivement. L’encre est en suite fixée au papier par cuisson.
Le nombre de pixels par ligne correspond à la résolution horizontale et le nombre de lignes
par pouce que balaie le faisceau correspond à la résolution verticale.
On peut distinguer les imprimantes laser couleur, qui proviennent d’une technologie assez
récente. Elle fonctionne en assurant quatre passages du tambour devant un toner de couleur
cyan, magenta, jaune et noir. A chaque passage, seul les couleurs concernées seront chargées
et le transfert ainsi que la fixation des caractères sur la feuille seront assuré en une seule fois.
Mais ce fonctionnement est délicat pour bien positionner les couleurs et donc éviter les
débordements de couleurs. De plus la nuance des couleurs ne peut se faire que par la méthode
de tramage (dithering).
En conclusion, pour bien choisir une imprimante, quelque soit le type, la résolution est un
point à ne pas négliger puisque plus la résolution sera haute et plus la qualité d’impression
sera bonne. Au minimum on choisira une résolution de 600 x 600 ppp.
Ensuite, on s’intéressera à la vitesse d’impression qui devra au moins coïncider entre 4 à 6
ppm en mode monochrome et utiliser comme interface le port USB (de préférence) ou un port
SCSI pour les plus exigeants.
Seulement, le choix d’une imprimante est fonction de son utilisation ainsi le prix n’est pas
toujours un bon critère de sélection puisque souvent le prix des cartouches ou du papier est
cher. Par exemple, pour quelqu’un qui recherche une imprimante essentiellement pour le texte
et que la couleur est inutile, il vaut mieux acheter une imprimante laser même si elle coûte
cher à l’achat mais elles sont moins bruyantes. Mais il est vrai que en achetant une
imprimante à jet d’encre couleur le coût à l’achat est moindre que celui d’une imprimante
laser mais le papier photo et les cartouches reste cher.
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